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DEPLACEMENTS

  • UNE ETUDE SUR L’EVOLUTION DE LA PRATIQUE DU VELO DANS LE GRAND PARIS QUI INTERESSE VANVES

    Il a été beaucoup questions de vélo à Vanves avec l’inauguration des vélos-rues (Aristide Briand- Docteur De la fosse), le réaménagement de la station vélo devant l’entrée du parc F.Pic (sur la photo), les ateliers-vélo organisé par GPSO  come le sera le cas le 28 octobre prochain, mais aussi l'acquisition de vélos grâce au budget participatif de la Région pour le dispositif « Savoir rouler à l’école » qu’a mis en place la ville .

    C’est pourquoi, il était intéressant de faire état d’une étude réalisée par l’APUR (Atelier d’Urbanisme de Paris), dans un contexte de très forte évolution de la pratique du vélo dans la Métropole du Grand Paris (MGP) que l’on peut trouver sur son site internet. L’objectif était d’identifier les raisons et les freins du développement du vélo dans la métropole et de mieux connaître les cyclistes du Grand Paris et en particulier les nouveaux cyclistes.
    Elle indique que depuis 2018, le linéaire d’aménagements cyclables dans la MGP a presque triplé, atteignant près de 4 300 km. En 2025, cette évolution des aménagements s’accompagne d’une offre de 201.000 places de stationnement vélo dont 6 500 en consignes sécurisées en gares. Dans le même temps, l’offre de mobilités cyclables partagées s’est développée, favorisant un usage du vélo pour l’ensemble de la population. En moyenne, en septembre 2024, 170 300 courses Vélib’ sont réalisées chaque jour ouvré, avec près de 19 700 Vélib’ circulant sur plus de 65 communes du Grand Paris selon les chiffres cités par l’APUR
    Parmi les nouveaux cyclistes du quotidien, la proportion de femmes et d’actifs de moins de 45 ans augmente. Le développement de la pratique est également plus important chez les résidents de certains territoires comme à Plaine Commune, à Est Ensemble, Paris La Défense, et les liaisons réalisées à vélo entre Paris et les départements voisins augmentent. 

    «Les motivations sont multiples. Les cyclistes sont en premier sensibles au gain de temps : pour leur dernier déplacement utilitaire, 72% des cyclistes privilégient le vélo à un autre mode de transport en raison de la rapidité. Le sport et le loisir apparaissent également comme une des principales raisons. La sécurisation des aménagements est aussi un paramètre impactant le choix du mode de déplacement : 34% des cyclistes ayant augmenté leur pratique du vélo mentionnent l’amélioration ou la création de voies cyclables comme une raison de cette évolution» indique l’APUR.

    «Enfin à l’échelle du Grand Paris, l’intermodalité est un levier identifié pour développer l’usage du vélo. En 2025, 11% des cyclistes ont combiné le vélo et les transports en commun pour leur trajet utilitaire. Si la densité de circulation automobile peut freiner la pratique, la dynamique est positive et une majorité des répondants envisage d’augmenter leur usage du vélo dans les années à venir» ajoute-t-elle.
    Afin d’atteindre l’objectif de triplement des déplacements à vélo fixé par les documents stratégiques et notamment le Plan de Mobilités d’Ile de France, le Plan Climat Air Energie Métropolitain, les Plans Locaux des mobilités, des projets de développement des itinéraires cyclables sont portés à l’échelle régionale (réseau VIF), à l’échelle de la MGP (Plan Vélo Métropolitain) et locale (schémas directeurs vélo des départements, territoires et plans vélos communaux).

    Près de 2 200 km d’aménagements sont en projet dans le Grand Paris complétés par des services qui s’étoffent dans la métropole de vélos partagés, de stationnement, de réparation et d’apprentissage du vélo.

  • LE PERIPH QUI DESSERT VANVES CELEBRE AUJOURD’HUI SES 50 ANS

    Cauchemar des conducteurs, le boulevard périphérique célébre ses 50 ans aujourd’hui, l’inauguration s’étant déroulé le 25 Avril 1973, présidée par Pierre Messmer premier Ministre. Une voie urbaine qui est devenue la plus empruntée d’Europe avec 1,2 million de véhicules par jour, dont 82% avec des automobilistes seuls au volant.

    Les réalisations vont s'échelonner de 1956 à 1973, représentant 17 ans de chantiers titanesques, trois milliards d’euros de travaux dépensés à l’époque. La décision de réaliser un premier tronçon  est prise le 23 Décembre 1954 :   elle concerne une section d'environ 6 km de la partie sud du Boulevard périphérique qui longe Vanves dont le coût est évalué à 5 200 millions. Elle figure dans le programme de démarrage de la tranche urbaine du Fonds Spécial d’investissement routier. Cette section doit s'étendre parallèlement aux boulevards militaires, de la porte de la Plaine (raccordement au boulevard Lefebvre, à proximité du par des expositions, au boulevard Masséna (raccordement à proximité du boulevard de la porte d’Ivry) En 1959, le Périphérique est définitivement inscrit au plan d'urbanisme directeur.

    La section comprise entre la porte de la Plaine et la porte d'Italie est le premier tronçon à être terminé :  Ainsi pour la partie sud après la section inaugurée en 1960, la section de la porte de Châtillon  à la Porte de Vanves est terminée en septembre 1962, celle de la porte de Vanves à la porte de la Plaine en novembre 1963,  Le périph présente une largeur d'emprise de 60 mètres avec trois chaussées : deux chaussées à grande circulation de 10,50 m de largeur chacune, séparées par un terre plein central  de 2 m et qui sont franchies dans les grandes artères radiales à niveaux différents et une chaussée de 12 m séparée des précédentes par un terre-plein planté d'arbres et destinée à la desserte des immeubles situés en bordure de la capitale, ainsi qu'à la canalisation vers les grandes artères radiales du trafic provenant des voies de la proche banlieue

    La section de la porte de Vanves à la porte de la Plain a entraîné le déplacement de cette dernière. Historiquement, elle se trouvait sur le boulevard Lefebvre au croisement avec la rue Ollivier de Serre.  Lors de la construction du Périph, elle a été déplacée dans le prolongement de l’avenue de la Porte de la Plaine à la bordure de Vanves dont elle constitue le principal accés avec la place des Insurgés de Varsovie aménagée au dessus de cette voie rapide.  Par la suite, les sections de la porte de la Plaine à la porte de Sèvres,  sont teminés en septembre 1964, celle de la porte de Sèvres à la porte du Point-du-Jour en septembre 1965, et celle de la porte du Point-du-Jour à la porte de Saint-Cloud en avril 1970

    Depuis, le Périph  a vieilli. Trop de voitures y circulent, il émet trop de pollution et trop de particules fines. Dans une agence d’urbanisme, on rêve de le fermer pour le transformer. Lors des dernières élections municipales parisiennes de 2020 de nombreuses propositions et prises de position sur l’avenir du périphérique, ont été exprimées : suppression, requalification en un boulevard avec feux, espaces verts, voies dédiées pour favoriser la mixité des modes. Ainsi la majorité (PS-PC-EELV) proposait la requalification du périphérique en boulevard urbain à l’horizon 2050, avec une circulation apaisée, des voies réservées pour le covoiturage, les transports en commun et les véhicules propres. La majorité présidentielle (Renaissance) proposait notamment une modulation de la vitesse en fonction des heures.

    Quant aux élus de droite, ils soutenaient majoritairement le projet de couverture du périphérique afin d’atténuer la rupture urbaine créée par l’infrastructure et de permettre la construction de logements. Certains élus du Modem proposaient la fermeture de certaines portes du périphérique.

    Gaspard Gantzer était le seul candidat à proposer la suppression totale du périphérique, en complément du développement de pistes cyclables à l’échelle du Grand Paris. «L’acceptabilité d’une mesure aussi radicale nécessite cependant une mise en place progressive sur un temps long et en concertation avec les habitants,  de politiques ambitieuses qui favorisent une sortie du modèle du tout-automobile et un aménagement du territoire permettant la transition vers des modes de vie plus durables et plus souhaitables» ont indiqués  6 étudiants de Master 2 Aménagement du Territoire et Urbanisme de l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne qui ont consacré une étude sur cette solution  à l’initiative du Forum Vies Mobiles auteur de nombreuses études sur la mobilité et notamment le Périph,

  • PISTES CYCLABLES A VANVES : LES PREMIERES MESURES

    Après 2 études menées sur le terrain, fin Avril,  le groupe de travail sur le plan vélo a ébauché les premières mesures a indiqué le maire  dans son point hebdomadaire sur la situation dans la ville de Vanves : Limitation à 30 km/h de la vitesse sur les grands axes,  renforcement de la signalétique pour inciter les cyclistes à emprunter les accés secondaires, renforcement du marquage au sol  et de la signalétique additionnelle, poursuite de la rélexion… «Le choix actuel est de répondre à l’urgance et de façon temporaire, et de réléchir aux aménagements plus lourds et définitifs» a indiqué le maire de Vanves à un moment où les initiatives et les propositions se multiplient dans les Hauts de Seine, à Paris et  dans la Région ile de France :

    Ainsi le conseil départemental a arrêté son plan vélo afin d'aménager 40 km de nouvelles pistes cyclables en bidirectionnel (soit 80 km au total), qui soulageraient les itinéraires de transport en commun les plus chargés : les RER A et B, les métros 1, 4 et 13, ainsi que le tramway T2, en aménageant des pistes cyclables sur les RD 920, RD 911 et le boulevard circulaire de la Défense, selon la physionomie des voies. Un plan calqué sur celui du RER vélo de la région Ile-de-France et des associations de cyclistes. «Au vu du retard historique sur le déploiement des infrastructures cyclables dans les Hauts-de-Seine, l'impulsion donnée par les pouvoirs publics est une opportunité à ne pas rater» estimaient, dans un communiqué publié les instances départementales d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). A Paris, sa maire envisage de réaliser 50 km de pistes cyclables temporaires a dessus des principales lignes de métro et de RER saturé (ligne 13, RER A etc…) et notamment au dessus de la ligne 1 entre La Défense et Vincennes. JUMP, filiale de vélo en libre-service d’Uber, a même  proposé, en autre d’aménagement,  une piste cyclable sur le boulevard périphérique. Ce concept avait déjà été mis en place de manière éphémère lors de la dernière nuit Blanche d‘Octobre 2019. Cette piste serait installée au niveau de la Porte d’Auteuil, au sud-ouest de la capitale, dans le but de desservir les communes de Boulogne-Billancourt et d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), où se trouvent aussi de nombreuses entreprises. Cette nouvelle piste demanderait une séparation matérialisée en dur, mais aussi l’installation de feux tricolores, pour sécuriser la cohabitation entre véhicules et vélos.

    A Vanves les idées ne manquent pas, avec les propositions d’EELV et de LREM que les candidats-tête de listes aux élections municipales ont envoyés au maire. Elles proposent d’aménager des pistes cyclables sur les principaux axes structurant de Vanves Nord-Sud (Jean Bleuzen- Raymond Marcheron-Larmeroux)  et Est-Ouest (Ernest Laval-Antoine Fratacci-Bd Lycée) avec des variantes si certaines voies sont mises en sens unique (Pasteur-Marcel Martinie dans le sens Paris-Vanves si J.Bleuzen est mis dans le sens Vanves-Paris, rue d’Issy dans le sens Issy-Vanves si le Bd du,lycée est mis dans un seul sens pour préserver la voie de bus) etc… Les idées ne manquent pas, surtout si l’on regarde dans le passé où les écologistes reprochaient à la municipalité d’avoir aménager des pistes cyclables qui n’arrivaient nulle part, comme avenue de la Paix ou rue du 4 Septembre sans maillage

    A La veille de la COP 15,   Paris, Marc Lipinski et Lucile Schmid ex-candidats EELV aux Municipales avait imagine dans un chapitre du livre « Paris Climat 2015, 20 ans après » (Collection Essais de prospective climatique – optimiste) intitulé « Paris Vanves en transformation écologique » l’aménagement d’une piste cyclable et piétonne à l’intérieur du parc du lycée permettant d'éviter le très désagréable boulevard du lycée. Difficilement réalisable aujourd’hui avec le projet de réhabilitation des installations sportives extérieures du lycée Michet. Et une voie verte (réservée aux cyclistes et piétons) le long du talus des voies de Montparnasse entre la porte Brançion et la rue de l’Avenir en utilisant les petites voies existantes et grâce à l’achat d’un passage en fond de parcelles de certaines propriétés, en longeant plusieurs jardins partagés. Ce qui serait peut être possible aujourd’hui 

    En tous les cas, une chose est sûr : De nombreux vanvéens et franciliens ne souhaitent pas reprendre les transports en commun dès le 11 mai, et optent pour le vélo pour effectuer leurs trajets entre le bureau et leur domicile au vu des chiffres cités par les gérants de magasins de vélos qui parlent de ventes historiques, avec une augmentation de plus de 100% par rapport à la même période l'an dernier. De surcroît, la prime de l'État pousse aussi les usagers à «ressortir leurs vieux vélos». Le gouvernement a en effet déclaré qu’un chéque de 50 € serait remis aux personnes souhaitant faire réparer leurs vélos pour éviter de prendre les transports en commun.  La ministre des Transports avait déclarée que «nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo la bicyclette doit être la petite reine du déconfinement». Au total, 20 M€ doivent être accordés aux « vélotaffeurs » (ce sont ceux qui vont travailler à vélo). S'ajoute à cela la subvention d'IDF Mobilités pouvant grimper jusqu'à 500 euros pour l'achat d'un deux-roues électrique.