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Developpement Durable - Page 19

  • BIENTOT UNE POLICE VERTE A VANVES ET A GPSO

    La Police Verte, nouvelle unité dédiée au respect de l’environnement et à la lutte contre l’incivisme (dépôts sauvages, mégots de cigarettes…) devrait voir  le jour d’ici l’été prochain à Vanves comme dans les 8 communes de GPSO. «Encadrée par des gardes champêtres, dont les pouvoirs de police s’étendront sur l’ensemble de nos 8 communes, la police verte sera formée de patrouilles à cheval, à pied et en scooters électriques» annoncent les 8 Maires des communes de GPSO dont Bernard Gaudcheau pour Vanves avec Pierre Christophe Baguet président de GPSO. Cette police verte devrait étrangement ressembler à la force municipale parisienne composée de 3200 agents pour lutter contre les incivilités, les infractions,  la sécurisation des espaces publics, parcs et jardins…

    C’est l’une des informations contenues dans le courrier que ses 8 maires viennent d’envoyer à leurs administrés où ils dressent un bilan de l’action menée en matière de lutte conte le réchauffement climatique, pour la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui sont l’affaire de tous. «A Grand Paris Seine Ouest, nous avons la chance de vivre dans un cadre harmonieux composé de 39 % d’espaces verts et de forêts avec un pôle économique majeur de 190 000 emplois et 23 000 entreprises. C’est une richesse que nous devons préserver. C’est pourquoi, soucieux d’offrir à tous un cadre de vie respectueux de l’environnement et de la santé, nous avons par exemple initié dès 2010 l’abandon total des produits phytosanitaires sur l’espace public et dans nos parcs et jardins ou construit des écoquartiers sur d’anciennes friches industrielles comme à Boulogne, Issy-les-Moulineaux et bientôt Meudon. Notre administration se veut exemplaire avec l’intégration de critères environnementaux dans nos marchés publics ou le déploiement d’une flotte de véhicules électriques et hybrides… Toutes ces actions portent déjà leurs fruits : notre taux d’émission de gaz à effet de serre (GES) est 2,4 fois moins élevé qu’au plan national. Pour le tri de nos déchets, grâce aux efforts de tous, nous figurons parmi les meilleurs élèves de la Région avec 364 kg d’ordures ménagères (bac gris) par habitant contre 458 kg par an à l’échelle de l’Ile-de-France. L’expérimentation du tri des déchets alimentaires, menée depuis novembre 2018 sur les communes de Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray ainsi que dans 10 écoles et 3 marchés alimentaires, a un objectif : permettre sa mise en place définitive d’ici 2022 sur l’ensemble de nos 8 communes, bien avant l’obligation légale fixée à 2025» indiquent ils.

    Suite aux trois réunions publiques sur le plan climat qui ont rassemblé à Sèvres, Boulogne-Billancourt et Vanves près de 700 personnes en décembre dernier, et dans la perspective du Conseil territorial de juin prochain, Ils  annoncent dans ce courrier,  un certain nombre d’initiatives, en dehors de la police verte : «En plus de la subvention de 200 € pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (sans condition de ressources), un nouveau plan vélo sera déployé dès le printemps (création de double-sens cyclables, de stationnement pour vélos…) et nos équipes travaillent parallèlement sur la création de pistes cyclables à l’échelle de l’intercommunalité pour se déplacer facilement sur nos 8 communes. Nous travaillons avec les grands syndicats intercommunaux qui gèrent l’énergie (notamment le SIGEIF, le Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France) pour moderniser le réseau électrique afin de transformer une partie des anciennes bornes de recharge d’Autolib’ (lente) en bornes de recharge accélérée. Pour une gestion durable de l’eau, nous réfléchissons à l’utilisation de nos ressources en eau non potable (notamment les eaux de pluie, déjà employées pour l’arrosage des parcs et jardins) pour le nettoyage, par exemple, de nos rues»  

  • LA DEPUTEE DE VANVES, PROVENDIER (LREM) POUR LE RETOUR DE LA TAXE CARBONE

    85 députés de tout bord (LREM, Modem, UDI)  ont signés une tribune dans Le Figaro, cette semaine, pour demander le rétablissement de la taxe carbone, en l’adaptant au contexte social. Et la députée de la 10e circonscrption (Issy/Vanves) en fait parttie avec l’écologiste Matthieu Orphelin, Barbara Pompili (LREM), Jean Christophe Lagarde,  président de l’UDI etc…   Première réaction d’un ministre macroniste – mais ce n’est pas Gabriel Attal – « Si on voulait donner du carburant aux Gilets Jaunes, on ne s’y prendrait pas autrement ! ». Ambiance dans la majorité présidentielle. Ni d’ailleurs le ministre de l’environnement François de Rugy qui expliquait, que « c’est le moment où jamais d’en débattre » à l’occasion du Grand Débat National.

    Ainsi la taxe carbone revient dans le débat, deux mois après son abandon par le gouvernement, afin de répondre à l’une des premières revendications des gilets jaunes, alors que ce mouvement de protestation n’est pas terminé. «Ce n’est pas le moment de ressortir ce chiffont rouge ! Cela risque de relancer le ras-le-bol fiscal » tonnait on au sein du groupe et du mouvement LREM.     

     «D'autres pays ont trouvé d'autres modalités pour augmenter leur fiscalité sur l'énergie et pour rendre cette hausse juste. Et nous avons la conviction que nous saurons faire de même, en France, si nous y travaillons tous ensemble » expliquent ces députés en citant la Colombie-Britannique, province du Canada qui a instituée la taxe Carbone. « Et nous avons la conviction que nous saurons faire de même, en France, si nous y travaillons tous ensemble, avec l'ensemble des parties prenantes. Pour nous, la fiscalité carbone n'est pas un dogme, pas plus qu'un marqueur politique. C'est, parmi d'autres, un outil efficace pour faire évoluer les décisions d'investissement, favoriser les comportements vertueux, donner un avantage aux véhicules ou aux chaudières qui consomment peu ou pas d'énergies fossiles, et répondre à l'urgence climatique. Un outil efficace qui a été accompagné, en France, d'aides pour inciter nos concitoyens à investir dans des équipements plus écologiques, et en particulier les ménages modestes. Le dernier dispositif en date permet à ces derniers d'acquérir une chaudière performante pour 1 euro seulement. Mais cela n'est pas suffisant. Trop de ménages qui ont déjà tant de mal à boucler les fins de mois se sont retrouvés piégés par la hausse des prix de l'énergie, notamment due à la flambée de prix mondiaux du pétrole. Et beaucoup de nos concitoyens sont convaincus que la fiscalité carbone n'est qu'un prétexte pour faire payer toujours plus les Français, pour augmenter sans cesse des dépenses publiques dont ils ne perçoivent plus les bénéfices » constatent ils.

    « Nous entendons ces critiques, qui toutes sont légitimes. Elles nous poussent non pas à vouloir abandonner la fiscalité carbone mais à travailler ensemble à un nouveau contrat entre l'État, les citoyens, les collectivités locales, les associations environnementales et de consommateurs et les syndicats autour de cette fiscalité. Dans et autour du grand débat national, de nombreuses propositions sont sur la table pour en faire une mesure de progrès environnemental et social: renforcement et simplification des aides, nouvelles mesures de redistribution, fléchage de l'utilisation des recettes, nouveaux secteurs professionnels couverts par la fiscalité carbone… Écoutons ces idées venues du terrain et qui posent les bases d'une fiscalité écologique enfin juste socialement » concluent ils en reconnaissant que la mise en place d'une fiscalité carbone n'est pas un long fleuve tranquille.

    Dans les Hauts de Seine, Florence Provendier n’est pas la seule à avoir signé cette tribune, puisqu’on y trouve  Frédérique Dumas, Jacques Maire, Jacques Marilossian, Laurianne Rossi. En tous les cas les électeurs de la 10éme circonscription auront l’occasion d’en discuter avec la députée lors de la réunion d’iniative locale qu’elle organise le 19 Février prochain à 20H à l’hôtel Ibis d’Issy les Moulineaux consacrée au théme de la transition écologique.  

  • REUNION PUBLIQUE SUR LE PLAN CLIMAT DE GPSO : CONCERTE MAIS PAS IMPOSE

    «Nous allons aller plus loin avec le nouveau plan climat de GPSO, pour que vous deveniez acteur à partir des pistes que vous vous appropriez. On n’est pas là pour imposer » a déclaré Christiane Barodu-Weiss, vice présidente chargé du développement durable,  en ouvrant la réunion publique sur le plan climat-air-energie de GPSO à la Palestre vendredi soir qui s’adressait aux vanvéens et aux isséens.

    Elle a rappelé que GPSO a un plan Climat depuis 2011 qui a été remarqué par le ministère de l’environnement. Il a permis d’engager une réduction des émissions d’effets de serre signifcatif, meilleur que la métropole. Il visait plusieurs objectifs : Favoriser la transition énergétique des bâtiments grâce à une agence, et notamment les copropriétés anciennes. Recourir aux énergies renouvelables grâve à une subvention « Déclic Enertgie ». Modifier nos habitudes de déplacements grâce aux transports en commun, aux vélos à assistance électriques, même si certains territoires s’y prêtent moins comme ceux de Marnes La Coquette et Ville d’Avray, GPSO disposant de 33 km de  pistes  cyclables, 63 stations de Vélib à terme. Gérer la logistique urbaine (avec la gestion importante du dernier kilométre de livraison). Préserver le cadre de vie et la biodiversité , GPSO disposant de 156 espaces verts, 125 000 arbres, développant le « zéro phyto-sanitaire », l’arrossage raisonné, les jardins partagés… Enfin gérer les déchets avec le collecte sélective (37 kg/habitant) en cherchant à améliorer la collecte du verre, en développant le compostage et les bio-déchets à Marne la Coquette et à Ville d’Avray, et en luttant contre les dépots sauvages qui coutent 4 M€ à GPSO pour leur enlèvement avec maintenant une police verte pour sanctionner leurs auteurs…

    Le maire de Vanves avait accueilli ses élus et ses habitants avant cette introduction de sa collégue de Marnes La Coquette, une présentation du diagnostic, des pistes d’actions et un  jeu de questions réponses. «C’est un partage d’expériences et une mutualisation des moyens que nous effectuons pour mettre en place des politiques ambitieuses dans ce domaine. Ainsi la résidence NIWA (140 logements) a repris le systéme centralisé d'enlèvement par un système pneumatique des déchets développé à Issy les Moulineaux. GPSO a d’ailleurs été précurseur en matière de développement durable avec le zéro phyto-sanitaire, les éco-quartiers, et pour Vanves une 3éme fleur, pas seulement pour son fleurissement, mais pour ses actions contre le réchauffement climatique (isolation thermique des bâtiments, leds pour l’éclairage, expérimentation des bio-déchets, marché éco-nature en 2018, futur aménagement paysager du parc des Expositions …avec mise en place d’un groupe de travail sur le plan vélo. On devrait développer une politique active des mobilités actives ( vélo, trottinettes, scooters…) en mettant en avant le partage de voirie… » a indiqué Bernard Gauducheau  en constatant «qu’on parle de plan climat, à un moment où le climat social se tend, avec les gilets jaunes, le débat sur le pouvoir d’achat. Tout cela est lié, et opposer climat et Gilets Jaunes n’est pas le bon combat »