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Lycée - Page 11

  • LES 10 ANS ZEUGMA AU LYCEE MICHELET DE VANVES (Suite) : 10 BOUGIES ET LE PETIT JOURNAL

    Un journal lycéen a une durée de vie de 3 ans en moyenne. 10 ans c’est énorme ! Mais c’est le cas au lycée Michelet avec le célèbre ZEUGMA    dont la renommée a explosée et dépassé les limites de Michelet lorsque sa rédactrice en chef a eu l’idée d’organiser une collecte de vêtements et de denrées non périssables au sein du lycée pour les réfugiés à l’automne dernier. 10 ans après sa création, son équipe pour son action de solidarité vis-à-vis des réfugiés, est passée à l’émission culte du moment : Le Petit journal de Yann Bartés

    A la Rentrée  2015, Florine Hausfater,  sa rédactrice en chef a eu l’idée, au début de la crise des réfugiés, d’organiser une collecte de vêtements et de denrées non périssables au sein du lycée pour eux, suite à une rencontre avec une militante de SOS Racisme. « SOS Racisme nous a aidé à la mettre en place, Bernard Gary le proviseur nous a donné son feu vert ! Le Zeugma a fait campagne pour cette collecte qui a eu un énorme succès. Un journaliste du Monde a fait un article sur Florine et la collecte, le Petit Journal s’est intéressé à nous, et on a connu une grosse période médiatique qu’on a essayé de modérer pour ne pas en faire trop. Cela nous intéressait qu’on en parle, mais pas trop, pour montrer notre vision des choses, faire émerger dans l’esprit d’autres lycéens l’idée de reprendre cette initiative. Du coup, on a réactivé nos réseaux sociaux, créant un énorme engouement pour le Zeugma » raconte Tristan Vartanian, l’un des deux rédacteurs en chef.

    «L’ancienne équipe  qui était encore en place,  est passée de 25 rédacteurs à 50 aujourd’hui, ce qui était  assez compliqué à gérer tout seul. C’est à ce moment là que Florine Hausfater a  décidée de me nommer rédacteur en chef pour mieux maîtriser le journal, afin de réaliser des numéros de qualité avec du contenu, maintenir  sa périodicité mensuelle ». Imprimé au lycée, il est tiré entre 800 et 1000 exemplaires par mois, et uniquement distribué au lycée, pas au collège, gratuitement. « Aucune appartenance à une obédience politique, mais on traite de la politique, de l’actualité que l’on privilégie. On a vraiment voulu, avec Florine, cette ouverture sur l’extérieur, la société, en parlant de politique,  de l’actualité qu’on privilégie, d’économie, de société,  et maintenant de culture qu’on a développé  pour que les lycéens s’informent ».

    Ainsi, ce journal  ne s’intéresse pas seulement à des événements propres concernant le lycée, fort heureusement d’autant plus si les lycéens lisent très peu les journaux: Ses rédacteurs ont réalisés un  dossier sur «Nuit Debout », « la loi El Khomri »,  le film « Merci Patron », les élections américaines, la mort de Prince, mais aussi des articles d’opinion pour que tout le monde puisse s’exprimer librement comme sur « les hommes se maquillent » ou un autre qui a fait beaucoup de bruit en Novembre 2015 sur le « dress-code au lycée » : « Qu’est-ce qui est décent ou moins décent, et comment peut on  s’habiller au lycée », car il y avait beaucoup de problèmes à l’entrée, de nombreux lycéens se faisant refouler, et  considéraient que les critères étaient très strictes, l’auteur de l’article jugeant cela comme de la perte de temps, car on vient étudier, pas pour repasser chez soi se changer  et revenir une heure plus tard. Est-ce qu’un trou au genou était suffisant pour se faire refouler ? Ce qui suscite débat » reconnaît il en indiquant qu’il  s’est investit dans l’interview de personnalités surtout politique, comme Isabelle Debré,  la ministre de L’Education Nationale, Vallaud Belkacem, Louis Pasquier, rédacteur en chef de la Miuette Baillonnée …,  Dans l’actualité du lycée, Zeugma a parlé de la collecte, la Maison des lycéens, association lycéenne, présidée par une élève, qui a beaucoup de projets : Elle réhabilité la cafétéria du lycée, organise le bal du lycée… et la conférence de Claire Péretié, conseillére auprès du Parlement Européen.  A suivre...

  • LES 10 ANS ZEUGMA AU LYCEE MICHELET DE VANVES : UNE LONGEVITE INCROYABLE !

    Un journal lycéen a une durée de vie de 3 ans en moyenne. 10 ans c’est énorme ! Mais c’est le cas au lycée Michelet avec le célèbre ZEUGMA  dont la renommée a explosée et dépassé les limites de Michelet lorsque sa rédactrice en chef a eu l’idée d’organiser une collecte de vêtements et de denrées non périssables au sein du lycée pour les réfugiés à l’automne dernier. Son équipe rédactionnelle est même passée au Petit Journal de Yann Barthés après un article dans Le Monde. Le Blog a ainsi décidé de donner quelques coups de projecteurs sur ce journal lycéen  qui a survécu au fil du temps à un moment où ses rédacteurs bachotent ou ont commencé à passer leurs examens  

    Zeugma  n’a pas toujours été ce qu’il est aujourd’hui avec une rédaction aussi importante – 50 rédacteurs -  et n’a pas toujours été aussi actif, les sujets traités n’étaient pas les mêmes, ni la ligne éditoriale. Il a pour  rédactrice en chef actuelle  Florine Hausfater, et un adjoint  Tristan Vartanian,  qui passent le bac cette année, le directeur de la publication étant un jeune mineur, et non un adulte qui dirige et relit,  comme c’est le cas dans d’autres lycées. Il est vraiment indépendant, personne d’autres que les rédacteurs n’ayant un droit de relecture des articles. Il est soutenu par le proviseur Bernard Gary,  qui a tout de suite vu l’importance de l’existence d’un tel journal qui donne l’occasion à de jeunes lycéens de s’exprimer, d’ouvrir leur esprit critique. «Le Zeugma a été crée en 2006  par un groupe d'élèves du lycée Michelet de Vanves suite à de nombreuses tensions avec un autre journal du lycée Le K-Fteur. Il s'agit donc du renouveau du K-Fteur qui ne survivra pas aux querelles, deux lycéens dont Annelle Loison créant leur propre journal, le Zeugma, en se voulant ouvert à toutes les approches politiques. Il connaîtra en 2011 une grande influence de gauche due à l’arrivée d'un nouveau rédacteur en chef appartenant aux jeunesses communistes, jusqu’en 2012, mais arrêtera d’être publiée pendant un an, car c’était devenu un organe de propagande politique. Il a été repris en 2013 par Fiona Gillard qui a effacé toute engagement politique,  redynamisé le journal en obtenant sa maîtrise totale pour devenir un journal pour les lycéens, fait par les lycéens. Elle tenait à ce qu’il ait une véritable identité lycéenne » racontent   Tristan Vartanian et Yahya Derouich.

    Il s’est diversifié avec le temps et ses 3 dernières années pour devenir un journal où la liberté d'expression est le mot d'ordre, avec une ligne éditoriale beaucoup plus large. «Nous étions alors une quinzaine de rédacteurs. Fiona Gillard a réussi à augmenter le tirage  - 450 exemplaires. Florine Hausfater lui a succédé et continué dans la lignée de Fiona, en popularisant le Zeugma grâce à une véritable liberté d’expression, une équipe soudée. Il a acquis cette popularité avec les attentats, notamment contre Charlie Hebdo en Janvier 2015, puis le 13 Novembre 2016, car la liberté d’expression a été vraiment  touchée. Dans l’esprit des jeunes, ils ont compris qu’il fallait défendre cette valeur, et notamment chez les lycéens qui ont été très touchés, l’ambiance était tendue. Les lycéens ont réagis en défendant leur presse, sachant que beaucoup de lycéens ne lisent aucun journal, seulement Zeugma, qui est leur seul intermédiaire avec l’actualité et la société actuelle. Il  y a eu une appartenance presque sentimentale à cause de ses événements car Zeugma a réagit avec un  numéro spécial «Charlie Hebdo » pour rendre hommage aux victimes. Ils se sont approprié le journal. D’autres rédacteurs sont venus nous rejoindre, faisant passer le groupe de 15 à 25 rédacteurs. A Suivre….

  • LA RENTREE 2015 A VANVES : 3 – LYCEE MICHELET : « Comme un gros bourg de province où tout le monde vit en bonne intelligence sur un espace réduit ! »

    La  cité scolaire Michelet accueille depuis hier matin, un peu plus de 2400 élèves au  collège (650), au lycée (1260), en classe préparatoires aux grandes écoles  (environ 450) dont 165 internes (étudiants de classes préparatoires). « Ce nombre rapporté à la grandeur du parc est léger, mais au nombre de salles de cours, il est très important, ce qui est un problème qui rejaillit sur la vie des élèves, car à certains moments de l’année, la file d’attente à la demi-pension peut durer plus d’une demi-heure.  Il faut ajouter 200 professeurs et une certaine d’agents qui entretiennent le parc, préparent les repas de la demi-pension, gèrent l’infirmerie… Ce qui est l’équivalent de 2700 à 2800 personnes qui sont là tous les jours, comme dans un gros bourg de province sur un espace pas si grand que cela. Mais ce qui est remarquable, est que tout le monde vit en bonne intelligence » constate Bernard Gary, proviseur de Michelet que le blog Vanves au Quotidien a rencontré

    Vanves au Quotidien - Comment se présente cette Rentrée 2015 à Michelet

    Bernard Gary : « Cette Rentrée 2015 est marquée par l’arrivée des enfants du baby boom de l’an 2000 en classes de seconde, ce qui nous a valu quelques sueurs froides au mois de Juin puisque le département a dû accueillir un plus peu de 1600 élèves supplémentaires avec un nombre de lycées identiques. Il ne s’agit que d’une augmentation passagère sauf si d’autres baby boom se profilent à l’horizon. Les classes de seconde à Michelet sont très remplies et pour autant il reste quelques élèves en attentes d’affectation. L’Inspection Académie réunira une commission à l’issue de laquelle, tous les enfants seront inscrits en lycée. Pour notre établissement, se pose, une fois de plus, le problème de la bi-sectorisation du quartier d’Issy les Moulineaux, tout proche de Michelet et très éloigné d’Ionesco. Pour autant la crispation qui se fait autour de la bi sectorisation a rendu la fin de l’année scolaire quelque peu difficile.

    VAQ - Où est on sur le dossier de sectorisation avec le collége Saint Exupery ?  

    B.G. : « Le travail accompli à l’initiative de monsieur Gauducheau avec le conseil généra a abouti à cette Rentrée, à une répartition plus harmonieuse. La sectorisation, telle qu’elle était prévue initialement a été un peu assouplie. Ainsi tous les élèves dont nous n’anticipions pas la venue, c’est à dire ceux qui sont scolarisés à l’école primaire à Paris, à Issy les Moulineaux, à Clamart, à Meudon… ont été orientés, lorsqu’ils étaient en sur nombre, au collège Saint Exupery, ce qui a permis au collège Michelet de revenir à cinq classes de 6éme. Nous avons évidemment gardé  les élèves de la 6éme en sur-nombre qui sont passés en 5éme, mais l’objectif dans 3 ans est de revenir à cinq 6éme, cinq 5éme, cinq 4éme et cinq 3éme, ce qui permettra au collège et au lycée de vivre plus paisiblement. Malheureusement, la loi du genre dans notre société de 2015 est aux familles éclatées avec un père dans une commune, la mère dans une autre, et en fonction du niveau de scolarité, on habite chez l’un ou l’autre. Et lorsqu’arrive l’âge d’entrer au collège et plus encore au lycée, on choisit plutôt de revenir habiter Vanves. Pour nous, c’est une façon de juguler ce phénomène.

    VAQ -  Où en est on au niveau du parc et des équipements sportifs notamment extérieurs ?

    B.G.  « Nous avons beaucoup travaillé cet été dans le lycée. Nous avions fait un état phyto sanitaire du parc qui nous a permis de repérer les arbres malades et de les abattre, des replantations étant prévues à l’automne.  Le sol des équipements sportifs a été refait. Les élèves vont pouvoir, de nouveau, pratiquer la gymnastique et les arts mariaux dans de bonnes conditions ainsi que les clubs de la ville de Vanves que nous continuerons d’accueillir avec plaisir. Les travaux se poursuivent à la piscine avec d’énormes machines pour le filtrage de l’eau afin d’assurer une qualité parfaite ! Nous devrions pouvoir la ré-ouvrir après les congés de la Toussaint.

    Pour les années à venir, une très importante opération de rénovation et de restructuration des équipements sportifs extérieurs avec une opération tripartite Région-Département-ville de Vanves, est prévue : Il s’agit de refaire tous les terrains de sports du bas du parc (terrains de football, de rugby, piste d’athlétisme, terrains de saut et de lancer…). Les ingénieurs ont commencé à faire des travaux préparatoires puisqu’il y a beaucoup de choses à envisager, y compris l’évacuation des eaux puisque le terrain est en pente. Ses travaux dont le montant est estimé à 8,5 M€ devraient commencer en 2016 de s’achever en 2018, avec l’aménagement d’une séparation  entre le parc du lycée et ses équipements, puisque l’objectif est de permettre aux sportifs de la ville de Vanves d’y accéder et notamment le week-end afin d’y faire des entraînements et des compétitions. Les plans sont faits, le conseil régional, la ville et le département nous les ont présentés. Il n’y a plus qu’à faire même si ce sera plus long et plus compliqué à réaliser 

    VAQ – Dans votre discours de Rentrée vous avez allusion au projet d’établissement ! En qui consiste t-il ?

    B.G. : « Il concerne tous les aspects de la vie du lycée, le rôle de chacun des acteurs, parents, élèves, agents et personnels, la vie pédagogique, la vie dans la classe, les activités sportives, les travaux que nous jugeons prioritaires pour la vie de chacun, le développement informatique, le règlement intérieur…tout de qui fait la vie au quotidien de chacun des membres de la communauté de Michelet. Dans le précédent projet qui prend fin, Michelet a mis en avant le fait d’assurer une vraie mixité social, puisque ce lycée a une richesse particulière : Il accueille des élèves de milieux très différents. Le bilan que l’on peut en tirer notamment au travers des résultats aux examens est que le lycée a, de ce point de vue, bien travaillé et qu’il n’y a pas de différence de réussite entre les élèves, quelle que soit la commune et le milieu social dont ils viennent. Comme on parle beaucoup de mixité sociale, on peut dire avec plaisir et un peu de fierté qu’à Michelet, la mixité sociale à Michelet marche !  

    VAQ - Quel regard portez-vous sur cette première année passée à la tête de ce lycée ?

    B.G. : «  Une année passionnante. Ce qui marque dans ce lycée, c’est à la fois qu’il est porteur d’une histoire, qu’il l’assume mais qu’il n’a pas peur d’innover. C’est un lycée et un collège dans lequel il y a des projets magnifiques au plan culturel, artistique, pédagogique, comme les spectacles théâtraux, les groupes musicaux qui se sont produits lors de la fête du lycée, les expositions montées au CDI autour de la 1ére guerre mondiale et de la seconde, les initiatives prises d’ajouter deux noms nouveaux de résistants que nos professeurs d’histoire ont retrouvés dans les archives. C’est un lycée qui s’intéresse à la fois au passé, et toujours dans la perspective de construire l’avenir avec les éléèves. Et c’est cela son grand mérite

    VAQ - Qu’est-ce qui vous a plus étonné durant cette année ?

    B.G. : « C’est sa dimension !Ce lycée est grand par son étendue, par le nombrer de ses intervenants, de ses élèves et par la diversité d’approches intellectuelles de ceux qui y travaillent. Et ce qui est remarquable, est que tous ces gens ont la sagesse de vivre en bonne intelligence y compris lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec leurs voisins. L’objectif est de continuer comme cela en s’enrichissant des différences plutôt que les cristalliser pour en faire des conflits.