Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CULTURE - Page 35

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 7 – DANIEL MIGUEL MARECHAL

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre dont le premier directeur a été un homme de théâtre avec un passé prestigieux : Daniel Miguel Maréchal

     

    Il suffit de l’écouter parler  de toute cette période du TNP, de Jean Vilar, de Gérard Philipe, pour replonger dans l’histoire contemporaine du théâtre. Lorsqu’il est arrivé à Vanves, il n’avait qu’une envie : repartir. De surcroît, pas du tout pour mettre en place un théâtre, mais un Office de Concertation Sociale et Culturelle pour les associations avec le VAL (Vanves Animation Loisirs). Puis Gérard Orillard lui a confié le dossier de cette salle polyvalente. Il devait savoir ce qu’il faisait. Parce que Daniel Miguel Marchal, c’est le cours « Charles Dullin » au centre dramatique de la rue Blanche en 1951 « après une enfance du côté du Bordelais familial « où l’opérette provinciale et guindée le faisait palir de joie ».   

     

    Puis entre 1953 et 1971, le TNP avec Jean Vilar et tous ceux  qui ont vécu son épopée,  la Comédie de l’ouest (Rennes), la Comédie de l’Est (Strasbourg) avec Hubet Gignoux, Paris et des tournées comme comédien, assistant mise en scène, avec des pièces de Shakespeare, Racine, Giraudoux, Ionesco, Lorca …en 1959, puis metteur en scéne/interprête de pièces de Feydeau, Tchekov, Molnar. Il a ainsi travaillé avec Maurice Jacquemont, Jean Daste à la comédie de Saint Etienne, Georges Wilson au TNP Chaillot, comme assistant et comédien pour des pièces Gorki, Vercors, Dûrrematt, Osborn, Brecht.….

     

    « C’est un homme dans le théâtre et non de théâtre pour qui rien ne doit être méprisé ou laissé au hasard » écrit Patrick Souchon. « Le Théâtre c’est une affaire sérieuse, dira t-il, Molière et Brecht s’y côtoient en toute tranquillité. Son éclectisme, son sens réel de l’amitié, sa générosité, s’opposent à tout esprit de systéme, à tout sectarisme. Pour lui, il n’y a pas de genre mineur, de rôle mineur. Le Boulevard, parfois, modérément, le répertoire toujours, sont là pour nous faire rire et réfléchir. Et si un bon texte offre une multiplicité de lectures possibles, pourquoi se priver d’offrir au public une telle joie ». Pendant ses 18 ans passés à la tête de ce théâtre, il a su recréer une certaine ambiance TNT « Jean Vilar » et de théâtre populaire, tout en étant conscient des critiqus et des problémes, car ce n’est pas toujours simple d’animer un tel lieu culturel   

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 6 – ENTRE THEATRE ET CAFE-THEATRE

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre et ses créations

     

    Molière, Obaldia, Camus, Ibsen, Racine, Labiche… mais aussi des créations et des spectacles extérieurs à mi chemin entre le théâtre et le café-théâtre, jusqu’au mine . « L’ambition dans cette discipline toujours été de proposer une des valeurs sûres chaque saison, mais aussi de consacrer à la création de spectacles » explique Daniel Miguel Maréchal qui a dû mettre en scéne et remonter sur les planches, alors qu’il n’était pas très chaud pour le faire, pour l’une des toutes premières piéces présentée au Théâtre. « L’esprit qui imprégnait notre unité de travail était celui de l’artisanat. Pas  de grands effets, pas de moyens techniques (et donc financiers) mirobolants. Un effort constant dans le sens d’une culture, ni prétentieuse, ni rébarbative pourtout dire à dimension humaine où l’humour n’est pas oublié » ajoute t-il en citant quelques exemples : « sous les taupes, découvrez l’obus » qui fut inventé au festival international de Zagreb et repris à Paris, «La véritable histoire d’Isaac J.Gagman »…en encore «  le diable » à partir  d’un texte de Maria Tsvetaieva, qui est un des grands poétesses du XXéme siécl qui a vécu à Vanves. « Cela a été un régal parce que c’était la première fois qu’on mettait sur scéne un de ces textes. On l’a joué à Beaubourg, à Saint Pétersbourg » 

     

    Il parle bien sûr de sa rencontré avec Yvon Morane dont il connaissais le pére, Jean Serge « qui était un bonhomme extraordinaire, et qui montait des spectacle, comme François Rancillac qui a fait son chemin et son premier spectacle ici – « Britannicus » en Oct.1985 et repris en Mars 1986 – qui cherchait des lieux. « Il faut venir »  ai-je dit à Yvon Morane « car  j’accueille » Et on l’a officialisé au niveau des affaires culturelles, pour sa compagnie. Je me disais en moi-même que si je devais partir, peut être pourrait-il continuer. Nous avons monté le premier Marivaux, « La fausse suivante » qui a eu un succès énorme comme  « Monsieur de Pourceaugnac ». A chaque fois, on  rajoutait des chaises, on asseyait les gens par terre, en essayant de sauvegarder les circulations » raconte t-il en se souvenant du spectacle inaugural où « Gérard Orillard (alors maire de Vanves) avait été très étonné, parce qu’elle était comble, avec des personnalités du métier. Ce qui m’a aidé bien sûr par la suite,  parce que je me suis mis dans un contexte qui correspondait au travail que j’avais fait dans la profession ». A SUIVRE

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 5 – LES PREMIERES SAISONS CULTURELLES

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre et ses premières saisons culturelles

     

    Les premiers spectacles ont été très divers :  Maurice Fanon qui effectuait son retour au music-hall, la création mondial du « Congrés du Feutre » qui fit découvrir Bernard Waller,   avec pour la musique, aussi bien des interprétres consacrés comme Henri Genes, que de jeunes artistes qui avaient déjà acquis ou conquis une reconnaissance de la profession : Mouron, Romain Didier, Jacques Haurogné, Rachid Barhi…ou des compositeurs interprétes comme Pierre Meige, avec une exposition Rock & BD qui  fit le tour de France, un quintette à vent de la garde Républicaine, l’ensemble accordéons de Paris, avec des soirées consacrées au synthétiseur, aux percussions, à des formations plus rares (duo de piano, de musique ancienne), de jazz permettant de découvrir d’autres visages de la musiques. Sans parler de la musique dite classique, associé à des œuvres contemporaines avec l’ensemble JF Paillard, le trio baroque, le trio d’argent, les ensembles Organum, Fitzwilliam, Patrick Fourmillier, Jean Marc Luisada, un jeune de Vanves devenu un  spécialiste de Chopin dont la renommée est internationale.

     

    « Notre public a été sensible aux différents mondes sonores mis en avant, y compris l’opéra. Ainsi, il affectionne les films musicaux ou d’opéra » indique Daniel Miguel Maréchal qui a donné une grand place au cinéma en offrant une programmation variée (en version originale et en version françaises) « qui n’est pas seulement une suite de titres de films mais une organisation de mini-cycles : genres cinématographiques, auteurs, comédiens, sujets, conjonctions historiques… tout est bon pour rapprocher le cinéma avec lui-même et faire mieux comprendre qu’il est une culture ». Il a mis en place « Le classique du mois »  qui faisait l’objet de présentations rapides et denses, et « la perle du mois » avec un film qui avait tendance à sortir des sentiers battus. La carte de fidélité Art et Essai qui offrait 20% de réduction sur la moitié de la programmation, a permis au cinéma de trouver son public d’habitués, dont le nombre a augmenté de prés de 7400 par an en 1983 à 18 500 par au début des années 1990. Et les recettes du cinéma ont permis d’entreprendre le travail théâtrale. « C’est peut être aussi cela la polyvalence » constatait il. A SUIVRE…