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CULTURE - Page 40

  • UNE ARTISTE DE VANVES DECOREE DES ARTS ET DES LETTRES : CORSI ET SES HUMEURS PICTURALES

    La remise de l'insigne de Chevalier de l'Ordre National des Arts et des Lettres à Monique Corsi, artiste vanvéenne, a réuni quelques amis et proches, mardi en fin d’après midi à l’hôtel de ville. Elle avait choisi comme cadre ou décor, le vernissage de son exposition dans le hall  sur le théme « petitissismes médianoches ».  Et les discours avec la remise de cette distinction par Bernard Gauducheau se sont effectués sur les marches de l’escalier d’honneur entre l’Urne et le Lion, qui aurait pu inspirer un artiste peintre. Mais ce n’est qu’un photographe qui a immortalisé la scéne

     

    Le Maire a bien sur rappelé que Monique Corsi est une véritable artiste, née dans le faubourg St Denis, entre la gare du Nord, sa cathédrale noire et la gare de l’Est, sa cathédrale blanche, les gares ayant fait l’objet d’une exposition gare de l’Est. Issue d’un milieu modeste,  son pére facteur était passionné d’art lyrique et de théatre, et l’emmenait chaque dimanche au musée, dans les églises -  « on a dû toutes les faire ! » - et les opéras, car il était passionné par la culture qui était ce qu’il y avait de plus beau. « Il me disait toujours « que c’est beau ! » à défaut de pouvoir m’expliquer » a-t-elle raconté en dédiant cette distinction à son pére. Et en rendant hommage à ce professeur de mathématiques, présente à 94 ans lors de cette cérémonie qui  lui a permis de faire des études et surtout des dessins. Bernard Gauducheau a rappelé toute cette jeunesse, ces 57 ans de vie commune avec son époux Jacques Brachet qui a expliqué que chacun vivait sa vie d’artiste de son côté, dans leur atelier respectif, et découvrait leurs œuvres comme les autres lorsqu’elles étaient terminées, se refusant à interférer sur le travail de l’autre. Et surtout cet atelier du « 13 »  de 12 m2 « où vous avez créé et trouvée la paix » après « être tombée amoureux de cette ville et de cette cité ». Enfin, cette île d’Yeu où « cette artiste a jeté l’ancre » en 1956, et que « les lumières fascinent, car elle vous rappelle la corse d’où votre famille était originaire » 

     

    Elle a beaucoup exposé à Vanves du théâtre à l’espace Gazier en passant par la mairie, et ailleurs, du fameux salon d’automne avec cette exposition « les femmes vu par les femmes » à l’ile d’Yeu bien sûr.  « Votre existence a inspirée votre vie d’artiste, car Corsi est un  témoin de son temps, rien ne la laisse indifférente ». Ses « espaces de solitudes » sur les comédiens et le théâtre, le cirque après les bords de mer de l’île d’Yeu, et surtout le parc F.Pic auquel elle a consacré une exposition en 1990 après l’avoir peint et dessiné durant quatre saisons. « Chaque tableau est une petite anedocte picturale sévére puis plus acidulé maintenant » reconnaissait son époux alors qu’un de ses amis artistes expliquait qu’elle prenait toujours soin de donner un titre à ses tableaux qui révélait un grand humour, comme c’est le cas avec cette exposition qu’il faut aller découvrir dans le hall de la mairie.   

  • LE CONSERVATOIRE DE VANVES : DEMARRAGE DU CHANTIER PAR LA DEMOLITION DU GARAGE A PARTIR DE LA MI JUILLET

    Le chantier du conservatoire de musique de Vanves est conduit par GPSO qui a attribué le 24 Juin 2010  le marché de maîtrise d’œuvre de la construction du nouveau Conservatoire de Vanves (26 00 m2)  au Cabinet d'architecte 3Babin-Renaud. Une première réunion publique d'information sur ce projet s’était le  9 juin 2011 à l’Hôtel de ville pour présenter le projet. Plus d’un an après, GPSO avec le cabinet d’architectes et la société Melchior présentait Mardi dernier, le chantier de démolitiondu site prévu pour sa construction : l’ex-garage Citroen  (16 00 m2) qui a servi d’entrepôts et d’ateliers pour les services techniques de la ville lorsque le hangar situé à l’entrée de la ville rue Jean Bleuzen a été détruit pour mener à bien l’aménagement du MacDonald drive.

     

    Ce chantier démarrera à partir du 16 Juillet pour se terminer le 16 Novembre 2012, avec installation du chantier à partir du 16 Juillet, une phase de curage et de désiamentiage jusqu’au 24 Août puis le chantier de démolition et d’évacuation des gravats, avec une phase très intensive entre la Mi Octobre et la Mi Novembre 2012. Les responsables administratufs et techniques de GPSO sont tout à fait conscient des nuisances que générera cette démolition. Ils ont insisté qu’elle sera réalisé par une entreprise spécialisée, Melchior, qui respectera une démarche HQE en respectant 5 critères : le traitement des poussières ave un fort arrossage, le traitement du bruit avec recours à du matériel insonorisé, la limitation des vibrations,  et de la taille des gravats broyés à la pince à béton, avec tri des déchets en selection continu sur le chantier.

     

    Ce chantier commencera par une phase de curage et de désiamentage du bâtiment jusqu’à la fin Août, sachant qu’il y a peu d’amiante, une cuve d’hydrocarbure bien hermétique, ne présentant pas de fuites, à enlever, ainsi que des matériaux polluants et non redyclables.  Les deux pavillons en bordure de la rue Solférino seront détruit en premier pour permettre l’installation de la base de vie du chantier avec notamment la salle pouir les réunions hebdomadaire de chantier tous les mardis. Puis suivra le gros bloc de béton du bâtiment : L’entreprise utilisera une pelle de démolition avec un grand bras pour détruire le toît, et une pelle plus petite pour le reste, avec une « tête de dinosaure » selon le jargon  technique pour transformer en petite dimension les gravats. Un tapis de caoutchouc tenu par une grue, sera posé sur les bâtiments mitoyens pour les protéger des projections de gravats et de la poussiére, en fonction de l’état d’avancement de la démolition. Un arrossage au pied des engins avec lance à eau, limitera la poussiére  

     

    L’évacuation des gravats s’effectuera par camions, nettoyés à l’eau à la sortie du chantier, selonn  un plan de cirdulation qui a été arrêté : Arrivée par les rues du 4 Septembre et Jullien, départ par les rues Marcel Martinie et Pasteur, avec pas plus d’un camion en attente, car le quartier ne se prête pas du tout à une noria de camions comme les riverains vanvéens et isséens l’ont vu avec le chantier du fort d’Issy. De surcroit, les horaires ont été limités par rapport à d’autres chantiers sur Vanves (Hachette par exemple) : De 7H30 à 12H et de 13H à 17H30 du Lundi au Jeudi, de 7H30 à 11H30 le vendredi. Plusieurs questions très techniques ont été posées par les riverains directement concernés.

  • DALIDA A VANVES : SOUVENIRS DE FANS AVEC UN CERTAIN FLEURISTE, JEAN CLAUDE, PLACE DE L’INSURRECTION

    Qui se souvient à Vanves d’un fleuriste hors du commun, installé dans cette boutique toujours face à Intermarché, qui était un fan, un admirateur sans bornes de Dalida, au point de l’avoir entièrement dédié à cette chanteuse dont les médias rappellent le souvenir 25 ans après sa disparition, avec une émission sur France 3 hier soir soir, un reportage sur la 5 Jeudi soir…. . Il s’appelait Jean Claude et n’avait jamais fait le deuil de cette artiste hors du commun. Et pour cause ! Il l’avait côtoyé de très prés pendant 6 ans en racontant à l’auteur de ce blog lors du dixiéme annniversaure de sa disparition : « Elle m’avait confié plusieurs fois « je te verrais bien dans les fleurs ! ». Et lorsqu’elle nous a quitté le 3 Mai 1987, 7 mois plus tard, j’ouvrais cette boutique ! »

     

    Beaucoup de vanvéens se souviennent encore de sa boutique avec  ses photos de Dalida qui se mélangeaient aux bouquets et aux fleurs, devant sa piscine de sa villa en Corse ou les Pyramides, des portraits qui avaient illustrés les couvertures de ses 45 ou 33 tours et qu’elle lui avait donnée personnellement. Beaucoup de ses clients le faisaient parler d’elle, sur laquelle il avait tilté à l’âge de 17 ans, au point d’avoir prés de 1300 disques des 45 tours au CD. Dans une autre vie, avant d’être fleuriste, il avait eu la chance de la rencontrer alors qu’il travaillait chez Berclay’s grâce à Eddie. « La première fois que je l’ai rencontré, j’étais intimidé devant cette belle fille que j’avais adoré. Je me souviens de n’avoir pas pu dire une parole ».

     

    Il l’avait accompagné lors de plusieurs galas, en commençant par vendre les programmes, puis il s’était petit à petit occupé d’elle pendant ses galas. « Comme il n’y avait pas de loges assez prés de la scéne dans les salles de province, je la prenais par les bras pour l’aider à descendre de la scéne jusqu’à sa cabine pour qu’elle puisse changer de tenue avec l’aide de son habilleuse, et je la raccompagnais ensuite sur scéne, en m’aidant d’une lampe de poche, car tout se faisait dans le noir » témoignait il alors avec un de ses potes, Michel  qui avait été un de ses gardes du corps après avoir été agressé en 1977 : « C’était une personne merveilleuse, très exigeante sur le travail de ses musiciens, de ses danseurs, mais aussi sur elle-même. Mais contrairement aux autres, dés que c’était terminé, elle retrouvait ce caractère qui faisait son cerme, avec un cœur en or, ouvert aux autres ».   

     

    « C’était une fille très belle, avec un corps pour cela, une tenue exceptionnelle grâce à des robes que l’on n’avait jamais vu ! Pas la grosse tête, très simple, d’une gentillesse extraordinaire » confiait Jean clauide  en constatant que « si elle est resté cette star, avec des disques qui se vendent autant, c’est qu’il y a eu, qu’il y a quelque chose entre elle et les Français. Il ne reste plus qu’elle avec Claude François ! ». 25 ans après, c’est toujours le cas. Et il ne s’était pas trompé, notamment avec le film « Claude » qui a fait un tabac notamment au Cinéma de Vanves. Et il y a encore plein de fans vanvéens de Dalida…Mais aussi de François