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ENVIRONNEMENT - Page 15

  • VANVES VA PARTICIPER A LA TRANSITION ECOLOGIQUE DE L’ILE DE FRANCE GRACE A LA COP REGIONALE

    L’un des résultats de la première COP régionale en IDF qui s’est jouée à guichet fermé, voilà une quinzaine jours  avec plus de 1000 participants, est ce budget participatif auquel participe Vanves qui a présenté trois projets au suffrage des Franciliens «On s’appuiera sur la participation citoyenne  et l’hyper décentralisation» a promis Valérie Pécresse, présidente de la région qui souhaite associer les franciliens à la mise en œuvre des 192  propositions pour la reconstruction écologique de la région qui en est ressortie qui serviront de socle à l’acte II du plan de relance régional à la suite de la crise sanitaire. Il promeut trois objectifs : Une région ZEN (Zéro émission nette), ZAN (Zéro artificialisation nette) et une région développant l’économie circulaire. Avec la création GIEC régional avec la participation de chercheurs franciliens  et d’experts climat pour réaliser des travaux de recherche et de prévision climatique à l’échelon régional, car l’IDF est l’une des régions les plus touchées d’Europe par le réchauffement climatique.

    Que retenir de ses 192 propositions qui vont concerner les vanvéens comme les franciliens :

    Pour la région ZEN :  Electrification de 100% des bus. Etendre à toutes les stations de métro l’expérimentation actuellement en cours dans une vingtaine d’entre elles de dépollution de l’air intérieur qui a donné des résultats avec -20% de pollution. Développer les bulles d’air dans les écoles comme c’est expérimenté dans une école de Poissy, financer des dispositions de purification de l’air et de puits carbone dans les écoles et les crèches. Automatiser les lignes 4 et 13 du métro, après les lignes 14 et 1. Développer la filiére rétrofile pour changer les moteurs des voitures thermiques en moteur électrique, ainsi que la conversion à l’électrique de vélos classiques…

    Pour la région ZAN : Lancement de la révision du SDRIF (Schéma Directeur de l’Ile de France)  pour en faire un SDRIF environnemental afin de la réadapter grâce à nouveaux objectifs qui s’impose aux PLU communaux et intercommnaux comme à Vanves qui densifie, aménager 1000 ha d’espaces verts, 150 km de berges, planter 500 km de haies d’ici 2030 et 10 000 arbres et arbustes dans les lycées, accompagner 100 Villes dans la désimperméabilisation des sols, créer 4 nouvelles naturelles réserves régionales   et un 5e PNR (parc Naturel Régional) avec le futur PNR de la Brie et des deux Morins. Soutenir 100 projets d’îlots de fraicheur dans les communes, aider à la rénovation de 50 000 logements passoires thermiques dans le parc HLM, trouver une alternative aux chauffages de terrasses et de restaurants grâce à un AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt). Il s’agit aussi de favoriser la réémergence de filières pour développer les cultures (vigne, champignon, cresson, poires de Groslay, cerises de Montmorency), poursuivre la mesure COVID de soutien à la vente directe agricole (drive fermier, boutique coopérative, box fermiére, Amap).

    Enfin, une Région «circulaire» est la deuxième phase d’un plan déchet régional lancé voilà un an et voté lors du conseil régional dela semaine dernière. Il repose sur 10 leviers : Accompagner les territoires avec, par exemple, un appel à projet pour le recyclage des masques ; soutenir 200 projets de surecvclage, de réemploi et de réparation pour rallonger la durée de vie des équipements des franciliens d’ici 2025 ; financer 100 projets pour développer la consigne de verre pour réemploi d’ici 225, créer une «Mine urbaine» Smart lab pour développer des procédés innovants pour transformer les déchets de nos villes en ressources et intégrer les matériaux issus du réemploi et renouvelables dans la construction ; populariser «l’emporte restes» selon une expression québécoise (doggy bag) dans la restauration pour lutter contre le gaspillage alimentaire, avec les syndicats de la restauration ; installer 2000 composteurs collectifs (immeubles, quartiers, établissements)…

    Ces 192 mesures auront sûrement, dans le temps, des implications dans la vie quotidienne des vanvéens comme des franciliens, vu leur ampleur et leur diversité. Et cela commence par ce budget participatif auquel participe la ville de Vanves

  • DEPUIS CET ETE VANVES A SON COMITE DE SURVEILLANCE ET DE SAUVEGARDE DES ARBRES

    Depuis cet été, une antenne vanvéenne du groupe national de surveillance des arbres (GNSA)  s’est créé grâce à Sophie Gremion, présidente-fondatrice de l’ARRM (Association des riverains de la rue Marcheron) qui s’est constitué pour défendre les intérêts des riverains d’un projet de construction immobilière de Bouygues Construction sur cette rue vanvéenne, sans respecter les régles d’alignement. Elle relaie à Vanves l’action de ce groupe national créé par Thomas Braille qu’il a créé face à l’abattage d’arbres vieux souvent de plus de 50 ans pour aménager des pistes cyclables, pour construire des immeubles sans compenser comme par exemple à Vanves…. en se mobilisant pour arrêter une déclaration universelle des droits de l’arbre (DUDA) car «tant que l'arbre, n'aura pas de statut juridique il ne sera pas protégé» et faire signer une pétition pour l’obtenir, déjà signé par 57 000 personnes. «L’Arbre est la base de tout l’écosystème terrestre» explique-t-il en ayant rédigé une chartre.

    Cette question est d’autant plus d’actualité à vanves que notre ville est concernée pour plusieurs raisons. Tout d’abord, une enquête d’Environnement 92 à partir du MOS Ile de France a montré que Vanves fait partie des villes des Hauts de Seine qu dispose le moins d’espaces verts par habitant, soit 6 m2 contre plus de 10 mé voilà une vongtaine d’année. Ensuite, comme l’ont remarqué beaucoup de vanvéens, les chantiers de construction arrêtés, non pas seulement à cause du confinement seulement, mais parce que les promoteurs-constructeurs ne voulaient pas gêner les maires lors de la campagne des élections municipales, ont repris dés le lendemain du scrutin du 28 Juin. A Vanves, c’était édifiant, avec le premier coup de pioche du futur immeuble qui sera construit face à Audiens entre l’école Maternelle Gambetta et un pavillon, avecl’abattage d’un arbre. Mais aussi le coup de fil de l’avocat de Bouygues  à l’avocat de l’ARRM pour lui annoncer que le projet d’immeuble rue Marcheron se fera. Enfin, la reprise des chantier se voit que ce soit à la gare de Vanves, avenue de la Paix notamment sans parler de ceux en cours, où les arbres sont bien maltraités : Ainsi avec le chantier de rue Sahors un beau cédre du Liban (sur la photo à l'extrême gauche, lors du chantier de démolition des pavillons) a été massacré car des branches latérales  ont été coupés par nécessité. Et ce n’est guére mieux pour un autre arbre remarquable derrière l’immeuble du promoteur Legendre. D’autres sont menacés par un projet de construction d’immeuble  à l’emplacement des deux pavillons face à la mairie rue Antoine Fratacci alors qu’ils font écran avec la cour de l’école Cabourg. Sans parler des craintes concernant la Villa Dupont avec ses magnifiques arbres dont beaucoup de vanvéens souhaitent un classement comme patrimoine remarquable

    « L’objectif du groupe local est d’alerter sur la disparition ou la maltraitance de ces arbres, remplacé par d’autres espéces rikiki comme dans le square de l’Insurrection, de poser la problématique de santé généré par ces abattages alors que les arbres ont un grand pouvoir d’oxygénation, d’assurer une alerte sur les arbres en danger » explique Sophie Grémion animatrice du groupe vanvéen qui va recenser les arbres remarquables de Vanves pour les protéger en demandant qu’ils soient inscrit dans le PLU

  • PISTES CYCLABLES A VANVES : LES PREMIERES MESURES

    Après 2 études menées sur le terrain, fin Avril,  le groupe de travail sur le plan vélo a ébauché les premières mesures a indiqué le maire  dans son point hebdomadaire sur la situation dans la ville de Vanves : Limitation à 30 km/h de la vitesse sur les grands axes,  renforcement de la signalétique pour inciter les cyclistes à emprunter les accés secondaires, renforcement du marquage au sol  et de la signalétique additionnelle, poursuite de la rélexion… «Le choix actuel est de répondre à l’urgance et de façon temporaire, et de réléchir aux aménagements plus lourds et définitifs» a indiqué le maire de Vanves à un moment où les initiatives et les propositions se multiplient dans les Hauts de Seine, à Paris et  dans la Région ile de France :

    Ainsi le conseil départemental a arrêté son plan vélo afin d'aménager 40 km de nouvelles pistes cyclables en bidirectionnel (soit 80 km au total), qui soulageraient les itinéraires de transport en commun les plus chargés : les RER A et B, les métros 1, 4 et 13, ainsi que le tramway T2, en aménageant des pistes cyclables sur les RD 920, RD 911 et le boulevard circulaire de la Défense, selon la physionomie des voies. Un plan calqué sur celui du RER vélo de la région Ile-de-France et des associations de cyclistes. «Au vu du retard historique sur le déploiement des infrastructures cyclables dans les Hauts-de-Seine, l'impulsion donnée par les pouvoirs publics est une opportunité à ne pas rater» estimaient, dans un communiqué publié les instances départementales d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). A Paris, sa maire envisage de réaliser 50 km de pistes cyclables temporaires a dessus des principales lignes de métro et de RER saturé (ligne 13, RER A etc…) et notamment au dessus de la ligne 1 entre La Défense et Vincennes. JUMP, filiale de vélo en libre-service d’Uber, a même  proposé, en autre d’aménagement,  une piste cyclable sur le boulevard périphérique. Ce concept avait déjà été mis en place de manière éphémère lors de la dernière nuit Blanche d‘Octobre 2019. Cette piste serait installée au niveau de la Porte d’Auteuil, au sud-ouest de la capitale, dans le but de desservir les communes de Boulogne-Billancourt et d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), où se trouvent aussi de nombreuses entreprises. Cette nouvelle piste demanderait une séparation matérialisée en dur, mais aussi l’installation de feux tricolores, pour sécuriser la cohabitation entre véhicules et vélos.

    A Vanves les idées ne manquent pas, avec les propositions d’EELV et de LREM que les candidats-tête de listes aux élections municipales ont envoyés au maire. Elles proposent d’aménager des pistes cyclables sur les principaux axes structurant de Vanves Nord-Sud (Jean Bleuzen- Raymond Marcheron-Larmeroux)  et Est-Ouest (Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd Lycée) avec des variantes si certaines voies sont mises en sens unique (Pasteur-Marcel Martinie dans le sens Paris-Vanves si J.Bleuzen est mis dans le sens Vanves-Paris, rue d’Issy dans le sens Issy-Vanves si le Bd du,lycée est mis dans un seul sens pour préserver la voie de bus) etc… Les idées ne manquent pas, surtout si l’on regarde dans le passé où les écologistes reprochaient à la municipalité d’avoir aménager des pistes cyclables qui n’arrivaient nulle part, comme avenue de la Paix ou rue du 4 Septembre sans maillage

    A La veille de la COP 15,   Paris, Marc Lipinski et Lucile Schmid ex-candidats EELV aux Municipales avait imagine dans un chapitre du livre « Paris Climat 2015, 20 ans après » (Collection Essais de prospective climatique – optimiste) intitulé « Paris Vanves en transformation écologique » l’aménagement d’une piste cyclable et piétonne à l’intérieur du parc du lycée permettant d'éviter le très désagréable boulevard du lycée. Difficilement réalisable aujourd’hui avec le projet de réhabilitation des installations sportives extérieures du lycée Michet. Et une voie verte (réservée aux cyclistes et piétons) le long du talus des voies de Montparnasse entre la porte Brançion et la rue de l’Avenir en utilisant les petites voies existantes et grâce à l’achat d’un passage en fond de parcelles de certaines propriétés, en longeant plusieurs jardins partagés. Ce qui serait peut être possible aujourd’hui 

    En tous les cas, une chose est sûr : De nombreux vanvéens et franciliens ne souhaitent pas reprendre les transports en commun dès le 11 mai, et optent pour le vélo pour effectuer leurs trajets entre le bureau et leur domicile au vu des chiffres cités par les gérants de magasins de vélos qui parlent de ventes historiques, avec une augmentation de plus de 100% par rapport à la même période l'an dernier. De surcroît, la prime de l'État pousse aussi les usagers à «ressortir leurs vieux vélos». Le gouvernement a en effet déclaré qu’un chéque de 50 € serait remis aux personnes souhaitant faire réparer leurs vélos pour éviter de prendre les transports en commun.  La ministre des Transports avait déclarée que «nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo la bicyclette doit être la petite reine du déconfinement». Au total, 20 M€ doivent être accordés aux « vélotaffeurs » (ce sont ceux qui vont travailler à vélo). S'ajoute à cela la subvention d'IDF Mobilités pouvant grimper jusqu'à 500 euros pour l'achat d'un deux-roues électrique.