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françois clouet

  • LES 30 ANS DU THEATRE LE VANVES : 3 - POURQUOI PAS FRANCOIS CLOUET ?

    Octobre 2012 est un mois anniversaire pour le théâtre Le Vanves qui célèbre ses 30 ans. C’est pourquoi le Blog Vanves Au Quotidien donne plusieurs petits coups de projecteurs sur ce théâtre qui finalement n’a pas jamais porté le nom de François Clouet dont il avait été baptisé

     

    « François Clouet est son nom officiel, mais cette salle polyvalente  ne s’est jamais appelé ainsi, si ce n’est administrativement » reconnaît Daniel Miguel Maréchal, « alors que cette question avait été mis à l’ordre du jour du conseil municipal ». Notamment au Conseil Municipal du 22 Février 1982, où Annie Jouhet, maire adjoint à la culture avait fait une communication sur la dénomination du théâtre. Elle avait proposé plusieurs pistes : Nom d’artiste, de préférence ayant des attaches avec la commune, ou  topographique ou ayant un rapport avec un fait historique vanvéen. Un conseiller municipal, M.Hamelin a alors proposé de consulter la population par voie de presse avec un questionnaire, ce qui a été accepté.

     

    Au conseil municipal du 27 Mai 1982, Annie Jouhet faisait état des noms qui venaient en tête du palmarés : « Le Manége » suivi par « le Vivier », « Vanves 82 », « Le Moulin », « La Grillée », « La Bergére », « La Mansarde »…Roger Aveneau alors maire adjoint et conseiller général UDF constatait que « ces propositions ne correspondaient pas  très bien au lieu d’implantation de la salle ». Un autre élu, M.Durey soulignait « l’état douteux de ces appellations eu égard à l’affectation culturelle de ce lieu ». Enfin Marcel Dambron, maire adjoint, abondait dans ce sens en, préférant un nom d’artiste « mieux en accord avec la nature des lieux, ce qui permettrait de surcroît, d’honorer un personnage comme cela s’est fait pour le parc F.Pic ou le stade A.Roche ». Il a ainsi proposé le nom de François Clouet, peintre de François 1er

     

    Gérard Orillard a décidé de retenir cette proposition, même si elle ne faisait pas l’unanimité, car elle rassemblait le maximum de voix. « Dés que fut connu ce choix, plusieurs vanvéens l’ont bien sûr critiqué. Mais voilà, ils ont opté pour « Le Vanves » reconnaît Daniel Miguel Maréchal. Un nom qui était plus parlant. D’ailleurs dés le 12 Octobre 1982 au Conseil municipal, 10 jours avant son inauguration, Marcel Dambron, s’étonnait que « sur un tract destiné à faire connaître les premières activités de la salle, le nom de François Clouet apparaisse en lettres minuscules à peine lisible, tandis que l’expression Le Vanves apparaissait comme le vrai nom de l’établissement ». Annie Jouhet répondait alors qu’il « semblait souhaitable d’indiquer Vanves en lettres capitales à des fins publicitaires » 

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    Pour ce premier week-end d’Automne, deux rendez-vous : A 14H au Fun Park, l’association Phénoméne organise le premier « Contest de skate et roller de Vanves » Et à partir de 10h Dimanche, la 1ére Virade de l'espoir au Parc Pic « Vaincre la mucovicidose » avec mache des élus à 11H30, marche familiale à 11H, 13H et 15H, tirage de la tombola à 17H et Lacher de ballon à 18H30. Mais d’autres vont marquer ce week-end sur lesquels nous reviendrons : une distribution du premier tract du candidat PS Guy Janvier, depuis hier, pour les cantonales où il explique ce qu’est un conseil général et un conseiller général. La quête annuelle de la Société Saint Vincent de Paul dans les deux églises de la ville, une association qui vient en aide aux plus démunis…

     

    ROULOTTE, CARAVANE, ETRANGER 

     

    La belle roulotte choisie comme couverture du programme de la saison du Théâtre le Vanves et de Panopée aurait été t-elle mal choisie ? Il est vrai qu’en ces temps de polémiques et de chasse aux roms, ce n’est pas très heureux, ni politiquement correct. Mais à décharge, sachons que le temps est long entre le choix des illustrations, des texte, la mise en page, le bon à tirer, l’édition, et les Roms n’étaient sur le devant de l’actualité lorsque le choix des illustrations a été fait dans les hautes sphéres culturelles vanvéennes. Mais quelques bonnes âmes vanvéenes ont été choquées.  

    Mais pas du tout à Vanves Au Quotidien. Bien au contaire !  Car il ne faut pas prendre cette illustration au pemier degré : la roulotte ou la caravane, cela peut faire penser aux artistes. OK. Mais au second degré, car cela fait penser à l’étranger, aux roms…ou aux artistes vanvéens professionnels ou amateurs, passés ou présents… qui se sentent rejetés comme des étrangers. Car il n’y a pas plus étranger qu’un artiste vanvéen au théâtre le Vanves ou dans les animations culturelles organisées par la ville. Ses hauts responsables culturels vont chercher ailleurs avec Art Danté et des compagnies qui n’ont rien à voir avec Vanves, et mettent à disposition leurs scénes avec beaucoup de réticence et de mauvaise volonté tant aux jeunes talents qu’aux anciens vanvéens venus pour un récital ou pour présenter le spectacle de l’année. C’est la culture « bo bo » qui a fait ranger au placard, « café littéraire » ou « cabaret du swing ». Et quand on leur parle de référence culturelle vanvéennes comme par exemple le grand poéte de la Renaissance, Philippe Desportes, ils répondent « connais pas » ou « cela n’intéresse pas les vanvéens ». Et pourtant Philippe Desportes a eu une renommée aussi importante que Marina Tsvetaeva à qui la ville a rendu hommage avec expositions, livre, conférence, plaque commémorative. Pour Desportes les vanvéens peuvent toujours attendre, à moins que lors d’une prochaine Journée du Patrimoine, les hautes sphéres culturelles  vanvéennes se décident à apposer une plaque du côté des rues d’Issy ou Gaudray. En tous les cas, certains résistants à la culture « bo-bo » lui rendent chaque printemps hommage à la galerie St Remy.  D’ailleurs qui se souvient que nos élus d’antan avec un certain Pierre Maréchal que l’on a aperçu à l’inauguration de la plaque Marina Tsveteava, samedi dernier, avaient voilà, près de trente ans, baptisé du nom de  François Clouet, le théâtre Le Vanves, ce peintre de la cour de France qui fut le portraitiste des rois Henri II, François II et de Charles IX, et venait se reposer à Vanves. Mais il a été mis sous le boiseau comme la fresque de Fran Baro, à l’entrée du théâtre caché par de multiples affiches et autres choses…Comme quoi, l’image de la roulotte a bien été choisie…Pour la culture à Vanves, l’étranger c’est l’artiste vanvéen !

     

     

    TERMINUS 58 : La place du Maréchal Leclerc a été entièrement réaménagée cet été et le 58 a retrouvé son terminus habituel depuis plus d’une semaine. La place est magnifique avec trottoir sur-élevé, passage réservé pour les riverains, plantations préservés, ce qui change de la rue A.Fratacci. Mais voilà, alors que 3 bus pourraient tenir correctement dans leur enclos, ce n’est pas plus possible. Car leurs conducteurs ne font aucun effort pour manœuvrer. Ainsi lorsqu’il y a 3 bus, le troisiéme dépasse très souvent sur la voie de circulation normale rue Victor Hugo, lorsqu’il n’est pas en double file devant le libraire. Bonjour la pollution, car le moteur reste allumé.  Donc retour à la casse départ lorsque les riverains se plaignaient du bordel de la RATP lorsque ce terminus accueillait non seulement le 58 mais aussi le 89.

     

    DISCRET : Gaston Tong Sang, président de la Polynésie Française était à Vanves voilà trois semaines. Contrairement à son prédécesseur Gaston Flosse, il est venu, sans flonflons, ni tambours, ni trompettes,  mais très discrétement, visiter ses compatriotes résidents au Rosier Rouge et prier avec eux dans la Chapelle. Il parait même que son directeur, Pierre Nicolas, n’avait pas été prévenu, ni les autorités de la ville.