Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Developpement Durable - Page 30

  • 2 ELUS ECOLOGISTES DE VANVES SENSIBILISENT SUR LA COP 21 : Lucile Schmid et Marc Lipinski ont posé la question à des spécialistes : « Et si la conférence mondial sur le climat réussissait ? »

    L’objectif des écologistes est d’obtenir une forte mobilisation de la société civile pour faire pression sur les décideurs et obtenir des résultats lors de la 21éme conférence Internationale sur le Climat (COP 21) prévue en Décembre 2015 à Paris (Le Bourget). Peu de franciliens ne se font encore une idée de l’ampleur que va revêtir cette conférence internationale comme n’en a jamais accueillie la France jusqu’à présent avec 40 000 délégués, et plus de 400 000 manifestants pour la grande marche qui l’ouvre ou la clôture habituellement. Deux vanvéens suivent de très près sa préparation : Lucide Schmid, secrétaire général de la Fondation de l’Ecologie Politique crée par EELV et Marc Lipînski, Président de son Comité scientifique. Ils présentent, aujourd’hui à 11h au Palais Brogniart (ex-Bourse), à l’occasion des Vœux de cette Fondation,  un ouvrage collectif réalisé avec une vingtaine d’auteurs à qui, ils  ont demandé de répondre  à la question : « qu’est-ce que serait la société au niveau mondial si la COP 21 réussissait ? ».

     

    « On a essayé de se livrer à une sorte d’exercice de prospective positive sur la société et le monde en 2035. C’est un peu dans la lignée de ce que nous avions voulu faire durant les élections municipales à Vanves en Mars 2014  avec Vanves 2020. A l’époque, certains avaient dit que « les Verts fumaient la moquette ». Nous  avons  continué à fumer la moquete, mais cette fois-ci en 2035 et dans la perspective climatique et positive. Nous avons repris une partie de notre programme pour les municipales avec « Vanves 2035 ». Dans cet ouvrage qui a une portée un peu universelle et européenne, Vanves est présent  - dans un chapitre qui explique que « Vanves a obtenu le prestigieux label de « commune en transformation écologique » -  en expliquant que c’est une ville emblématiquie du Grand Paris. On fait de l’anti Houellebecq qui s’est livré dans son ouvrage, à une sorte de prospective ultra perssimiste et raciste, en parlant plutôt d’une société apaisée, coopérative, sans négliger les éléments de conflictualité, et la difficulté à changer les mentalités » explique Lucile Schmid qui a écrit avec Marc /Lipinski, ce chapitre. « J’évoque la vie d’une famille entre 2020 et 2035 pour montrer comment la transition écologique, énergétique aura un impact sur  nos vies personnelles, car chacun se demande ce que cela pourra changer dans sa vie quotidienne en positif, et aussi en terme de bouleversement et d’obligation de changer de comportement ». Le Blog aura l’occasion de revenir sur le chapitre de ce livre collectif consacré à « Vanves en 2035 »

     

    Le groupe écologiste du Conseil Régional dont fait parti Marc Lipinski est fortement mobilisé sur ce rendez-vous. Les écologistes ont réunis récemment des associations, fondation reconnues d’utilité publique, SCIC (Sociétés Coopératives d’Intérêt collectif)  agissant dans le domaine de l’environnement et du développement durable pour leur présenter le Fonds Vert/Climat créé en 2014 (avec 700 000 €) et doté en 2015 d’un budget exceptionnel de 2 M€ dont elles peuvent profiter à la condition de mener un projet d’action ayant pour objet principal de sensibiliser les franciliens aux enjeux de la COP 21, susciter et organiser une vaste mobilisation citoyenne autour de la COP 21. « C’est plus difficile à une collectivité comme la Région de réfléchir à son implication dans un événement comme la COP 21 car elle se situe l’Etat qui est acteur dans cette négociation, et la ville de Paris qui l’accueille en étant engagée avec d’autres capitales mondiales dans la lutte contre le réchauffement climatique » reconnait Corinne Rufet (EELV) vice présidente chargé de l’Environnement.

     

     « Pourtant la Région s’est emparé de ce thème du réchauffement climatique avec une vision plus globale, comme ses consoeurs, notamment avec un programme d’actions concrétes inscrites, pour l’Ile de France, dans le SCRAE, avec des objectifs à atteindre d’ici 2030/50 » explique t-elle en indiquant les 3 grands thèmes sur lesquels travaille la Région : La lutte contre les crues et surtout les eaux de ruissellements suite à des pluies qui deviennent plus fréquentes et plus violentes à de cause de sols imperméabilisé, grâce notamment au développement de trames vertes et bleues. La lutte contre les hausses de température et les canicules   en « climatisant la ville » par exemple : Il y aurait 5 millions de m2 à végétaliser pour lutter contre l’effet canicule en Ile de France. Enfin le développement de l’agriculture périurbaine pour assurer une autonomie agricole de la Région en l’adaptant aux températures en hausse. Plusieurs manifestations sont déjà inscrites dans le calendrier régional : Le festival International du film de l’environnement qui débutera le 3 Février sur le théme du climat, et surtout une simulation de la COP 21 par 400 lycéens et apprentis qui est prévue début mai 2015.

  • VANVES RECOMPENSE SES ECO-CITOYENS QUI FLEURISSENT LEUR « CHEZ SOI »

    43 vanvéens ont participé à l’édition 2014 du concours ville fleurie, dont 21 dans la catégorie « Balcons ou terrasses », 14 dans « maisons avec jardins », et 8 dans « Collectivités/commerçants/Collectifs » c’est à dire pratiquement les mêmes que l’année dernière dans cette dernière catégorie. Ils se sont tous retrouvés non pas à Panopée, mais à la Palestre, mercredi soir, pour la remise des prix dans une ambiance  fol-trop, et un  buffet-campagnart convivial autour de grandes tables… avec de nombreux élus, dont les nouveaux, avec quelques anciens (élus), qui  découvraient ce rendez-vous traditionnel du début de l’automne, et peut être ce concours organisé depuis plus de 25 ans par la ville de Vanves. Bernard Ollivier avait mobilisé toute l’équipe du syndicat d’initiative pour le bon déroulement de la soirée qui a commencé par la remise des prix. Impressionné par cette assistance, Pascal Vertanassian, maire adjoint chargé notamment du développement dirable, n’en a pas moins dit quelques mots : « Ce concours souligne l’engagement de nos concitoyens pour améliorer la qualité de vie à Vanves. Ce concours allie esthétisme et citoyenneté ».   Parmi les gagnants : Odette Chevreuil pour Maison et Jardns, -Yolande D’Hokert pour  Balcons et Terrasses, la Résidence Danton pour les copropriétés et commerçants

     

    Les participants dans l’ordre « d’arrivée » :

    Appartements avec balcons : Yolande d’Hoker, Jan Claude Philippard, Claudine delattre, Annie Billard, Gerùaine Renard, Tony Baratan, Françoise Lacreuse, Olivier Pacreau,  Fabienne Biétry, Monique Boivin, Annikk Mahé, Madeleine Curot, Jeannine Rouillon, Catherine Pirault, Elisabeth Cheauvelot, Daniéle Wautrtiez, Roland Rosano, Monique Caiillon, Liliane Deslondes, Michelle pottier, Brigitte Deschamps, Odette Pouplot, Anne-Laure régnier, Martine Houari, Giséle  Campassinon, Alain Maugendre, Stanislawa Bauda et Cathrine Dupuis

    Maisons avec Jardin : Odette Chevreuil, Michel Cloarec, Annabelle Guérin, Odle Vilain, Jran François Geirgelin, Isaurinda Guérin, Catherine Mahieux, Chantal André, Josiane Deparis, Anne Cozic, René Lhome, Suzy Amistani, Françoise Juvignat, René Morel.

    Immeubles Collectifs et commerçants : Résidence Danton, Copro E .Laval, Cpopro J. Bleuzen, Resto le Plaisir des Met », resto « Chez les filles », Paroisse Saint Remy, Copro rue J.Bleuzen, Club Murillo

  • ARP : UN ARTISAN DE VANVES FACE AU DEFI DE LA GESTION ECOLOGIQUE DES DECHETS

    ARP (Agencement, Réparation Patrimoine) fait partie de la douzaine d’artisans vanvéens y ont participés au label Eco-Defis organisé par GPSO avec la Chambre des Métiers des Hauts de seine et qui leur ont été rémis à la mairie de Vanves au début Septembre. L’objectif de cette opération est de sensibiliser ses professionnels à limiter, trier, revaloriser leurs déchets. Ce qui est le cas de Sam Ismail, patron d’ARP, depuis bien longtemps, qui s’est installé à Vanves en 1998 après avoir créé cette société,  à Châtillon en Septembre 1997. Un exemple de prise de conscience individuelle face au défi de la transition écologique et de la lutte contre l’effet de serre que tous les vanvéens devraient faire, à leur niveau.    

    Il n’a pas attendu Eco-Defis pour se lancer dans ce genre de démarche : «J’ai senti à une certaine époque qu’il fallait changer de cap. J’ai commencé à ne plus utiliser  des produits à base de résine car c’est du pétrole et du solvant. J’ai recherché et essayé des produits acrélytes. Et je me rappelle que l’un de mes premiers chantiers, avec ses produits, concernait un appartement occupé par une femme était enceinte. J’ai trouvé une peinture dépolluante pour ce chantier,  puis d’autres plus performants et écologiques, certes un peu plus cher que des produits classiques et polluants. J’en suis aussi venu à recycler lorsque j’ai pris conscience que des collègues jetaient leurs gravats et produits polluants n’importe où à la sauvette. Je n’ai pas voulu les suivre et j’ai cherché comment faire tant pour la peinture que les gravats en recherchant des points de collecte, ce qui coûte cher là aussi.Mais au moins, j’ai la conscience tranquille ! ».

    Enfin, il a engagé la lutte contre les fax  dans la mesure où il en reçoit plus d’une centaine par jour, sans compter la publicité. « J’en avais marre de gaspiller du papier. Comme j’ai renouvelé le parc informatique, avec les imprimantes, j’en ai profité  pour tout programmer afin de recevoir les fax sur mon ordinateur pour faire le tri directement, et je réponds par retour de mail. J’avais déjà  mis en place les devis, la facturation par mail… Et j’ai été aidé par le développement du paiement par virement » raconte t-il. « C’est par de petits gestes faciles finalement, que nous pouvons agir comme cette vieille dame que j’ai vu chez le boulanger,  venue avec son sac de pain en papier, de la veille,  pour acheter sa demi-baguette. Dans cette histoire, nous sommes tous acteur. Et nous avons du chemin à faire, car nous sommes en retard en terme de recyclage en France, par rapport aux pays nordiques, germaniques, et même l’Espagne où j’ai vu jusqu’à 8 containers que les habitants respectent sans se tromper ».   

    Mais Eco-Defis est une suite logique à son engagement  avec la Chambre des Métiers depuis 2001 sur d’autres actions comme  la charte qualité qui oblige  à respecter certaines dispositions concernant l’accueil, le conseil  et la disponibilité. « Je me rends disponible pour donner des conseils sans engager des travaux, à des gens qui m’appelent au téléphone ou passent me voir. Il faut être franc avec les clients en leur disant si on est ou pas disponible, et quand parce que je ravaille principalement avec des particuliers ». Ou  la charte de la performance  car « la société a franchie des étapes au niveau de la gestion, de la compatibilité, ce qui l’engageait un peu plus que la précédente charte. Et ce n’est jamais acquis, car on passe chaque année, un entretien au cours duquel, on répond à de très nombreuses questions ».

    C’est l’amour de la pierre qui l’a amené à faire ce métier, et la recherche d’un emploi : « C’était la seule issue pour trouver un emploi, alors que ce n’est pas du tout ma spécialité avec ma formation de sciences-économies-science po, même si je suis dans le bâtiment depuis 20 ans ». Après avoir suivi des stages et des formations, il a commencé dans la décoration et la peinture, puis, il a commencé petit à petit, selon les variations du marché, la conjoncture économique et face à la concurrence souvent déloyale, à développer son activité dans la peinture, le ravalement, le revêtement, du cloisonnage… pour arriver aujourd’hui à une société presque générale, sauf le gros œuvre. « Nous intervenons dans des appartements pour des rénovations complètes,  des pavillons, préférant travailler dans l’ancien, car j’ai l’amour de la pierre, du patrimoine. C’est pourquoi j’ai appelé ma société Agencement, Rénovation et Patrimoine (ARP) » explique t-il en citant des chantiers en ile de frabce, bien sûr, mais aussi dans l’hexagone et l’étranger. Mais Vanves reste le pied à terre de cette TPE car il a découvert « une commune, coquette, sympathique, convivial, ressemblant à un petit village. Surtout dans le bas de Vanves où je me suis installé d’abord place Kennedy et maintenant Bd  du Lycée depuis 2 à 3 ans.  Une sorte de cocoon où il y a un relationnel différent. Ce n’est pas vraiment une ville citadine, impersonnelle où l’on se  croise sans se dire bonjour. Des vanvéens passent nous saluer dans nos bureaux… ».