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produits dépolluants

  • ARP : UN ARTISAN DE VANVES FACE AU DEFI DE LA GESTION ECOLOGIQUE DES DECHETS

    ARP (Agencement, Réparation Patrimoine) fait partie de la douzaine d’artisans vanvéens y ont participés au label Eco-Defis organisé par GPSO avec la Chambre des Métiers des Hauts de seine et qui leur ont été rémis à la mairie de Vanves au début Septembre. L’objectif de cette opération est de sensibiliser ses professionnels à limiter, trier, revaloriser leurs déchets. Ce qui est le cas de Sam Ismail, patron d’ARP, depuis bien longtemps, qui s’est installé à Vanves en 1998 après avoir créé cette société,  à Châtillon en Septembre 1997. Un exemple de prise de conscience individuelle face au défi de la transition écologique et de la lutte contre l’effet de serre que tous les vanvéens devraient faire, à leur niveau.    

    Il n’a pas attendu Eco-Defis pour se lancer dans ce genre de démarche : «J’ai senti à une certaine époque qu’il fallait changer de cap. J’ai commencé à ne plus utiliser  des produits à base de résine car c’est du pétrole et du solvant. J’ai recherché et essayé des produits acrélytes. Et je me rappelle que l’un de mes premiers chantiers, avec ses produits, concernait un appartement occupé par une femme était enceinte. J’ai trouvé une peinture dépolluante pour ce chantier,  puis d’autres plus performants et écologiques, certes un peu plus cher que des produits classiques et polluants. J’en suis aussi venu à recycler lorsque j’ai pris conscience que des collègues jetaient leurs gravats et produits polluants n’importe où à la sauvette. Je n’ai pas voulu les suivre et j’ai cherché comment faire tant pour la peinture que les gravats en recherchant des points de collecte, ce qui coûte cher là aussi.Mais au moins, j’ai la conscience tranquille ! ».

    Enfin, il a engagé la lutte contre les fax  dans la mesure où il en reçoit plus d’une centaine par jour, sans compter la publicité. « J’en avais marre de gaspiller du papier. Comme j’ai renouvelé le parc informatique, avec les imprimantes, j’en ai profité  pour tout programmer afin de recevoir les fax sur mon ordinateur pour faire le tri directement, et je réponds par retour de mail. J’avais déjà  mis en place les devis, la facturation par mail… Et j’ai été aidé par le développement du paiement par virement » raconte t-il. « C’est par de petits gestes faciles finalement, que nous pouvons agir comme cette vieille dame que j’ai vu chez le boulanger,  venue avec son sac de pain en papier, de la veille,  pour acheter sa demi-baguette. Dans cette histoire, nous sommes tous acteur. Et nous avons du chemin à faire, car nous sommes en retard en terme de recyclage en France, par rapport aux pays nordiques, germaniques, et même l’Espagne où j’ai vu jusqu’à 8 containers que les habitants respectent sans se tromper ».   

    Mais Eco-Defis est une suite logique à son engagement  avec la Chambre des Métiers depuis 2001 sur d’autres actions comme  la charte qualité qui oblige  à respecter certaines dispositions concernant l’accueil, le conseil  et la disponibilité. « Je me rends disponible pour donner des conseils sans engager des travaux, à des gens qui m’appelent au téléphone ou passent me voir. Il faut être franc avec les clients en leur disant si on est ou pas disponible, et quand parce que je ravaille principalement avec des particuliers ». Ou  la charte de la performance  car « la société a franchie des étapes au niveau de la gestion, de la compatibilité, ce qui l’engageait un peu plus que la précédente charte. Et ce n’est jamais acquis, car on passe chaque année, un entretien au cours duquel, on répond à de très nombreuses questions ».

    C’est l’amour de la pierre qui l’a amené à faire ce métier, et la recherche d’un emploi : « C’était la seule issue pour trouver un emploi, alors que ce n’est pas du tout ma spécialité avec ma formation de sciences-économies-science po, même si je suis dans le bâtiment depuis 20 ans ». Après avoir suivi des stages et des formations, il a commencé dans la décoration et la peinture, puis, il a commencé petit à petit, selon les variations du marché, la conjoncture économique et face à la concurrence souvent déloyale, à développer son activité dans la peinture, le ravalement, le revêtement, du cloisonnage… pour arriver aujourd’hui à une société presque générale, sauf le gros œuvre. « Nous intervenons dans des appartements pour des rénovations complètes,  des pavillons, préférant travailler dans l’ancien, car j’ai l’amour de la pierre, du patrimoine. C’est pourquoi j’ai appelé ma société Agencement, Rénovation et Patrimoine (ARP) » explique t-il en citant des chantiers en ile de frabce, bien sûr, mais aussi dans l’hexagone et l’étranger. Mais Vanves reste le pied à terre de cette TPE car il a découvert « une commune, coquette, sympathique, convivial, ressemblant à un petit village. Surtout dans le bas de Vanves où je me suis installé d’abord place Kennedy et maintenant Bd  du Lycée depuis 2 à 3 ans.  Une sorte de cocoon où il y a un relationnel différent. Ce n’est pas vraiment une ville citadine, impersonnelle où l’on se  croise sans se dire bonjour. Des vanvéens passent nous saluer dans nos bureaux… ».