« C’est un dossier qui date de la première mandature. IL s’agit de protéger les riverains de la voie ferrée Paris Montparnasse, soit par un mur-écran, soit par l’isolation des fenêtres et façades des immeubles et pavillons. Une étude a permis de repérer les points noirs, c'est-à-dire où le bruit dépasse les 78 dBjour et 23 dB/nuit. L’objectif est atteint lorsque le mer écran permet de baisser de 5 dB » a indiqué Pascal Vertanessian, maire adjoint chargé de l’urbanisme lors de la réunion publique du quartier du Centre Ancien-Saint Remy le 22 Mai dernier. « Il a fallu trouver des partenaires pour financer, deux campagnes de mesures de bruit, avec études et projet dont le coût se monte à 13 M€. Le chantier sera réalisée en 2018 et 2919 en plusieurs tronçons » a-t-il annoncé en expliquant que le mur sera constitué de caissons en acier alvéolé dont les fondations reposeront sur des pieux de béton, sur les terrains SNCF. « C’est un dossier lourd, long et cher ! Cela ne pas tout régler. Mais c’est une réduction des nuisances, pas une disparition » a prévenu le maire.
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MURS ANTI-BRUIT A VANVES : L’ARLERSIENNE PREND CORPS !
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VANVES, GPSO ET HAUTS DE SEINE FORTEMENT EXPOSES AU BRUIT
La métropole du Grand Paris (MGP) vient de publier les cartes stratégiques du bruit généré par les transports terrestres à l’échelle métropolitaine grâce au travail de l’agence régionale BruitParif. Elles montrent que la population de la MGP est fortement exposée au bruit routier sur l’ensemble de la journée : 82% de sa population (5,6 millions de personnes) sont exposées à des niveaux supérieurs à 55dB(A) selon l’indicateur Lden : 29% (1,9 millions) à 55-60 dB(A), 25% (1,7 million) à 60-65 dB(A), 21% 1,4 million) à 65-70 dB(A), 6% (425 000 personnes) à plus de 70 dB(A).
Toujours selon cet indicateur Lden, les Hauts de Seine sont globalement plus touchés par le bruit routier, 24 à 28% connaissent un niveau de 55-60 dB(A), 24 à 30% de 60-65 dB(A) et 22 à 27% entre 65 et 70 dB(A), GPSO (Grand Paris Seine Ouest) étant pami les 4 territoires les plus exposées au bruit routier (un quart de sa population est exposé au dépassement de la valeur limite de 68 dB (A). Cette exposition au bruit s’explique par sa forte densité de population vivant autour d’axes bruyants et la traversée de certaines communes par de très forts volumes de circulation en lien avec les déplacements pendulaires que suscité l’intense concentration de sièges sociaux comme à Issy les Moulineaux, mais aussi Boulogne et La Défense). Avec les fronts bâtis qui jouxtent de grandes infrastructures routières comme le Bd Périphérique pour Vanves
13% de la population métropolitaine vivent dans un bâtiment ayant une façade soumise à des niveaux de bruit ferroviaire en Lden supérieur à 55 dB(A), 7% au au delà de 55 dB(A). Là aussi, GPSO fait partie des territoires les plus exposé avec les voies ferrées de Paris Montparnasse notamment. Vanves avec Malakoff fait partie du programme de résorptions de points noirs financée par la Métropole dans le cadre du Fond d’Investissement Métropolitain (FIM) et du Pacte Métropolitain d’Innovation (PMI)
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OUVERTURE CE SOIR DU FESTIVAL CINEMA ECOLOGIE DE VANVES : « Cette sobriété qui libére ! »
La 9ème édition du festival Cinéma-Ecologie de Vanves organisée par la Ruche de Vanves et l’AMAP Panier Vanvéen qui débute ce soir à 19H30 au théâtre du Lycée Michelet a pour thème « Cette sobriété qui libère ». « Après avoir discuté du rôle des lobbies dans les choix politiques lors de l’édition précédente, nous avons choisi de revenir vers le rôle des citoyens et des entrepreneurs dans la gestion apaisée de la transition écologique » expliquent ses organisateurs.
« La publicité dépense dans le monde 500 milliards de dollars par an pour inciter à consommer toujours plus. Notre croissance consume des ressources qui s'épuisent et contribue au dérèglement climatique. Et si nous étions plus sobres ? Des habitants et des entrepreneurs inventent ensemble la transition écologique dans la bonne humeur. La possession des biens fait place à un usage partagé, on recycle, on produit et on vit - bien - avec des énergies renouvelables, on réfléchit sur la valeur travail qui écrase ceux qui en ont trop (course à la productivité) comme ceux qui n'en ont pas. Que proposer face à la démesure de certains projets ? Les films que nous vous proposons cette année dévoileront d’autres façons d’aménager les territoires et d’y vivre tranquillement à l’opposé des projets de taille inhumaine et non respectueux de l’environnement.Les échanges qui auront lieu à l’issue des projections permettront de réfléchir à des solutions à mettre en œuvre dans les lieux où nous vivons ».
Au programme ce soir : « Sacré village »: Pas besoin d'aller chercher en Angleterre une ville en transition ! Elle vit en Alsace, dans une dynamique entraînante. Le 24 Mars : « Nouveau monde » : Un tour de France à la rencontre d'initiatives locales innovantes pour mieux vivre ensemble et dans le respect de la planète. Et le 25 Mars : « Un revenu pour la vie » : Peut-on ne plus dépendre du travail pour subsister et et garantir un revenu de base qui émancipe et limite les inégalités sociales?
Ainsi depuis 2009, La Ruche de Vanves organise des actions et événements tel que le Festival Cinéma & Écologie avec l’AMAP Le Panier Vanvéen et le lycée Michelet. « Chaque année, nous choisissons avec soin le thème et les films documentaires en fonction de l’actualité et de sujets qui nous posent question. Chaque projection est l’occasion d’échanger des idées avec le public avec l’aide des spécialistes que nous invitons pour alimenter le débat » indiquent ses responsables. L'impact sur les lycéens du lycée Michelet varie selon les années : cette fois-ci, un professeur de sciences économiques et sociales a demandé aux élèves de 4 classes de venir à au moins une séance du festival, afin de débattre ensuite en classe.
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