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ENVIRONNEMENT - Page 19

  • LA DEPUTEE DE VANVES, PROVENDIER (LREM) POUR LE RETOUR DE LA TAXE CARBONE

    85 députés de tout bord (LREM, Modem, UDI)  ont signés une tribune dans Le Figaro, cette semaine, pour demander le rétablissement de la taxe carbone, en l’adaptant au contexte social. Et la députée de la 10e circonscrption (Issy/Vanves) en fait parttie avec l’écologiste Matthieu Orphelin, Barbara Pompili (LREM), Jean Christophe Lagarde,  président de l’UDI etc…   Première réaction d’un ministre macroniste – mais ce n’est pas Gabriel Attal – « Si on voulait donner du carburant aux Gilets Jaunes, on ne s’y prendrait pas autrement ! ». Ambiance dans la majorité présidentielle. Ni d’ailleurs le ministre de l’environnement François de Rugy qui expliquait, que « c’est le moment où jamais d’en débattre » à l’occasion du Grand Débat National.

    Ainsi la taxe carbone revient dans le débat, deux mois après son abandon par le gouvernement, afin de répondre à l’une des premières revendications des gilets jaunes, alors que ce mouvement de protestation n’est pas terminé. «Ce n’est pas le moment de ressortir ce chiffont rouge ! Cela risque de relancer le ras-le-bol fiscal » tonnait on au sein du groupe et du mouvement LREM.     

     «D'autres pays ont trouvé d'autres modalités pour augmenter leur fiscalité sur l'énergie et pour rendre cette hausse juste. Et nous avons la conviction que nous saurons faire de même, en France, si nous y travaillons tous ensemble » expliquent ces députés en citant la Colombie-Britannique, province du Canada qui a instituée la taxe Carbone. « Et nous avons la conviction que nous saurons faire de même, en France, si nous y travaillons tous ensemble, avec l'ensemble des parties prenantes. Pour nous, la fiscalité carbone n'est pas un dogme, pas plus qu'un marqueur politique. C'est, parmi d'autres, un outil efficace pour faire évoluer les décisions d'investissement, favoriser les comportements vertueux, donner un avantage aux véhicules ou aux chaudières qui consomment peu ou pas d'énergies fossiles, et répondre à l'urgence climatique. Un outil efficace qui a été accompagné, en France, d'aides pour inciter nos concitoyens à investir dans des équipements plus écologiques, et en particulier les ménages modestes. Le dernier dispositif en date permet à ces derniers d'acquérir une chaudière performante pour 1 euro seulement. Mais cela n'est pas suffisant. Trop de ménages qui ont déjà tant de mal à boucler les fins de mois se sont retrouvés piégés par la hausse des prix de l'énergie, notamment due à la flambée de prix mondiaux du pétrole. Et beaucoup de nos concitoyens sont convaincus que la fiscalité carbone n'est qu'un prétexte pour faire payer toujours plus les Français, pour augmenter sans cesse des dépenses publiques dont ils ne perçoivent plus les bénéfices » constatent ils.

    « Nous entendons ces critiques, qui toutes sont légitimes. Elles nous poussent non pas à vouloir abandonner la fiscalité carbone mais à travailler ensemble à un nouveau contrat entre l'État, les citoyens, les collectivités locales, les associations environnementales et de consommateurs et les syndicats autour de cette fiscalité. Dans et autour du grand débat national, de nombreuses propositions sont sur la table pour en faire une mesure de progrès environnemental et social: renforcement et simplification des aides, nouvelles mesures de redistribution, fléchage de l'utilisation des recettes, nouveaux secteurs professionnels couverts par la fiscalité carbone… Écoutons ces idées venues du terrain et qui posent les bases d'une fiscalité écologique enfin juste socialement » concluent ils en reconnaissant que la mise en place d'une fiscalité carbone n'est pas un long fleuve tranquille.

    Dans les Hauts de Seine, Florence Provendier n’est pas la seule à avoir signé cette tribune, puisqu’on y trouve  Frédérique Dumas, Jacques Maire, Jacques Marilossian, Laurianne Rossi. En tous les cas les électeurs de la 10éme circonscription auront l’occasion d’en discuter avec la députée lors de la réunion d’iniative locale qu’elle organise le 19 Février prochain à 20H à l’hôtel Ibis d’Issy les Moulineaux consacrée au théme de la transition écologique.  

  • A VANVES N’EST PAS EPARGNE PAR DES TROTTOIRS ENVAHIS PAR LES DEUX ROUES, GYROROUTES, TROTINETTES…

    La question d’un droit des trottoirs face au développement des trottinettes électriques, gyroroues, skateboard, et autres hoverboards qui les ont investis, est posé tant à Paris que dans ses villes riveraines, comme Vanves par exemple. Ils circulent jusqu’à 25 km/h sans se soucier des piétons  et provoquent  des accidents : 49 tués ou blessés en 2017 à Paris (+20%)….pas encore à Vanves. Mais beaucoup de vanvéens se plaignent de ce non respect des trottoirs et ont été confrontés à des cyclistes indélicats  Sans parler des clients de locations de free-flottings qui abandonnent leurs moyens de déplacements sur les trottoirs, sans se soucier des piétons, que ce soit des scooters, des vélos, lorsque leurs adeptes ne roulent pas sur les trottoirs d’une rue où il y a une piste cyclable ou un marquage au sol leur permettant de rouler même en contresens. Tout cela entrave la circulation des PMR (Personnes à mobilités réduites), des handicapés en fauteuil, mais aussi des mères de familles avec leurs poussettes…alors que la flotte s’accroît : 10 000 vélos, 5100 scooters, 500 trottinettes…sans compter le nombre de cyclistes

    C’est pourquoi les élus et les villes commencent à réagir : Les Républicains à Paris viennent de proposer d’interdire leur circulation sur les aires piétonnes dés que la loi permettra leur circulation sur les pistes cyclables. Mais aussi que toute occupation du domaine public par un opérateur de free flotting soit assortie d’une obligation de mettre en place un système de malus pour les clients indélicats qui les laisseraient à un droit gênant. Une charte de bonne conduite a été signée entre la ville de Paris et les opérateurs des flottes de free-flotting qui pourrait servir d'exemple à Vanves comme dans les villes de la Métropole du Grand Paris. Les centristes ont demandé que dans la charte de bonne conduite dédiée aux opérateurs offrant un service de trottinettes électriques, soit insérée une clause spéciale les incitant à dissuader leurs clients à rouler sur les trottoirs. En tous les cas, il apparaît de plus en nécessaire d’adopter un code de bonne conduite où sinon, ce sera bientôt la guerre entre les piétons et ses adeptes de free-flottings et hoverboards comme c’est déjà le cas avec les cyclistes qui ne respectent rien. 

  • VANVES CONCERNE PAR LA MISE EN PLACE d’UNE ZONE A FAIBLE EMISSION (ZFE)

    La création d’une ZFE (Zone à Faible Emission)  à l’intérieur du périmétre de l’A 86  a été acté lundi drenier par le conseil métropolitain auquel participait le maire de Vanves comme ses 133 collégues de la métropole du Grand Paris. Il devra prendre un arrêté municipal et faire voter son conseil municipal.

    Concrétement pour les vanvéens, cette mesure s’appliquera à compter de juillet 2019 aux véhicules Crit’Air 5 et non classés, quelle que soit leur motorisation (diesel immatriculé avant 1981 ou essence), Jusqu’à 200 000 véhicules polluants pourraient être concernés dès Juillet 2019 sachant qu’ils sont déjà interdit à Paris. Mais l’objectif poursuivi est d’aller jusqu’à la fin de la circulation de tous les véhicules essence en 2030 :  Ainsi les véhicules Crit’Air 4  (diesel immatriculé entre 2001 et  2005) seraient concernés en 2021, suivi par les  véhicules Crit'Air 3 (diesel immatriculés entre 2006 et 2010 et essence entre 1997 et 2005) seraient interdits en 2022, puis à partir de 2024 les Crit'air 2 (Diesel àpartir de 2011 et Essence de 2006 à 2016) . Ainsi, seuls pourraient circuler les véhicules «propres» (électriques, hydrogènes, GPL, GNV) à l'intérieur de la Métropole du Grand Paris à partir de 2025/30  

    La mise en place d’une ZFE est une obligation légale. Le déploiement de ZFE doit être inscrite dans le projet de loi d’orientation des mobilités «qui portera ainsi l’ambition de voir ces zones se déployer dans d’autres villes françaises, notamment celles dont les seuils de concentration de polluants atmosphériques sont régulièrement dépassés. Il donnera aux collectivités les moyens de les mettre en œuvre facilement et de manière adaptée à chaque situation locale» indique-t-on au ministère des Transports. «Ce n’est pas une décision dogmatique mais une question de santé publique et une urgence climatique» constatent les élus qui défendent cette mesure.

    Patrick Ollier, président de la MGP, expliquait, encore récemment dans le JDD : «Dans l'aire métropolitaine, dans les 131 villes, il y a environ 5.000 morts par an dans la zone. Ils sont liés à la pollution. Est-ce que les maires de cette zone peuvent rester indifférents à cela ? La réponse est non».  Anne Hidalgo maire de Paris  a toujours expliqué qu’elle ne souhaite pas que des parisiens se retournent contre les élus sur le plan judiciaire parce qu’ils n’auraient rien fait dans ce domaine, dans quelques années, comme c’est le cas avec l’amiante.

    D’autres élus s’inquiètent d’une complète déconnexion avec le déploiement des nouveaux transports en commun : «C'est une chose indispensable. En revanche, ce qui m'inquiète beaucoup, c'est le rythme auquel il va falloir parvenir, en complète déconnexion avec le déploiement des nouveaux transports en commun et avec une prise en compte limitée de la question sociale » expliquait récemment un collègue du maire de Vanves. La MGP a prévu des mesures d’accompagnement, en proposant de créer un guichet unique qui permettra de coordonner toutes les aides de l’Etat et des collectivités pour l’achat de véhicules propres, qui doivent nécessairement accompagner la mise en place d’une telle ZFE.