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  • LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES : MICHELET SUR LE POINT D’EXPLOSER ?

    La cité scolaire Michelet serait elle en sur-effectif : « Au collège, nous avons dépassé la barre fatidique de 30 élèves par classe, au lycée, toutes les classes sont à 35, voir même 37 élèves  pour certaines. Ce qui fait des conditions de travail et de vie quotidienne difficile pour les élèves, se traduisant par exemple par des temps d’attente longs au self service à l’heure du déjeuner : Conçu  1150  élèves, il en accueille 1600 » indique Bernard Gary proviseur du lycée Michelet (sur la photo dans son bureau), en donnant des chiffres :  650 collégiens, 1300 lycéens,  500 étudiants en classes préparatoires,  dont 150 internes pour une centaine de chambres. Là aussi, la liste d’attente est longue, mais le proviseur privilégie les jeunes qui ont vraiment des difficultés à se loger (notamment pour des raisons financières, car leurs familles n’en ont pas les moyens), les autres pouvant financer la location de studios aux alentours. « Nous accueillons les derniers effectifs liés à l’augmentation des naissances en 2000/01, sans compter tout ce qui se construit aux alentours. Compte tenu du prix de l’immobilier, ce sont plutôt des familles un peu installée dans la vie qui viennent et dont les enfants ne sont pas nécessairement dans les maternelles, ce qui rend les prévisions d’effectifs un peu difficile » précise t-il.  Il est vrai aussi que le projet de sectorisation pour les collèges initié un temps par le Conseil Départemental est un échec, car il est au point mort. 

    L’actualité de cette rentrée est l’aplication de la réforme du collége du collége : « Au lycée, on est toujours dans la suite de la réforme du ministre Chatel, ce qui est bien car lorsqu’une réforme est installée, il faut prendre un peu de temps pour voir si elle est efficace. Par contre au collége, c’est l’an I de la mise en place de la réforme avec des programmes qui ont changé à tous les niveaux, 6éme, 5éme, 4éme, 3éme, des nouveaux manuels scolaires, les maisons d’éditions peinent à répondre aux demandes, tous les manuels n’étant pas arrivés, heureusement que le collége est équipé en ordinateur. Nous avons beaucoup travailllé avec les enseignants l’année dernière pour être porêt. Et nous le sommes. Avec le temps, j’ai constaté à chaque fois qu’on demandait au systéme édactif de changer quelque chose, il y avait toujours beaucoup d’inquiétudes, éventuellement de la part de ceux qui disaient « le fonctionnement actuel ne nous satisfait pas ». Mais on va travailler, on va mettre en place, on évaluera » annonce t-il

    D’ailleurs lors de son intervention, devant la communauté scolaire à la veille de la Rentrée, Bernard Gary a déclaré aux enseignants  que sur le plan pédagogique, ils pouvaient être  fier de ce qu’ils ont fait l’année dernière, « car les résultats sont aussi bien au niveau du brevet, du bac  et de nos étudiants en classes préparatoires,  qui ont été très bons ». Et à l’ensemble de la communauté scolaire, enseignants, personnels, vu le  contexte, il a délivré un message de vigilance. « Car même si c’est désagréable de dire cela le jour d’avant- rentrée alors que tout le monde a davantage envie de parler de ses vacances, il faut que cela devienne chez nous une habitude comme les petits japonais qui 's’entraînent régulièrement en prévention des tremblements de terre. C’est malheureux, mais il faut que cela devienne un sixième sens. On a organisé une réunion en Juin pour déjà en parler et nous allons mettre en place un certain nombre de dispositifs de chaînes téléphoniques afin de se donner les moyens de parer au plus pressé ».

  • LES 150 ANS DU LYCEE DE VANVES : COSMOPOLITISME, ESPRIT DE TOLERANCE, ATTACHEMENT, LIENS TRES FORTS… ONT CONSTRUIT L’AME DE MICHELET

    Il était naturel, en cette semaine marquée par les 150 ans du lycée Michelet de rappeler tout ce passé, d’une manière très succinte par rapport à l’ouvrage très fouillé de Xavier Renard « le château et lycée de Vanves – 1698 – 1798- 1993 – histoire du lycée Michelet » (Edt Sides) que complétera l’abécédére de Michelet que Jocelyne Grandiau a entrepris voilà 3 à 5 ans avec l’aide de nombreux acteurs, avec beaucoup de documents inédits et d’informations sur la vie du lycée pendant les conflits et  sur le quotidien du lycée, les célébrités parmi les élèves qui ont fréquentés cet établissement.  En tous les cas, une chose est sûre : Michelet est l’un des plus anciens lycées des Hauts de Seine car il a ouvert ses portes  (1864) bien avant le lycée Lakanal (1885) avec lequel il a été de nombreuses fois en concurrence. 

    Avant de devenir le lycée Michelet, il était auparavant l’annexe du Printanée français qui allait devenir quelques années plus tard le lycée Louis Le Grand, c’est à dire le petit collège de Louis le Grand installé à la campagne en 1853 après avoir été depuis 1816 la « maison des champs » des élèves de Louis Le Grand.  En 1864, le lycée devient autonome dans cette demeure du prince de Condé dont le château fut conçu par Jules Hardouin Mansart et édifié en 1698.  Il va s’appeler lycée de Vanves, lycée du Prince Impérial, puis lycée Michelet, du nom de l’opposant historique à Napoléon III en  1888.  Ce lycée « jardin » sera l’un des premiers établissements à disposer d’une piscine à eau courante en plein air en 1881 qui témoigne alors du passage de l’instruction calquée sur le modèle militaire à celle qui repose sur la pratique des sports. Il deviendra l’un de berceaux de l’éducation physique. Il se disputera la paternité du premier match de rugby  joué dans un établissement scolaire avec Lakanal, mais il a surtout permis de créer la première équipe de rugby scolaire, la pratique de ce sport s’étant développé  jusqu’à la fin du XXéme siécle grâce à un professeur d’éducation physique qui a marqué des générations d’élèves, Jean Bourgeois. Il a même accueilli  des classes sports-études judo et football pendant 15 ans dans les années 1980/90 

    Pendant la grande guerre 1914-18, il a été une annexe de l’hôpital Larrey de Versailles,  occupé par les allemands pendant 1939-45 et l’un des foyers de la révolte étudiante et lycéenne pendant et après 1968. « Ces différentes épreuves ont marqués son histoire mais aussi fédérées beaucoup de choses dans cette communauté scolaire et parmi les anciens de Michelet » constate Jocelyne Grandiau.  Mais l’une des grandes caractéristiques de ce lycée est d’avoir été entre les deux guerres, grâce à son internat qui pouvait accueillir plus de 600 élèves, un étonnant meelting pot où se mélangeaient jusqu’à 40 nationalités en 1927, des lycéens aux origines et aux croyance très diverses et même opposés sans phénomène communautariste. Trois grandes confessions étaient véritablement représentées, catholiques, protestants et juifs, rappelés dans des brochures sur le lycée datant d’avant 1914-18, et dans les années 30, entre les deux guerres. Il y avait beaucoup de nationalités, venant de très loin, Afghanistan, Mongolie. « Il y avait un cosmopolitisme très fort dans les années 20/30 qui est réapparut dans les années 1960 après la guerre d’Algérie » raconte Jocelyne Grandiau en reconnaissant que « c’est ce qui a fait l’âme de Michelet, son esprit de tolérance »

    Les noms d’anciens illustres regorgent que recense et rassemble une amicale, de Deschanel, Millerrand, Weygand, Maurice Druon et René Huygues à Francis Blanche, Serge Lama,  en passant par justement de nombreux étrangers comme les neveux du roi d’Afghanistan Amanollah. « Ce qui est très frappant à Michelet et assez rare, c’est l’âme de cet établissement qui s’est construit au fil des années, des promotions, des générations. Il s’est tissé dans ce lycée un sentiment d’appartenance très particulier, entre tous ceux qui ont fréquenté pour de multiples raisons, professeurs, personnels, élèves, parents, cet établissement, et qui 10, 20, 50 ans après, reviennent avec un lien indestructible » explique Patrick Sorin, son proviseur, tout comme Jocelyne Grandiau : « Ce qui m’a frappé, ce qui doit être le cas dans les lycées qui ont une grande histoire, c’est l’âme qui traverse tous ces documents que j’ai eu entre les mains. Il y a un attachement, un esprit Michelet, même avec cette nouvelle génération qui doit trouver ses marques, parce qu’ils ont été interne, l’internat ayant fédéré et créé des liens puissants. C’était vraiment leur famille au début de son histoire, car en 1864, cet internat accueillait des petits garçons de 6 ans, totalement séparés de leurs familles qui vivaient une rupture terrible. On retrouve ce sentiment dans les autobiographies d’écrivains qui ne sont pas tous restés célèbres  mais qui étaient des célébrités à leur époque et qui racontent à la fois cet enfermement  et à la fois cette joie du grand parc dont ils pouvaient profiter, avec une discipline très stricte ».

    Ce lycée accueille aujourd’hui 2250 élèves dont 600 collégiens, 1200 lycéens, 490 prépas dont 160 vivent en internat. Après une rénovation complète dans les années 80/90, il ne lui reste plus qu’à remettre à niveau ses installations sportives, projet qui a été inscrit dans le PPI de la Région, mais qui tarde « car il y a d’autres priorités par  rapport à des enjeux d’égalité des chances sur d’autres bassin de vie et territoires » comme le reconnait son proviseur qui ne souhaite pas faire  dans la nostalgie à l’occasion de cet anniversaire comme il l’a expliqué sur le blog : « Il s’agit, à la fois, de faire le lien avec l’histoire de l’établissement, la dimension historique, et dans un autre temps, de revendiquer un Michelet du XXIéme siécle  en insistant sur la mixité et l’international »

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : GUILLEM GERVILLA : « Vanves n’a pas la vocation à être la niche de M.Santini ! »

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préfèrent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Vanves Au Quotidien s’est intéressé à Guillem Gervilla, jeune étudiant de 20 ans en classe préparatoire en Maths Sup  au lycée Charlemagne, un an après Michelet qu’il avait choisi alors qu’il a fait toutes études et vécut  à Toulouse après être né à Barcelone : « Lorsque j’ai mes demandes de prépa, j’avoue que le lycée Michelet m’avait plu, notamment parce qu’il était prêt de Paris, relativement compétitif.  Je n’ai pas été interne dés la première année, alors que je venais de loin (700 km). Mais j’ai réussi à décrocher  l’internat en deuxième année parce que j’ai une mention « A » en 1étre année. C’est un très beau et bon  lycée parce que nous avons une équipe pédagogique très compétente, et surtout un proviseur remarquable, Patrick Sorin avec lequel j’ai eu l’occasion de discuter plusieurs fois en tête à tête. Il m’a soutenu pour des prises d’engagements citoyens, parce que c’est le rôle d’un proviseur d’encourager ses élèves à s’engager dans la vie citoyenne. Mais j’ai été marqué par son discours devant les élèves de la promotion alors qu’il les reçoit tous à la Rentrée, hypokagne, ECT, ECS… où il expliquait qu’effectivement, le lycée Michelet n’était pas au niveau de Louis le Grand et Henri IV, mais ce n’était pas  ce qu’il recherchait ? C’est à dire qu’il  recherchait des jeunes qui ne s’étaient pas donné les moyens d’exploiter toutes leurs potentialités, et que c’était le rôle de Michelet de faire en sorte qu’ils se réalisent. Cela m’a parlé tout de suite, je me suis senti concerné » explique ce jeune étudiant qui vit maintenant dans son appartement à Vanves et vise Central Paris ou Polytechnique.

    Vanves Au Quotidien - Qu’est-ce qui a décidé… à vous engager sur une liste aux municipales ?

    Guillem Gervilla : « Mon engagement sur la liste découle de mon engagement au PS, lors des élections présidentielles de 2012 après les primaires que F.Hollande a remporté face à Martine Aubry. J’ai ressenti le besoin de m’engager parce que j’avais senti la déception des gens après le quinquennat de Sarkozy, et que je n’avais pas envie que l’on reparte  avec lui. Je me suis dit qu’il y avait une alternative crédible, une possibilité de rassembler que l’on n’avait pas en 2007 avec Ségoléne Royale. Là nous avions un parti regroupé. J’ai rencontré à ce moment là, Jean Cyril Le Goff qui m’a convaincu de rejoindre la section PS de Vanves qui est particulièrement intéressante. J’étais en première année de Maths Sup au lycée Michelet. On avait des examens de 4H tous les samedis matin. Je suis passé devant la Poste, il était en train de tracter, on a discuté, et je suis venu les aidé. Je n’ai pris ma carte qu’en Novembre 2012.

    VAQ - Comment vivez-vous cette campagne municipale ?

    G.G : «  Cette campagne a commencé voilà très longtemps, car j’ai participé aux différents groupes de travail qui ont été mis en place en janvier 2013 au sein du PS pour établir ce programme. C’est excitant de voir ce que cela donne, car c’est ma première campagne locale. J’ai dirigé le groupe de travail sur la santé, l’éducation, la formation, la prévention. Cela permet de mieux connaître la ville, de trouver ce qui ne va pas, de chercher à trouver ce qui peut être mieux fait, sur tel ou tel point concret, avec des solutions. Cette campagne est l’aboutissement de ce travail là, mais le plus beau reste à faire, avec cette campagne de proximité, porte à porte, réunion de proximité, au format novateur. Et c’est une première pour moi, car je découvre, ce que l’on voit dans les films hollywoodiens. Je m’occupe du site Internet avec M.Goavec.

    VAQ - Comment artive t-on à concilier prépa et campagne ?

    G.G. : « On prend le temps. Là où d’autres feraient de la natation, du foot, je fais de la politique parce que c’est quelque chose qui m’intéresse pour la ville et défendre mes idées.

    VAQ - Qu’est-ce qui vous a le plus étonné dans cette campagne jusqu’à présent ?

    G.G. : « Que l’on parle beaucoup du manque de crédibilité des politiques, de leur discrédit après les affaires. Et pourtant lorsqu’on vient parler du local, les gens nous écoutent. On voit que le maire, les élus locaux sont les gens envers qui, ils ont le plus confiance, car ce sont, effectivement, les plus proches. Et ils croient plus au changement que l’on peut leur apporter. C’est cela qui me donne plus envie de me battre.

    VAQ - Qu’est ce qui vous semble le plus important à défendre dans le projet de  votre liste ?

    G.G. : « Tout ! Si j’ai commencé à être à gauche, c’est parce que je vivais seul avec ma mère, et elle m’a toujours dit que la gauche s’intéresse aux gens qui ne sont pas dans la meilleure situation, parce qu’ils  estiment que leur voix compte tout autant. C’est pour cela que je me suis intéressé à la gauche, et je défends une gauche qui sait prendre des responsabilités, ce que cela implique de gouverner. On croit à la justice sociale, sans pour autant oublier les réalités. Quand on propose aux personnes vulnérables de les accompagner pour retirer de l’argent à la banque, pour raccompagner les élèves seuls à la sortie de l’école… Ce n’est pas une gauche qui élude les problèmes et qui va parler d’aides sociales…mais qui s’intéresse à une jeunesse à laquelle le maire ne parle pas.

    VAQ - Si vous étiez élu à la mesure, quelles seraient les 2 à 3 premières mesures prioritaires à prendre ?

    G.G. : « En terme de santé, la création d’une maison médicale ; d’emploi, le maintien de la maison de l’emploi ; de petite enfance, la garde avec des structures d’accueil. Ce programme est chiffrable et réalisable. Vanves devra s’inscrire dans le Grand Paris. En tous les cas, lorsque je lis dans le parisien un article où André Santini parle de ses collaborateurs comme des animaux, de compagnie, je crois que Vanves n'a pas vocation à être la niche de M.Santini

    Quand M. Santini pzrlede ces coléborateurs come des animaux der compazgnie dans led Parisien. Je crois que Vanves n’a pas vocationà être la niche ded M.Santini

    Quand M. Santini pzrlede ces coléborateurs come des animaux der compazgnie dans led Parisien. Je crois que Vanves n’a pas vocationà être la niche ded M.Santini

    Quand M. Santini pzrlede ces coléborateurs come des animaux der compazgnie dans led Parisien. Je crois que Vanves n’a pas vocationà être la niche ded M.Santini