« Chaque année, on dépasse le record de l’année la plus chaude. Nous en sommes à 1° supplémentaire par rapport au XIX éme siécle. Nous le voyons bien ces jours-ci, ce qui rend plutôt difficiles les critiques des climato-sceptiques. Nous avons des roses, des lilas dans nos jardins à Vanves et sur la côte. On joue encore sur les courts de tennis en terre battue au PMS André Roche » constate Lucile Schmid conseillère municipale qui a participé à la COP 21 en tant que vice présidente de la fondation politique de l’Ecologie qui disposait d’un stand, pas dans l’espace des négociations mais celui de « Génération Climat » où se trouvaient toutes les ONG, fondations, associations. « Il y a énormément de pluie avec un temps plus doux, humide et incertain. C’est ce que nous disent les scientifiques et que l’on peut lire dans le livre édité par la fondation pour l’Ecologie Politique « Paris Climat 2015-35 ». On ne s’habille pas comme pour une fin d’année normale, avec des manches courtes, sans chandail pratiquement, ni écharpe…C’est la première fois que je m’aperçois que l’hiver qui commence, est plus doux, que le paysage des stations d’hiver ressemble à celui que l’on a plutôt aux vacances de Pâques lorsque le redoux du printemps commence à se faire sentir »
Cette douceur du temps a été l’un des marqueurs de cette conférence internationale contre le dérèglement climatique qui a pris fin voilà une semaine, et à laquelle, cette élue vanvéenne a participé dans cet espace « génération Climat » où se déroulaient des « Side Events » (conférences à côté de la négociation). « Il y avait, une fois par jour, un point de contact sur l’état de la négociation auquel la Fondation de l’Ecologie politique participait. J’a participé à 3 Side Events l’un sur l’Afrique que nous avions organisé avec Gaïl Giraud, prêtre économiste en chef de l’agence Françaidse de Développement, un autre sur Erasmus, un troisiéme avec la Fabrique Ecologique pour savoir si cette COP21 est un échec ou un succès » indique t-elle. Elle était présente au Bourget à quelques jours de la clôture lorsque les négociations ont été retardées de 24 H au lieu de 48 H comme elle le prévoyait à mi parcours. « L’une des originalités de cet accord, est que le rôle des collectivités territorials soient reconnus. Elles en discutent depuis longtemps au niveau internationale qui se sont traduit par des textes communs très forts. Hidalgo et Blomberg ont accompagnés ce mouvement de mobilisation des territoires, avec ce sommet des maires à Paris. Ils ont donné une visibilité à ce qui existait déjà depuis de nombreuses années. On ne peut qu’en espérer une accélération » constatait d’elle en souhaitant que l’on en retire que « les petits pays très menacés, ont signé cet accord, ainsi que de grands pays réticents comme l’Arabie Saoudite. On reconnaît là, le professionnalisme de Fabius et de tous ces hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay certes, mais aussi des autres ministères et des ambassades. Ils ont tenu compte des échecs des autres COP. Maintenant c’est sur les états et leurs collectivités territoriales que reposent la responsabilité de donner vie aux modalités pratiques de cette lutte contre les effets de gaz à effet serre ». Enfin, elle n’en a pas moins remarqué la coïncidence de cette COP21 avec les élections régionales où les écologistes ont perdu 200 élus régionaux, alors que ces Régions ont montré l’exemple avec des vices présidents chargé du développement durale, de schémas climat-énergie. « Il y a sûrement une faute d’EELV qui n’a pas été assez visible »