Isabelle Debré (sur la photo au CD 92 Jeudi dernier) fait partie des parlementaires qui sont montés au créneau pour obtenir des réponses du gouvernement aux exportations de grumes vers la Chine et aux exigences phytrosanitaires censées évoluer depuis le 1er Juillet. Elle s’est inquiété de la situation économique extrêmement préoccupante de la filière de transformation bois en France avec ses 100 000 emplois directs – « La France se prive de nombreux emplois dans la filière bois, la transformation nécessitant 10 emplois directs quand l’abattage et l’exportation n’en obligent qu’un seul » - mais aussi des volumes en baisse de bois de chême disponible pour les scieries françaises passant de de 2,45 millions de m3 à 1,25 millions de m3 entre 2007 et 2014, 40% de la production de grumes de chênes partant à l’export. « Avec l’exportation des grumes entières, dont sont tirés le bois noble et les sous produits valorisables en panneaux d’agencement et en énergie renouvelable, c’est l’essentiel de la valeur ajoutée qui quitte le territoire français, les grumes représentant en effet 30% du volume disponible mais seulement 3% de la valeur ajoutée du secteur » explique t-elle en relevant que "l’exportation massive des grimes est facilitée par des normes sanitaires nettement moins contraignantes en France qu’elles ne le sont dans d’autres pays d’europe ».
Developpement Durable - Page 24
-
DEBRE SENATEUR DE VANVES MONTRE AU CRENEAU POUR DEFENDRE LA FILIERE BOIS
Lien permanent Catégories : Developpement Durable -
VANVES DEBAT SUR L’ENCYCLIQUE LAUDATO SI GRACE A DES TEMOIGNAGES FORTS D’ACTEURS DE L’HUMANISME
« L’encyclique « Laudato Si » a été un événement de libraire. Le texte a été travaillé en paroisse, à travers plusieurs groupes. De là est née l’idée d’une conférence dans un lieu public, dont le texte du pape François n’est qu’un prétexte » a déclaré le pére Bertrand Auville, curé des paroisses de Vanves en présentant cette initiative qui attiré beaucoup de Vanvéens, mardi soir à Panopée. Après une rapide introduction en se posant la question de avoir « s’il y a une écologie chrétienne, une écologie paienne », il a repris des éléments de cette conférence commentaire qu’il a faite le 3 Novembre dernier en parlant de « cette belle harmonie rompu par l’homme », et qui est à l’origine de cette réunion selon un souhait alors exprimé par Valérie Vignaud qui était présente mardi soir
Il serait vain de revenir sur toutes les interventions faites ce soir là, qu’a d’ailleurs enregistré François Xavier Chouttet du foyer d’accueil de Saint François, pour en faire sûrement un « verbatim », par l’ensemble des intervenants dont certains ont eu des propos très forts comme Laurent de Cherisey fondateur de l’association Simon de Cyréne – « comment est-ce qu’on habite une maison commune » est une question qui se pose à Simon de Cyréne » - ou ce couple, Marie Madeleine et Stéphane Lamy qui a témoigné en tant que parents dans sa vie de tous les jours, aller au travail à vélo, adhérer au Panier Vanvéens, vivre à 19° chez soi – « Pas facile au début, cela créé des tensions » - et même apprendre à être bienveillant avec ses jeunes enfants à travers un groupe de parents : « Ne pas s’énerver en le laissant apprendre à apprendre à faire son lacet ». A rapprocher du témoignage de cette bénédictine qui parlait d’une sœur centenaire qui beaucoup marqué la communauté de la rue d’Issy, dont elle porte aujourd’hui la chasuple lors des cérémonies et prières en mémoire : « Elle n’arrêtait pas de la plier, déplier, de la replier. On la laissait faire, car elle avait été chargé de la lingerie du monastère » a-t-elle témoignée en ajoutant : « les bénédictines sont les plus écolos. C’est ce que je me disais en vous écoutant »
Anne Florence Quintin, délégué générale Observatoire des Cadres et du Management CFDT a expliqué que le travail peut être une richesse et que l’encyclique en relève plusieurs - Travail lieu de créativité, lieu de projection dans l’avenir, lieu de développement des capacités – en mettant l’homme au centre. « Ce n’est pas un hasard si le pape François a écrit l’encyclique « Laudato Si ». Il dit : « voilà l’homme » a expliqué Mgr Francesco Follo, observateur permanent du Saint Siége à l’UNESCO en ajoutant : « Et l’homme, c’est le Christ ! ». Jean Fontanieu secrétaire général de la Fédération de l’entraide protestante, a parlé d’écologie et de solidarité, Vincent Morch philosophe a insisté notamment sur la solidarité intergénérationnelle…. « Ce dont a besoin notre maison commune aujour’hui, ce n’est pas ce que pourront apporter les mêmes vieilles recettes : plus vite, plus d’efficacité, plus loin, plus de technologies, de lois, de règlements. Si elle va mal, c’est surtout du fait de folie des hommes – ce qu’il faut soigner d’abord, c’est celle folie… Comme Saint François, c’est notre regard qu’il fait changer, dans notre relation aux autres, la culture, le travail, l’éducation, la solidarité, la charité, l’entraide…Passer de la domination utilisatrice à l’humanisme actif et gratuit ». Et c’est finalement ce qu’ont voulu démontrer les organisateurs de ce débat.
Lien permanent Catégories : Developpement Durable, Eglise -
REVISION DU REGLEMENT LOCAL DE PUBLICITE DE VANVES : « On essaie de limiter pour ne pas trop polluer ! »
Une réunion publique se déroule ce soir à 19H30 à l’hôtel de Ville sur le règlement local de publicité qui est en cours de révision. Rappelons que le conseil municipal avait décidé le 1er Octobre 2014 de réviser le règlement local de la publicité qui date du 25 Mars 1998. Le maire avait compétence en matière de police de l’affichage et notamment sur les enseignes des commerces jusqu’à présent. Mais dorénavant c’est GPSO avec son établissement public territorial (EPT) qui va mener à bien cette révision. D’autant plus qu’il faut que d’ici 2020, chaque commune et maintenant interco, reconfirme, rappelle et révise ses règles, car le code de l’environnement a évoluée en prévoyant des règles plus simples sur les enseignes notamment.
Ce code régit la publicité sur le mobilier urbain, les panneaux d’affichage publicitaire et d’informations (administratives ou associatives). Beaucoup ont disparus à cause d’opérations d’aménagements. Mais cette révision a pour objectif d’écarter le risque d’une multiplication des panneaux publicitaires, la réglementation nationale permettant la réinstallation de certains des nombreux dispositifs déposés depuis 1998, et de prendre en compte les modes de publicité inexistantes en 1998 et aujourd’hui autorisés par la réglementation (bâches publicitaires, micro-affichage, publicités numériques). Sachant que la ville comptait 11 dispositifs publicitaires non lumineux (4 scellés au sol et 7 muraux) et une seule lumineuse en toiture, 19 Abris, 43 mobiliers urbains d’informations dont 13 de 8 m2 et 30 de 2m2 en 2015 ( 67 dispositifs publicitaires non lumineux en 1996, dont 33 scellés au sol et 34 muraux de 12 m2).
Il permet de revoir les zones réglementées en fonction de la réglementation nationale en vigueur depuis le 1er Juillet 2012 pour maintenir le niveau de protection assuré par le règlement de 1998. Il sera tout autant protecteur pour protéger certaines zones historiques (Eglise Saint Remy, Lycée Michelet), pavillonnaires remarquables, sites classés (Parc.F.Pic) . Il permet de supprimer la zone de publicité élargie instituée en 1998 qui portait sur 8 murs pignons (2 rue L.Blanc, 22 rue de la République, 16 place de la République, 2 rue Barbés, 90 rue J.Bleuzen, 5 et 104 rue S.Carnot, 57 rue R.Marcheron) car la loi Grenelle impose qu’un règlement local soit plus restrictif que le régime général. Il permet de réduire fortement les publicités scellées au sol (4 )par des restrictions en nombre et en superficie notamment dans les secteurs à forte densité bâtie ou signifiant (entrée de ville, centre historique, ensemble pavillonnaires caractéristiques), d’adapter les possibilités de publicité le long des axes structurants de la commune, de fixer le régime applicable à la publicité installée sur le domaine public en cohérence avec celui applicable aux dispositifs publicitaires sur propriétés privées, de fixer les obligations et modalités d’extinction des publicités lumineuses (une seule en toiture à Vanves)
3 ZONES DE PUBLICITE
Il crée 3 zones de publicité :
- La première concerne le centre ancien, les ensembles pavillonnaires caractéristiques, les lieux protégés par la loi (100 m et champ de visibilité des deux monuments) ainsi que les abords de deux édifices non protégés au titre des monuments historiques mais signalé comme « Patrimoine du XXéme siécle » avec le monastère des Bénédctines et la chapelle de la Maison de retraites Larmeroux. La publicité y est interdite, sauf celle supportée par les palissades de chantiers et celle apposée sur mobilier urbain (surface de la publicité limitée à 2m).
- La seconde zone couvre les entrées de ville où les dispositifs publicitaires scellés au sol sont interdit, la publicité murale est admise uniquement sur mur de bâtiment aveugle ou peu percé, à raison d’une seule disposition par unité foncière. Tous les mobiliers urbains sont admis avec limitation de la publicité à 7m .
- La troisième zone couvre tout le reste du territoire vanvéen avec une régle de densité (un dispositif mural sur une unité de moins de 25 m de linéaire de façade, un dispositif mural ou scellé au sol sur une unité foncière entre 25 et 50 m, 2 dispositifs admis pour une surface supérieure à 50 m).
Ce règlement indique que les écrans vidéos étant limités à 2m2, autorise les bâches publicitaires (de chantier sur échaffaudage ou bâches permanentes sur mur aveugle), les panneaux lumineux uniquement le long du Bd Périph, avec arrêt de cette publicité lumineuse entre 1H et 6H. Le Grenelle II de l’Environemment a durci la réglementation des enseignes avec un régime d’autorisation : A Vanves, le règlement introduit des prescriptions esthétiques pour les enseignes apposées devant les devantures et de limiter celles en drapeau à 2 par établissement, voire à deux parties pour les établissements en angle. « On essaie de limiter pour ne pas trop polluer » selon le maire
Lien permanent Catégories : Developpement Durable, ENVIRONNEMENT