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ENVIRONNEMENT - Page 27

  • REVISION DU REGLEMENT LOCAL DE PUBLICITE DE VANVES : « On essaie de limiter pour ne pas trop polluer ! »

    Une réunion publique se déroule ce soir à 19H30 à l’hôtel de Ville sur le règlement local de publicité qui est en cours de révision. Rappelons que le conseil municipal avait décidé le 1er Octobre 2014  de réviser le règlement local de la publicité qui date du 25 Mars 1998. Le  maire avait compétence en matière de police de l’affichage et notamment sur les enseignes des commerces jusqu’à présent. Mais dorénavant c’est  GPSO avec son établissement public territorial (EPT) qui va mener à bien cette révision. D’autant plus qu’il  faut que d’ici 2020,  chaque commune et maintenant interco,  reconfirme, rappelle et révise ses règles, car le code de l’environnement a évoluée en prévoyant des règles plus simples sur les enseignes notamment.

    Ce code régit la publicité sur le mobilier urbain, les panneaux d’affichage publicitaire et d’informations (administratives ou associatives). Beaucoup ont disparus à cause d’opérations d’aménagements. Mais cette révision a pour objectif d’écarter le risque d’une multiplication des panneaux publicitaires, la réglementation nationale permettant la réinstallation de certains des nombreux dispositifs déposés depuis 1998,  et de prendre en compte les modes de publicité inexistantes en 1998 et aujourd’hui autorisés par la réglementation (bâches publicitaires, micro-affichage, publicités numériques). Sachant que la ville comptait 11 dispositifs publicitaires non lumineux (4 scellés au sol et 7 muraux) et une seule lumineuse en toiture, 19 Abris, 43 mobiliers urbains d’informations dont 13 de 8 m2 et 30 de 2m2 en  2015 ( 67 dispositifs publicitaires non lumineux en 1996, dont 33 scellés au sol et 34 muraux de 12 m2).

    Il permet de revoir les zones réglementées en fonction de la réglementation nationale en vigueur depuis le 1er Juillet 2012 pour maintenir le niveau de protection assuré par le règlement de 1998. Il sera  tout autant protecteur  pour protéger certaines zones historiques (Eglise Saint Remy, Lycée Michelet), pavillonnaires remarquables, sites classés (Parc.F.Pic) . Il permet de supprimer la zone de publicité élargie instituée en 1998 qui portait sur 8 murs pignons (2 rue L.Blanc, 22 rue de la République, 16 place de la République, 2 rue Barbés, 90 rue J.Bleuzen, 5 et 104  rue S.Carnot, 57 rue R.Marcheron) car la loi Grenelle impose qu’un règlement local soit plus restrictif que le régime général. Il permet de réduire fortement les publicités scellées au sol (4 )par des restrictions en nombre et en superficie notamment dans les secteurs à forte densité bâtie  ou signifiant (entrée de ville, centre historique, ensemble pavillonnaires caractéristiques), d’adapter les possibilités de publicité le long des axes structurants de la commune, de fixer le régime applicable à la publicité installée sur le domaine public en cohérence avec celui applicable aux dispositifs publicitaires sur propriétés privées, de fixer les obligations et modalités d’extinction des publicités lumineuses (une seule en toiture à Vanves)  

    3 ZONES DE PUBLICITE

    Il crée 3 zones de publicité :

    - La première concerne le centre ancien, les ensembles pavillonnaires caractéristiques, les lieux protégés par la loi  (100 m et champ de visibilité des deux monuments) ainsi que les abords de deux édifices non protégés au titre des monuments historiques mais signalé comme « Patrimoine du XXéme siécle » avec le monastère des Bénédctines et la chapelle de la Maison de retraites Larmeroux. La publicité y est interdite, sauf celle supportée par les palissades de chantiers et celle apposée sur mobilier urbain (surface de la publicité limitée à 2m).

    - La seconde zone couvre les entrées de ville  où les dispositifs publicitaires scellés au sol sont interdit, la publicité murale est admise uniquement sur mur de bâtiment aveugle ou peu percé, à raison d’une seule disposition par unité foncière. Tous les mobiliers urbains sont admis avec limitation de la publicité à 7m .

    - La troisième zone couvre tout le reste du territoire vanvéen avec une régle de densité (un dispositif mural sur une unité de moins de 25 m de linéaire de façade, un dispositif mural ou scellé au sol sur une unité foncière entre 25 et 50 m, 2 dispositifs admis pour une surface supérieure à 50 m).

    Ce règlement indique que  les écrans vidéos étant limités à 2m2,  autorise les bâches publicitaires (de chantier sur échaffaudage ou bâches permanentes sur mur aveugle),  les panneaux lumineux uniquement le long du Bd Périph, avec arrêt de cette publicité lumineuse entre 1H et 6H. Le Grenelle II de l’Environemment a durci la réglementation des enseignes avec un régime d’autorisation : A  Vanves, le règlement introduit des prescriptions esthétiques pour les enseignes apposées devant les devantures et de limiter celles en drapeau à 2 par établissement, voire à deux parties pour les établissements en angle. « On essaie de limiter pour ne pas trop polluer » selon le maire

     

  • VANVES FACE AU RISQUE D’UNE CRUE DECENNALE : PAS AUSSI A L’ABRI QUE CELA !

    Depuis quelques jours, les vanvéens comme les parisiens entendent parler de cet exercice  particulier d’une ampleur sans précédent qui se déroule dans le Grand Paris qui vise à se préparer à une crue décennale, à tester la réactivité de nombreux acteurs sous le pilotage du Secrétariat général de la Zone de Défense et de sécurité de la préfecture de police de Paris. : EU Sequana 2016. Il s’agit de tester les dispositifs grâce à des exercices sur table et sur le terrain, sensibiliser l’opinion publique car elle s’est éloignée d’une culture du risque, même si un plus grand nombre souhaite être  associé à la gestion des risques après les attentats.

    Le risque inondation est le premier risque naturel majeur en Ile de France, région-capitale qui héberge 12 millions d’habitants, 1/3 de l’activité économique française et les principaux lieux de décision politiques et économiques. «Une crue de type 1910 (crue centennale de référence) aujourd’hui causerait jusqu’à 30 milliards d’euros de dommages directs et aurait des répercussions à plus long terme sur la croissance économique, le fonctionnement des infrastructures franciliennes et le cadre de vie des habitants». La boucle nord de la Seine dans notre département  est le territoire le plus exposé comme le montre un petit film en 3 D réalisé par l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile de France (que l’on peut voir sur son site Internet).  Jean François  Carenco le préfet de Région  a exprimé sa crainte qu’une nouvelle crue n’aura rien à voir avec 1910, en prenant cette image : «A Fukushima, il manquait 10 cm à la digue, à Paris il manque 25 cm aux parapets. Et là tout va s’arrêter, même pour ceux qui n’ont pas les pieds dans l’eau». Comme à Vanves qui est pourtant bien située à l’arrière sur les coteaux du Val de Seine contrairement à  Boulogne, Issy les Moulineaux, Meudon sur sa partie rive gauche seine, pour ne citer que les communes constituant GPSO

    Personne ne se souvient des précédentes crues en dehors de la crue décennale qui s’était déroulée du 25 Janvier au 2 Février 191, et notamment de ses effets économiques et sociaux qui ont été graves, les parisiens ayant mis longtemps à s’en remettre après 35 jours de décrue. A l’époque, c’était parait il monnaie courante, en 19874, 1876, ou 1882, les rues étant envahies par les eaux que refoulaient les égoûts à la suite de l’exhausement du niveau du fleuve. Sur le territoire du val de seine, ce furent toutes les villes riveraines du fleuve qui furent touchées. Ainsi le 29 Janvier 1910, la crue atteignait une côte exceptionnelle attestée à Issy les Moulineaux par une inscription sous le porche du 31 rue du Gouverneur  Général Eboué qui indique un  niveau de 1,70 m au dessus de la chaussée. Toute la plaine fut touchée jusqu’à la limite des rues Ernest Renan, Général Leclerc, Victor Cresson, de Verdun, finalement de Corentin Celton à la Ferme, avec ses rues transformées en canaux déserts avec des passerelles de fortune établie à l’emplacement des trottoirs, des barques à fond plats, des literies entassées sur les toits, des châssis flottants au milieu de terrain maraîchers…

    Deux autres ont suivis en 1924 et en 1955 moins grave. Si une nouvelle crue décennale intervenait, Vanves serait plutôt touché indirectement par les conséquences diverses et variées  touchant les réseaux  (eau, télécommunications, transports…), et les services urbains (  enlévement des ordures, distribution de l’eau potable, logistique avec l’approvisionnement des magasins …) sans compter la mise au chômage technique de nombreux salariés ne pouvant plus aller travailler ou parce que leur outil de travail sera bloqué, comme à Issy les Moulineaux où la grande plaine inondée est occupé par des bureaux et pas des moindres (Microsoft, Bouygues Immobilier...)  avec l'usine d'incinération Isséane qui serait hors service, en attendant les tours du pont d'Issy, sans compter l'Hôpital Européen Georges Pompidou et la préfecture Ile de France construits en zone inondable

    Tout le monde garde en souvenirs les cartes postales de l’inondation de 1910 qui font sourire, mais ce fut une véritable catastrophe avec des immeubles effondrés à Gennevilliers, Villeneuve la Garenne, une pénurie alimentaire dont ont beaucoup souffert les  parisiens. Sans parler du sous sol car la ville s’est énormément étendu sous terre depuis plus d’un siécle, et on n’imagine pas tout ce qui s’y déroule. Et il faudra compter avec la solidarité de proximité et de voisinage avec les publics fragiles comme ce fut le cas lors de la canicule. Le rôle des maires sera là aussi capital.

  • AGIR POUR LE PLATEAU DE VANVES : UNE NOUVELLE ASSOCIATION DE QUARTIER ET DE PROXIMITE

    « Vous avez été nombreux à vous mobiliser en 2015 autour d’un collectif afin de préserver la qualité de vie sur le plateau de Vanves fin 2015. La preuve a été faite que la défense de nos intérêts passe par l’information, l’échange et la discussion en toute transparence. L’abandon du projet de la Station GNV et le maintien du skate-park (modalités en attente) sont maintenant acquis grâce à vous.  Nous avons imaginé poursuivre l’action et le dialogue entamés en créant une association de quartier, AGIR POUR LE PLATEAU » annonce un tract qui circule depuis quelques temps sur le Plateau à l’initiative de plusieurs personnes dont Patrick Lauverjat, son président et Pierre Bousseau, son secrétaire que le blog Vanves Au Quotidien a rencontré

    Vanves Au quotidien- Est-ce  l’une des conséquences positives que vous avez  tirés de cette affaire de la station GNV ?

    Pierre Bousseau : « On s’est rendu compte que les structures administratives, mairie, GPSO, métropole du Grand Paris  n’ont pas d’interlocuteurs au niveau des quartiers et que la structure des Conseils de Quartier n’est ni assez vivante, ni assez représentative de sa population pour créer et susciter un dialogue constructif.  Nous avons la place pour faire vivre une association qui aurait pour objectif principal le cadre de vie du quartier du Plateau. Nos ambitions sont limitées : Nous ne cherchons pas à couvrir toute la ville, le Plateau nous suffit largement. Nous avons eu un mouvement d’adhésion initial qui peut se prolonger de  cette façon positive.

    Patrick Lauverjat : « Nous allons très clairement au-delà du problème spécifique de la station GNV, qui a été l’élément déclencheur, parce que de nombreuses demandes, protestations, doléances ont été exprimées à cette occasion, de la part des habitants. Pour certains qui sont venus spontanément rejoindre le collectif, qui l’ont soutenu, ce n’était pas tellement la station GNV qui était un élément prépondérant. Ils exprimaient une demande de rapprochement autour d’une structure beaucoup plus localisé, pour se faire entendre. Pour eux, la mairie ou GPSO, sont des organes lointains qui gèrent une multitude de choses et de problèmes, et à leurs yeux, il manque un relais local qui fasse le recensement de toutes leurs demandes. Et il y en a : des habitants se plaignent du marché rue J.Jaurés le vendredi soir, mais l’enlever c’est retomber sur un site sans âme, sans élan,  ni animation, avec du béton tout autour, avec pour seule présence humaine,  les jeunes,  qui sont là pour des raisons diverses et variés,  et parce qu’ils n’ont pas d’autres endroits pour se retrouver. Le Plateau n’a plus de marchands de journaux, surtout depuis que le kiosque de la station de métro a fermé. Certains ont dû s’abonner à leurs journaux et revues habituelles etc…

    V.A.Q. - Qu’est-ce qui va et  ne va pas dans ce quartier qui a mal finalement vieilli ?

    P.B.  : « Toutes ces questions avaient l’objet d’un tour de tables notamment à l’école Marceau lors de la réunion publique, puis lors d’une réunion qui a suivi avec les responsables de conseils syndicaux durant laquelle nous avons exposé un certain nombre de problématiques d’environnement, d’encombrants sauvages, d’embellissement du quartier. Ce qui  nous a donné l’idée  de faire un tableau sur lequel serait inscrit  tout ce qu’a fait et fait  la municipalité, et en le complétant par des remarques et des doléances des habitants, ou des constats de notre part en essayant de conforter chaque demande par des éléments tangibles (photos, vidéo) afin que ce ne soit pas seulement des sentiments.

    P.L.: « On est plus sur des demandes qui touchent à l’hygiène, la sécurité au sens large, le cadre de vie (stagnation de flaques d’eaux sur la dalle, ramassage des ordures…) sur lesquels tout le monde se renvoie  la balle considérant que ce n’est pas de sa compétence, tout en étant conscience des incivilités, certains ne respectant pas les règles sur les encombrants par exemple. Même s’il y a une étude recensant espaces privatifs et publics, il faut veiller à ce que les choses se fassent réellement, même s’il faut l‘étaler dans le temps pour des raisons de coûts Mais on sait comment fonctionnent nos politiques, car il y a tout le temps des urgences pour reporter et les crédits ne sont inépuisables. Notre objectif est d’être convaincant et de faire des piqûres de rappel.

    V.A.Q. –Par quoi allez-vous commencer ?
    P.B. et P.L. :
    « Nous avons commencé par mettre en place l’association, en ayant déposé les statuts, constitué un bureau, ouvert les adhésions en distribuant un tract annonçant notre création avec un bulletin d’adhésion. Nous avons envoyé un courriel à la nouvelle conseillère municipale responsable du quartier pour lui demander de la rencontrer. Nous allons lancer une action d’envergure en faisant du boîtage dans l’ensemble des immeubles et pavillons de ce quartier. Nous allons creuser dans tout ce qui a été dit lors des réunions avec les maires, et  beaucoup de choses ont été dite. Il y a des discussions en ce moment, nous semble t-il sur le réaménagement de la circulation sur la rue J.Bleuzen.  On a eu une réponse de la mairie sur les encombrants sous le porche de la rue S.Carnot avec la mise en place du stationnement réglementé pour l’empêcher, et la recherche d’une solution pour déplacer l’emplacement des containers des immeubles sociaux de la rue A.Comte. Nous avons l’intention  d’organiser une réunion pour les  adhérents et les habitants du Plateau afin  de recenser toutes ces problématiques.