Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Developpement Durable - Page 21

  • VANVES ET GPSO : CONCERTATION AVEC LES HABITANTS SUR LE PLAN CLIMAT

    Dans le cadre de la COP 21, les accords de Paris ont fixé un objectif ambitieux : contenir l’augmentation de la température à 1,5°C à l’horizon 2100 ! Afin de faire face aux enjeux climatiques et écologiques, l’EPT GPSO  Grand Paris Seine Ouest dont fait partie Vanves avec Boulogne, Chaville, Issy-les Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, er Ville d’Avray, a entamé l’élaboration de son Plan Climat 2019-2025 dont l’objectif principal est de contribuer localement à la diminution des émissions de gaz à effet de serre.

    Dès 2011, GPSO a développé une stratégie globale concernant les transport (encouragement des mobilités douces, développement des mobilités partagées), l’Urbanisme (construction d’éco-quartiers, végétalisation de la ville) ; la rénovation énergétique de l’habitat (isolation des toitures, aide à l’achat d’installation alimentées aux énergies renouvelables : panneaux solaires, poêles à bois), le recyclage (distribution gratuite de composteurs, collectes d’appareils électriques), l’Innovation ( espaces de coworking, application citoyenne SoNet pour signaler des anomalies sur l’espace public :dépôts sauvages, mobilier urbain détérioré)… Etc. «Qu’il s’agisse de la construction d’écoquartiers sur d’anciennes friches industrielles comme à Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux ou Meudon, la gestion des eaux pluviales, les réseaux de chaud et de froid, la reconquête de la nature en ville en proposant aux habitants de jardiner une partie de l’espace public ou les aides financières pour mieux isoler son habitation afin d’en réduire la consommation énergétique… autant d’actions concrètes, utiles, efficaces, menées par le « bloc local » et qui ont déjà portés leurs fruits: Les résultats obtenus sont particulièrement encourageants et démontrent que la stratégie adoptée a été efficace : avec 4,67 tonnes d’équivalent de CO2 par habitant et par an, le taux d’émission de gaz à effet de serre de GPSO est 2,35 fois moins élevé que le taux national et 1,7 fois moins que celui de la Métropole du Grand Paris» indique Pierre Christophe Baguet président de GPSO et  Christiane Barody-Weiss vice présidente (Environnement) qui, avec ce nouveau Plan Climat,  veulent aller plus loin !

    Afin que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice, le Plan Climat sera élaboré en concertation avec les habitants à travers plusieurs outils et initiatives :  Un site web «seineouest.fr/environnement», en ligne depuis le 12 novembre 2018, pour s’informer sur l’avancement du Plan Climat et découvrir ou redécouvrir les nombreuses actions menées par GPSO depuis 2010. Une consultation en ligne sur l’application citoyenne VOOTER avec des questionnaires thématiques proposés tous les quinze jours sur le groupe «Agissons ensemble» (accessible par géolocalisation ou via le code « climat »). Le lancement de la 3ème saison du défi «Familles à énergie positive», Samedi 1er décembre. Le principe est simple : inciter les habitants à adopter des éco-gestes pour faire des économies d’énergies en famille. Enfin, trois réunions publiques sont prévues  en décembre dont le 7 décembre à Vanves à La Palestre . «Ce nouveau Plan Climat est l’occasion de nous rassembler autour de la seule cause qui, par-delà les clivages, mérite l’engagement de chacun : l’avenir de nos enfants» souligne Pierre-Christophe Baguet 

  • VANVES CONCERNE PAR LA MISE EN PLACE d’UNE ZONE A FAIBLE EMISSION (ZFE)

    La création d’une ZFE (Zone à Faible Emission)  à l’intérieur du périmétre de l’A 86  a été acté lundi drenier par le conseil métropolitain auquel participait le maire de Vanves comme ses 133 collégues de la métropole du Grand Paris. Il devra prendre un arrêté municipal et faire voter son conseil municipal.

    Concrétement pour les vanvéens, cette mesure s’appliquera à compter de juillet 2019 aux véhicules Crit’Air 5 et non classés, quelle que soit leur motorisation (diesel immatriculé avant 1981 ou essence), Jusqu’à 200 000 véhicules polluants pourraient être concernés dès Juillet 2019 sachant qu’ils sont déjà interdit à Paris. Mais l’objectif poursuivi est d’aller jusqu’à la fin de la circulation de tous les véhicules essence en 2030 :  Ainsi les véhicules Crit’Air 4  (diesel immatriculé entre 2001 et  2005) seraient concernés en 2021, suivi par les  véhicules Crit'Air 3 (diesel immatriculés entre 2006 et 2010 et essence entre 1997 et 2005) seraient interdits en 2022, puis à partir de 2024 les Crit'air 2 (Diesel àpartir de 2011 et Essence de 2006 à 2016) . Ainsi, seuls pourraient circuler les véhicules «propres» (électriques, hydrogènes, GPL, GNV) à l'intérieur de la Métropole du Grand Paris à partir de 2025/30  

    La mise en place d’une ZFE est une obligation légale. Le déploiement de ZFE doit être inscrite dans le projet de loi d’orientation des mobilités «qui portera ainsi l’ambition de voir ces zones se déployer dans d’autres villes françaises, notamment celles dont les seuils de concentration de polluants atmosphériques sont régulièrement dépassés. Il donnera aux collectivités les moyens de les mettre en œuvre facilement et de manière adaptée à chaque situation locale» indique-t-on au ministère des Transports. «Ce n’est pas une décision dogmatique mais une question de santé publique et une urgence climatique» constatent les élus qui défendent cette mesure.

    Patrick Ollier, président de la MGP, expliquait, encore récemment dans le JDD : «Dans l'aire métropolitaine, dans les 131 villes, il y a environ 5.000 morts par an dans la zone. Ils sont liés à la pollution. Est-ce que les maires de cette zone peuvent rester indifférents à cela ? La réponse est non».  Anne Hidalgo maire de Paris  a toujours expliqué qu’elle ne souhaite pas que des parisiens se retournent contre les élus sur le plan judiciaire parce qu’ils n’auraient rien fait dans ce domaine, dans quelques années, comme c’est le cas avec l’amiante.

    D’autres élus s’inquiètent d’une complète déconnexion avec le déploiement des nouveaux transports en commun : «C'est une chose indispensable. En revanche, ce qui m'inquiète beaucoup, c'est le rythme auquel il va falloir parvenir, en complète déconnexion avec le déploiement des nouveaux transports en commun et avec une prise en compte limitée de la question sociale » expliquait récemment un collègue du maire de Vanves. La MGP a prévu des mesures d’accompagnement, en proposant de créer un guichet unique qui permettra de coordonner toutes les aides de l’Etat et des collectivités pour l’achat de véhicules propres, qui doivent nécessairement accompagner la mise en place d’une telle ZFE.

  • Fin du plastique dans les cantines de Vanves ? Une avancée majeure pour la santé des enfants !

    L’un des sujets récurrent de cette Rentrée 2018 est la fin de plastique dans les cantines, sur lequel font campagne plusieurs de nos élus locaux. Ainsi, Boris Amoroz rappelle qu’en 2014, au dernier renouvellement de contrat avec la multinationale de restauration scolaire Eurest, avait été proposé en option (pour un surcoût) la livraison des plats en emballage recyclable (donc moins néfaste : moins de plastiques, plastiques de meilleure qualité). «J'avais proposé que nous prenions cette option «emballages recyclables», mais la majorité l'a écartée... » .

    Laurianne Rossi, député de la (11éme) circonscription voisine de Vanves (Malakoff, Montrouge, Bagneux) a défendu avec plusieurs députés, dont sûrement Gabriel Attal, député LREM de notre circonscription, un amendement visant l’interdiction des contenants alimentaires en plastique dans la restauration scolaire, qui a été adopté à l’unanimité dans le cadre des débats sur le projet de loi «EGAlim», pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable.

    «Il a reçu dans l’Hémicycle un soutien unanime et transpartisan, ainsi qu’un avis de sagesse du Gouvernement» selon cette députée dont l’une de villes de sa circonscription, Montrouge, a interdit le plastique dans ses cantines. «L’adoption de cet amendement constitue une avancée majeure pour la santé de nos enfants et la préservation de notre environnement Après le vote sur la fin des sacs plastique à usage unique à partir du 1er janvier 2017 et la fin de la vaisselle jetable en 2020, c’est un signal extrêmement fort que nous envoyons à tous les citoyens préoccupés par les risques posés par ces contenants pour notre alimentation car l’assiette est tout aussi importante que son contenu».

    Cet amendement met fin à l’utilisation des contenants alimentaires en plastique (de cuisson, réchauffe et service) dans les cantines scolaires, de la crèche à l’université, au profit de matériaux inertes et durables : Il introduit un principe de précaution pour les plus jeunes générations : les matières plastiques peuvent contenir des substances reconnues comme perturbateurs endocriniens, tels que les bisphénols, dont la migration vers les aliments, à chaud comme à froid, est démontré scientifiquement et reconnue par plusieurs études (ANSES, CGEDD, ARS). Il laisse  le temps nécessaire aux collectivités pour s'adapter à ce changement : dès le 1er janvier 2025 pour toutes les collectivités territoriales de plus de 2 000 habitants, et au plus tard le 1er janvier 2028 pour les autres,  afin de leur permettre d'adapter leurs infrastructures.

    Cet amendement s’inscrit également dans la politique de réduction des déchets plastique, tout en contribuant à l’émergence d’une filière industrielle innovante au profit d’autres matériaux, durables et recyclables (voire biodégradables). Cette initiative de Laurence Rosssi a été co-signée par plus de 121 Députés de la majorité et soutenue par plusieurs collectifs de citoyens comme Cantine Sans Plastique, Zero Waste France, la Surfrider Foundation, la PEEP et la FCPE.