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CULTURE - Page 38

  • DALIDA A VANVES : SOUVENIRS DE FANS AVEC UN CERTAIN FLEURISTE, JEAN CLAUDE, PLACE DE L’INSURRECTION

    Qui se souvient à Vanves d’un fleuriste hors du commun, installé dans cette boutique toujours face à Intermarché, qui était un fan, un admirateur sans bornes de Dalida, au point de l’avoir entièrement dédié à cette chanteuse dont les médias rappellent le souvenir 25 ans après sa disparition, avec une émission sur France 3 hier soir soir, un reportage sur la 5 Jeudi soir…. . Il s’appelait Jean Claude et n’avait jamais fait le deuil de cette artiste hors du commun. Et pour cause ! Il l’avait côtoyé de très prés pendant 6 ans en racontant à l’auteur de ce blog lors du dixiéme annniversaure de sa disparition : « Elle m’avait confié plusieurs fois « je te verrais bien dans les fleurs ! ». Et lorsqu’elle nous a quitté le 3 Mai 1987, 7 mois plus tard, j’ouvrais cette boutique ! »

     

    Beaucoup de vanvéens se souviennent encore de sa boutique avec  ses photos de Dalida qui se mélangeaient aux bouquets et aux fleurs, devant sa piscine de sa villa en Corse ou les Pyramides, des portraits qui avaient illustrés les couvertures de ses 45 ou 33 tours et qu’elle lui avait donnée personnellement. Beaucoup de ses clients le faisaient parler d’elle, sur laquelle il avait tilté à l’âge de 17 ans, au point d’avoir prés de 1300 disques des 45 tours au CD. Dans une autre vie, avant d’être fleuriste, il avait eu la chance de la rencontrer alors qu’il travaillait chez Berclay’s grâce à Eddie. « La première fois que je l’ai rencontré, j’étais intimidé devant cette belle fille que j’avais adoré. Je me souviens de n’avoir pas pu dire une parole ».

     

    Il l’avait accompagné lors de plusieurs galas, en commençant par vendre les programmes, puis il s’était petit à petit occupé d’elle pendant ses galas. « Comme il n’y avait pas de loges assez prés de la scéne dans les salles de province, je la prenais par les bras pour l’aider à descendre de la scéne jusqu’à sa cabine pour qu’elle puisse changer de tenue avec l’aide de son habilleuse, et je la raccompagnais ensuite sur scéne, en m’aidant d’une lampe de poche, car tout se faisait dans le noir » témoignait il alors avec un de ses potes, Michel  qui avait été un de ses gardes du corps après avoir été agressé en 1977 : « C’était une personne merveilleuse, très exigeante sur le travail de ses musiciens, de ses danseurs, mais aussi sur elle-même. Mais contrairement aux autres, dés que c’était terminé, elle retrouvait ce caractère qui faisait son cerme, avec un cœur en or, ouvert aux autres ».   

     

    « C’était une fille très belle, avec un corps pour cela, une tenue exceptionnelle grâce à des robes que l’on n’avait jamais vu ! Pas la grosse tête, très simple, d’une gentillesse extraordinaire » confiait Jean clauide  en constatant que « si elle est resté cette star, avec des disques qui se vendent autant, c’est qu’il y a eu, qu’il y a quelque chose entre elle et les Français. Il ne reste plus qu’elle avec Claude François ! ». 25 ans après, c’est toujours le cas. Et il ne s’était pas trompé, notamment avec le film « Claude » qui a fait un tabac notamment au Cinéma de Vanves. Et il y a encore plein de fans vanvéens de Dalida…Mais aussi de François 

  • UN TRAVAIL ET UN RETENTISSEMENT INTERNATIONAL TOUJOURS INVISIBLE A VANVES

    Un événement culturel considérable doit se dérouler en Suéde en Juin prochain grâce à une vanvéenne, qui a totalement échappé à la sagacité des responsables et acteurs culturels de Vanves, qu’ils dirigent un théâtre, une bibliothéque, ou une librairie. Le Festival Bergman qui se déroule au Théâtre Royal Dramatique de Stockholm présentera le 2 juin 2012 une  étonnante mise en scène intitulée « J’ai été battue à 14h45 » tirée du livre d’Eléonore Mercier « Je suis complétement battue » «(édt POL .2010)  et traduit en suédois «Han bara slog och slog »  (Edt Elisabeth Grate Bokforlag).

     

    Le spectacle sera retransmis en direct  sur « Bergmanfestivalen » afin qu'il puisse être  vu dans tout le pays.  Et après le spectacle,  un débat avec le public aura lieu sur la scène avec l'écrivain Eleonore Mercier, Mme Sabuni, Ministre à l'égalité, et Angela Beausang, présidente de De Weerd, National Organization for Women. Ce festival auquel participe cette vanvéenne, est considérable, car il est le résultat de la collaboration unique entre 10 éminents théâtres européens :   Le Théâtre Royal de Copenhague (Danemark), l’Universität Mozarteum de Salzbourg (Autriche), Toneelgroep à Amsterdam (Pays-Bas), Schauspiel de Franckfort, Düsseldorfer Schauspielher Deutsches Theater  Berlin (Allemagne), Katona Jószef Színház de Budapest (Hongrie), Festival de Dimitria  à Thessalonique (Grèce) et Théâtre National de la Colline à Paris (France). Lancé en 2009, il a toujours une affiche prestigieuse que ce soit en pièces de théâtre, expositions, projections de cinéma en plein air, séminaires et débats…

     

    Eléonore Mercier, vanvéenne depuis quelques années, est l’auteur d’un livre sur un thème terrible : les violences conjugales. Avec ce titre : « Je suis complètement battue » (Edt P.O.L.). Il a été publié en 2010 et il a attiré beaucoup d’attention à l’époque…sauf à Vanves.  Elle est « écoutante » dans une organisation qui se préoccupe de femmes victimes de violences conjugales et de leur entourage depuis presque 20  ans. C'est à dire qu'elle prend les communications des femmes en état de détresse qui appelent pour pouvoir parler, être écoutées…  Prenant en note sur des cahiers ces entretiens, elle a eu l'idée de réunir en un recueil la première, et seulement la première phrase dite, l'entrée en matière en quelques sorte, la phrase inaugurale par laquelle va commencer l’échange, celle qui dit tout, celle sur quoi va s'appuyer le reste.

     

    Cela a donné un livre sidérant d'abord pour le témoignage brut, immédiat qu'il constitue, sans pathos, sur un pan honteux de nos sociétés,  ensuite pour sa teneur littéraire totalement inédite. « En 17 ans, j'ai travaillé dans un refuge où je répondu à l'appel téléphonique anonyme. Puis, à travers les notes que j'ai prises, j'ai réalisé qu'il y avait une richesse incroyable, surtout dans les phrases introductives que j’avais instinctivement écrites depuis le début. J'ai eu l'idée de faire de livre, de décrire et de mettre en évidence la violence contre les femmes et le travail que nous faisons, un travail invisible » explique t-elle. A  Vanves, pour l’instant, personne ne l’a sollicitée. A croire que ce sujet des femmes battues est quelque part très très gênant…notamment à Vanves.

  • VANVES ET SA POLITIQUE CULTURELLE : TOUT POUR LE THEATRE, ARTDANTHE ET LE SPECTACLE VIVANT !

    Après le sport et l’exploit de l’équipe de basket au Trophée Coupe de France, la culture avec le festival ArtDanthé dont Valérie Vignaud dresse un bilan. Occasion de constater que si le budget des sports baisse avec très peu de travaux d’envergures malgré les besoins, le budget de la culture se porte très bien au plus grand bénéfice de José Alfarroba directeur du théâtre Le Vanves qui n’en demandait pas tant

     

    Ainsi la vie Culturelle voit son budget fonctionnement augmenter de + 90 000 € dont 83 000 € pour le Cinéma/théâtre/action culturelle avec la consolidation de la programmation d’Art Danthé, sachant que la culture dispose d’un budget fonctioonnement de 560 000 E (+1,3%) et d’investissement de 131 915 € pour 2012.  Pour Valérie Vignaud, il ne s’agit pas d’une augmentation du budget car «  il est en baisse par rapport à la référence 2010 (qui affichait une diminution maintenue de 20%, demandée en 2008-09, à tous les services dans le cadre d’économies budgétaires). Le budget de 2011 avait particulièrement été amputé en raison d’un dépassement imprévu en janvier 2010 pour l’évènement Pina Bausch, suite au décès de la chorégraphe. Enfin, l’augmentation globale du budget, telle qu’elle est perçue, est consécutive d’une augmentation du nombre de subventions, augmentation liée à une recherche très active auprès des dispositifs pouvant les attribuer » répond elle en citant notamment une subvention exceptionnelle du CNC pour l’activité cinéma (59 632 €) qui dispose d’un label Art et Essai pour sa programmation.

     

    « Ce qui n’empêche pas des entrées maximales pour certains films, des refus de spectateurs malgré un nombre élevé de séances pour certaines représentations (Intouchables, The Artist). La baisse globale d’entrées (chiffre à venir ?) est consécutive de la baisse du nombre des séances en raison du besoin de la salle pour le spectacle vivant » précise t-elle en demandant d’attendre la fin de la saison pour se permettre de faire des comparaisons dans les fréqyuentations. Le document budgétaire indique que le théâtre a présenté 89 spectacles avec 129 représentations et 11 462 spectateurs en 2011 (contre 91 spectacles avec 136 représentations qui ont attiré 11 379 spectateurs en 2010). 178 films ont été diffusés (en 523 séances) avec 23 294 spectateurs (contre 190 films en 566 séances avec 21 539 spectateurs en 2010).  9 expositions ont été organisées (centre 6 en 2010) et  ses dispositifs d’actions artistiques ont concernés environ 500 personnes (ateliers, conférence, spéctacles participatifs) contte 550 en 2010… Enfin, elle explique qu’il était devenu nécessaire d’engager la numérisation du cinéma suite aux difficltés rencontrés depuis quelques mois pour obtenir certains films en 35 mm. « Il est apparu indispensable de s’équiper en numérique car cette tendance s’accroit (compte tenu que le format numérique est moins couteux pour les distributeurs). Et le cinéma de Vanvces pourra de nouveau bénéficier d‘une aide exceptionnelle du CNC. Alors que un cinéma sur deux est équopé de numérique dans le 92 ».

     

    Enfin,Valérie Vignaud, a dressé rapidement un premier bilan du Festival ArtDanthé 2012 qui a vu se dérouler une soixantaine de spectacles  dont des soirées à 2 représentations avec quelques temps forts dont  la venue exceptionnelle du Ministre de la culture, Frédéric Mitterrand alors que ses déplacements sont en général pour le théâtre de la ville, de l’Odéon, sur un spectacle emblématique d’Anne Collod. « Cette visite est consécutive de l’engagement du festival (et non pour Vanves seulement), l’adaptation d’un lieu, de son équipement à sa programmation.  C’est une vraie reconnaissance !». Ce festival a été marqué par l’Ouverture de la saison avec une compagnie d’Israel, une soirée Tango, avec la  participation de 25 vanvéens et de personnes du CCAS  qui sera réédité en Juin prochain, la pièce de Pierre Niney, plus jeune sociétaire de la Comédie Française, la présence de Philippe Quesne, artiste emblématique de la création contemporaine française programmé dans le monde entier (centre Pompidou, Tokyo, Los angeles) pour sa 160ème (nombre rarement atteint) représentation qui a eu lieu à Vanves avec des amateurs vanvéens, Phèdre, avec un regard contemporain qui a été un grand succès, Le Focus Québec qui a bénéficié de relais dans la presse internationale (Le Monde, Libération, le Devoir journal canadie,  une création de Christian Rizzo (grand chorégraphe actuel) qui se produit au théâtre de la ville…

     

    « Le festival conserve le parti pris d’un risque partagé par les professionnels qui le programment et les spectateurs qui y assistent. Cet événement se caractérise par la création, la découverte et questionne la curiosité et l’intelligence du spectateur. Et le retour du public est positif. L’affluence moyenne a été très élevée : la majorité des soirées était à jauge pleine avec quelques séances dans une salle plus aérée. Il s’agissait en général de premières parties à Panopée qui font la part à la création par des compagnies émergentes ou plus installées). Cette affluence est la conséquence du choix de la période : début de l’année, en dehors d’autres manifestations de cette envergure (festival d’automne de Paris) » explique t-elle en répondant ainsi à certaines critiques sur le festival. « Le théâtre de Vanves se connaît par son festival.  Le public y vient de plus en plus nombreux, le vanvéen particulièrement qui se trouve interpellé par un relais dans la presse qui parle de leur ville » assure t-elle.