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CULTURE - Page 36

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 4 - UN THEATRE INAUGURE VOILA EXACTEMENT 30 ANS

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre qui a été inauguré voilà exactement 30 ans jour pour jour

     

    Ce théâtre  a été inauguré par Gérard Orillard, maire de l’époque,  Roger Aveneau, conseiller général, Annie Jouhet maire adjoint et Patrick Balkany, Vice président  du Conseil général des Hauts Seine chargé de la culture,  le 23 Octobre 1982 : « Cet outil de convivialité et d’animation va permettre à la ville de Vanves de réaliser des manifestations culturelles, d’attirer par des spectacles ou des expositions et de sortir les vanvéens de chez eux » déclarait  le maire en s’en prenant aux détracteurs et aux opposants qui dénonçaient une opération politique à quelques mois des élections municipales de Mars 1983 qu’il a remporté dés le 1er tour,  « alors que Vanves va véritablement donner le droit à chacun d’avoir sa part de culture ».

     

    Annie Jouhet avait retracé la genése de cette salle François Clouet : « La municipalité inaugure une salle dont tous les dispositifs traditionnels pourront être utilisé quel que soit le spectacle qui sera présenté. Il était en effet nécessaire que nous puissions transformer cet espace avec des procédés qui répondent aux critéres d’économies et de solidité. La ville de Vanves s’est équipé d’un équipement moderne répondant aux exigences cinématographiques, scénographiques, tout en offrant grâce à la mobilité de son mobilier, une polyvalence nécessaire aux multiples activités culturelles, artistiques, populaires et officielles de la ville »  

     

    Après les discours, les participants à cette inauguration avaient pu se rendre compte des nombreuses possibilités offertes par cete salle grâce à des démonstrations d’éclairages, de sons, de cinéma avec la projection d’un dessin animé. Des photos prises par Jean Marc Yoube étaient exposés à l’entrée et retracé tout le chantier. Ce théâtre a vraiment fonctionné à un rythme normal au début de l’année suivante, la municipalité ayant organisée sa réception du nouvel an 1983 pour la première fois dans cette salle culturelle plutôt que le gymnase André Roche. Et les premiers spectacles furent le récital de Maurice Fanon et le concert donnévpar Patrick Fourmillier et son ensemble 

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 3 - POURQUOI PAS FRANCOIS CLOUET ?

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre qui finalement n’a pas jamais porté le nom de François Clouet dont il avait été baptisé

     

    « François Clouet est son nom officiel, mais cette salle polyvalente  ne s’est jamais appelé ainsi, si ce n’est administrativement » reconnaît Daniel Miguel Maréchal, « alors que cette question avait été mis à l’ordre du jour du conseil municipal ». Notamment au Conseil Municipal du 22 Février 1982, où Annie Jouhet, maire adjoint à la culture avait fait une communication sur la dénomination du théâtre. Elle avait proposé plusieurs pistes : Nom d’artiste, de préférence ayant des attaches avec la commune, ou  topographique ou ayant un rapport avec un fait historique vanvéen. Un conseiller municipal, M.Hamelin a alors proposé de consulter la population par voie de presse avec un questionnaire, ce qui a été accepté.

     

    Au conseil municipal du 27 Mai 1982, Annie Jouhet faisait état des noms qui venaient en tête du palmarés : « Le Manége » suivi par « le Vivier », « Vanves 82 », « Le Moulin », « La Grillée », « La Bergére », « La Mansarde »…Roger Aveneau alors maire adjoint et conseiller général UDF constatait que « ces propositions ne correspondaient pas  très bien au lieu d’implantation de la salle ». Un autre élu, M.Durey soulignait « l’état douteux de ces appellations eu égard à l’affectation culturelle de ce lieu ». Enfin Marcel Dambron, maire adjoint, abondait dans ce sens en, préférant un nom d’artiste « mieux en accord avec la nature des lieux, ce qui permettrait de surcroît, d’honorer un personnage comme cela s’est fait pour le parc F.Pic ou le stade A.Roche ». Il a ainsi proposé le nom de François Clouet, peintre de François 1er

     

    Gérard Orillard a décidé de retenir cette proposition, même si elle ne faisait pas l’unanimité, car elle rassemblait le maximum de voix. « Dés que fut connu ce choix, plusieurs vanvéens l’ont bien sûr critiqué. Mais voilà, ils ont opté pour « Le Vanves » reconnaît Daniel Miguel Maréchal. Un nom qui était plus parlant. D’ailleurs dés le 12 Octobre 1982 au Conseil municipal, 10 jours avant son inauguration, Marcel Dambron, s’étonnait que « sur un tract destiné à faire connaître les premières activités de la salle, le nom de François Clouet apparaisse en lettres minuscules à peine lisible, tandis que l’expression Le Vanves apparaissait comme le vrai nom de l’établissement ». Annie Jouhet répondait alors qu’il « semblait souhaitable d’indiquer Vanves en lettres capitales à des fins publicitaires » 

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 2 – UN THEATRE « CLEF EN MAIN

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre livré prêt à fonctionner

     

    Annie Jouhet, maire adjoint chargé de la culture de l’époque citait Gordon Graig pour donner une idée de l’objectif poursuivi par la Municipalité. Il avait écrit en 1922 : « Le théâtre doit être un espace vide avec seulement un toît, un sol et des murs. A l’intérieur de cet espace, il faut dresser pour chaque nouveau type de pièce, une nouvelle sorte de scéne et d’auditorium temporaire ». Elle rassurait ses interlocuteurs : « Pour notre ville, il n’est pas question d’appliquer ses idées à la lettre, mais il faut pouvoir transformer une salle (nécessaire pour les expositions et les réceptions) en salle de spectacle. Les procédés de transformation employés doivent répondre à certains critéres : économie de réalisation et de fonctionnement, solidité et fiabilité, manipulation  facile, mobilité ». Et d’indiquer que cette mobilité du lieu sera assurée par des blocs de gradins rétractables et mobiles, pouvant être utilisés tous ou en partie, ou éventuellement remisés dans des locaux latéraux libérant ainsi l’ensemble de l’espace de la salle ».

     

    Daniel Miguel Maréchal était donc allé chercher Bernard Guillaumot, architecte-scénographe qui travaillait sur la rénovation de la Criéé à Marseille  et « était l’un des rares architecte-scénographe à posséder une très compétence pour concevoir de tels édifices. Il en avait fait une quarantaine dont  le théâtre des Amandiers, le TNP de Lyon, La rénovation de la salle Pleyel, la nouvelle école de musique à Issy les Moulineaux » indique t-il « Il a conçu et aménagé ce théâtre en respectant les budgets – c’est un très grand technicien – les délais, ce qui n’est pas toujours le cas, car cela ne dépendait pas toujours de lui. Ici, comme il n’y avait rien et qu’il était le maître total, il a choisi ses collaborateurs, les entreprises etc…. » ajoute t-il en précisant qu’il a bien sur suivi de prés ce chantier.  

     

    « Il a su faire d’un trapéze, avec une estrade de béton qui a été démoli, parce que c’était inconcevable, une salle polyvalente ». Elle était composée d’un hall (82 mù2), d’une zone d’exposition (100m2) avec revêtement moquette murale comprenant des cimaises pour accrocher les tableaux, de la salle de spectacle (315 m2) avec un mur composé d’un revêtement en parquet angélique et d’un mur en revêtement de terre cuite et résille verticale permettant d’avoir la meilleure acoustique, avec un écran de projection dit à la polichinelle, huit panneaux de découvertes, un rideau droit amovible, huit pendrillons,   d’un dépôt mobilier, d’un office, de 2 loges,  d’un sanitaire artistiques, et à l’étage une régie technique « lumiére-son-cinéma »

     

    « Il a ainsi réalisé une des rares salles de spectacle polyvalente à l’époque, qui était livré en état de marche, prêt à fonctionner tout de suite, alors que généralement lorsqu’elle est livré, il faut l’équiper ». Un théâtre « Clef en main « à tout point de vue : Ainsi la cabine était équipé, avec un projecteur mixte 35/16 mm de 160 Kwh de type Erneman double bande avec son dérouleur,  une console de son, magnétophone, pupitre de réglage des sources sonores et de leur intensité, un pupitre de commande des éclairages permettant toutes les manipulations possibles  des projecteurs… « On pouvait fonctionner le lendemain. D’ailleurs j’avais cherché un technicien que j’ai engagé un mois avant l’ouverture. Et c’est lui qui a réceptionné tout le matériel. Ce qui a nous a permis de bien démarrer et d’avoir des années remarquables de fonctionnement, parce que ce théâtre qui n’était pas exceptionnel en soi, permettait beaucoup de possibilités ». A Suivre