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Developpement Durable - Page 20

  • LA DEPUTEE DE VANVES, PROVENDIER (LREM) POUR LE RETOUR DE LA TAXE CARBONE

    85 députés de tout bord (LREM, Modem, UDI)  ont signés une tribune dans Le Figaro, cette semaine, pour demander le rétablissement de la taxe carbone, en l’adaptant au contexte social. Et la députée de la 10e circonscrption (Issy/Vanves) en fait parttie avec l’écologiste Matthieu Orphelin, Barbara Pompili (LREM), Jean Christophe Lagarde,  président de l’UDI etc…   Première réaction d’un ministre macroniste – mais ce n’est pas Gabriel Attal – « Si on voulait donner du carburant aux Gilets Jaunes, on ne s’y prendrait pas autrement ! ». Ambiance dans la majorité présidentielle. Ni d’ailleurs le ministre de l’environnement François de Rugy qui expliquait, que « c’est le moment où jamais d’en débattre » à l’occasion du Grand Débat National.

    Ainsi la taxe carbone revient dans le débat, deux mois après son abandon par le gouvernement, afin de répondre à l’une des premières revendications des gilets jaunes, alors que ce mouvement de protestation n’est pas terminé. «Ce n’est pas le moment de ressortir ce chiffont rouge ! Cela risque de relancer le ras-le-bol fiscal » tonnait on au sein du groupe et du mouvement LREM.     

     «D'autres pays ont trouvé d'autres modalités pour augmenter leur fiscalité sur l'énergie et pour rendre cette hausse juste. Et nous avons la conviction que nous saurons faire de même, en France, si nous y travaillons tous ensemble » expliquent ces députés en citant la Colombie-Britannique, province du Canada qui a instituée la taxe Carbone. « Et nous avons la conviction que nous saurons faire de même, en France, si nous y travaillons tous ensemble, avec l'ensemble des parties prenantes. Pour nous, la fiscalité carbone n'est pas un dogme, pas plus qu'un marqueur politique. C'est, parmi d'autres, un outil efficace pour faire évoluer les décisions d'investissement, favoriser les comportements vertueux, donner un avantage aux véhicules ou aux chaudières qui consomment peu ou pas d'énergies fossiles, et répondre à l'urgence climatique. Un outil efficace qui a été accompagné, en France, d'aides pour inciter nos concitoyens à investir dans des équipements plus écologiques, et en particulier les ménages modestes. Le dernier dispositif en date permet à ces derniers d'acquérir une chaudière performante pour 1 euro seulement. Mais cela n'est pas suffisant. Trop de ménages qui ont déjà tant de mal à boucler les fins de mois se sont retrouvés piégés par la hausse des prix de l'énergie, notamment due à la flambée de prix mondiaux du pétrole. Et beaucoup de nos concitoyens sont convaincus que la fiscalité carbone n'est qu'un prétexte pour faire payer toujours plus les Français, pour augmenter sans cesse des dépenses publiques dont ils ne perçoivent plus les bénéfices » constatent ils.

    « Nous entendons ces critiques, qui toutes sont légitimes. Elles nous poussent non pas à vouloir abandonner la fiscalité carbone mais à travailler ensemble à un nouveau contrat entre l'État, les citoyens, les collectivités locales, les associations environnementales et de consommateurs et les syndicats autour de cette fiscalité. Dans et autour du grand débat national, de nombreuses propositions sont sur la table pour en faire une mesure de progrès environnemental et social: renforcement et simplification des aides, nouvelles mesures de redistribution, fléchage de l'utilisation des recettes, nouveaux secteurs professionnels couverts par la fiscalité carbone… Écoutons ces idées venues du terrain et qui posent les bases d'une fiscalité écologique enfin juste socialement » concluent ils en reconnaissant que la mise en place d'une fiscalité carbone n'est pas un long fleuve tranquille.

    Dans les Hauts de Seine, Florence Provendier n’est pas la seule à avoir signé cette tribune, puisqu’on y trouve  Frédérique Dumas, Jacques Maire, Jacques Marilossian, Laurianne Rossi. En tous les cas les électeurs de la 10éme circonscription auront l’occasion d’en discuter avec la députée lors de la réunion d’iniative locale qu’elle organise le 19 Février prochain à 20H à l’hôtel Ibis d’Issy les Moulineaux consacrée au théme de la transition écologique.  

  • REUNION PUBLIQUE SUR LE PLAN CLIMAT DE GPSO : CONCERTE MAIS PAS IMPOSE

    «Nous allons aller plus loin avec le nouveau plan climat de GPSO, pour que vous deveniez acteur à partir des pistes que vous vous appropriez. On n’est pas là pour imposer » a déclaré Christiane Barodu-Weiss, vice présidente chargé du développement durable,  en ouvrant la réunion publique sur le plan climat-air-energie de GPSO à la Palestre vendredi soir qui s’adressait aux vanvéens et aux isséens.

    Elle a rappelé que GPSO a un plan Climat depuis 2011 qui a été remarqué par le ministère de l’environnement. Il a permis d’engager une réduction des émissions d’effets de serre signifcatif, meilleur que la métropole. Il visait plusieurs objectifs : Favoriser la transition énergétique des bâtiments grâce à une agence, et notamment les copropriétés anciennes. Recourir aux énergies renouvelables grâve à une subvention « Déclic Enertgie ». Modifier nos habitudes de déplacements grâce aux transports en commun, aux vélos à assistance électriques, même si certains territoires s’y prêtent moins comme ceux de Marnes La Coquette et Ville d’Avray, GPSO disposant de 33 km de  pistes  cyclables, 63 stations de Vélib à terme. Gérer la logistique urbaine (avec la gestion importante du dernier kilométre de livraison). Préserver le cadre de vie et la biodiversité , GPSO disposant de 156 espaces verts, 125 000 arbres, développant le « zéro phyto-sanitaire », l’arrossage raisonné, les jardins partagés… Enfin gérer les déchets avec le collecte sélective (37 kg/habitant) en cherchant à améliorer la collecte du verre, en développant le compostage et les bio-déchets à Marne la Coquette et à Ville d’Avray, et en luttant contre les dépots sauvages qui coutent 4 M€ à GPSO pour leur enlèvement avec maintenant une police verte pour sanctionner leurs auteurs…

    Le maire de Vanves avait accueilli ses élus et ses habitants avant cette introduction de sa collégue de Marnes La Coquette, une présentation du diagnostic, des pistes d’actions et un  jeu de questions réponses. «C’est un partage d’expériences et une mutualisation des moyens que nous effectuons pour mettre en place des politiques ambitieuses dans ce domaine. Ainsi la résidence NIWA (140 logements) a repris le systéme centralisé d'enlèvement par un système pneumatique des déchets développé à Issy les Moulineaux. GPSO a d’ailleurs été précurseur en matière de développement durable avec le zéro phyto-sanitaire, les éco-quartiers, et pour Vanves une 3éme fleur, pas seulement pour son fleurissement, mais pour ses actions contre le réchauffement climatique (isolation thermique des bâtiments, leds pour l’éclairage, expérimentation des bio-déchets, marché éco-nature en 2018, futur aménagement paysager du parc des Expositions …avec mise en place d’un groupe de travail sur le plan vélo. On devrait développer une politique active des mobilités actives ( vélo, trottinettes, scooters…) en mettant en avant le partage de voirie… » a indiqué Bernard Gauducheau  en constatant «qu’on parle de plan climat, à un moment où le climat social se tend, avec les gilets jaunes, le débat sur le pouvoir d’achat. Tout cela est lié, et opposer climat et Gilets Jaunes n’est pas le bon combat »

     

  • VANVES ET LE PLAN CLIMAT GPSO : TENTATIVE D’UN PREMIER BILAN

    Avec la réunion publique de concertation pévu à la Palestre le 7 Décembre à 19H,  des élus communautaires devraient être présents sur le marché de Vanves, Samedi matin, entre 10H et 12H30 avec peut être un bus Plan Climat pour présenter un exposition itinérante et un bilan qui n’est pas négligeable, tant à Vanves sur le territoire de GPSO, avec les objectifs poursuivis par le nouveau plan Climat : «Notre taux d’émissions de gaz à effet de serre est 2,35 fois moins élevé qu’au plan national et 1,7 fois moins que la moyenne du Grand Paris» insistent ils.

    Des panneaux présenteront un bilan avec des exemples, parmi d’autres, dans plusieurs domaines

    -Changer les habitudes de déplacements en encourageant la mobilité durable avec 63 stations Vélib’ d’ici mars 2019 à Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les- Moulineaux, Vanves, Meudon et Sèvres, en faisant la promotion les modes de transports partagés grâce notamment à un service de transport public local tendant vers le 100% électriques avec 19 bus pour mieux desservir le territoire : 2,5 millions de voyages ont été comptabilisés en 2016 sur l’ensemble des lignes (SUBB, TUVIM, TIM, navette de Vanves, Chaville Bus, ligne 469, navette du Monastère)

    - Préserver la qualité de vue en protégeant la nature en ville avec un territoire 0% pesticide grâce à l’abandon total de l’utilisation des produits phytosanitaires par les agents de GPSO, en végétalisant l’espace public grâce à  86 000 plantes et fleurs entretenues par 109 jardiniers sur plus de 4600 m2 d’espace, en menant  13 opérations «Jardiner ma ville» permettant à  des citoyens et associations s’approprient et cultivent des parcelles d’espaces publics dont 2 à Vanves depuis 2016,  les 25 000 arbres (hors forêts et voies départementales) faisant l’objet de diagnostics phytosanitaires biannuels par les agents de GPSO, pour assurer la sécurité des riverains et veiller à la diversification des essences plantées.

    - Encourager la rénovation énergétique des bâtiments en allouant 195 000€ à l’isolation des toitures de 22 copropriétés en difficulté, soit 277 logements, dont  48 à Vanves, en  rénovant 50% de l’éclairage public doté de leds soit plus de 11 000 candélabres

    - Consommer mieux et jeter moins avec l’expérimentation d’une collecte de déchets alimentaires auprès des habitants et des écoles de Ville-d’Avray et Marnes-la-Coquette, ainsi que dans 10 groupes scolaires dont un à Vanves. Le marché de Corentin Celton à Issy-les-Moulineaux et le marché couvert de Vanves participent également à la valorisation de leurs déchets. Enfin, 1600 composteurs ont été  distribués gratuitement depuis 2013 « (soit près de 150 à Vanves)…