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Developpement Durable - Page 27

  • VANVES SE MOBILISE SUR LA COP 21 DES AMAPS A LA PAROISSE ET LES BENDECTINES

    A un mois de la COP21, la conférence internationale contre le dérèglement climatique de Paris, les initiatives se multiplient pour sensibiliser les français à cet enjeu planétaire sur tous les plans national, régional,  départemental et communal. Et Vanves n’y échappe pas: 

    Tout d’abord des 3 AMAPS(Les Paniers de l’échange, le Panier Vanvéen de Vanves et le Miam de Malakoff ) dans le cadre de la campagne « Tous dans le même panier » pour préparer la conférence-climat (COP 21)  qui aura lieu en décembre prochain à Paris. Ils organisent deux soirées débats : Ce soir 27 Octobre   à 20h30 au cinéma Marcel Pagnol, (17 rue Béranger à Malakoff) avec la projection de « En quête de sens » des réalisateurs Nathanaël Coste et Marc de La Ménadière, suivi d’un débat animé par ce dernier.

    Et le 6 Novembre à 20h dans le préau de l'école Larmeroux, 6 rue Larmeroux à Vanves avec un pot de l'amitié qui précédera la projection de « Autrement,... avec des légumes » de la réalisatrice Anne Closset suivi par un débat animé par Marc Dufumier,  (agronome et enseignant-chercheur) et Laurent Marbot (maraîcher de l’AMAP le panier vanvéen, administrateur au réseau AMAP-IDF) : « Révolte des paysans du lait, de la viande; suicides toujours plus fréquents de ces mêmes paysans pris dans les tourmentes financières; empoisonnements par les produits phytosanitaires, pollution des terres, de l'eau... cette chaîne de malheurs a une même origine : la toute puissance de l'agro-industrie, la rapacité des banques et des grandes surfaces…Ce constat n'est pas irréversible. Nous, consommateurs avons le pouvoir irremplaçable de faire bouger les lignes » expliqueront ils.

     

    Enfin, la troisiéme initiative vient de l’église de Vanves avec cette conférence débat organisé le 3 Novembre à 20H30 à Saint François, du père Bertrand Auville, curé de Vanves sur « Quand le Pape nous met au vert », c'est-à-dire sur l’encyclique Laudato Si « sur la sauvegarde de la maison commune ». Mais il ne faut oublier  une quatrième initiative proposée par les Sœurs Bénédictines qui accueillent dans leur prieuré jusqu’au 1er Novembre,  une exposition qui illustre la nouvelle encyclique du pape François « Laudato Si » consacrée à l’environnement. Des œuvres de Sœur Marie Boniface et d’Anne Sophie Boutry illustrent cette encyclique à partir de 7 mots, choisis par la mére prieure, sœur Marie Madeleine Caseau – Matière, vertige, être, science, conscience, révolution, fraternité -   grâce à un agencement subtil d’œuvres qui illustrent les propos du pape,  des dessins et des peintures de soeur Boniface, des croquis et des sculptures d’Anne Sophie Boutry, artistes vanvéennes

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DEBAT SUR LA STATION GNV : « L’idée est de contribuer à l’effort ! »

    Le conseil municipal a donc décidé de transférer au SIGIEF (Syndicat Intercommunal pour le gaz et l’électricité d’Ile de France)  la compétence de la ville en matière d’infrastructure de recharge de véhicules au gaz. Cette décision intervient à un moment où ce syndicat a signé une convention de partenariat avec la ville de Paris, le groupe La Poste et GrDF afin de développer l’usage des véhicules fonctionnant au gaz naturel véhicule (GNV). Il est prévu d’aménager deux stations d’avitaillement GNV à l’horizon du second trimestre 2016 suite à un appel d’offre européen lancé par le SIGIEF qui a identifié plusieurs terrains présentant les caractéristiques requises pour accueillir ces équipements, et notamment deux : l’un dans l’emprise du port de Bonneuil sur Marne, l’autre sur le territoire de Vanves, à la limite de la rue Louis Vicat, présentant un intérêt stratégique pour la desserte de Paris et des communes avoisinantes.

    Ce qui a suscité « de légitimes interrogations »  sur ce sujet de la part de riverains comme l’a reconnu Bernard maire de Vanves en essayant de les lever en ayant demandé des informations complémentaires qu’il a communiqué au conseil municipal. Il a bien sûr placé cette initiative dans le contexte actuel où le gouvernement vient tout juste d’arrêter un plan d’action pour la qualité de l’air présenté par Ségoléne Royal, et notamment en Ile de France avec l’application de la circulation alternée dés le premier jour d’un pic de pollution, où un rapport parlementaire a mis en avant les effets de la pollution sur la santé, et son coût,  et où le débat est vif sur la suppression des véhicules diesel… « Plus de 18 millions de véhicules roulent au GNV dans le monde, 15 000 en France » a-t-il indiqué en expliquant  tout d’abord qu’il réduit de 95% les particules fines, que le prix est de 30% inférieur au diesel. Ensuite que l’objectif est de participer à un réseau cohérent – 4 stations sont en service actuellement dans la Région – d’apporter sa contribution dans la lutte contre la pollution en proposant une solution avec ce site qui serait le plus proche de Paris. Enfin que c’est une opportunité de valoriser un terrain non constructible qui accueillerait une structure plus réduite, avec une entrée rue Louis Vicat et une sortie porte Brançion

    « La commune n’a pas donné son feu vert. On n’en est qu’à l’étape de l’étude pour une station qui n’est pas sous le régime de l’autorisation mais de la déclaration comme pour les stations services. La station sera relié au réseau de gaz de ville et le GNV ne sera stocké » a-t-il précisé en abordant le devenir du Skate Park tout en rappelant qu’à l’époque de sa création l’opposition s’était abstenue. « Il est composé de 5 modules dont les deux à l’extrémité seraient concerné par cette station. Les autres seront requalifiés. On ne touchera pas aux terrains de foot et de basket ». Lucile Schmid (EELV) s’est beaucoup interrogé  sur de transfert de compétence de la ville, une fois l’étude de faisabilité réalisée. « Est-ce que la décision de la ville sera aussi transféré ? ». Pour elle, le débat est bien ouvert non seulement sur la façon de réduire la pollution, mais surtout sur la place de l’automobile dans la ville dont il faut réduire l’usage

    Le groupe socialiste a interrogé le maire sur 4 points particuliers par la voix d’Anne Laure Mondon : La concertation avec les riverains et le conseil de quartier qui pourrait être saisi de cette question. L’information car « les informations que vous nous avez données, nous les avions trouvé sur Internet, notamment sur le site de la Région, car elle a fait l’objet d’une délibération avant les vacances d'été. Nous aurions voulu le savoir un peu plus tôt ! ». La pollution et les nuisances entrainées par cette station, car les bennes  ordure en seront les premières utilisatrices. « Enfin,  dans votre programme, vous souhaitez requalifier les entrées de ville. Comment l’installation d’une station GNV va t-elle y contribuer ? Alors que vous avez refusé l’installation d’un entrepôt de la voirie de la ville de Paris » a t-elle conclu en annonçant que le PS s’abstiendra. « l’idée est de contribuer à l’effort » a conclut Bernard Gauducheau .   

  • LUCILE SCHMID (EELV) PREPARE LA COP 21 A VANVES MAIS AUSSI EN NOUVELLE ZELANDE

    A la demande de Radio new Zealand  et de la royal society of New Zealand le service culturel de l'ambassade de France a proposée à 3 personnes qualifiées sur l'écologie et complémentaires d'intervenir dans des débats sur le changement climatique sur trois thémes particuliers: changer l'économie pour une stratégie bas carbone, quelle justice climatique entre le nord et le sud, comment penser l'entrée dans l'anthropocene ( c'est à  dire une nouvelle ére géologique ou l'homme transforme la planéte par son activité). Il s'agissait de Catherine Larrere philosophe, de pierre Ducret responsable de la préparation de la COP21 à la caisse des dépôts et de Lucile Schmid vice présidente de la fondation de l'écologie politique, et conseillère municipale à Vanves qui se rendus à l’autre bout du monde finAoût/début Septembre.

    Les débats qui confrontaient à chaque fois deux néo zélandais à deux Francais se sont déroulés à Aukland, Wellington et Christchurch devant 4 500 personnes à chaque fois, où Lucile Schmid est  intervenue sur la justice climatique et l'anthropocene . « Ces soirées ont permis de brasser des questions trés diverses de façon intense: comment assurer une négociation équilibrée entre le nord et le sud, quels financements pour le développement durable des pays déjà touchés par le déréglement climatique, qu'attendre de la conférence de Paris et comment prolonger les dynamiques actuelles, quel rôle pour l'Europe et la France, comment articuler expertise scientifique et décision politique ?. J 'en retiens: l'attente a l'égard de l'Europe, l'importance de la notion de transition,  développer et expliquer. La loi de transition énergétique française suscitait un vrai intérêt aux antipodes.  Et  pour l'anecdote j'ai débattu avec l'ancien premier ministre neo zélandais au moment du Rainbow Warrior. Il est depuis devenu un avocat engagé sur les questions écologiques ».