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Developpement Durable - Page 19

  • GRAND DEBAT NATIONAL A VANVES : DES IDEES POUR RE-NATURER LA VILLE

    Dommage que deux réunions organisées dans le cadre du grand débat national se soient déroulées le même jour, jeudi soir,  à Vanves, alors que plus rien ne sera organisé d’ici le 15 Mars, terme de la première phase de cette initiative gouvernementale avec les cahiers de doléances ouverts dans les mairies jusqu’à vendredi dernier, comme ce fut le cas à Vanves

    La réunion la plus intéressante, n’en est pas moins restée le débat organisé par les écologistes vanvéens : «Logement ou qualité de la vie en ville ». Une cinquantaine de personnes étaient présents à l’école Gambetta dont deux maires adjoints (Pascal Vertanessian et Sandrine Bourg). «On est saisi par de nombreux vanvéens sur de nombreux projets sur lesquels on nous a demandé de nous prononcer. Ils s’inquiétent des multiples chantiers qui fleurissent depuis quelque temps aux quatre coins de la ville. Des pavillons ou des maisonsde villes se transforment petit à petit en immeubles d’habitation souvent au détriment des jardins qui donnent un peu d’air à notre ville classée la 11éme villre de France pour la plus forte densité.  Nous en avons discuté entre nous. Notamment sur le projet Woodeum. Nous n’avons pas pris de décision. Nous avons souhaité élargir le débat, avant d’en prendre une. On a positionné ce sujet dans le cadre du Grand débat » a expliqué Pierre Toulouse

    Il a donné la parole à Daniel Breuillet, ex-maire d’Arcueil et vice président de la MGP (Métropole du Grand Paris) qui a parlé de l’appel à projet « Inventons la MGP » avec ces avantages  et ces inconvénients : il a reconnu le manque de concertation  sur le travail des équipes lauréates du fait de son organisation qui doit rester confidentielle, jusqu’à la présentation du projet, et la limite de l’exercice car la population est tenu à l’écart.  Il a très bien expliqué l’enjeu pour la métropole : « Verte ou invivable », dépassant en cela le débat vanvéen sur les réalisations immobilières : « Cette nature est une ardente nécessité ! La métropole a donc besoin de nature. C’est possible en déminéralisant la ville en recréant parcs et jardins . Si on dit construire 75 000 logements par an, on doit s’imposer de planter 10 000 arbres par an. On ne peut plus vivre sans aménager des espaces verts en façades, sur les toitures » a-t-il expliqué

    Des groupes de travail ont alors été constitué qui ont planché pendant une demi-heure pour faire des propositions, notamment sur Vanves : Construire des logements vraiment sociaux et des hébergements d’urgence, favoriser l’installation d’une librairie, couvrir le périph en végétalisant. Certains ont émis le souhait d’un espace numérique pour débattre avec la mairie. Deux autres thémes plus généraux ont été abordés, tout à fait d’actualité pour Vanves.  Tout d’abord la végétalisation : Inciter les habitants à fleurir leur trottoir, autour des arbres en distribuant des graines, ne pas couper les arbres à tort et à travers, remettre des arbres dans les cours d’écoles, dans le cimetière, végétaliser les grandes terrasses d’immeubles et batiments administratifs, optimiser le verdissement des cours d’immeuble, des balcons, inciter et développer les potagers urbains, encourager les jardins partagés en pied d’immeuble, sanctuariser les arbres qui poussent en pleine terre.

    Ensuite l’urbanisme (et la réglementation) : Imposer un espace d’au moins 1m de plein terre devant chaque immeuble, et  un pourcentage  minimum, par exemple 10%, d’espaces verts dans les permis de construire. Lorsqu’on démolit un pavillon avec jardin, obliger le promoteur à garder des espaces de pleine terr, tourner les jardins des immeubles vers la rue, donner un avantage fiscal au construction nouvelles ou anciennes qui favorisent le verdissement, préempter ou classer les belles villas, construire des maisons sur pilotis en laissant de la terre en dessous, rehausser les habitations, en bois de préférence, dans le but éventuel de location (valorisation du bien et revenus supplémentaires )… Changer le béton des cours d’école par un revêtement perméable, enterrer les espaces de stationnement et mettre en surface des espaces verts, faire en sorte qu’il y ait des parcs à moins 500m à pied ou à 5mn des transports en commun, augmenter les pistes cyclables

  • AVIS UNANIME DU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES POUR CREER UNE ZONE A FAIBLE EMISSION (ZFE) AFIN DE LUTTER CONTRE LA POLLUTION DE L’AIR

    Le Conseil Municipal de Vanves était, mercredi dernier, bien malgré lui, en pleine actualité, lorsqu’il a donné un avis positif à l’unanimité, à la création d’une ZFE (Zone à Faible Emission) sur son territoire comme de l’ensemble des 79 communes de la Métropole du Grand Paris qui se trouve dans le périmétre interne de l’A86. Un nouvel épisode de pollution aux particules fines commençait à toucher l’agglomération parisienne et démontrait, s’il le fallait, le défi sanitaire et climatique que les élus doivent collectivement relever

    « Si les pics de pollution révèlent l’ampleur du phénomène de manière épisodique, il convient de ne pas oublier la pollution chronique et permanente qui affecte quotidiennement les 7,5 millions d’habitants de la Métropole. Selon une étude menée par l’ORS (Observatoire Régionale de Santé), la mauvaise qualité de l’air causerait près de 6 600 décès prématurés par an sur le périmètre métropolitain» indique t-on à la MGP qui a voté le 12 Novembre 2018 la mise en place progressive d’une Zone à Faibles Emissions (ZFE) métropolitaine à l’échelle du périmètre interne à l’autoroute A86 qui concerne 79 communes de la MGP qui doivent se prononcer avant son entrée en vigueur le 1er Juillet 2019 où la circulation des véhicules disposant de vignette Crit’Air 5 et non classés, immatriculés il y a plus de 18 années, sera restreinte. «Cette mesure de santé publique, prise au regard des contraintes règlementaires notamment européennes, vise à restreindre par étapes la circulation des véhicules les plus polluants, quelle que soit leur motorisation» explique t-on à la MGP qui indique que  «des aides financières existent pour faciliter le remplacement des véhicules polluants par des véhicules propres neufs ou d’occasion » et qu’elle travaille avec l’Etat « afin de réduire le reste à charge des ménages les plus modestes »

    Le création de cette ZFE a suscitée de nombreuses questions et un long débat en commission comme l’a expliqué dans une intervention remarquée d’un élu de la majorité municipale, Michel Dingreville (UDI), qu’il a faîte à tire personne, tout à fait pour une écologie solidaire et constructive, mais pas punitive, comme c’est le cas depuis quelques temps, d’autant plus « qu’il ne faut pas ignorer qu’au-delà de l’A86, il a des pôles d’activités-Palaisseau/Jouy/Guyancourt/Orly/Versailes/Rungis -qui sont loin d’être facile d’accès en dehors de la voiture ». Il considére que «l’aide accordée par l’Etat pour l’achat d’un véhicule EURO 5 ou 6 devrait être accordé sans restriction à tous les possesseurs de véhicules dit pilluant. En sachant qu’il fait ajouter environ 10 à 15 000 € pour acquérir un véhicule neuf. L’Etat ne peut il pasenviager l’instauration d’un crédit à taux O sur 24/36 mois, pour aider les plus modestes » a -il demandé en souhaitant,vu que l’on encourage l’achat de véhicules électriques, à développer les bornes électriques et à réactiver les bornes d’Auto Lib’.

    Guillaume Moucheroud (EELV) s’est félicité de cette mesure et de l’avis positif de la ville qui « montre une prise de conscience, tout en prenant en compte l’aspect social pour ceux quidevront changer de véhicule et en encourageant la mobilité alternative ». Tout comme Anne Laure Mondon (PS) : « On ne peut que voter pour une telle mesure, mais il faut l’accompagner d’aides pour les propriétaires de véhicules  (plusde 9000) concernés par cette mesure à Vanves ». Pour Jean Cyril Le Goff (LREM), «il était temps d’agir  pour mieux respirer ! » 

  • BIENTOT UNE POLICE VERTE A VANVES ET A GPSO

    La Police Verte, nouvelle unité dédiée au respect de l’environnement et à la lutte contre l’incivisme (dépôts sauvages, mégots de cigarettes…) devrait voir  le jour d’ici l’été prochain à Vanves comme dans les 8 communes de GPSO. «Encadrée par des gardes champêtres, dont les pouvoirs de police s’étendront sur l’ensemble de nos 8 communes, la police verte sera formée de patrouilles à cheval, à pied et en scooters électriques» annoncent les 8 Maires des communes de GPSO dont Bernard Gaudcheau pour Vanves avec Pierre Christophe Baguet président de GPSO. Cette police verte devrait étrangement ressembler à la force municipale parisienne composée de 3200 agents pour lutter contre les incivilités, les infractions,  la sécurisation des espaces publics, parcs et jardins…

    C’est l’une des informations contenues dans le courrier que ses 8 maires viennent d’envoyer à leurs administrés où ils dressent un bilan de l’action menée en matière de lutte conte le réchauffement climatique, pour la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui sont l’affaire de tous. «A Grand Paris Seine Ouest, nous avons la chance de vivre dans un cadre harmonieux composé de 39 % d’espaces verts et de forêts avec un pôle économique majeur de 190 000 emplois et 23 000 entreprises. C’est une richesse que nous devons préserver. C’est pourquoi, soucieux d’offrir à tous un cadre de vie respectueux de l’environnement et de la santé, nous avons par exemple initié dès 2010 l’abandon total des produits phytosanitaires sur l’espace public et dans nos parcs et jardins ou construit des écoquartiers sur d’anciennes friches industrielles comme à Boulogne, Issy-les-Moulineaux et bientôt Meudon. Notre administration se veut exemplaire avec l’intégration de critères environnementaux dans nos marchés publics ou le déploiement d’une flotte de véhicules électriques et hybrides… Toutes ces actions portent déjà leurs fruits : notre taux d’émission de gaz à effet de serre (GES) est 2,4 fois moins élevé qu’au plan national. Pour le tri de nos déchets, grâce aux efforts de tous, nous figurons parmi les meilleurs élèves de la Région avec 364 kg d’ordures ménagères (bac gris) par habitant contre 458 kg par an à l’échelle de l’Ile-de-France. L’expérimentation du tri des déchets alimentaires, menée depuis novembre 2018 sur les communes de Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray ainsi que dans 10 écoles et 3 marchés alimentaires, a un objectif : permettre sa mise en place définitive d’ici 2022 sur l’ensemble de nos 8 communes, bien avant l’obligation légale fixée à 2025» indiquent ils.

    Suite aux trois réunions publiques sur le plan climat qui ont rassemblé à Sèvres, Boulogne-Billancourt et Vanves près de 700 personnes en décembre dernier, et dans la perspective du Conseil territorial de juin prochain, Ils  annoncent dans ce courrier,  un certain nombre d’initiatives, en dehors de la police verte : «En plus de la subvention de 200 € pour l’achat d’un vélo à assistance électrique (sans condition de ressources), un nouveau plan vélo sera déployé dès le printemps (création de double-sens cyclables, de stationnement pour vélos…) et nos équipes travaillent parallèlement sur la création de pistes cyclables à l’échelle de l’intercommunalité pour se déplacer facilement sur nos 8 communes. Nous travaillons avec les grands syndicats intercommunaux qui gèrent l’énergie (notamment le SIGEIF, le Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France) pour moderniser le réseau électrique afin de transformer une partie des anciennes bornes de recharge d’Autolib’ (lente) en bornes de recharge accélérée. Pour une gestion durable de l’eau, nous réfléchissons à l’utilisation de nos ressources en eau non potable (notamment les eaux de pluie, déjà employées pour l’arrosage des parcs et jardins) pour le nettoyage, par exemple, de nos rues»