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Developpement Durable - Page 27

  • UNE SOIREE A VANVES TRES CITOYENNE ENTRE COP21 ET ELECTIONS REGIONALES

    Nouvelle manifestation des 3 AMAP (Les Paniers de l’Echange, le Panier Vanvéen de Vanves avec le Miam de Malakoff, hier soir à l’école Larmeroux, dans le cadre de la sensibilisation des citoyens à la lutte contre l’effet de serre,  avec la  projection de « Autrement,... avec des légumes » de la réalisatrice Anne Closset et un débat animé par Marc Dufumier,  (agronome et enseignant-chercheur) et Laurent Marbot (maraîcher de l’AMAP le panier vanvéen, administrateur au réseau AMAP-IDF).

    Deux autres autres sont prévues : Le thème du café théo du 14 Novembre (à 10H au Tout Va Mieux) sera « quand foi et écologie se rencontrent ». Et à l’occasion de la semaine de la Solidarité Internationale, la la Ruche de Vanves avec le groupe CCFD-Terre Solidaire de Vanves et la Vie Nouvelle des Hauts de Seine Sud, organise le 20 Novembre (à 20H à l’école Larmeroux)   une soirée débat sur la justice climatique autour du film : « De plein fouet, le climat vu du sud ».

    Cette soirée intervenait   un mois avant de l’ouverture de la conférence internationale contre le dérèglement climatique,  et le 1er tour des élections régionales. Or justement ce réseau AMAP Ile de France  a interpellé les candidats dans la Région capitale afin qu’ils s’engagent pour « une agriculture citoyenne ». Ils entendent par ce terme, «  inviter paysans et consommateurs à se mettre dans le même panier » : Les consommateurs font alors partie intégrante de la vie de la ferme en contribuant à l’acquisition du foncier, en pré-achetant les récoltes à leur juste prix, ou encore en faisant preuve de solidarité en cas d’aléas climatiques. De leur côté, les paysans ouvrent grands leurs portes de leurs fermes et sont transparents sur leurs pratiques qu’ils acceptent de faire évoluer.  Ils demandent à ces candidats de défendre  3 propositions  et s’engagent à mettre au moins l’une d’entre elle en œuvre durant la prochaine mandature : Soutenir l’ouverture de la gouvernance agricole et alimentaire francilienne en intégrant les AMAP dans le conseil d’administration de l’agence des espaces verts par exemple ; libérer le potentiel du foncier agricole pour mettre en oeuvre une agriculture citoyenne  sur des espaces en propriété du Conseil Régional et proposer la création d’un fonds dédié à l’acquisition foncière pour les communes et les groupes citoyens qui souhaitent mettre en œuvre des projets d’agriculture citoyenne ; soutenir un grand programme régional de recherche et d’expérimentation de l’agriculture citoyenne.

    Aucune des têtes de listes connues jusqu’à présent  n’a inscrite de telles propositions dans son programme, même s’ils abordent tous la protection des terres agricoles et maraîchéres, des producteurs et des maraîchers, la valorisation du made Ile de France et la défense du "mangeons local", avec les circuits courts, le bio… Seul les écologistes ont prévu le doublement des AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) sur le territoire francilien

  • CONFERENCE PASSIONNANTE DU CURE DE VANVES SUR L’ENCYCLIQUE DU PAPE FRANCOIS A UN MOIS DE LA COP 21 : « Un véritable poil à gratter un peu glacé ! »

    Les vanvéens présents mardi soir à Saint François ont participé à une conférence-débat passionnante du père Bertrand Auville curé de Vanves  sur l’encyclique du pape François sur « la sauvegarde de la maison commune » : « Laudato si ». A tel point que Valérie Vignaud, maire adjointe chargée de la culture, ait regretté qu’elle ne se soit pas déroulée au théâtre devant un public plus large à un mois de la conférence sur le dérèglement climatique (COP21)

    L’objectif du père Auville n’était pas de faire un « digest » de cette encyclique mais plutôt de donner envie de la lire. Comme il le fait auprès des parlementaires altoséquanais actuellement, croyants ou non pratiquants, à la suite d’une mission confiée par l’Evêque Mgr Aupetit. « C’est un texte scientifique des plus sérieux » lui a confié l’un d’entre eux,  pas particulièrement croyant.  Il en a présenté le plan, lu et commenté certains extraits et terminé par une prière avec une proposition de rencontres organisé par l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale) pour prolonger les échanges et les réflexions entamées ce soir là. Il a commencé par une introduction sur la « création et le créateur »  avec cette citation du pape : « La création est mis à mal lorsque la créature pense être le créateur ». «Voilà bien d’où viennent les problèmes de l’humanité d’aujourd’hui » selon le père Auville qui parle d’une anthropologie théologiale : « Le pape ne se contente pas de faire un constat sur l’homme mais il parle de sa relation avec son créateur » a-t-il expliqué en constatant que « ce n’est pas une encyclique  comme les autres ». Il en a ensuite présenté le plan : Un constat sérieux des problèmes écologiques sévère où rien n’est épargné dans le 1er chapitre. Des commentaires bibliques  dans le second, qui donnent un éclairage et « où l’on retrouve la patte du pape ». Le troisième est plus rude lorsqu’il explique que « la faute en  incombe à l’homme », les fautes étant les technologies excessives, la globalisation et l’enthropocentrisme (« je vois le monde selon mon nombril »). Le 4éme et le 5éme sont consacré aux préconisations en se faisant de plus en plus précis, avec un sixième sur Marie qui est une figure écologique.

    Il a donné ensuite lectures de quelques extraits avec quelques commentaires lorsque c’était nécessaire. Sur la croissance où il adopte une posture révolutionnaire : « Comment garder la main sur le progrés sans en devenir esclave » avec reprise de cette sentence « non au consumérisme qui ne rend pas heureux ». Sévère  à propos des exclus « qui représentent la majeure partie de la planère et considéré souvent comme pur dommage colatéral ». Ou lorsqu’il voit que « l’homme n’a pas reçu l’éducation nécessaire pour faire bon usage de son pouvoir. Il défend « la propriété privée à condition qu’elle n’entre pas en concurrence avec la destination universelle des biens » citait le père Auvillle en prenant l’exemple de la loi sur la protection du littoral. « Il est urgent de mettre en place une autorité écologique mondiale – une ONU environnementale – doté de pouvoirs de coercition »…  A ses yeux, c’est un texte prophétique plutôt que magistériel, « véritable poil à gratter un peu glacé pour les milieux catholiques, génial pour les non croyants et du pré-à-penser pour les législateurs » comme il l’a conclu.

  • VANVES ET GPSO CHERCHENT A AMELIORER LES PERFORMANCES DE LA COLLECTE SELECTIVE

    GPSO a répondu à un appel à candidature qu’Eco-Emballages avait lancé voilà prés d’un an pour améliorer la collecte sélective des emballages recyclables (hors papier) dans les zones à faibles performances, ce qui est le cas des régions Ile de France et Paca, afin justement de les améliorer. Ce plan national d’envergure d’Amélioration et de la relance de la Collecte  représente 90 millions d'investissement et un tremplin important pour les collectivités. 

    « La région Ile de France fait partie des priorités avec des performances en-dessous de la moyenne nationale, 31kg/hab d'emballages ménagers recyclés contre 46kg/hab au niveau national en 2014. Ce retard de performance représente un déficit de plus de 175 000 tonnes d’emballages ménagers et un manque à gagner d’environ 60 M€ par an pour la Région» indiquait on chez Eco-Emballage lors de ce lancement en rappelant le fait que l’on trie moins en ville qu’à la campagne. Selon l’observatoire du Tri, 87% des franciliens trient leurs emballages ménagers, mais seuls 37% le font de manière systématique. Il est vrai qu’ils évoquent, à juste raison, le manque de place comme raison de ne pas trier systématiquement, mais aussi que les conteneurs sont parfois difficile d’accès ou éloignés, (25%)  ou qu’ils ont renoncé tout simplement parce que le bac de collecte était plein (26%).  

    Ainsi cette société porte une conviction forte : » l'absence de tri n'est pas une fatalité, bien au contraire, elle nécessite l'engagement de tous les acteurs pour déployer un dispositif de tri adapté à chaque territoire. Et les élus ont bien un rôle central à jouer pour sensibiliser les habitants ». D’où des actions menées avec la Région qui tourne autour de l’information – 58% des franciliens se disent mal informés sur les consignes de tri, 31% qu’elles sont difficiles à comprendre et 38% déclarent avoir renoncé parce qu’ils ne savaient pas dans quelle poubelle le placer -  et d’un dispositif de qualité : Diagnostic du dispositif de collecte, ambassadeurs du tri pour sensibiliser les habitants, campagne  « Suivez-moi », et cet appel à candidature auquel a souscrit GPSO.

     

    GPSO fait un peu mieux de la Région avec une performance inférieure à 40kg/ha par an (verre + emballage légers). C’est pourquoi la communauté d’agglomération GPSO fait partie des 60 collectivités qui ont candidaté pour améliorer cette collecte sur deux points : la collecte du verre et la collecte des emballages (hors papiers) en habitat collectif. Ce plan devrait se traduire tout d’abord par une amélioration du dispositif technique verre sur le périmétre le plus dense dont fait partie Vanves (avec Boulogne, Issy, Meudon) grâce à une remise à niveau du parc de containers (renouvellement, lavage, signalétique), une densification  des points d’emplacements (42 supplémentaires), et une action spécifique de sensibilisation vers les cafés-hôtels-restaurants. Ensuite, par une communication sur l’ensemble du territoire dédié aux verres et aux emballages légers indiquant notamment le container le plus proche