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ENVIRONNEMENT - Page 16

  • POURQUOI LES ORDUNES N’ONT PAS ETE ENLEVES NORMALEMENT MEME A VANVES 

    A Vanves, cela se voit moins, contrairement à certains quartiers de Paris, et des villes voisines comme Issy les Moulineaux,  mais le ramassage des poubelles était toujours perturbé ces jours-ci, à cause de l’arrêt des trois incinérateurs d’ÎDF (Saint Ouen, Isséanne à Issy les Moulineaux, et Ivry) à l’appel de la CGT Énergie, pour protester contre le projet de réforme des retraites. Le préfet de police a réquisitionné à la demande du Syctom des personnels des usines pour «permettre le retour à un fonctionnement minimal» a indiqué le Syctom, organisme intercommunal qui gère les déchets d’une partie des communes d’ile de France, qui reconnaîssait que «la situation devient critique».  

    Un seul four a fonctionné sur les sept répartissur ses 3 usines, car le syndicat avait mis en place un filtrage des bennes entrantes à Saint-Ouen et un arrêt de la gestion des fosses à Isséane et Ivry-sur-Seine. Résultat: les bennes ne pouvaient plus déverser leurs déchets et repartir faire la collecte jusqu’au week-end dernier. Mais la galère devrait commencer à se régler, avec parait il le redémarrage d’Isséanne, mais il faut environ deux jours pour redémarrer les fours, et un retour à la normale. En attendant, alors que le Syctom récupère 6 000 tonnes par jour, une partie a été envoyée dans d'autres incinérateurs de la région, vite saturés. Le reste, environ 5 000 tonnes par jour, a dû être enfoui.

    Pour Hervé Marseille, sénateur UDI des Hauts-de-Seine que les vanvéens connaissent bien, le blocage coûte énormément d'argent au contribuable. Il déplore l'absence de prise de position des écologistes : «On ne les entend pas, ils sont muets dans cette circonstance. Et en plus l'État ne fait rien. On a demandé à ce que la police interviennent pour faire rouvrir les centres. Mais l'État attend parce qu'ils ne veut pas faire d'histoire. Il attend que les poubelles soient dans les rues» affirmait-il ses derniers jours. En outre, l'incinération contribue au chauffage urbain, et l'arrêt des fours prive la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) d'une partie de son approvisionnement.

     

  • LES RUCHES DE VANVES VICTIMES DU VANDALISME

    Dans la nuit  du 6 au 7 janvier dernier, des vandales se sont introduit  dans le parc F.Pic, et dans l’ilot de la piéce deau, où ils ont retourné plusieurs ruches et ont même jeté une des ruches dans le ruisseau. Il en résulte une forte mortalité des abeilles selon Pierre Kerg qui est l’un des deux apiculteurs qui les ont implanté dans ce site.

    «Ces actes sont odieux et  inqualifiables. Cela fait la deuxième fois que nous subissons des dégradations dans le rucher» indiquait Pierre Kerg retraité qui s’est mis à l’apiculture. «Cette nuit là, d’autres incivilités ont été constatées dans le parc, les poubelles du parc ont elles aussi atterri dans le ruisseau. De nombreux riverains se plaignent de personnes qui, la nuit, pénètrent dans le parc pour y faire la fête avec toutes les nuisances qui en découlent. J’ai relaté ces faits à Mr le Maire mardi 7 janvier, à ce jour, sans réponse. Etant donné qu’aucune surveillance la nuit n’est mise en place, j’ai suggéré au maire d’installer des caméras afin de dissuader les intrusions» indiquait-il au Blog samedi, en précisant qu’il a déposé une plainte au commissariat de police .

    Ces ruches avaient été implantés voilà huit ans dans cet îlot située à l’extrémité du bassin, car cet endroit assure un cadre parfait pour accueillir des abeilles, à proximité du parc municipal des sports, proche d’arbres et de plantes méliféres, plantes qui produisent le nectar que les abeilles récoltent et transforment en miel, sachant que la colonie évolue en fonction des saisons. «Ainsi en hiver, ce qui est le cas actuellement, l’essaim vit regroupé dans la ruche en se nourrissant de ces réserves. Il diminue de moitié car la Reine pond beaucoup moins. Pendant cet hivernage, les abeilles assurent le confort de la Reine et la protégent en maintenant le couvain (l’ensemble formé par les œufs et les larves) à bonne température. Occasion d’entretenir et nettoyer son matériel et préparer la saison de pleine activité » expliquait Pierre Kerg dans un numéro de Vanves Infos. Pendant la saison active, ses abeilles peuvent produire entre 10 et 40 kg de miel par ruche et par an. Un miel de bien meilleur qualité qu’à la campagne, car aucun pesticide n’est utilisé dans le parc et alentours

  • VANVES ENGAGEE DANS LE CONTRAT DE BASSIN DES PLAINES ET COTEAUX DE LA SEINE

    A l’occasion de son conseil municipal du 11 décembre, la ville de Vanves a renouvelé son engagement au contrat de bassin des Plaines et Côteaux de la Seine Centrale urbaine pour la période 2020-2024 comme 192 signataires. Il s’inscrit dans une démarche pour la préservation de la ressource en eau, la protection et la restauration de la biodiversité, de la nature en ville ainsi que l’adaptation au changement climatique. Il permettra en particulier d’améliorer la gestion à la source des eaux pluviales, de restaurer et de protéger les milieux naturels (écosystémes aquatiques et humides, corridors et réservoirs terrestres), d’améliorer la qualité et d’économiser la ressource en eau et de renforcer la résilience des territoires aux inondations avec une adaptation au changement climatique.

    L’association Espaces qui est déjà intervenu à Vanves sur le talus SNCF pour un chantier de réinsertion, est à l’initiative de ce contrat de bassin lancé en 2013, et a été chargée d’une mission d’animation de ccontrat et de coordination des projets. «Travailler ensemble n’était pas facile sur un territoire vaste en habitants et limité en étendue. D’autant plus qu’on a du mal à concevoir les enjeux de cette charte de l’eau et du contrat de bassin. Et que certains enjeux, réglementaires, sont gérés par les collectivités territoriales (assainissement avec le SIAAP, distribution de l’eau potable avec le SEDIF)» explique Yann Fradin, directeur général d’Espaces. «Par contre nous devons agir sur d’autres  comme l’aménagement des berges de la Seine, la restauration des milieux aquatiquies en associant les populations comme ce fut le cas avec le rû de Buzot ré-ouvert, mettre l’eau au centre de l’aménagement durable du territoire comme les actions de sensibilisation  menées par un collectif d’associations depuis des années sur le rû de Marivel à Sévres, les travaux pour traiter et gérer les eaux pluviales afin d’éviter les inondations».  Ce fut le cas avec le réservoir aménagé sous le terrain de football synthétique Y.Saccard pour éviter les inondations à répétition de la zone pavillonnaire près du PMS A.Roche

    «Il s’agit aussi préserver la ressource en eau et améliorer sa qualité, placer l’usager au cœur du service en les associant à la chasse aux fuites, et à la surconsommation, connaitre et protéger la Seine et ses affluents sous la forme de formation à destination des élus, des fonctionnaires et des techniciens sur les problématiques de l’eau potable, du zéro phyto, la gestion écologique des stades et des cimetières, etc…. » indique t-il. Ce nouveau contrat debassin (2020-2034) vise aussi à répondre à l’émergence de nouvelles problématiques (restauration de la trame verte et bleue en milieu urbain dense, reconnexion des citadin à la nature, lutte contre les ilôts de chaleur, résilience des territoires face aux risques de crues et d’étiages, avec l’objectif d’améliorer la qualité des eaux de la Seine et de la Marne en vue des JO 2024 pour permettre la baignade, et lutter contre les effets du déréglement climatique.