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CULTURE - Page 43

  • THEATRE DE VANVES : LES BOBOS TUENT LA CULTURE POPULAIRE ET INTERGENERATIONNELLE

    Il y a des limites à tout ! Mais l’équipe du théâtre de Vanves se fout vraiment des vanvéens ! Que ces gens là aient décidé de faire et de soutenir des spectacles pour les « bobos parisiens » avec le concours de la commune, c’est leur problème et celui des élus qui financent quand même ce lieu de spectacle. Et ce n’est pas le débat que le Blog Vanves Au Quotidien veut soulever aujourd’hui.

     

    Mais que ses responsables accueillent comme ils l’ont fait le Club Murillo le 14 Avril dernier, c’est purement scandaleux et honteux… Mais voilà, personne n’a rien vu, n’a rien su, et surtout pas les élus venus applaudir le spectacle avec beaucoup de spectateurs. Le spectacle de printemps avec danses, sketches, extraits de pièces de théâtre a été une parfaite réussite dont vont se glorifier les élus, et dans une certaine mesure, les responsables du Théâtre, bien sûr, et du Club Murillo qui n’oseront rien dire, avec de très belles photos dans le prochain Vanves Infos.

     

    Mais voilà, la réalité est bien différente : Ces seniors  sont arrivés avec leurs caisses ou leurs cartons de costumes, d’ustensiles divers et variés, de boissons pour s’installer…dans des coulisses déjà et encore occupés par les artistes (jeunes) du précédent spectacle pour des jeunes d’âge scolaire, mais qui ont eu du mal à quitter leurs loges. Et ils n’ont fait aucun effort pour leur laisser place rapidement. Bien au contraire, à 65 ans, 70 ans, 80 ans, nos seniors ont dû vraiment passer par derrière le théâtre pour tout transporter eux-même sans aucune aide des jeunes techniciens présents, et dans le noir, sans avoir droit d’accès au bar pour installer leurs boissons. Ils ont dû même se regrouper dans une bien maigre et petite loge pour se préparer au spectacle…où on leur a demandé de ne pas faire de bruit.

     

    Voilà comment nos aînés vanvéens ont été accueillis dans ce théâtre qui est le leur. C’est d’autant plus cruel que c’est le spectacle qu’ils ont préparé avec leur cœur et leurs tripes depuis un an, qu’ils ont présenté devant leur public… dans des conditions purement scandaleuses. En tous les cas, ce sont les impressions qu’en ont gardé des vanvéens qui ne fréquentent guère ce théâtre, et qui ne fait vraiment rien pour faciliter les choses lorsqu’on parle de spectacles populaires, associatifs et inter générationnels. Bien des initiatives grâce à eux, ont été tué dans l’œuf d’une manière tout à fait hypocrite : On vous laisse bien sûr – mais à contrecoeur - la scène pour ne pas que vous alliez répéter à l’extérieur qu’ils empêchent quoi que soit. On vous promet des affiches qui arrivent trop tard ou en nombre restreint. On vous accueille comme « un chien dans un jeu de quilles »…histoire de bien vous faire voir que « les artistes, c’est eux mais pas vous ! »… et tout cela avec le sourire « mais vous avez votre scéne ! »… Mais dans quelles conditions !

    Dommage d’agir ainsi, surtout avec des aînés et des seniors. A cause de « ces gens là », la vraie culture (populaire) de Vanves se déroule ailleurs et sans eux, quand elle peut, car d’autres, ex-théâtre ou ex-Gazier, s’arrangent pour leur mette des bâtons leur roues… Malheureusement ils ont l’oreille du pouvoir (fnancier). A moins que des vanvéens aient l’idée de demander qu’un quota de spectacles vanvéens montés, réalisés et joués par des vanvéens soit imposés pour arriver à développer une vraie culture vanvéenne dans ce théâtre qui est le leur.  

     

    Petite anecdote supplémentaire : Pour bien montrer que ces gens là se moquent des vanvéens, sachez qu’à l’époque où ce théâtre s’appelait François Clouet, en hommage à un artiste qui a vécu à Vanves, un artiste contemporain, Fran Baro a réalisé une fresque à l’entrée du théâtre sur le mur de droite. Son épouse a demandée maintes fois qu’on l’a remette en valeur, alors qu’aujourd’hui elle est occultée par diverses affiches et autres matériaux. Voilà comment les artistes vanvéens amateurs ou confirmés, sont traités par un lieu de culture qui devrait être le leur.