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CULTURE - Page 37

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 1 - LA GENESE

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donnera plusieurs petits coups de projecteurs jusqu’au vacances de la Toussaint avec le témoignage de tous les acteurs de ses 30 saisons culturelles de Daniel Miguel Maréchal jusqu’à José Alfarroba, ses deux principaux directeurs qui ont imprimé de leurs marques ce théâtre qui leur est devenu très cher. Il est tout à fait  intéressant de noter qu’au départ, ils n’avaient vraiment pas l’intention de s’en occuper, et qu’ils s’y sont énormément attachés.   

     

    A l’origine ce théâtre était un parallépipéde de béton qui est resté vide longtemps (entre 1971/74-1981/82) après la construction du Centre Administratif,  du nouveau marché couvert et de la bibliothéque, avec la tour de logements à l’initiative d’André Roche, maire de Vanves (1965-80). « Il avait demandé un emplacement pour une salle des fêtes. Il y tenait ! Il voulait absolument que cela se fasse.  Mais il était très affaibli par la maladie, dans les derniers temps » raconte Daniel Miguel Maréchal. Annie Jouhet, maire adjoint, lors  son inauguration, avait fait un rappel historique intéressant : « En 1977, la commission des affaires culturelles municipales s’était donnée un objectif : réaliser à Vanves une salle polyvalente. Pour tenir compte de l’avis des vanvéens, nous avons réalisé une consultation en 1978 dans Vanves Infos qui fit apparaître le souci de voir s’ouvrir une salle qui répondrait aux aspirations culturelles, qui serait toujours prêt à accueillir ce qui est à la mode et toutes les formes de cultures qui plaisent aux vanvéens ».  

     

    Gérard Orillard après son élection en 1980 a repris le dossier de cette salle polyvalente et a insisté pour que Daniel Miguel Maréchal prenne en main ce dossier,  plutôt que d’autres concurrents, à cause de son passé théâtrale. « Il avait exigé de l’administration que l’on fasse un dossier pour l’aménagement de cette salle et qu’on le présente aux affaires culturelles (DRAC). Malheureusement, le dossier a été retoqué, ce qui l’a vexé. Il m’en a parlé et je lui expliqué que ce n’était pas trop surprenant, car ce dossier avait été monté pour une salle des fêtes. Il m’a dit alors  « vous vous en occupez ! ». Je n’ai pas pris cela comme un cadeau ! Comme j’avais encore quelques connaissances, je suis allé voir Bernard Guillaumot que je connaissais depuis longtemps, car on était de vieux amis, s’étant connu au TEP,  en lui disant « il faut absolument me faire un dossier ». Il m’a dit qu’il n’avait pas le temps, alors qu’il refaisait à Marseille le théâtre de la Crié. J’ai insisté pour qu’il me fasse seulement le dossier pour qu’il puisse  passer à la DRAC. Il l’a fait. Il a été accepté. La Région Ile de France  a remis 15% alors que ses responsables avait déjà budgeté l’affaire » continue de raconter André Miguel Maréchal en se  rappelant avoir amené Gérard Orillard jusqu’au bureau de Michel Giraud en urgence pour signer le contrat régional. « C’était le pactole. J’étais bien vu de tous ceux à Vanves qui ne m’aimaient pas. Et à partir de là, il a fallu le faire ! ». A suivre….

  • UNE ARTISTE DE VANVES DECOREE DES ARTS ET DES LETTRES : CORSI ET SES HUMEURS PICTURALES

    La remise de l'insigne de Chevalier de l'Ordre National des Arts et des Lettres à Monique Corsi, artiste vanvéenne, a réuni quelques amis et proches, mardi en fin d’après midi à l’hôtel de ville. Elle avait choisi comme cadre ou décor, le vernissage de son exposition dans le hall  sur le théme « petitissismes médianoches ».  Et les discours avec la remise de cette distinction par Bernard Gauducheau se sont effectués sur les marches de l’escalier d’honneur entre l’Urne et le Lion, qui aurait pu inspirer un artiste peintre. Mais ce n’est qu’un photographe qui a immortalisé la scéne

     

    Le Maire a bien sur rappelé que Monique Corsi est une véritable artiste, née dans le faubourg St Denis, entre la gare du Nord, sa cathédrale noire et la gare de l’Est, sa cathédrale blanche, les gares ayant fait l’objet d’une exposition gare de l’Est. Issue d’un milieu modeste,  son pére facteur était passionné d’art lyrique et de théatre, et l’emmenait chaque dimanche au musée, dans les églises -  « on a dû toutes les faire ! » - et les opéras, car il était passionné par la culture qui était ce qu’il y avait de plus beau. « Il me disait toujours « que c’est beau ! » à défaut de pouvoir m’expliquer » a-t-elle raconté en dédiant cette distinction à son pére. Et en rendant hommage à ce professeur de mathématiques, présente à 94 ans lors de cette cérémonie qui  lui a permis de faire des études et surtout des dessins. Bernard Gauducheau a rappelé toute cette jeunesse, ces 57 ans de vie commune avec son époux Jacques Brachet qui a expliqué que chacun vivait sa vie d’artiste de son côté, dans leur atelier respectif, et découvrait leurs œuvres comme les autres lorsqu’elles étaient terminées, se refusant à interférer sur le travail de l’autre. Et surtout cet atelier du « 13 »  de 12 m2 « où vous avez créé et trouvée la paix » après « être tombée amoureux de cette ville et de cette cité ». Enfin, cette île d’Yeu où « cette artiste a jeté l’ancre » en 1956, et que « les lumières fascinent, car elle vous rappelle la corse d’où votre famille était originaire » 

     

    Elle a beaucoup exposé à Vanves du théâtre à l’espace Gazier en passant par la mairie, et ailleurs, du fameux salon d’automne avec cette exposition « les femmes vu par les femmes » à l’ile d’Yeu bien sûr.  « Votre existence a inspirée votre vie d’artiste, car Corsi est un  témoin de son temps, rien ne la laisse indifférente ». Ses « espaces de solitudes » sur les comédiens et le théâtre, le cirque après les bords de mer de l’île d’Yeu, et surtout le parc F.Pic auquel elle a consacré une exposition en 1990 après l’avoir peint et dessiné durant quatre saisons. « Chaque tableau est une petite anedocte picturale sévére puis plus acidulé maintenant » reconnaissait son époux alors qu’un de ses amis artistes expliquait qu’elle prenait toujours soin de donner un titre à ses tableaux qui révélait un grand humour, comme c’est le cas avec cette exposition qu’il faut aller découvrir dans le hall de la mairie.   

  • LE CONSERVATOIRE DE VANVES : DEMARRAGE DU CHANTIER PAR LA DEMOLITION DU GARAGE A PARTIR DE LA MI JUILLET

    Le chantier du conservatoire de musique de Vanves est conduit par GPSO qui a attribué le 24 Juin 2010  le marché de maîtrise d’œuvre de la construction du nouveau Conservatoire de Vanves (26 00 m2)  au Cabinet d'architecte 3Babin-Renaud. Une première réunion publique d'information sur ce projet s’était le  9 juin 2011 à l’Hôtel de ville pour présenter le projet. Plus d’un an après, GPSO avec le cabinet d’architectes et la société Melchior présentait Mardi dernier, le chantier de démolitiondu site prévu pour sa construction : l’ex-garage Citroen  (16 00 m2) qui a servi d’entrepôts et d’ateliers pour les services techniques de la ville lorsque le hangar situé à l’entrée de la ville rue Jean Bleuzen a été détruit pour mener à bien l’aménagement du MacDonald drive.

     

    Ce chantier démarrera à partir du 16 Juillet pour se terminer le 16 Novembre 2012, avec installation du chantier à partir du 16 Juillet, une phase de curage et de désiamentiage jusqu’au 24 Août puis le chantier de démolition et d’évacuation des gravats, avec une phase très intensive entre la Mi Octobre et la Mi Novembre 2012. Les responsables administratufs et techniques de GPSO sont tout à fait conscient des nuisances que générera cette démolition. Ils ont insisté qu’elle sera réalisé par une entreprise spécialisée, Melchior, qui respectera une démarche HQE en respectant 5 critères : le traitement des poussières ave un fort arrossage, le traitement du bruit avec recours à du matériel insonorisé, la limitation des vibrations,  et de la taille des gravats broyés à la pince à béton, avec tri des déchets en selection continu sur le chantier.

     

    Ce chantier commencera par une phase de curage et de désiamentage du bâtiment jusqu’à la fin Août, sachant qu’il y a peu d’amiante, une cuve d’hydrocarbure bien hermétique, ne présentant pas de fuites, à enlever, ainsi que des matériaux polluants et non redyclables.  Les deux pavillons en bordure de la rue Solférino seront détruit en premier pour permettre l’installation de la base de vie du chantier avec notamment la salle pouir les réunions hebdomadaire de chantier tous les mardis. Puis suivra le gros bloc de béton du bâtiment : L’entreprise utilisera une pelle de démolition avec un grand bras pour détruire le toît, et une pelle plus petite pour le reste, avec une « tête de dinosaure » selon le jargon  technique pour transformer en petite dimension les gravats. Un tapis de caoutchouc tenu par une grue, sera posé sur les bâtiments mitoyens pour les protéger des projections de gravats et de la poussiére, en fonction de l’état d’avancement de la démolition. Un arrossage au pied des engins avec lance à eau, limitera la poussiére  

     

    L’évacuation des gravats s’effectuera par camions, nettoyés à l’eau à la sortie du chantier, selonn  un plan de cirdulation qui a été arrêté : Arrivée par les rues du 4 Septembre et Jullien, départ par les rues Marcel Martinie et Pasteur, avec pas plus d’un camion en attente, car le quartier ne se prête pas du tout à une noria de camions comme les riverains vanvéens et isséens l’ont vu avec le chantier du fort d’Issy. De surcroit, les horaires ont été limités par rapport à d’autres chantiers sur Vanves (Hachette par exemple) : De 7H30 à 12H et de 13H à 17H30 du Lundi au Jeudi, de 7H30 à 11H30 le vendredi. Plusieurs questions très techniques ont été posées par les riverains directement concernés.