A l’occasion de son conseil municipal du 11 décembre, la ville de Vanves a renouvelé son engagement au contrat de bassin des Plaines et Côteaux de la Seine Centrale urbaine pour la période 2020-2024 comme 192 signataires. Il s’inscrit dans une démarche pour la préservation de la ressource en eau, la protection et la restauration de la biodiversité, de la nature en ville ainsi que l’adaptation au changement climatique. Il permettra en particulier d’améliorer la gestion à la source des eaux pluviales, de restaurer et de protéger les milieux naturels (écosystémes aquatiques et humides, corridors et réservoirs terrestres), d’améliorer la qualité et d’économiser la ressource en eau et de renforcer la résilience des territoires aux inondations avec une adaptation au changement climatique.
L’association Espaces qui est déjà intervenu à Vanves sur le talus SNCF pour un chantier de réinsertion, est à l’initiative de ce contrat de bassin lancé en 2013, et a été chargée d’une mission d’animation de ccontrat et de coordination des projets. «Travailler ensemble n’était pas facile sur un territoire vaste en habitants et limité en étendue. D’autant plus qu’on a du mal à concevoir les enjeux de cette charte de l’eau et du contrat de bassin. Et que certains enjeux, réglementaires, sont gérés par les collectivités territoriales (assainissement avec le SIAAP, distribution de l’eau potable avec le SEDIF)» explique Yann Fradin, directeur général d’Espaces. «Par contre nous devons agir sur d’autres comme l’aménagement des berges de la Seine, la restauration des milieux aquatiquies en associant les populations comme ce fut le cas avec le rû de Buzot ré-ouvert, mettre l’eau au centre de l’aménagement durable du territoire comme les actions de sensibilisation menées par un collectif d’associations depuis des années sur le rû de Marivel à Sévres, les travaux pour traiter et gérer les eaux pluviales afin d’éviter les inondations». Ce fut le cas avec le réservoir aménagé sous le terrain de football synthétique Y.Saccard pour éviter les inondations à répétition de la zone pavillonnaire près du PMS A.Roche
«Il s’agit aussi préserver la ressource en eau et améliorer sa qualité, placer l’usager au cœur du service en les associant à la chasse aux fuites, et à la surconsommation, connaitre et protéger la Seine et ses affluents sous la forme de formation à destination des élus, des fonctionnaires et des techniciens sur les problématiques de l’eau potable, du zéro phyto, la gestion écologique des stades et des cimetières, etc…. » indique t-il. Ce nouveau contrat debassin (2020-2034) vise aussi à répondre à l’émergence de nouvelles problématiques (restauration de la trame verte et bleue en milieu urbain dense, reconnexion des citadin à la nature, lutte contre les ilôts de chaleur, résilience des territoires face aux risques de crues et d’étiages, avec l’objectif d’améliorer la qualité des eaux de la Seine et de la Marne en vue des JO 2024 pour permettre la baignade, et lutter contre les effets du déréglement climatique.