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ENVIRONNEMENT - Page 18

  • LES HABITANTS DE VANVES SONT CONSULTES SUR LA MISE EN PLACE D’UNE ZFE

    Depuis le 1er Avril, la Métropole du Grand Paris (MGP) a lancé une consultation publique sur la mise en place de la ZFE (Zone à Faible Emission) accessible sur https://zfe-planclimat-metropolegrandparis.jenparle.net/, relayée par les différentes villes concernés qui se  trouvent à l’intérieur du périmétre de A86  comme Vanves

    Rappelons que le Conseil de la MGP avait délibéré le 12 novembre 2018 pour mettre en place, à compter du 1er juillet 2019, une ZFE métropolitaine qui concernera les véhicules Crit’Air 5 et non classés quelle que soit leur motorisation. «A la lumière de l’actualité, le combat que mène la Métropole en faveur de la santé publique et de la qualité de l’air se voit renforcé par les études conduites par Airparif et l’UNICEF» constate -on au siége de la MGP. Ainsi Airparif souligne dans son bilan annuel que 14 épisodes de pollution ont eu lieu en 2018 : c’est deux de plus qu’en 2017. 85% des habitants d’IDF (soit 10 millions de personnes) sont encore soumis à des dépassements de l’objectif annuel de qualité en matière de particules fines. Les surexpositions à la pollution sont toujours très impressionnantes le long des axes routiers. Pour ces deux polluants, la France est en contentieux avec la Commission européenne pour le non-respect de la directive «Air».

    Par ailleurs, l’UNICEF s’alarme, dans un rapport paru le 4 avril, du fait que 3 enfants sur 4 en France respirent un air toxique et lance sa campagne «Pour chaque enfant un air pur». Dans ce cadre, le Fonds de l’ONU pour l’enfance prône pour une «généralisation des zones à faibles émissions (ZFE) ambitieuses prenant notamment en compte les lieux sensibles (hôpitaux, écoles...)». Si les pics de pollution révèlent l’ampleur du phénomène de manière épisodique, il convient de ne pas oublier la pollution chronique et permanente qui affecte quotidiennement les 7,5 millions d’habitants de la Métropole.  Cette publication fait écho à l’inventaire de l’association Respire sur les niveaux d’exposition des établissements scolaires de la zone dense continue (crèches, écoles, collèges et lycées) aux principaux polluants de l’air. Le bilan, sans appel, est très inquiétant : 682 établissements sont exposés à des concentrations de dioxyde d'azote (NO2) dépassant les normes légales (soit 40μg/m3). «Ce sont autant de raisons pour lesquelles la MGP a décidé de mettre en place progressivement une Zone à Faibles Emissions (ZFE) qui réduit la circulation des véhicules les plus polluants à l’intérieur de l’A86, à commencer par les véhicules Crit’Air 5 et non classés quelle que soit leur motorisation dès le 1er juillet 2019» indique Patrick Ollier, président de la MGP qui rappelle que, dès la première étape de la mise en oeuvre de la ZFE, le nombre d’Etablissements Recevant du Public (ERP) soumis à un dépassement diminuerait de 6 %, soit près de 70 établissements protégés. «Lorsqu’une organisation internationale fait le même constat que des autorités européennes, nationales et locales, à savoir qu’il y a urgence, pour des raisons sanitaires, à lutter efficacement contre la pollution de l’air, notamment dans les zones denses, les élus doivent prendre leurs responsabilités en adoptant des décisions courageuses ! C’est la raison pour laquelle la MGP met en place une ZFE» souligne t-il

  • L’AIR DE VANVES POUR LES ECOLIERS EST PASSABLE SELON L’ASSOCIATION RESPIRE

    L’association Respire a suscité de multiples réactions politique et sociétal en publiant la semaine dernière une carte des écoles du Grand Paris et de l’IDF, associée à leur pollution locale de l’air extérieur, à partir des données d’Airparif sur  les particules fines (PM 10 et PM 2,5) et le dioxyde d’azote (NO2), marqueurs du trafic routier dans les zones urbaines et principalement liés aux moteurs diesel.  L’information que l’air du Grand Paris est pollué n’est pourtant pas nouvelle mais cette cartographie des données d’Airparif, école par école, sur plusieurs années, permet à chaque grand parisien de rendre un peu plus concrète et objective cette pollution invisible, qui vaut aux petits Grands Parisiens le record national d’asthmatiques et de maladies respiratoires. 682 établissements scolaires d’IDF (sur 12 520 crèches, écoles, lycées et collèges) dépassent les seuils réglementaires. La majeure partie se situe à Paris (548) et sa proche couronne (125). Le facteur principal d’exposition est la proximité des axes routiers tel que l’autoroute A86 - c’est à l’intérieur de ce périmètre que se trouve la majorité des ERP (soit 78 % des ERP de la Métropole et la grande couronne) et du bd périphérique où le niveau serait sous estimé.

    Pour Vanves le diagnostic est passable pour les écoles et les créches

    Concernant les PM10, le seuil réglementaire européen est fixé à 40μg/m3 contre une recommandation de l’OMS à 20μg/m3. Pour les PM2,5, le seuil légal européen est situé à 25μg/m3 contre une recommandation de l’OMS à 10μg/m3. Pour le NO2 les normes légales (soit 40µg/m3),

    Ecole primaire Jacques Cabourg :

    PM2,5 ( 14 µg/M3)  ; PM10 ( 24) ; NO2 ( 40) : Tous passable

    Ecole élémentaire Larmeroux :

    PM25 (14) et PM10 ( 23) : passable ;   NO2 (39) :  correct

    Ecole élémentaire publique Gambetta :

    PM25 (12) et PM10 : 20 passable ; NO2 (32) :  correct

    Ecole maternelle  Gambetta :

    PM25 ( 13)  et PM10 ( 22) :  passable ; NO2 ( 38) :  correct

    Ecole maternelle Le Parc :

    PM25 (12) et PM10 (20) :  passable ; NO2 ( 30 ) :  correct


    Ecole élémentaire publique Le Parc :

    PM25 (12) et PM10 ( 20) :  passable ; NO2 (30) correct

    Ecole : Groupe scolaire Marceau :

    PM 25 ( 12) et PM10 ( 20) : passable ;  NO2  (31) :  correct

    Ecole : Goupe scolaire Max Fourestier :

    PM25 (12)  et PM10 (20) : passable ; NO2  (32) : correct

    Ecole : Ecole maternelle Claude Lemel :

    PM25 (12) et PM10 ( 20 passable) ;  NO2 ( 30) :  correct

    Etablisements secondaires :

    Collège Saint-Exupéry :

    PM25 (12) et PM10 (20) : passable ; NO2 (31): correct

    Lycée professionnel Louis Dardenne :

    PM25 (12) et PM10 (20 passable) ; NO2 (31) :  correct

    Lycée Michelet :

    PM2,5 (12) et PM10 (20) : passable ; NO2(31 : correct

    Créches :

    Pain d'épices :

    PM25 : 16 ; PM10 : 24 ; NO2 : 41touys passable

    Nougatine et Caramel :

    PM25  (15 ),  PM10 (24),  NO2 ( 42) :  tous passable

    ELPHY :

    PM25 : 15 ; PM10 : 24 ; NO2 : 41, tous passable

    POMME CANNELLE :

    PM25 (12) et PM10 ( 20) : pasable ;  (NO2): 32 correct

    SUCRE D'ORGE :

    PM25 : (12 ) et PM10 ( 20) :  passable ; NO2 (30 ) : correct

    BERLINGOT :

    PM25 ( 15) ; PM10 ( 24) et NO2 (40) :  tous passable

    BOULE DE GOMME :

    PM25 ( 12) et PM10 ( 20) :  passable ;  NO2 (31) : correct

    LES P'TITES CANAILLES :

    PM25 (12) et PM10 (20) : passable ; NO2(31) :  correct

  • BIENTOT UNE POLICE VERTE A VANVES ET A GPSO

    La Police Verte, nouvelle unité dédiée au respect de l’environnement et à la lutte contre l’incivisme (dépôts sauvages, mégots de cigarettes…) devrait voir  le jour d’ici l’été prochain à Vanves comme dans les 8 communes de GPSO. «Encadrée par des gardes champêtres, dont les pouvoirs de police s’étendront sur l’ensemble de nos 8 communes, la police verte sera formée de patrouilles à cheval, à pied et en scooters électriques» annoncent les 8 Maires des communes de GPSO dont Bernard Gaudcheau pour Vanves avec Pierre Christophe Baguet président de GPSO. Cette police verte devrait étrangement ressembler à la force municipale parisienne composée de 3200 agents pour lutter contre les incivilités, les infractions,  la sécurisation des espaces publics, parcs et jardins…

    C’est l’une des informations contenues dans le courrier que ses 8 maires viennent d’envoyer à leurs administrés où ils dressent un bilan de l’action menée en matière de lutte conte le réchauffement climatique, pour la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui sont l’affaire de tous. «A Grand Paris Seine Ouest, nous avons la chance de vivre dans un cadre harmonieux composé de 39 % d’espaces verts et de forêts avec un pôle économique majeur de 190 000 emplois et 23 000 entreprises. C’est une richesse que nous devons préserver. C’est pourquoi, soucieux d’offrir à tous un cadre de vie respectueux de l’environnement et de la santé, nous avons par exemple initié dès 2010 l’abandon total des produits phytosanitaires sur l’espace public et dans nos parcs et jardins ou construit des écoquartiers sur d’anciennes friches industrielles comme à Boulogne, Issy-les-Moulineaux et bientôt Meudon. Notre administration se veut exemplaire avec l’intégration de critères environnementaux dans nos marchés publics ou le déploiement d’une flotte de véhicules électriques et hybrides… Toutes ces actions portent déjà leurs fruits : notre taux d’émission de gaz à effet de serre (GES) est 2,4 fois moins élevé qu’au plan national. Pour le tri de nos déchets, grâce aux efforts de tous, nous figurons parmi les meilleurs élèves de la Région avec 364 kg d’ordures ménagères (bac gris) par habitant contre 458 kg par an à l’échelle de l’Ile-de-France. L’expérimentation du tri des déchets alimentaires, menée depuis novembre 2018 sur les communes de Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray ainsi que dans 10 écoles et 3 marchés alimentaires, a un objectif : permettre sa mise en place définitive d’ici 2022 sur l’ensemble de nos 8 communes, bien avant l’obligation légale fixée à 2025» indiquent ils.

    Suite aux trois réunions publiques sur le plan climat qui ont rassemblé à Sèvres, Boulogne-Billancourt et Vanves près de 700 personnes en décembre dernier, et dans la perspective du Conseil territorial de juin prochain, Ils  annoncent dans ce courrier,  un certain nombre d’initiatives, en dehors de la police verte : «En plus de la subvention de 200 € pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (sans condition de ressources), un nouveau plan vélo sera déployé dès le printemps (création de double-sens cyclables, de stationnement pour vélos…) et nos équipes travaillent parallèlement sur la création de pistes cyclables à l’échelle de l’intercommunalité pour se déplacer facilement sur nos 8 communes. Nous travaillons avec les grands syndicats intercommunaux qui gèrent l’énergie (notamment le SIGEIF, le Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France) pour moderniser le réseau électrique afin de transformer une partie des anciennes bornes de recharge d’Autolib’ (lente) en bornes de recharge accélérée. Pour une gestion durable de l’eau, nous réfléchissons à l’utilisation de nos ressources en eau non potable (notamment les eaux de pluie, déjà employées pour l’arrosage des parcs et jardins) pour le nettoyage, par exemple, de nos rues»