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Developpement Durable - Page 17

  • BIENTOT UNE GRANDE FERME URBAINE A COTE DE VANVES AU PARC DES EXPOSITIONS

    Les vanvéens qui passent par la porte de la Plaine s’aperçoivent que le plan de restructuration du parc des expositions avance à grand parc, avec ses deux hôtels le long de l’avenue de la porte de la Plaine et derriére, le nouveau hall 6, en cours de construction. Celui-ci  devrait accueillir, sur son toit, une exploitation agricole urbaine de 14 000 m2. Il s'agira là de la plus grande ferme urbaine en rooftop du monde selon Viparis le gestionnaire du parc des expositions. Agripolis et Culture en ville ont été chargé de piloter cette exploitation maraîchère et potagère, avec 20 maraichers qui auront pour mission, chaque jour, de s'occuper de 1000 fruits et légumes de saison de plus de 30 espèces. Avec bien sûr, des normes biologiques, responsables et respectueuses de l'environnement ! Et les productions de cette immense ferme urbaine alimenteront les restaurants du Parc des Expositions, les hôtels, restaurants et habitants du Sud de Paris et de la proche banlieue, ainsi  que le nouveau restaurant gastronomique de Guy Martin qu devrait ouvrir un peu plus tard au sein du Parc des Expositions

    A côté, plus d’un an après son ouverture, le centre de congrés géant du parc des expositions, le Paris Convention Center qui est devenu une locomotive pour le tourisme d’affaires parisiens, affiche complet jusqu’en 2023 : «Nous avons d’ores et déjà 27 congrès prévus pour les 4 ans à venir.  Les organisateurs du monde entier savent désormais que notre Paris Convention Center et un lieu de très grands événements internationaux» indiquait récemment  Pablo Naklé Cerruti DG de Viparis qui cite notamment les 33 000 spécialistes  qui seront réunis par la Société européenne de Cardiologie, en août 2019, après avoir accueilli l’été dernier, le congrès annuel de l’European Respiratory Society (ERS), le plus important portant sur la médecine respiratoire au monde

  • GRAND DEBAT NATIONAL A VANVES : DES IDEES POUR RE-NATURER LA VILLE

    Dommage que deux réunions organisées dans le cadre du grand débat national se soient déroulées le même jour, jeudi soir,  à Vanves, alors que plus rien ne sera organisé d’ici le 15 Mars, terme de la première phase de cette initiative gouvernementale avec les cahiers de doléances ouverts dans les mairies jusqu’à vendredi dernier, comme ce fut le cas à Vanves

    La réunion la plus intéressante, n’en est pas moins restée le débat organisé par les écologistes vanvéens : «Logement ou qualité de la vie en ville ». Une cinquantaine de personnes étaient présents à l’école Gambetta dont deux maires adjoints (Pascal Vertanessian et Sandrine Bourg). «On est saisi par de nombreux vanvéens sur de nombreux projets sur lesquels on nous a demandé de nous prononcer. Ils s’inquiétent des multiples chantiers qui fleurissent depuis quelque temps aux quatre coins de la ville. Des pavillons ou des maisonsde villes se transforment petit à petit en immeubles d’habitation souvent au détriment des jardins qui donnent un peu d’air à notre ville classée la 11éme villre de France pour la plus forte densité.  Nous en avons discuté entre nous. Notamment sur le projet Woodeum. Nous n’avons pas pris de décision. Nous avons souhaité élargir le débat, avant d’en prendre une. On a positionné ce sujet dans le cadre du Grand débat » a expliqué Pierre Toulouse

    Il a donné la parole à Daniel Breuillet, ex-maire d’Arcueil et vice président de la MGP (Métropole du Grand Paris) qui a parlé de l’appel à projet « Inventons la MGP » avec ces avantages  et ces inconvénients : il a reconnu le manque de concertation  sur le travail des équipes lauréates du fait de son organisation qui doit rester confidentielle, jusqu’à la présentation du projet, et la limite de l’exercice car la population est tenu à l’écart.  Il a très bien expliqué l’enjeu pour la métropole : « Verte ou invivable », dépassant en cela le débat vanvéen sur les réalisations immobilières : « Cette nature est une ardente nécessité ! La métropole a donc besoin de nature. C’est possible en déminéralisant la ville en recréant parcs et jardins . Si on dit construire 75 000 logements par an, on doit s’imposer de planter 10 000 arbres par an. On ne peut plus vivre sans aménager des espaces verts en façades, sur les toitures » a-t-il expliqué

    Des groupes de travail ont alors été constitué qui ont planché pendant une demi-heure pour faire des propositions, notamment sur Vanves : Construire des logements vraiment sociaux et des hébergements d’urgence, favoriser l’installation d’une librairie, couvrir le périph en végétalisant. Certains ont émis le souhait d’un espace numérique pour débattre avec la mairie. Deux autres thémes plus généraux ont été abordés, tout à fait d’actualité pour Vanves.  Tout d’abord la végétalisation : Inciter les habitants à fleurir leur trottoir, autour des arbres en distribuant des graines, ne pas couper les arbres à tort et à travers, remettre des arbres dans les cours d’écoles, dans le cimetière, végétaliser les grandes terrasses d’immeubles et batiments administratifs, optimiser le verdissement des cours d’immeuble, des balcons, inciter et développer les potagers urbains, encourager les jardins partagés en pied d’immeuble, sanctuariser les arbres qui poussent en pleine terre.

    Ensuite l’urbanisme (et la réglementation) : Imposer un espace d’au moins 1m de plein terre devant chaque immeuble, et  un pourcentage  minimum, par exemple 10%, d’espaces verts dans les permis de construire. Lorsqu’on démolit un pavillon avec jardin, obliger le promoteur à garder des espaces de pleine terr, tourner les jardins des immeubles vers la rue, donner un avantage fiscal au construction nouvelles ou anciennes qui favorisent le verdissement, préempter ou classer les belles villas, construire des maisons sur pilotis en laissant de la terre en dessous, rehausser les habitations, en bois de préférence, dans le but éventuel de location (valorisation du bien et revenus supplémentaires )… Changer le béton des cours d’école par un revêtement perméable, enterrer les espaces de stationnement et mettre en surface des espaces verts, faire en sorte qu’il y ait des parcs à moins 500m à pied ou à 5mn des transports en commun, augmenter les pistes cyclables

  • AVIS UNANIME DU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES POUR CREER UNE ZONE A FAIBLE EMISSION (ZFE) AFIN DE LUTTER CONTRE LA POLLUTION DE L’AIR

    Le Conseil Municipal de Vanves était, mercredi dernier, bien malgré lui, en pleine actualité, lorsqu’il a donné un avis positif à l’unanimité, à la création d’une ZFE (Zone à Faible Emission) sur son territoire comme de l’ensemble des 79 communes de la Métropole du Grand Paris qui se trouve dans le périmétre interne de l’A86. Un nouvel épisode de pollution aux particules fines commençait à toucher l’agglomération parisienne et démontrait, s’il le fallait, le défi sanitaire et climatique que les élus doivent collectivement relever

    « Si les pics de pollution révèlent l’ampleur du phénomène de manière épisodique, il convient de ne pas oublier la pollution chronique et permanente qui affecte quotidiennement les 7,5 millions d’habitants de la Métropole. Selon une étude menée par l’ORS (Observatoire Régionale de Santé), la mauvaise qualité de l’air causerait près de 6 600 décès prématurés par an sur le périmètre métropolitain» indique t-on à la MGP qui a voté le 12 Novembre 2018 la mise en place progressive d’une Zone à Faibles Emissions (ZFE) métropolitaine à l’échelle du périmètre interne à l’autoroute A86 qui concerne 79 communes de la MGP qui doivent se prononcer avant son entrée en vigueur le 1er Juillet 2019 où la circulation des véhicules disposant de vignette Crit’Air 5 et non classés, immatriculés il y a plus de 18 années, sera restreinte. «Cette mesure de santé publique, prise au regard des contraintes règlementaires notamment européennes, vise à restreindre par étapes la circulation des véhicules les plus polluants, quelle que soit leur motorisation» explique t-on à la MGP qui indique que  «des aides financières existent pour faciliter le remplacement des véhicules polluants par des véhicules propres neufs ou d’occasion » et qu’elle travaille avec l’Etat « afin de réduire le reste à charge des ménages les plus modestes »

    Le création de cette ZFE a suscitée de nombreuses questions et un long débat en commission comme l’a expliqué dans une intervention remarquée d’un élu de la majorité municipale, Michel Dingreville (UDI), qu’il a faîte à tire personne, tout à fait pour une écologie solidaire et constructive, mais pas punitive, comme c’est le cas depuis quelques temps, d’autant plus « qu’il ne faut pas ignorer qu’au-delà de l’A86, il a des pôles d’activités-Palaisseau/Jouy/Guyancourt/Orly/Versailes/Rungis -qui sont loin d’être facile d’accès en dehors de la voiture ». Il considére que «l’aide accordée par l’Etat pour l’achat d’un véhicule EURO 5 ou 6 devrait être accordé sans restriction à tous les possesseurs de véhicules dit pilluant. En sachant qu’il fait ajouter environ 10 à 15 000 € pour acquérir un véhicule neuf. L’Etat ne peut il pasenviager l’instauration d’un crédit à taux O sur 24/36 mois, pour aider les plus modestes » a -il demandé en souhaitant,vu que l’on encourage l’achat de véhicules électriques, à développer les bornes électriques et à réactiver les bornes d’Auto Lib’.

    Guillaume Moucheroud (EELV) s’est félicité de cette mesure et de l’avis positif de la ville qui « montre une prise de conscience, tout en prenant en compte l’aspect social pour ceux quidevront changer de véhicule et en encourageant la mobilité alternative ». Tout comme Anne Laure Mondon (PS) : « On ne peut que voter pour une telle mesure, mais il faut l’accompagner d’aides pour les propriétaires de véhicules  (plusde 9000) concernés par cette mesure à Vanves ». Pour Jean Cyril Le Goff (LREM), «il était temps d’agir  pour mieux respirer ! »