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CULTURE - Page 33

  • A VANVES RETOUR SUR DES EVENEMENTS PASSES : COMMERCE, CINE, TRAMWAY

    Revenons sur ce week-end et cette semaine qui a débuté par l’attribution de deux subventions par la Commission Permanente du Conseil Général des Hauts de Seine : 15 245 € pour la modernisation acoustique et visuelle du cinéma du théâtre et 57 169 € pour la reconstruction des orgues de l’église Saint-Rémy.

     

    MOIS DU COMMERCE : Une bonne partie des 100 participants au jeu concours du mois du commerce étaient présents à l’hôtel de ville le 12 Novembre dernier pour la remise des prix à 65 gagnants tirés au sort, grâce à des cadeaux offert par l’ensemble des partenaires et sponsors de cette manifestation. En dehors des élus qui entouraient Bernard Gauducheau et Alain Toubiana, le maire avait fait venir certains d’entre eux sur la tribune, la société EGS, concessionnaire du marché « qui nous aide à re-dynamiser marché », le GEV qui regroupe beaucoup de commerçants, Carrefour Supermarket, Intermarché…. « Nous avons ramé pendant des années pour faire venir des commerces. Cela a pris. Avec beaucoup de commerces nouveaux en 2012 » reconnaissait le maire en annonçant la venue d’un nouveau commerce rue J.BLeuzen à côté de Picard mais sans en dire plus sur la nature, et peut être d’une crêperie à la pace du Bistroquet repris par des artistes vanvéens. Rappelons que 145 commerces vanvéens sur 200 ont participé à ce mois du Commerce.

     

    COUPE DE L’AMITIE : 36 films ont été présentés par 18 Clubs vendredi soir et Samedi à la 48éme Coupe de l’Amitié organisé salle des Cinéastes par le CIV qui avait réservé un clin d’œil en terminant par le film d’un club voisin (AVM Vaucressson) « dernière bobine » témoignage du projectionniste du cinéma de Marly Le Roi qui est passé au Numérique comme à Vanves, et qui a reçu le prix Marcel Ponceblanc créateur de la Coupe de l’Amitié. Le CIV a présenté 4 films « Mucovicidose » en fiction, « Graf Art » dans Expression Libre sur des murs de Paris offert aux taggeurs, ainsi que « Détour » à partir de photoshops d’André Decobert, et « Honfleur, un site plaisant » dans la  catégrie Réalité et a réservé une surprise en programmant un film réalisé avec des jeunes adolescents vanvéens. Deux films du CIV ont été primés : « Détours » par le trophée Expression libre et le prix Henri Fournier pour la meilleure image à Jacques Thouane pour son film sur « Mucovicidose »

     

    TRAMWAY : Notre région comptera le 15 Décembre 24 km de lignes de tramways supplémentaires, avec l’inauguration des prolongements du tranway des Maréchaux jusqu’à Porte de la Chapelle, du T1 au Nord entre la Gare RER De saint Denis jusqu’au terminus de la ligne 13 à Asnières/Gennevilliers-Les Courtilles, et du T2 jusqu’au pont de Bezons hier. Il a fallu 5 ans de travaux pour aboutir à ses 4,2 km supplémentaires avec 7 nouvelles stations parcourues en 12 mn (45 mn depuis la porte de Versailles). Elle a été la ligne la plus coûteuse au kilométre (53,2 M€), notamment à cause des passages compliqués à la Défense (sous les voies SNCF) et l’aménagement du pont de Bezons qui a été agrandi, sachant que la RATP met 12 rames supplémentaires en service (53 M€).   58 000 voyageurs quotidiens sont attendus sur cette portion nord du T2. Rappelons que Vanves a vu passer des tramways dans ses rues et places  comme l’atteste de nombreuses cartes postales reproduites sur certains murs du centre Ancien, ente 1877 et 1923, grâce à plusieurs qui s’enchevêtraient.  Une ligne arrivait du Châtelet en suivant plus ou moins le trajet actuel du 89. Une autre venant de Clamart empruntait les rues Larmeroux, R.Mazrcheron et E .Laval pour rejoindre Malakoff. Une troisiéme faisait une boucle à partir de la Porte de Versailles en passant Bd du Lycée-place de l’Insurrection-rue Mary Besseure-Jullien-4 Septembre

  • VANVES ET GPSO : LES MAIRES ONT VALIDE LE CONTRAT DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL

    A la veille du Conseil Municipal qui a donné son avis sur le projet de révision du PDU (Plan de Déplacement Urbain),  sur le PPA (Plan de Protection de l’Atmosphére) et le SCRAE (Schéma Régional Climat Air Energie) d’Ile de France, Bernard Gaucheau avec Françoise Saimpert et Marie France Goloubtzoff a assisté  mardi après-midi à Sévres à la réunion de validation du CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO. Le préfet de région, Daniel Canépa, du président du Conseil Général des Hauts de Seine, Patrick Devedjian entouraient les maires de cette Communauté d’Agglomération dont Bernard Gauducheau qui est le seul à être intervenu, en dehors de Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO et maire de Boulogne, pour présenter l’évaluation environnementale qui accompagne ce CDT. Cette réunion s’est tenue dans un lieu très symbolique, le SEL à Sévres, où l’ensemble des maires des deux Communautés d’agglomération, Arc de Seine et Val de Seine s’était retrouvé un 28 Novembre 2008 pour créér GPSO. Une première en France.  « Ce qui va ajouter un peu de sel à nos discussions » n’a pas manqué de dire Daniel Canépa. Ce qui devrait être plutôt le cas lors du Conseil Communautaire Extraodinaire prévu le 21 Novembre prochain à la Mairie de Boulogne pour faire valider ce CDT car l’opposition sera là, bien présente. 

     

    « On se retrouve aujourd’hui après un calendrier serrré, d’autant que nous n’avons pas été les premiers à lancer un CDT, mais plutôt les derniers. Et on a travaillé d’arrache-pied » a déclaré PC Baguet en rappelant que le dernier comité de pilotage s’était tenu le 25 septembre dernier, et en revenant sur ses 3 objectifs et ses 45 actions qui « ne sont pas une liste à la Prévert », ni de la  « poudre aux yeux ». Ainsi ce CDT tourne autour de trois thémes : Une ville numérique tout d’abord avec des objectifs et des projets bien précis : une agence numérique communautaire pour favoriser la diffusion des innovations et le développement économique par le numérique, un soutien aux filières numérique…car l’un des objectifs est de renforcer la vocation d’accueil d’entreprise de ce territoire et de conforter sa position de leader de l’économie numérique, avec une approche expérimentale in situ  (Open data, tests grandeur nature) et auprés des habitants à l’image du projet IssyGrid 1er réseau de quartier intelligent, et du cyber éco quartier du fort d’Issy.

     

    Une ville créative ensuite avec l’île Seguin qui a vocation à devenir un pôle de destination du Grand Paris culturel qui s’insére dans le projet de vallée de la culture porté par le Conseil Général. Elle donnera lieu à des expériences uniques, grâce à des spectacles d’arts numériques, à la proximité de la Seine et une offre riche de lieux de culture unique avec le musée de la Céramique, Albert Kahn, le domaine de Saint cloud etc… en accroissant la visibilité de ses équipements  (actions de communications, mise en réseau) et en enclenchant une dynamique de cluster autour de la culture. Enfin la ville durable sachant que l’aménagement du territoire de GPSO s’organise autour de centralités déjà fortement identifiées : cœurs de ville, stations de métro, de tramway, de RER, et bientôt de Grand Paris Express avec ses 3 gares (Pont de Sévres, Issy RER et Issy/Vanves/Clamart) qui constitueront des centralitées renouvellées appuyées sur une mixité de fonctions affirmées selon des orientations d’aménagement durable pratiquées de longue date.

     

    Mais le plus important à noter est que cette validation qui ouvre la voie à une phase de concertation avec enquête publique et avis auprès de différents acteurs publics durant mle 1er semestre 2013, intervenait à la veille d’un forum sur les CDT mis en place en Ile de France qui s’est tenu Mercredi après midi à la préfecture de Région. « C’est un beau dossier qui va subir la phase de l’enquête publique. Ce sera un élément majeur d’appropriation de ce document par les populations »a constaté le préfet Canépa en reconnaissant  « qu’il n’est pas nécessaire d’être lent pour être bon » en rappelant la dernière réunion du Comité de pilotage le 25 Septembre 2012 avant la présentation de cette dernière mouture lors de cette réunion de validation. Pour le préfet de Région qui pilote l’ensemble des 20  CDT dans la Région Capitale, la question des transports est centrale. Il rappelé que le Premier ministre avait précisé juste avant les vacances de la Toussaint que le Milliard sera bien là…d’ici 2015… « mettant fin à un thriller ! ».

     

    En dehors de Grand Paris Express, il prévoit le prolongement de la ligne 12  de Mairie d’Issy jusqu’à Issy RER et au-delà même, au carrefour de la ferme, la  mise en service d’un TCSP pour améliorer la desserte interne de GPSO ainsi que d’un transport en décivité pour réduire la rupture avec les côteaux, et un prolongement du TCSP dit « La Croix du Sud » de  l’hôpital Béclére jusqu’à la station Issy RER. Mais Le Grand Paris ce n’est pas seulement les transports. Le CDT reprend les objectifs du PLH en cours d’élaboration avec 2000 logements à construire par an, prévoit l’élaboration d’un schéma de trame verte et bleue, la mise en œuvre d’une charte d’aménagement durable, la valorisation de son patrimoine arboré et forestier, l’extension des réseaux de chaleur. « Notre volonté est d’agir concrétement » a indiqué B.Gauducheau en intervenant sur l’évaluation environnementale de ce CDT qui permettra de se préoccuper de la problématique du bruit, de la maîtrise de l’énergie.  

     

    Patrick Devedjian a expliqué pourquoi le Conseil Général s’est engagé, alors que ce n’est pas une obligation pour le département. « Nous déterminerons au cas par cas selon l’intérêt du département pour les autres » a-t-il prévenu en listant ce qui ne présentait pas d’ambiguité sur l’engagement du département : La vallée de la culture (Ile Seguin, Cité de la Céramique…), Voie Royale, VRGS, Grand Paris Express… « Le CDT est un instrument privilégié par raport à des questions d’aménagement du territoire et de transports ».

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 19 (suite et fin) – LE MONTAGE D’UNE SAISON CULTURELLE

    Octobre 2012 a été  un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre que nous terminons par le montage d’une saison culturelle

     

    « Quelquefois, elle est déjà pré-montée 3 saisons avant. A chaque fois que l’on rencontre des gens, que l’on va voir des spectacles, parce qu’on voit des choses ailleurs, on peut le retenir pour l’année d’après. Mais je n’ai jamais réussi à comprendre pourquoi ! Mais j’ai un peu le nez, j’ai acquis de l’expérience, et je vois beaucoup de choses. Dans ma tête, je me fais toujours un peu la saison idéale, pas pour moi, parce que j’essaie de ne pas forcément présenter ce que j’aime, et que je trouve intéressant,  à une population, à un public. Mais on ne peut pas non plus présenter des choses que l’on n’aime pas complètement. Il faut toujours qu’il y ait une petite accroche » explique José Alfarroba. Il est  très rare qu’il programme sur dossier. « C’est souvent des réseaux de jeunes artistes qui nous disent « tu dois aller voir cela, c’est superbe ! ». Et Olivier, Tristan, ou  moi y vont, car il est très rare que je programme sans que nous l’ayons vu  ou que je l’ai vu moi-même, même si je leur fais confiance. On aime bien être tous d’accord ».

     

    Sauf pour les créations bien sûr ! «  Parce que  c’est la rencontre avec un artiste que l’on sent enthousiaste, dont on sent très bien que le projet est bon, qu’il a une formation soit de comédie, soit de metteur en scéne, avec des gars qui l’entourent et tiennent la route comme un régisseur lumière connu pour être une pointure…c’est qu’il ne doit pas être aussi mauvais que cela. Nous travaillons beaucoup avec des jeunes qui sortent des écoles nationales, ce qui est déjà un  bon réseau,  du conservatoire national, de l’école de Strasbourg, plus ou moins géré par un organisme, Jeune Théâtre National (JITEN) qui essaie d’être le fédérateur de tous ces jeunes qui sortent de cours, qui les accompagne pendant 3 ans. Si nous prenons une pièce où il y a des acteurs sortis de ses écoles, on est aidé pour cela, ce qui est une bonne chose, parce que beaucoup de jeunes se retrouvent sur le marché. Et tous ne sont pas des stars » indique t-il.

     

    Pour monter sa saison, il essaie de diversifier,  avec un peu de théâtre, de danse, de musique qui manque « parce que c’est beaucoup plus cher et parce qu’il fallait faire un choix. On s’est plus spécialisé dans le théâtre et la danse un peu classique avec un volet très important de spectacles jeune public : Nous avons une dizaine de pièces tous les ans avec toujours 3 à 4 représentations et spectacles variés que pratiquement toutes les écoles peuvent voir. Nous bénéficions d’un réseau très riche avec tous les professeurs de Vanves. On leur propose des ateliers, des actions artistiques,… car si nous voulons que les enfants viennent demain encore dans les salles de spectacles, il faut les former, leur donner le goût. Lorsque vous avez eu un prof de français qui vous a amené au théâtre, si cela a été bien fait et ne paraissait pas comme une obligation, il vous donnera envier d’aller au théâtre » explique t-il en  précisant qu’il organise 7 à 8 projets « danse à l’école » : Une rencontre d’un chorégraphe ou d’un danseur avec une classe avec un projet de spectacle présenté par les enfants.

    « Nous  proposons à leurs professeurs de venir voir tous les spectacles de Vanves. Et ils viennent, certains venant assister à tous les spectacles du festival Art Danthé dont nous discutons ensuite, lorsqu’ils sont quelquefois difficiles. Comme avec cette dame qui me disait : « Je ne pense pas être plus bête qu’une autre, je lis Le Monde,  mais là je ne comprends rien ». Et je lui répondais que « cela m’arrive. Des fois, je ne comprends rien. Mais je me fais ma propre idée, je voyage à l’intérieur d’un projet ». Et elle continue à venir, à prendre des abonnements tout en disant « Il y a des choses que je ne comprends toujours ; Mais c’est vrai que je passe des bons moments…d’émotion ». Et en plus la danse est un spectacle pas très long » assure t-il.

     

    « Pour construire une saison, c’est simple, on commence toujours par des certitudes comme « Platonoff » et on rajoute d’autres spectacles plus populaire ou classique avec « Tango », spectacle de danse pour enfants. De même pour le théâtre sans avoir l’impression de faire des concessions ! Je ne pourrais rien faire contre ma propre volonté. Mais je peux aussi présenter des choses qui ne peuvent pas être très simple, pas du tout à haut degré intellectuel, mais qui peuvent choquer dans les deux sens. On n’oblige pas les gens à venir.  On a eu des discussions avec des spectateurs qui nous disaient : « Pourquoi de la nudité ! «  - « C’est comme cela ! C’est venu progressivement, car il y en a de plus en plus. On a commencé avec Daniel Eveillé qui a travaillé sur la nudité parce qu’il pensait qu’il fallait  montrer le corps  comme cela. Quand on voit vraiment, on oublie ! C’est de la nudité pure ». Mais il a créé d’autres spectacles d’une façon provocatrice. Il faut se souvenir que dans les années 60, cela se faisait déjà ! »

     

    Enfin, il faut vendre cette saison ! « On essaie par rapport à ce lieu – on  est tous conscient que c’est de l’argent public -  à faire très attention, en tirant les prix, en faisant en  sorte qu’il n’y ait pas d’abus de quelque nature que ce soit. Le bâtiment est occupé pratiquement tout le temps, à part le mois et demi d’été où on se repose. La salle n’est jamais vide. Le projet que j’avais présenté aux élus c’était : « 300 jours par an, il se passe toujours quelque  chose à Vanves !». Le pari n’est pas encore complètement gagné. J’aimerais, mais c’est peut être  utopique  que le vanvéen se dise « qu’est-ce que je peux faire ce soir ? – Et il y en a – et qui vient au théâtre : « Ah il n ’y a pas de ciné. Et bien ce n’est pas grave ! on vient ! ». Le travail est plus dur avec Internet, la TV, pour faire venir du monde, avoir de nouveaux spectateurs, garder ceux qui sont là, les appeler…avec un bar convivial où l’on se fait quelques petites assiettes ! ».