Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

logement - Page 14

  • LOGEMENT SOCIAL : LE MAIRE DE VANVES ASSISTE A SON PREMIER CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’OPH92

    Bernard Gauducheau (NC) a participé hier matin à son premier conseil d’administration de l’OPH92 où il a été nommé comme représentant des maires des Hauts de Seine à la place de Georges Siffredi (UMP) à la suite de l’élection du maire de Chatenay Malabry au Conseil Général des Hauts de Seine. C’est Patrick Devedjian président de l’assemblée départementale qui l’avait informé personnellement au téléphone de cette désignation juste avant que le Conseil Général l’avalise lors de l’une de ses premières réunions après son renouvellement en Mars dernier.

     

    Un conseil d’administration important car il procédait à l’élection de son président et de son bureau. Mais voilà, la vie politique réserve toujours des surprises cruelles. C’est Christian Dupuy (UMP), maire de Suresnes et Vice Président du Conseil Général qui est de longue date un acteur reconnu du mouvement HLM, qui a été élu président de l’OPH92, à l’unanimité des membres du Conseil d’Administration, moins une abstention et deux votes blancs. Il succéde à Jean Paul Dova (UMP)  qui a présidé cet office départemental HLM pendant treize ans et a toujours soutenu le maire de Vanves alors qu’ils n’étaient pas de la même famille politique à droite. Il était d’ailleurs présent à ses côtés lors de la campagne des cantonales à Vanves en Mars dernier.

    Il a ainsi assisté à un passage de relais, Christian Dupuy situant son action dans la continuité de la politique conduite par ses prédécesseurs et en particulier Jean-Paul Dova, et rappelant bien sûr que l’Office était le principal outil de réalisation de la politique du Conseil Général en matière de logement social. Le nouveau président a confirmé la nécessité pour l’Office de poursuivre son développement et de renforcer son implantation sur le territoire des Hauts-de-Seine, dans le cadre des objectifs définis par la Convention d’Utilité Sociale conclue avec l’Etat et le département.

     

    Il faut rappeler que sur les 2975 logements sociaux à Vanves (23,68%) dont 588 sont réservés à la ville, 683 sont gérés par l’OPH92 qui a fauit de très nombreux travaux de réhabilitations ses dernières années, mais le plus grand nombre l’est par le Logement Francilien (1065 logements), avec 13 autres SA HLM : Toit et Joie (219),  Batigere (190 logements),  SNI (142), 3 F (131), Osica (108), Sabliere (98), Antin résidence du groupe Arcade (77), EFIDIS (76), Moulin Vert (75), Sogemac (64),  MFRP (30), SFL (14), OPIEVOY (3) dont certains sont donc réservés à la commune : 420 au Logement Français (39,43%), 47 à Batigere (24,73%), 39 à l’OPH92 (5,71%),  22 à Osica (20,37%), 18 à la Sabliére (18,36%), 16 à Toit et Joie (7,30%), 13 à Sogemac (20,31%), 6 à Moulin Vert (8%), 7 à Efidis (9,21%), aucun à 3F, à Antin residence, à la SNI, au MFRP, à la SFL

    Tout cela démontre, comme ne manque pas de le faire remarquer la municipalité, « que tous les logements sociaux implantés sur la commune ne sont pas contingentés mairie, mais répartis en différents réservataires tels que le Conseil Général, la DDE, le Conseil Régional, les différentes préfectures (Hauts de Seine, Paris, Police) ainsi que l’ensemble des collecteurs (1%) qui représente plus de 30% des logements sociaux. Et chaque réservataire gére son propre parc, la mairie ne pouvant absolument pas intervenir ans cette gestion ».

  • VANVES TRES CONCERNE PAR LE DEBAT SUR LE LOGEMENT QUI S’INTENSIFIE EN ILE DE FRANCE

    Un autre sujet d’actualité a marqué cette semaine écourtée par ce long week-end de l’ascension : le logement, cheval de bataille du conseiller général PS,  préoccupation constante du maire NC de Vanves, et source de conflits et de querelles entre ses deux élus qui n’étaient pas présents ou représentés d’ailleurs aux Assises Régionales du Logement qui se sont déroulées mardi dernier. 

     

    Des assises très intéressantes pour deux raisons. Tout d’abord parce que l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme a donné les résultats d’une enquête menée auprès des communes et préfectures franciliennes  (Note Rapide n0546 Mai 2011) qui indiquait qu’il y avait au 1er juillet 2010 en Ile de France,  406 000 demandeurs d'un logement social, alors que le parc disponible atteint un niveau « historiquement bas », de l'ordre de 75.000 appartements. Paris concentre 29% des demandeurs (117.000 ménages) la petite couronne 41% et la grande couronne 30% alors que le parc de logements sociaux (1.208.000 au 1er janvier 2009) est réparti différemment : 19% du total francilien à Paris, 47% en petite couronne et 35% en grande couronne. En 40 ans,  le nombre des ménages demandeurs de logements sociaux a augmenté de 142.000, presque toujours locataires,  près de la moitié d'entre eux vivant déjà dans des logements sociaux. Le délai d’attente est de 5,4 ans.

     

    Ensuite parce qu’elles ont données lieu à un débat très intéressant sur la gouvernance, sur la façon d’assurer la cohérence des politiques de l’habitat dans la région capitale. Et les avis sont partagés surtout entre les maires et les autres sur la création d’une autorité organisatrice du logement demandée par la Région, le CESER, la Fondation Abbé Pierre, le Haut Comité pour le logement des défaborisés... « Les lois successives et l’éclatement des financements ont par ailleurs entraîné une grande confusion des responsabilités dont les premières victimes sont les bailleurs, les élus bâtisseurs, les associations de lutte contre le mal logement, les franciliens » a constaté Jean Paul Huchon (PS), président de la Région, en ajoutant : « cette autorité permettrait de clarifier les compétences de chacun et assurerait la cohésion des programmations et surtout des financements. Le secrétaire d’Etat au logement B.Apparu m’objecte que ce n’est pas possible, car les maires tiennent à la maîtrise de leur permis de construire. Cela ne va pas être simple d’y arriver » reconnaissait il, suivi par bzaucoup d’élus régionaux commpe Marie Piere de la Gontrie (PS), adjoint au maire de Paris : « c’est l’idée d’une structure collective où l’ensemble des intervenants échangeraient, réfléchiraient et décideraient. Ce qui se passe à Paris Métropole où les élus arrivent à travailler ensemble ». Ou Dominique Voynet (EELV) Sénateur-maire de Montreuil :  « Nous avons besoin d’un outil intermédiaire entre la bonne volonté des maires qui se sentent abandnnés et la stratophére étatique, un syndicat, un outil de coopération, de mise en commun ».    .

     

    « Il faut un accord de l’ensemble des maires sur cette autorité car ce sont qui délivrent les permis de construire » a rappelé Philippe Laurent (NC) son collégue de Sceaux qui demandait à ce que « l’on fasse de la pédagogie ». Car comme l’expliquait Michel Teulé (UMP), président de l’AMIF (Association des maires Ile de France), « les maires ne sont que le reflet de leur population. Il faut donc une adhésion de leur population, des outils pédagogiques » pour expliquer la nécessité de construire car « pas un citoyen n’est prêt à accepter de voir se densifier sa ville. Et construire pour un maire est devenu un véritable parcours du combattant avec les recours qui ne sont pas encadrés et font perdre du temps ». Pour le président de l’AMIF, « les maires ne sont pas préparés. Un Stif pour le logement, ce n’est pas encore pour demain ».

    En attendant, ces maires, en tous les cas, ceux qui siégent à Paris Métropole, dont Bernad Gauducheau, maire de Vanves, ont donné un signe fort en approuvant, malheureusement pas à l’unanimité,  voilà prés d’une semaine une résolution intitulée « une nouvelle politique du logement en faveur des habitants et du territoire de la métropole » et en s’engageant à mettre en œuvre tous les moyens à leur disposition pour atteindre l’objectif de production de 60 000 logements par an prévu par le SDRIF puis porté à 70 000 logements par and dans la loi relative au Grand Paris.

     

    Ils se sont ainsi fixés des objectifs : Au minimum 30% de logements conventionnés dans les nouvelles constructions – même si certains élus altoséquanais de droite ont votés contre (UMP) ou se sont abstenus (NC)  - mettre en cohérence leurs documents d’urbanisme avec le projet métropolitain, incluant une exigence d’intensification urbaine et de façon adaptée à chaque territoire infra métropolitain, réaffirmer la place prépondérante de la production de logements dans les CDT (Contrats de Développement Territorial. Ils ont demandé que « la part des moyens financiers apportés par l’Etat soit à la hauteur des enjeux, et ceci de façon pérenne », que « les moyens réglementaires évoluent pour accompagner le volontarisme des élus » et que « l’Etat s’engage pour faire respecter les obligations des collectivités en matière de logement », référence à la loi SRU (Taux de 20% de logements sociaux dans les communes). Pour Philippe Laurent, Vice Président de Paris Métropole, « cette résolution marque une prise de conscience des élus locaux sur l’objectif de 70 000 logements par an, en introduisant l’idée d’avoir 30% de logements sociaux dans les nouvelles constructions, même si cela a posé des difficultés à certains collégues. Un tel accord était inimaginable voilà encore 5 ans ». Pour Jean Paul Huchon, « c’est un  signal fort » qui « consacre l’objectif de 30% de logements sociaux énoncé dans le SDRIF, et qui appelle à la refonte de nos politiques de l’habitat ».

  • CONSEIL MUNICIPAL : ECHANGES AIGRES-DOUX SUR LE LOGEMENT A VANVES

    29 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour d’hier soir dont 2 marchés complémentaires et 11 avenants pour parfaire le chantier de recomposition de l’îlot Cabourg  avec 5 questions orales sur l’agenda 21 et la publicité sur le conseil Municipal des Verts, sur le stationnement lors des grands salons et le développement du stationnement payant, ainsi que sur l’aide aux éléves de CM2 et l’extension de la cour de l’école élémentaire Gambetta du PS sur lesquels le Blog Vanves Au Quotidien reviendra.

     

    Occasion d’apprendre que 60 vanvéens (seulement) ont répondu au questionnaire de GPSO sur l’agenda 21 dont il a beaucoup été question avec sa présentation au début du Conseil Municipal. Au palmarés des préoccupations vanvéennes : La protection des ressources naturelles,  le commerce de proximité, les transports en commun. Bernard Gauducheau a annoncé qu’un Conseil Municipal Délégué au Dévelopement Durable sera nommé à la Rentrée de Septembre pour suivre la mise en place des actions prévues dans ce domaine à Vanves. Le développement du stationnement payant dans la ville est bien programmé et nécessitera l’achat de 50 horodateurs selon Lauurent Lacomère. Il n’est pas question d’extension de la cour de l’école élémentaire Gambetta, pour l’instant, ne posant pas du tout de problème sécuritaire comme certains le font croire. Le Conseil a baptisé deux nouveaux sites de la ville : Allée des carriers pour la voie longeant la cour de l’école Max Fourestier des rues Sadi Carnot à Auguste Comte. Marcel Dambron pour la grande salle de réunion au 1er étage du pavillon des Sports du PMS André Roche….

     

    Mais ce conseil municipal a été marqué, de nouveau, par des échanges aigres-doux sur le logement entre le maire et le conseiller général qui a profité de l’examen de la garantie d’emprunt à la SA d’HLM Batigére pour attaquer de nouveau sur son théme de prédilection : « La situation est grave à Vanves. On est, chaque semaine à l’occasion de nos permanences, confronté à des difficultés plus grandes pour reloger des gens qui vivent dans des conditions indignes » a-t-il déclaré en parlant de 2 familles. « Mais qu’est-ce que vous faîtes comme propositions ? C’est bien de faire pleurer dans les cheminées ! » a répliqué Berbard Gauducheau coupé par le conseil général qui tonnait : « Plus de 1000 demandeurs de logements à Vanves », et faisait remarquer que « Batigére est prêt à construire à Vanves », que « son collégue de clamart construit »… « alors que le président de GPSO (PC Baguet député Maire de Boulogne) vient de signer une proposition de loi pour modifier le taux de la SRU (20% de logements sociaux) »

     

    « Cela me consterne. Vous en faîtes votre fonds de commerce. Vous rabassez la même chose ! Je vous invite à regarder ce que l’on a fait. On a plus construit que durant votre mandature » a répondu le maire en citant le foyer Simon de Cyréne chez les Bénédictines, le Rosier Rouge et l’EHPAD de la rue Marcheron chez les Jésuites. « On est largement au dessus du taux imposé par laloi SRU (23,6%). Mais il faut du logement pour tous. Or beaucoup de communes ne font rien du tout en Ile de France, et peut être du côté de chez vous ! et Vanves ne réglera à elle toute seule le logement en Ile de France » ajoutait il. Isabelle Debré s’est invité dans le débat en reconnaissant que « ce n’est pas si simple. Bertrand Delanoë est loin des 20% à Paris. Certains de vos amis ont rencontré les mêmes problèmes que nous. Et ceux qui ont aidé à l’accession à la propriété (de locataires) se retrouvent sous le seuil de 20% ». Et Bernard Gauduchea de conclure que « c’est au niveau de la Région que cette question doit ête réglée et pas à Vanves ! »