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Developpement Durable - Page 25

  • BILAN MITIGE D’UNE OEUVRE PARTICIPATIVE D’UNE ARTISTE DE VANVES A SOLUTIONS COP21

    Rappelez-vous, c’était voilà deux mois, la COP 21 avec tous ces événements qui l’accompagnaient comme « Solutions COP21» au Grand Palais à laquelle une vanvéenne a participé, Véronique Le Mouël  avec ses 9 isoloirs tricolores  dans lesquels les visiteurs prenaient le temps de réfléchir, écrire, dessiner … sur un bulletin qu’ils mettaient dans une urne. Après avoir répondu à une question simple : « qu’est-ce que je fais pour lutter contre l’effet de serre  dans ma maison, dans mon travail, dans mon quartier, dans mes déplacements, dans mes loisirs, dans l’imaginaire ». Cette œuvre participative était, de surcroit bien située au centre, dans un espace de dialogue, entre l’entrée et une grande scéne – « J’ai eu la chance d’avoir cette place là qui m’étonne encore mais témoignait de l’intérêt des organisateurs pour qu’il y ait cette interaction avec le public » -  Malheureusement à cause de l’Etat d’urgence suite aux attentats, la fréquentation a été moindre que prévue,  les écoles-colléges et lyces ne s’étant pas déplacés.

    Véronique Le Mouël a eu le temps de dépouiller tous ces bulletins depuis, étonnée que les gens prennent du temps pour répondre  et réfléchir. 700 bulletins ont été remplis en 7 jours, soit une centaine par jour dépouillé en présence du public, et affichés. « En fonction des thématiques, nous avons eu  des choses plus ou moins intéressantes : Avec « dans ma maison », on retrouve des éco-gestes que l’on connait, que les gens s’approprient plus ou moins. Certains ont fait des listings assez détaillés de tout ce qu’ils font. Et on s’aperçoit qu‘il y a beaucoup de gestes à faire dans le quotidien dans sa maison, comme mieux isoler, réguler la température, installer sur son  toit des panneaux solaires, récolter l’eau de pluie et faire des gouttières, avec même le dessin d’un système. Il y avait des choses plus intéressantes et imaginatives ou des engagements plus originaux, dans son travail, dans son quartier et un peu dans son loisirs, assez classique dans mes déplacements avec la marche à pied, les transports en commun, mais aussi étonnantes et surprenantes lorsqu’on lit des gens hésitent à prendre à l’avion pour aller voir leur proche à l’autre bout de la terre, parce que c’est consommer du CO2. Pas mal de gens s’engage dans les associations ou sur le plan professionnel  pour agir dans leur quartier ou dans leur travail, avec des propositions de taxes pour lutter contre des abus, des systèmes de compostages, développer le bio carburant, la voiture à hydrogéne,   multiplier les bibliothéques. Dans mon imaginaire, là on trouve des choses intéressantes sur le développement durable qui invitent à une vision complétement « fleur bleue » de l’avenir de la planéte, avec parfois l’idée de se concentrer sur une sujet : sauver des manchots en antarticque, inventrer la machine à aspirer la pollution, construire autrement et différemment... Un enfant a même écrit « pourvu qu’il y ait encore de la neige ! ». Preuve que même les enfants sont conscient de ce changement climatique et que le monde qu’il connait aujourd’hui est en train vraiment de changer »  raconte t-elle en étant consciente que « dans l’enceinte du Grand Palais, nous avions un public un peu concerné, mais pas plus que cela »

    A ses yeux, c’est toujours une aventure d’aller à la rencontre du public et de l’inviter à témoigner,  à participer à une œuvre. « J’étais agréablement surprise puisque ce que j’attendais de ce temps de rencontre, c’était que l’installation leur donne envie de prendre le temps de réfléchir à ce sujet tous les jours. J’en  retiens deux choses : le public a des choses à dire, des idées,  des propositions, et fait des choses. Par contre, personne ne s’est vraiment intéressé à cette installation et sur ce que le public proposait. J’en suis sidéré ! Et je ne le comprends pas !  Je suis profondément déçu du manque d’intérêt des entreprises qui étaient présentes, des politiques qui sont venus faire un tour come F.Hollande et Thierry Mandon ». Mais il n’y a pas quelqu’un qui est venu la voir pour donner une suite à ce travail ! Qu’à cela ne tiennne, elle a décidé de le faire elle-même, dans un autre contexte, en exposant, en valorisant certaines choses dans ce qui a été proposé et écris : « Je voudrais afficher   dans un lieu culturel pour garder la dimension artistique du projet et dire que le développement durable par une action artistique laisse une possibilité d’expression du public qui est riche,  qui est à prolonger et à valoriser. Ainsi la  prochaine étape pourrait être une exposition où on va présenter d’une manière très esthétique mais aussi très informative, le résultat de cette inter-action avec le public au Grand Palais. Et monter des ateliers créatifs pour mettre en œuvre des idées, et permettre aux gens d’aller plus loin. Il faut que  la société civile s’approprie et fasse des choses exprimées par le public pour inciter à faire cela dans son quartier, chez soi ou dans ma commune…. »

  • VANVES A L’ORIGINE D’UN DIALOGUE CITOYEN AVEC LES JEUNES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

    Chaque année, un modeste vanvéen qui préside quand même le CLAP (Comité Local des Associations Patriotiques) arrive à réunir plus de 350 lycéens à l’UNESCO à l’occasion de l’assemblée générale de son association  des anciens combattants-services de renseignements de France et des pays alliés dit « Ex-Invisibles ». Pas du tout sur le théme du devoir de Mémoire qui est essentiel aux yeux de Michel Judde et ses collégues (sur la photo lors du ravivage de la Flamme à l'arc de triomphe avec des élus vanvéens), mais sur celui  la citoyenneté qui permettait justement d’aborder certes ses thèmes mais aussi de s’interroger sur le citoyen de demain : « On peut se prétendre citoyen que si on respecte les règles de la cité, des devoirs et des droits qui sont venus par la suite s’agrafer. On s’est axé autour de ce thème de la citoyenneté et du devoir de mémoire pour commencer maintenant à débattre de la citoyenneté et du développement durable » explique t-il. Et cette rencontre du 15 Janvier a pris un relief particulier un  mois après la fin de la COP 21 tout simplement parce qu’elle a interpellé ces jeunes 

    Ses 350 jeunes venus de lycées de Limoges, de Paris (Condorcet), d’Etampes, de Mantes La Jolie et de Vanves (3 classes de Michelet) ont étonnés par leurs questions pertinentes sur ce qu’il fallait à son niveau personnel comme gestes mais au niveau national aussi pour lutter contre le dérèglement climatique,  les deux intervenants, Thierry Terrier ex-ambassadeur membre de cette association et Frédéric Louradour, professeur d’université, spécialistes de ces problématiques  développement durable, et les participants. Le meilleur exemple a été donné par ce lycéen qui a demandé pourquoi on laissait allumer les lumières dans cette grande salle alors que la lumière du jour suffirait. Du coup l’un des deux intervenants a demandé au technicien d’éteindre les lumières en constatant que « c’est précisément le réflexe qu’il faut avoir ! »

    Comme d’habitude les questions ont du mal à démarrer avant de fuser de toute part devenant de plus en plus pertinentes et personnelles : « Faut il créer des OGM ou manger moins de viandes » a demandé le premier lycéen à T.Tessier qui avait expliqué que le premier OGM créé par l’homme avait été le blé. «  A-t-on le moyen d’arrêter le dérèglement climatique » lui a demandé un autre alors qu’il avait expliqué que « nous  étions des ollociliens, c'est-à-dire que nous vivons depuis 10 000 dans une ère  de réchauffement inéluctable qui se situe entre deux périodes inter glaciaire et devrait durer encore 2000 ans au cours de laquelle on est la seule espèce destructrice car l’homme a un effet négatif sur la planète » a-t-il expliqué devant des lycéens très attentifs dont deux ont posé des questions plus ciblées : « Pourquoi l’Europe et l’Etat ne font pas plus d’études contre l’utilisation de produits toxiques ? » ; « Pourquoi les constructeurs automobiles ne font pas plus de véhicules électriques ? »

    « Faudrait il apprendre cette transition écologique et énergétique à l’école ? » ou encore  « Faut il culpabiliser les consommateurs ? » … « Et si les particuliers doivent faire des efforts, les acteurs publics ne doivent ils pas montrer l’exemple ? »…   « Les efforts à faire doivent venir de notre propre volonté ! Mais n’y n’aurait il comme solution de mettre en place une réglementation plus forte » ont demandé deux lycéens de Michelet. « Vous voulez nous imposer de baisser notre consommation ! Mais à quoi êtes-vous prêt vous-même ? » ou encore « Pourquoi ne consommons-nous pas plus local ? ». Quelques lycéens sont venus voir, à la fin de cet échange, les deux intervenants dont des lycéens de Michelet qui réalisent le magazine « le Zeugma ». Car ils ont l’intention de mener une action pour promouvoir une ville plus durable qui prenne aussi en compte l’inclusion sociale 

  • RENCONTRE AVEC UNE ELUE DE VANVES PRESENTE A LA COP 21 IMPRESSIONNEE PAR LA DOUCEUR DE CES FETES DE NOEL

    « Chaque année, on dépasse le record de l’année la plus chaude. Nous en sommes à 1° supplémentaire par rapport au XIX éme siécle. Nous le voyons bien ces jours-ci, ce qui rend plutôt difficiles les critiques des climato-sceptiques. Nous avons des roses, des lilas dans nos jardins à Vanves et sur la côte. On joue encore sur les courts de tennis en terre battue au PMS André Roche » constate Lucile Schmid conseillère municipale qui a participé à la COP 21 en tant que vice présidente de la fondation politique de l’Ecologie qui disposait d’un stand, pas dans l’espace des négociations mais celui de « Génération Climat » où se trouvaient toutes les ONG,  fondations, associations. « Il y a énormément de pluie avec un temps plus doux, humide et incertain. C’est ce que nous disent les scientifiques  et que l’on peut lire dans le livre édité par la fondation pour l’Ecologie Politique « Paris Climat 2015-35 ». On ne s’habille pas comme pour une fin d’année normale, avec des manches courtes, sans chandail pratiquement, ni écharpe…C’est la première fois que je m’aperçois que l’hiver qui commence, est plus doux, que le paysage des stations d’hiver ressemble  à celui que l’on a plutôt aux vacances de  Pâques lorsque le redoux du printemps commence à se faire sentir »   

    Cette douceur du temps a été l’un des marqueurs de cette conférence internationale contre le dérèglement climatique qui a pris fin voilà une semaine, et à laquelle, cette élue vanvéenne a participé dans cet espace « génération Climat » où se déroulaient des « Side Events » (conférences à côté de la négociation). « Il y avait, une fois par jour, un point de contact sur l’état de la négociation auquel la Fondation  de l’Ecologie politique participait. J’a participé à 3 Side Events l’un sur l’Afrique que nous avions organisé avec Gaïl Giraud, prêtre économiste en chef de l’agence Françaidse de Développement, un autre sur Erasmus, un troisiéme avec la Fabrique Ecologique pour savoir si cette COP21 est un échec ou un succès » indique t-elle. Elle était présente au Bourget à quelques jours de la clôture lorsque les négociations ont été retardées de 24 H au lieu de 48 H comme elle le prévoyait à mi parcours. « L’une des originalités de cet accord, est que le rôle des collectivités territorials soient reconnus. Elles en discutent depuis longtemps au niveau internationale qui se sont traduit par des textes communs très forts. Hidalgo et Blomberg ont accompagnés ce mouvement de mobilisation des territoires, avec ce sommet des maires à Paris. Ils ont donné une visibilité à ce qui existait déjà depuis de nombreuses années. On ne peut qu’en espérer une accélération » constatait d’elle en souhaitant que l’on en  retire que « les petits pays très menacés, ont signé cet accord, ainsi que de grands pays réticents comme l’Arabie Saoudite. On reconnaît là, le professionnalisme de Fabius et de tous ces hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay certes, mais aussi des autres ministères et des ambassades. Ils ont tenu compte des échecs des autres COP. Maintenant c’est sur les états et leurs collectivités territoriales que reposent la responsabilité de donner vie aux modalités pratiques de cette lutte contre les effets de gaz à effet serre ».  Enfin, elle n’en a pas moins remarqué la coïncidence de cette COP21 avec les élections régionales où les écologistes ont perdu 200 élus régionaux, alors que ces Régions ont montré l’exemple avec des vices présidents chargé du développement durale, de schémas climat-énergie. « Il y a sûrement une faute d’EELV qui n’a pas été assez visible »