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Developpement Durable - Page 23

  • PARIS REDUIT SA CONSOMMATION, MAIS PAS LE PARC DES EXPOSITIONS A VANVES

    En raison du grand froid, le réseau électrique français est particulièrement sollicité. À l’initiative d’Anne Hidalgo, la Ville de Paris a donc décidé  réduire sa consommation d’électricité ces jours-ci pour  prévenir d’éventuelles coupures sur le territoire national, qui pourraient impacter les particuliers ou les professionnels.

    Ainsi, depuis mardi soir, les éclairages extérieurs de 330 bâtiments publics parisiens contrôlés à distance sont éteints. « Avec ces extinctions, nous voulons aussi envoyer un signal aux professionnels et aux particuliers : pour éviter que des foyers se retrouvent privés d’électricité, soyons tous solidaires en réduisant pendant quelques jours nos consommations d'énergies» explique t-on à la Mairie de Paris.

    Il est dommage de constater que certains grands établissements parisiens, concessionnaire de la mairie de Paris, n’aient pas pris d’eux même l’intiative de suivre l’exemple de la ville de Paris, comme ont pu le constater les riverains du parc des expositions. Il est resté éclairé toute la nuit de mardi à Mercredi et de Mercredi à Jeudi, alors qu’il n’y a pratiquement pas d’activités nocturnes comme c’est le cas à la veille ou à la suite de grands salons. D’ailleurs la question vaudrait d’être posé à Viparis, le gestionnaire du parc, s’il est vraiment nécessaire de le laisser éclairer toutes les nuits, sauf durant les vacances, comme ce fut bizzarement le cas entre Noël et le nouvel an

  • DEBRE SENATEUR DE VANVES MONTRE AU CRENEAU POUR DEFENDRE LA FILIERE BOIS

    Isabelle Debré (sur la photo au CD 92 Jeudi dernier)  fait partie des parlementaires qui sont montés au créneau pour obtenir des réponses du gouvernement aux exportations de grumes vers la Chine et aux exigences  phytrosanitaires censées évoluer depuis le 1er Juillet. Elle s’est inquiété de la situation économique extrêmement préoccupante de la filière de transformation bois en France avec ses 100 000 emplois directs – « La France se prive de nombreux emplois dans la filière bois, la transformation nécessitant 10 emplois directs quand l’abattage et l’exportation n’en obligent qu’un seul » -  mais aussi des volumes en baisse de bois de chême disponible pour les scieries françaises passant de de 2,45 millions de m3 à 1,25 millions de m3 entre 2007 et 2014, 40% de la production de grumes de chênes partant à l’export. « Avec l’exportation des grumes entières, dont sont tirés le bois noble et les sous produits valorisables en panneaux d’agencement et en énergie renouvelable, c’est l’essentiel de la valeur ajoutée qui quitte le territoire  français, les grumes représentant en effet 30% du volume disponible mais seulement 3% de la valeur ajoutée du secteur » explique t-elle en relevant que "l’exportation massive des grimes est facilitée par des normes sanitaires nettement moins contraignantes en France qu’elles ne le sont dans d’autres pays d’europe ».

  • VANVES DEBAT SUR L’ENCYCLIQUE LAUDATO SI GRACE A DES TEMOIGNAGES FORTS D’ACTEURS DE L’HUMANISME

    « L’encyclique « Laudato Si » a été un événement de libraire. Le texte a été travaillé en paroisse, à travers plusieurs groupes. De là est née l’idée d’une conférence dans un lieu public,  dont le texte du pape François n’est qu’un prétexte » a déclaré le pére Bertrand Auville, curé des paroisses de Vanves en présentant cette initiative qui attiré beaucoup de Vanvéens, mardi soir à Panopée. Après une rapide introduction en se posant la question de avoir « s’il y a une écologie chrétienne, une écologie paienne », il a repris des éléments de cette conférence commentaire qu’il a faite le 3 Novembre dernier  en parlant de « cette belle harmonie rompu par l’homme », et qui est à l’origine de cette réunion selon un souhait alors exprimé par Valérie Vignaud qui était présente mardi soir

    Il serait vain de revenir sur toutes les interventions faites ce soir là, qu’a d’ailleurs enregistré François Xavier Chouttet du foyer d’accueil de Saint François,  pour en faire sûrement un « verbatim », par l’ensemble des intervenants dont certains ont eu des propos très forts comme  Laurent de Cherisey  fondateur de l’association Simon de Cyréne – « comment est-ce qu’on habite une maison commune » est une question qui se pose à Simon de Cyréne » - ou ce couple, Marie Madeleine et Stéphane Lamy qui a témoigné en tant que parents dans sa vie de tous les jours, aller au travail à vélo, adhérer au  Panier Vanvéens,  vivre à 19° chez soi – « Pas facile au début, cela créé des tensions » -  et même apprendre à être bienveillant avec ses jeunes enfants  à travers un groupe de parents : « Ne pas s’énerver en le laissant apprendre à apprendre à faire son lacet ». A rapprocher du témoignage de cette bénédictine qui parlait d’une sœur centenaire qui beaucoup marqué la communauté de la rue d’Issy,  dont elle porte aujourd’hui la chasuple lors des cérémonies et prières en mémoire : « Elle n’arrêtait pas de la plier, déplier, de la replier. On la laissait faire, car elle avait été chargé de la lingerie du monastère » a-t-elle témoignée en ajoutant : « les bénédictines sont les plus écolos. C’est ce que je me disais en vous écoutant »

    Anne Florence Quintin, délégué générale Observatoire des Cadres et du Management CFDT a expliqué que le travail peut être une richesse  et que l’encyclique en relève plusieurs -  Travail lieu de créativité, lieu de projection dans l’avenir, lieu de développement des capacités – en mettant l’homme au centre.  « Ce n’est pas un hasard si le pape François a écrit l’encyclique « Laudato Si ». Il dit : « voilà l’homme » a expliqué Mgr Francesco Follo, observateur permanent du Saint Siége à l’UNESCO en ajoutant : « Et l’homme, c’est le  Christ ! ».  Jean Fontanieu secrétaire général de la Fédération de l’entraide protestante, a parlé d’écologie et de solidarité,  Vincent Morch philosophe a insisté notamment sur la solidarité intergénérationnelle…. « Ce dont a besoin  notre maison commune aujour’hui, ce n’est pas ce que pourront apporter les mêmes vieilles recettes : plus vite, plus d’efficacité, plus loin, plus de technologies, de lois, de règlements. Si elle va mal, c’est surtout du fait de folie des hommes – ce qu’il faut soigner d’abord, c’est celle folie… Comme Saint François, c’est notre regard qu’il fait changer, dans notre relation aux autres, la culture, le travail, l’éducation, la solidarité, la charité, l’entraide…Passer de la domination utilisatrice à l’humanisme actif et gratuit ». Et c’est finalement ce qu’ont voulu démontrer les organisateurs de ce débat.