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Developpement Durable - Page 23

  • REVISION DU REGLEMENT LOCAL DE PUBLICITE DE VANVES : « On essaie de limiter pour ne pas trop polluer ! »

    Une réunion publique se déroule ce soir à 19H30 à l’hôtel de Ville sur le règlement local de publicité qui est en cours de révision. Rappelons que le conseil municipal avait décidé le 1er Octobre 2014  de réviser le règlement local de la publicité qui date du 25 Mars 1998. Le  maire avait compétence en matière de police de l’affichage et notamment sur les enseignes des commerces jusqu’à présent. Mais dorénavant c’est  GPSO avec son établissement public territorial (EPT) qui va mener à bien cette révision. D’autant plus qu’il  faut que d’ici 2020,  chaque commune et maintenant interco,  reconfirme, rappelle et révise ses règles, car le code de l’environnement a évoluée en prévoyant des règles plus simples sur les enseignes notamment.

    Ce code régit la publicité sur le mobilier urbain, les panneaux d’affichage publicitaire et d’informations (administratives ou associatives). Beaucoup ont disparus à cause d’opérations d’aménagements. Mais cette révision a pour objectif d’écarter le risque d’une multiplication des panneaux publicitaires, la réglementation nationale permettant la réinstallation de certains des nombreux dispositifs déposés depuis 1998,  et de prendre en compte les modes de publicité inexistantes en 1998 et aujourd’hui autorisés par la réglementation (bâches publicitaires, micro-affichage, publicités numériques). Sachant que la ville comptait 11 dispositifs publicitaires non lumineux (4 scellés au sol et 7 muraux) et une seule lumineuse en toiture, 19 Abris, 43 mobiliers urbains d’informations dont 13 de 8 m2 et 30 de 2m2 en  2015 ( 67 dispositifs publicitaires non lumineux en 1996, dont 33 scellés au sol et 34 muraux de 12 m2).

    Il permet de revoir les zones réglementées en fonction de la réglementation nationale en vigueur depuis le 1er Juillet 2012 pour maintenir le niveau de protection assuré par le règlement de 1998. Il sera  tout autant protecteur  pour protéger certaines zones historiques (Eglise Saint Remy, Lycée Michelet), pavillonnaires remarquables, sites classés (Parc.F.Pic) . Il permet de supprimer la zone de publicité élargie instituée en 1998 qui portait sur 8 murs pignons (2 rue L.Blanc, 22 rue de la République, 16 place de la République, 2 rue Barbés, 90 rue J.Bleuzen, 5 et 104  rue S.Carnot, 57 rue R.Marcheron) car la loi Grenelle impose qu’un règlement local soit plus restrictif que le régime général. Il permet de réduire fortement les publicités scellées au sol (4 )par des restrictions en nombre et en superficie notamment dans les secteurs à forte densité bâtie  ou signifiant (entrée de ville, centre historique, ensemble pavillonnaires caractéristiques), d’adapter les possibilités de publicité le long des axes structurants de la commune, de fixer le régime applicable à la publicité installée sur le domaine public en cohérence avec celui applicable aux dispositifs publicitaires sur propriétés privées, de fixer les obligations et modalités d’extinction des publicités lumineuses (une seule en toiture à Vanves)  

    3 ZONES DE PUBLICITE

    Il crée 3 zones de publicité :

    - La première concerne le centre ancien, les ensembles pavillonnaires caractéristiques, les lieux protégés par la loi  (100 m et champ de visibilité des deux monuments) ainsi que les abords de deux édifices non protégés au titre des monuments historiques mais signalé comme « Patrimoine du XXéme siécle » avec le monastère des Bénédctines et la chapelle de la Maison de retraites Larmeroux. La publicité y est interdite, sauf celle supportée par les palissades de chantiers et celle apposée sur mobilier urbain (surface de la publicité limitée à 2m).

    - La seconde zone couvre les entrées de ville  où les dispositifs publicitaires scellés au sol sont interdit, la publicité murale est admise uniquement sur mur de bâtiment aveugle ou peu percé, à raison d’une seule disposition par unité foncière. Tous les mobiliers urbains sont admis avec limitation de la publicité à 7m .

    - La troisième zone couvre tout le reste du territoire vanvéen avec une régle de densité (un dispositif mural sur une unité de moins de 25 m de linéaire de façade, un dispositif mural ou scellé au sol sur une unité foncière entre 25 et 50 m, 2 dispositifs admis pour une surface supérieure à 50 m).

    Ce règlement indique que  les écrans vidéos étant limités à 2m2,  autorise les bâches publicitaires (de chantier sur échaffaudage ou bâches permanentes sur mur aveugle),  les panneaux lumineux uniquement le long du Bd Périph, avec arrêt de cette publicité lumineuse entre 1H et 6H. Le Grenelle II de l’Environemment a durci la réglementation des enseignes avec un régime d’autorisation : A  Vanves, le règlement introduit des prescriptions esthétiques pour les enseignes apposées devant les devantures et de limiter celles en drapeau à 2 par établissement, voire à deux parties pour les établissements en angle. « On essaie de limiter pour ne pas trop polluer » selon le maire

     

  • BILAN MITIGE D’UNE OEUVRE PARTICIPATIVE D’UNE ARTISTE DE VANVES A SOLUTIONS COP21

    Rappelez-vous, c’était voilà deux mois, la COP 21 avec tous ces événements qui l’accompagnaient comme « Solutions COP21» au Grand Palais à laquelle une vanvéenne a participé, Véronique Le Mouël  avec ses 9 isoloirs tricolores  dans lesquels les visiteurs prenaient le temps de réfléchir, écrire, dessiner … sur un bulletin qu’ils mettaient dans une urne. Après avoir répondu à une question simple : « qu’est-ce que je fais pour lutter contre l’effet de serre  dans ma maison, dans mon travail, dans mon quartier, dans mes déplacements, dans mes loisirs, dans l’imaginaire ». Cette œuvre participative était, de surcroit bien située au centre, dans un espace de dialogue, entre l’entrée et une grande scéne – « J’ai eu la chance d’avoir cette place là qui m’étonne encore mais témoignait de l’intérêt des organisateurs pour qu’il y ait cette interaction avec le public » -  Malheureusement à cause de l’Etat d’urgence suite aux attentats, la fréquentation a été moindre que prévue,  les écoles-colléges et lyces ne s’étant pas déplacés.

    Véronique Le Mouël a eu le temps de dépouiller tous ces bulletins depuis, étonnée que les gens prennent du temps pour répondre  et réfléchir. 700 bulletins ont été remplis en 7 jours, soit une centaine par jour dépouillé en présence du public, et affichés. « En fonction des thématiques, nous avons eu  des choses plus ou moins intéressantes : Avec « dans ma maison », on retrouve des éco-gestes que l’on connait, que les gens s’approprient plus ou moins. Certains ont fait des listings assez détaillés de tout ce qu’ils font. Et on s’aperçoit qu‘il y a beaucoup de gestes à faire dans le quotidien dans sa maison, comme mieux isoler, réguler la température, installer sur son  toit des panneaux solaires, récolter l’eau de pluie et faire des gouttières, avec même le dessin d’un système. Il y avait des choses plus intéressantes et imaginatives ou des engagements plus originaux, dans son travail, dans son quartier et un peu dans son loisirs, assez classique dans mes déplacements avec la marche à pied, les transports en commun, mais aussi étonnantes et surprenantes lorsqu’on lit des gens hésitent à prendre à l’avion pour aller voir leur proche à l’autre bout de la terre, parce que c’est consommer du CO2. Pas mal de gens s’engage dans les associations ou sur le plan professionnel  pour agir dans leur quartier ou dans leur travail, avec des propositions de taxes pour lutter contre des abus, des systèmes de compostages, développer le bio carburant, la voiture à hydrogéne,   multiplier les bibliothéques. Dans mon imaginaire, là on trouve des choses intéressantes sur le développement durable qui invitent à une vision complétement « fleur bleue » de l’avenir de la planéte, avec parfois l’idée de se concentrer sur une sujet : sauver des manchots en antarticque, inventrer la machine à aspirer la pollution, construire autrement et différemment... Un enfant a même écrit « pourvu qu’il y ait encore de la neige ! ». Preuve que même les enfants sont conscient de ce changement climatique et que le monde qu’il connait aujourd’hui est en train vraiment de changer »  raconte t-elle en étant consciente que « dans l’enceinte du Grand Palais, nous avions un public un peu concerné, mais pas plus que cela »

    A ses yeux, c’est toujours une aventure d’aller à la rencontre du public et de l’inviter à témoigner,  à participer à une œuvre. « J’étais agréablement surprise puisque ce que j’attendais de ce temps de rencontre, c’était que l’installation leur donne envie de prendre le temps de réfléchir à ce sujet tous les jours. J’en  retiens deux choses : le public a des choses à dire, des idées,  des propositions, et fait des choses. Par contre, personne ne s’est vraiment intéressé à cette installation et sur ce que le public proposait. J’en suis sidéré ! Et je ne le comprends pas !  Je suis profondément déçu du manque d’intérêt des entreprises qui étaient présentes, des politiques qui sont venus faire un tour come F.Hollande et Thierry Mandon ». Mais il n’y a pas quelqu’un qui est venu la voir pour donner une suite à ce travail ! Qu’à cela ne tiennne, elle a décidé de le faire elle-même, dans un autre contexte, en exposant, en valorisant certaines choses dans ce qui a été proposé et écris : « Je voudrais afficher   dans un lieu culturel pour garder la dimension artistique du projet et dire que le développement durable par une action artistique laisse une possibilité d’expression du public qui est riche,  qui est à prolonger et à valoriser. Ainsi la  prochaine étape pourrait être une exposition où on va présenter d’une manière très esthétique mais aussi très informative, le résultat de cette inter-action avec le public au Grand Palais. Et monter des ateliers créatifs pour mettre en œuvre des idées, et permettre aux gens d’aller plus loin. Il faut que  la société civile s’approprie et fasse des choses exprimées par le public pour inciter à faire cela dans son quartier, chez soi ou dans ma commune…. »

  • VANVES A L’ORIGINE D’UN DIALOGUE CITOYEN AVEC LES JEUNES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

    Chaque année, un modeste vanvéen qui préside quand même le CLAP (Comité Local des Associations Patriotiques) arrive à réunir plus de 350 lycéens à l’UNESCO à l’occasion de l’assemblée générale de son association  des anciens combattants-services de renseignements de France et des pays alliés dit « Ex-Invisibles ». Pas du tout sur le théme du devoir de Mémoire qui est essentiel aux yeux de Michel Judde et ses collégues (sur la photo lors du ravivage de la Flamme à l'arc de triomphe avec des élus vanvéens), mais sur celui  la citoyenneté qui permettait justement d’aborder certes ses thèmes mais aussi de s’interroger sur le citoyen de demain : « On peut se prétendre citoyen que si on respecte les règles de la cité, des devoirs et des droits qui sont venus par la suite s’agrafer. On s’est axé autour de ce thème de la citoyenneté et du devoir de mémoire pour commencer maintenant à débattre de la citoyenneté et du développement durable » explique t-il. Et cette rencontre du 15 Janvier a pris un relief particulier un  mois après la fin de la COP 21 tout simplement parce qu’elle a interpellé ces jeunes 

    Ses 350 jeunes venus de lycées de Limoges, de Paris (Condorcet), d’Etampes, de Mantes La Jolie et de Vanves (3 classes de Michelet) ont étonnés par leurs questions pertinentes sur ce qu’il fallait à son niveau personnel comme gestes mais au niveau national aussi pour lutter contre le dérèglement climatique,  les deux intervenants, Thierry Terrier ex-ambassadeur membre de cette association et Frédéric Louradour, professeur d’université, spécialistes de ces problématiques  développement durable, et les participants. Le meilleur exemple a été donné par ce lycéen qui a demandé pourquoi on laissait allumer les lumières dans cette grande salle alors que la lumière du jour suffirait. Du coup l’un des deux intervenants a demandé au technicien d’éteindre les lumières en constatant que « c’est précisément le réflexe qu’il faut avoir ! »

    Comme d’habitude les questions ont du mal à démarrer avant de fuser de toute part devenant de plus en plus pertinentes et personnelles : « Faut il créer des OGM ou manger moins de viandes » a demandé le premier lycéen à T.Tessier qui avait expliqué que le premier OGM créé par l’homme avait été le blé. «  A-t-on le moyen d’arrêter le dérèglement climatique » lui a demandé un autre alors qu’il avait expliqué que « nous  étions des ollociliens, c'est-à-dire que nous vivons depuis 10 000 dans une ère  de réchauffement inéluctable qui se situe entre deux périodes inter glaciaire et devrait durer encore 2000 ans au cours de laquelle on est la seule espèce destructrice car l’homme a un effet négatif sur la planète » a-t-il expliqué devant des lycéens très attentifs dont deux ont posé des questions plus ciblées : « Pourquoi l’Europe et l’Etat ne font pas plus d’études contre l’utilisation de produits toxiques ? » ; « Pourquoi les constructeurs automobiles ne font pas plus de véhicules électriques ? »

    « Faudrait il apprendre cette transition écologique et énergétique à l’école ? » ou encore  « Faut il culpabiliser les consommateurs ? » … « Et si les particuliers doivent faire des efforts, les acteurs publics ne doivent ils pas montrer l’exemple ? »…   « Les efforts à faire doivent venir de notre propre volonté ! Mais n’y n’aurait il comme solution de mettre en place une réglementation plus forte » ont demandé deux lycéens de Michelet. « Vous voulez nous imposer de baisser notre consommation ! Mais à quoi êtes-vous prêt vous-même ? » ou encore « Pourquoi ne consommons-nous pas plus local ? ». Quelques lycéens sont venus voir, à la fin de cet échange, les deux intervenants dont des lycéens de Michelet qui réalisent le magazine « le Zeugma ». Car ils ont l’intention de mener une action pour promouvoir une ville plus durable qui prenne aussi en compte l’inclusion sociale