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Developpement Durable - Page 33

  • VANVES ECONOMISE SON ENERGIE GRACE A UNE MISSION DEVELOPPEMENT DURABLE ET UNE CAMPAGNE DISPLAY

    La Communauté d’Agglomération (CA) Grand Paris Seine Ouest (GPSO) célébre ce soir, à la maison de la Nature (de GPSO) à Meudon,  le 5éme anniversaire de son agence Locale de l’Energie (ALE) créé en Mars 2008 dont la mission est d’aider les habitants et les collectivités à diminuer leurs consommations d’énergie. Son pôle particulier a ainsi traité 2000 demandes de conseil en énergie, tenue 450 permanences de l’espace Infos Energies dans les communes, organisée 32 animations grand public, sensibilisée 600 habitants lors d’animation…3900 logements ont été concernés par l’accompagnement approfondi en direction des copropriétés.  Son pôle professionnel a accompagné 20 projets de construction ou de rénovation, organisé 7 petits-déjeuners professionnels sur des thématiques varuiées (étachéité à l’air, rnovation BBC, éclairage public…), 12 ateliers d’échanges des collectivités, 7 visites de sites dont l’isolation des combles d’une école à Vanves, le Green Office, et 2 voyages d’études

     

    La ville de Vanves méne aussi une telle action grâce une mission développement durable et gestion des flux énergétiques au sein de ses services techniques. Elle assure ainsi la gestion et le suivi des fournitures d’énergies pour l’ensemble des bâtiments communaux(uner cinquantaine), élabore l’agenda 21 communal et le plan climat communal, suit la campagne Display en partenariat justement avec l’ALE…. Ainsi elle permet à la ville de continuer sa politique d’amélioration des consommations grâce à travail de synergie effectué par le chargé de mission développement durable et le service bâtiments grâce à une recherche d’optimisation des contrats avec EDF, GDF/GAZ NATURAL FENOSA-SIGEIF EAU. La ville particiope depuis 2012 à un groupement de commandes avec le SIGIEF (jusqu’en 2014) pour bénéficiet de meilleurs tarifs sur la consommation de gaz de certains bâtiments, notamment les écoles. Ce qui est capital car l’ensemble des tarifs des fluides augmentent et oblige la ville à anticiper les prochaines hausses dans son budget : + 4,5% pour l’eau ( 274 190 € inscrit au budget 2012), +7,06% pour l’électricité et le gaz (849 300 €), + 113,6% (22 000 €) pour le fuel, sachant que le fuel de la Féclaz est pris en charge par le service Bâtiments et non plus Education, et qu’il est envisagé un remplacement de saz chaudière à fuel.

     

    La ville n’en continue pas moins à veiller au remplacement de luminaires basse consommation ou Leds, à la mise en place de mousseurs économiseurs d’eau, de robinets thermostats, de régulateurs thermiques dans ses bâtiments communaux. Et à mener des travaux liés à ces économies d’énergies qui en résulteront : Rénovation de la couverture de l’Hôtel de Ville  (399 898 €), de la toiture des fours des Ateliers Arts Expressions, de la toiture terrasse avec mise en place d’un complexe de végétalisation à l’EAPE Boule de Gomme (225 000 €), modernisation des chaudières de l’école élementaire du Parc et du Club Murillo, audits menés sur l’isolation par l’extérieur de l’école Larmeroux, audits énergétiques sur l’hôtel de Ville, les EPAE Pomme Canelle, Boule de Gomme, Pain d’Epice, les écoles Larmeroux, Marceau, le Biblioclub…  

     

    Elle réalise enfin une sensiblisation environnementale par le biais de la mise en  place de la campagne européenne Display dans les écoles Larmeroux en 2011, du Parc en 2012, et Gambetta en 2013. Cette campagne tend à optimiser les consommations d'énergie dans les bâtiments publics. Avec l’ALE justement, elle a mis en place un accompagnement plus approfondi  visant à sensibiliser l’ensemble des usagers aux consommations d’énergie et d’eau qui concerne  les élèves, les enseignants, les accueils de loisirs, le personnel d’entretien et les services techniques.

  • EST-CE QUE L’AGENDA 21 DE VANVES EVITERA LE SCENARIO CATASTROPHE CLIMATIQUE DANS LE GRAND PARIS ?

    L’agenda 21 -  plan Climat de Vanves lancé par le Conseil municipal du 14 Novembre 2012 doit occuper Vanves toute cette année 2013. Rappelons qu’il s’agit d’une obligation réglementaire issu  de la loi du Grenelle de l’Environnement, sachant que la démarche a été initiée et menée par la communauté d’agglomération GPSO, qui doit trouver une traduction communale. Deux documents à la fois stratégiques et opérationnels, le premier visant à réduire les consommations d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et la vulnérabilité d’une collectivité au changement climatique, le second ayant une portée plus large concernant le développement durable de façon général. 3 étapes ont été définies : Diagnostic (Novembre 2012-Avril 2013), définitions d’orientations stratégiques et d’objectifs opérationnels (Mai-Juin 2013),  construction du plan d’actions (Juillet-Décembre 2013) avec son adoption à la fin 2013 pour une mise en œuvre début 2014.

     

    Il s’agit au niveau modeste de Vanves d’apporter sa contribution à la lutte contre l’effet de serre qui aura des effets catastrophiques sur le Grand Paris si rien n’est fait comme l’ont démontré différentes études très intéressantes ces derniers mois. Comme ces cherchers de Météo France et du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) qui ont cartographié l’intensité de l’effet « ilôt de chaleur urbaine » sur l’agglomération parisienne où se situe Vanves. Cette bulle accroît en moyenne de 4° la température du centre de Paris et de 2° sur la petite couronne par rapport à la périphérie du Grand Paris. Vanves n’y échappe pas d’autant plus – et le maire le rappelle très souvent – que notre commune est très dense.

     

    Or une ville dense chauffe et surchauffe en raison de bâtiments anciens, véritables passoires énergétiques. Ainsi la nuit, le centre du Grand Paris est le plus chaud grâce à l’apport d’énergie authropique en hiver (chauffage, éclairage, transports, individus) et l’accumulation de l’énergie diurne dans les bâtiments, restituée la nuit, surtout lorsqu’ils sont très rapprochés. Ainsi l’écart de température peut varier jusqu’à 16° (4° à 7° en moyenne en hiver, 8° à 9° en été) entre le cente de Paris et certains fonds de vallée plus froide (Biévres, Chevreuse). Ces écarts de températures expliquent la diminution des jours de gels (54 à 22 en un siécle), de brouillards (107 à 11 jours en un siécle)  

     

    Les scénarios imaginés par les experts du GIEC prédisent entre 2° et 6° de plus en 2100. Ce qui évaudra à un climat équivalent à celui actuellement en vigueur au sud de l’Espagne. Ainsi la température moyenne au cœur du Grand Paris sera proche des 32°, neutralité thermique de l’homme, c'est-à-dire la température à laquelle il peut confortablement vivre sans vêtement. Toutefois une moyenne de 30° signifie que des pics de 45° voire plus seront atteints à l’ombre et qu’au soleil 60° seront dépassés.

     

    Résultats : Des canicules rapprochées de type 2003, avec une grande vulnérabilité de la Capitale avec ses communes riveraines  qui par leurs structures retiennent la chaleur, avec des nuit où les températures restent élévés (+10°) par rapport à la périphérie. Des effets sanitaires négatifs  car les organismes peineront à récupérer. Une forte pollution locale aggravée par des smogs comme à Londres  constitué d’une brune épaisse faite d’ozone et de fines particules. Des pluies plus souvent en hiver (comme ses dernières semaines) qui se rarifieront l’été, des orages plus violents et destructeurs. Mais aussi des impacts économiques avec une baisse de la fréquentation touristique (-25% de touristes en moins à Paris), qui se traduira par des milliers d’emplois supprimés

     

    Certains urbanistes ont commencé  à sonner le toscin face à ses scénarios catastrophes, en constatant que « peu de villes prennent en compte ces données, même dans leurs plans climat-énergie. Pour répondre à cet enjeu, il faut absolument articuler les plans climat avec les plans d’urbanisme, en intégrant une forte densité urbaine tout en maintenant une qualité de vie. Les villes vont devoir gérer des objectifs parfois contradictoires comme la baisse des émissions de gaz à effet de serre et le confort de vie au sein de la ville » expliquent ils en ajoutant : « En réponse à l’élévation des températures estivales, on pourrait créer plus d’espaces verts au cœur des villes, ainsi que des plans d’eaux, mais on ferait alors diminuer la densité de l’habitat créant des villes plus étendues qui imposent des temps de transports plus long donc des consommations de carburant plus importante avec des émissions supplémentaires de gaz à effet de serre »

  • AGENDA 21 – PLAN CLIMAT DE VANVES : LA TRANSITION ENERGETIQUE A LA MODE VANVEENNE

    L’agenda 21 -  plan Climat de Vanves a été lancé par le Conseil municipal du 14 Novembre 2012  alors qu’un débat national  sur la transition énergétique a été lancé par le gouvernement qui doit aboutir à une loi de programmation à l’automne 2013. Et à un moment où la Région Ile de France a adopté un programme inédit de lutte contre la précarité énergétique - 700 000 franciliens seraient dans ce cas – en partenariat avec les collectivités territoriales. Il s’agit en tous les cas d’une traduction concréte du Schéma Régional Climat-Air-Eau (SRCAE) sur lequel le Conseil Municipal avait donné son avis le 14 Novembre dernier justement.

     

    Il  s’agit d’une obligation réglementaire issu  de la loi du Grenelle de l’Environnement, sachant que la démarche a été initiée et menée par la communauté d’agglo, GPSO, qui doit trouver une traduction communale. Deux documents à la fois stratégiques et opérationnels, le premier visant à réduire les consommations d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et la vulnérabilité d’une collectivité au changement climatique, le second ayant une portée plus large concernant le développement durable de façon général.

     

    3 étapes ont été définies : Diagnostic (Novembre 2012-Avril 2013), définitions d’orientations stratégiques et d’objectifs opérationnels (Mai-Juin 2013),  construction du plan d’actions (Juillet-Décembre 2013) avec son adoption à la fin 2013 pour une mise en œuvre début 2014. Chacune de ses étapes fera l’objet d’une validation en comité de pilotage, composé d’élus, de référents, du DGS, des directeurs concernés et du chargé de mission énergie et développement durable. La commune sera accompagnée par un bureau d’études spécialisé – le BE Inddigo – qui a assisté GPSO dans sa démarche

     

    Claire Papy (EELV) espére que seront associés tous les acteurs du territoire et les associations intéressées, et pas seulement le Comité Consultatif du Développpement Durable et de l’environnement qui n’a pas l’audience qu’aurait une concertation avec le public. Bernard Gauducheau a indiqué qu’il sera ré-activé à cette occasion, avec un agent (administratif) en charge de l’énergie et du développement  impliqué dans ce processus d’Agenda 21, des représentants de la société civile, des élus…. Anne Laure Mondon (PS) n’a pas été entendu lorsqu’elle a demandé que chaque groupe politique (de l’opposition) ait un représentant dans le Comité de pilotage.

     

    Bernard Gauducheau a eu l’occasion de le  présenter lors des deux réunions publiques de quartier Lundi et Mercredi dernier en rappelant que Vanves est considéré comme une petite ville qui se classe tout de même parmi les cent premières communes de France, entre 10 000 et 30 000 habitants avec prés de 29 000 habitants : « Nous contribuons à l’amélioration de l’environnement  en prêtant une attention à l’évolution de la planéte en lançant cet Agenda 21 communal,  déclinaison de l’agenda 21 communautaire. Nous souhaitons être le plus pragmatique possible : Qu’est-ce que l’on peut faire pour doiminuer le bruit, dépenser moins e électricité, en gaz … ». Et de donner quelques exemples comme l’isolation thermique de l’école maternelle Marceau…