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gravats

  • DEPOTS SAUVAGES AUX PORTES DE VANVES ET DE PARIS : AGIR POUR LE PLATEAU SE PLAINT DIRECTEMENT A HIDALGO

    Comme  ses responsables l’avaient annoncé lors de l’assemblée générale de l’association Agir Pour le Plateau, ils ont écris fin Juin,  tant à  la Maire de Paris, qu’aux maires du 14éme et du 15éme arrondissements pour se plaindre  de l'état de désaffection de la rue Louis Vicat, et des Portes de Brancion et de La Plaine : « dépôts de mobiliers urbains (porte de La Plaine au bord de la piscine avenue Guillaumat ainsi que Porte de Brancion côté Ouest en couverture du périphérique), dépôts sauvages de toutes natures au long de la rue Louis Vicat et mauvais état de la chaussée ; depuis quelques mois, la situation s’est détériorée rue Louis Vicat ; elle est maintenant digne des abords des bidonvilles qui fleurissent le long des voies rapides autour de Paris ; inondations après une forte pluie empêchant les piétons de traverser la bretelle d’entrée du périphérique intérieur côté 15ème ; véritable décharge publique au-dessus du périphérique côté Est sous le pont de chemin de fer » ont ils relevé et décris dans leurs courriers. 

    « La mairie de Vanves, lasse de voir les contrevenants déposer leurs déchets, encombrants sous le porche de la rue Sadi Carnot à sa jonction avec la rue Louis Vicat, a pris des mesures pour interdire ces dépôts, mesures pour l’instant couronnées de succès. Des travaux de rénovation aux abords de la station de métro Malakoff-Plateau de Vanves sont entrepris aux frais pour partie des contribuables Vanvéens pour améliorer le cheminement des usagers et des visiteurs du parc des Expos.Les récents travaux entrepris pour la couverture du périphérique côté 14ème ont permis d'améliorer l'environnement (jardins, promenades vertes, terrains de jeux) ; mais l’interruption des travaux (ou leur abandon...)  a eu pour conséquence la création d'une zone de dépôts de gravats et terre de déblaiement sur la partie couverte du périphérique côté Est sous le pont du chemin de fer ! Les grillages de cette zone ont été détruits et cette zone sert maintenant de décharge publique... ouverte à tous vents et à toutes sortes de dépôts d'encombrants (vieil électroménager, sac de gravats, etc.) » indiquent ils en ajoutant : « Dois-je vous rappeler que le parc des Expos a vocation à attirer chaque année plus de public, plus d’entreprises, plus de touristes… que Paris est candidate à accueillir l’Exposition Universelle, les JO… que chaque matin ce sont des milliers de véhicules qui passent Porte de Brancion…Quel beau spectacle, quelle image, Paris, ville lumière, ville Expo, ville Olympique, donne-t-elle à voir à ses visiteurs, aux touristes, mais surtout à ses habitants et voisins». Et de demander « de mettre tous les moyens en œuvre pour remédier à cet état de choses, et en premier lieu, de faire intervenir les services de la voirie pour dégager ces immondices et les services de police pour verbaliser les contrevenants ».

    Le Maire de Vanves, de son côté, a indiqué à Patrick Lauverjat, Président d’Agir Pour le Plateau que « depuis deux ans, nous avons adressé de très nombreux lettres à  madame Hidalgo accompagnés de photos mais malheureusement sans réaction de la part des services parisiens. Il semble même que la situation se soit aggravée puisque le site est passé d’un état de dépôt sauvage de gravats à celui de décharge publique. Les récents contacts que nous avons eu avec les membres du cabinet d’Anne Hidalgo semblent montrer que la Ville de Paris s’intéresse enfin  à ce secteur et qu’un nettoyage définitifs serait menée à la Rentrée prochaine » indique t-il. En attendant il a demandé à la police municipale « de renforcer ses patrouilles ainsi qu’à l’ensemble des agents assermentés susceptibles de constater et de verbaliser les dépôts sauvages sur la voie publique ».

  • ARP : UN ARTISAN DE VANVES FACE AU DEFI DE LA GESTION ECOLOGIQUE DES DECHETS

    ARP (Agencement, Réparation Patrimoine) fait partie de la douzaine d’artisans vanvéens y ont participés au label Eco-Defis organisé par GPSO avec la Chambre des Métiers des Hauts de seine et qui leur ont été rémis à la mairie de Vanves au début Septembre. L’objectif de cette opération est de sensibiliser ses professionnels à limiter, trier, revaloriser leurs déchets. Ce qui est le cas de Sam Ismail, patron d’ARP, depuis bien longtemps, qui s’est installé à Vanves en 1998 après avoir créé cette société,  à Châtillon en Septembre 1997. Un exemple de prise de conscience individuelle face au défi de la transition écologique et de la lutte contre l’effet de serre que tous les vanvéens devraient faire, à leur niveau.    

    Il n’a pas attendu Eco-Defis pour se lancer dans ce genre de démarche : «J’ai senti à une certaine époque qu’il fallait changer de cap. J’ai commencé à ne plus utiliser  des produits à base de résine car c’est du pétrole et du solvant. J’ai recherché et essayé des produits acrélytes. Et je me rappelle que l’un de mes premiers chantiers, avec ses produits, concernait un appartement occupé par une femme était enceinte. J’ai trouvé une peinture dépolluante pour ce chantier,  puis d’autres plus performants et écologiques, certes un peu plus cher que des produits classiques et polluants. J’en suis aussi venu à recycler lorsque j’ai pris conscience que des collègues jetaient leurs gravats et produits polluants n’importe où à la sauvette. Je n’ai pas voulu les suivre et j’ai cherché comment faire tant pour la peinture que les gravats en recherchant des points de collecte, ce qui coûte cher là aussi.Mais au moins, j’ai la conscience tranquille ! ».

    Enfin, il a engagé la lutte contre les fax  dans la mesure où il en reçoit plus d’une centaine par jour, sans compter la publicité. « J’en avais marre de gaspiller du papier. Comme j’ai renouvelé le parc informatique, avec les imprimantes, j’en ai profité  pour tout programmer afin de recevoir les fax sur mon ordinateur pour faire le tri directement, et je réponds par retour de mail. J’avais déjà  mis en place les devis, la facturation par mail… Et j’ai été aidé par le développement du paiement par virement » raconte t-il. « C’est par de petits gestes faciles finalement, que nous pouvons agir comme cette vieille dame que j’ai vu chez le boulanger,  venue avec son sac de pain en papier, de la veille,  pour acheter sa demi-baguette. Dans cette histoire, nous sommes tous acteur. Et nous avons du chemin à faire, car nous sommes en retard en terme de recyclage en France, par rapport aux pays nordiques, germaniques, et même l’Espagne où j’ai vu jusqu’à 8 containers que les habitants respectent sans se tromper ».   

    Mais Eco-Defis est une suite logique à son engagement  avec la Chambre des Métiers depuis 2001 sur d’autres actions comme  la charte qualité qui oblige  à respecter certaines dispositions concernant l’accueil, le conseil  et la disponibilité. « Je me rends disponible pour donner des conseils sans engager des travaux, à des gens qui m’appelent au téléphone ou passent me voir. Il faut être franc avec les clients en leur disant si on est ou pas disponible, et quand parce que je ravaille principalement avec des particuliers ». Ou  la charte de la performance  car « la société a franchie des étapes au niveau de la gestion, de la compatibilité, ce qui l’engageait un peu plus que la précédente charte. Et ce n’est jamais acquis, car on passe chaque année, un entretien au cours duquel, on répond à de très nombreuses questions ».

    C’est l’amour de la pierre qui l’a amené à faire ce métier, et la recherche d’un emploi : « C’était la seule issue pour trouver un emploi, alors que ce n’est pas du tout ma spécialité avec ma formation de sciences-économies-science po, même si je suis dans le bâtiment depuis 20 ans ». Après avoir suivi des stages et des formations, il a commencé dans la décoration et la peinture, puis, il a commencé petit à petit, selon les variations du marché, la conjoncture économique et face à la concurrence souvent déloyale, à développer son activité dans la peinture, le ravalement, le revêtement, du cloisonnage… pour arriver aujourd’hui à une société presque générale, sauf le gros œuvre. « Nous intervenons dans des appartements pour des rénovations complètes,  des pavillons, préférant travailler dans l’ancien, car j’ai l’amour de la pierre, du patrimoine. C’est pourquoi j’ai appelé ma société Agencement, Rénovation et Patrimoine (ARP) » explique t-il en citant des chantiers en ile de frabce, bien sûr, mais aussi dans l’hexagone et l’étranger. Mais Vanves reste le pied à terre de cette TPE car il a découvert « une commune, coquette, sympathique, convivial, ressemblant à un petit village. Surtout dans le bas de Vanves où je me suis installé d’abord place Kennedy et maintenant Bd  du Lycée depuis 2 à 3 ans.  Une sorte de cocoon où il y a un relationnel différent. Ce n’est pas vraiment une ville citadine, impersonnelle où l’on se  croise sans se dire bonjour. Des vanvéens passent nous saluer dans nos bureaux… ».