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cabinet d'architecte babin-renaud

  • DEUX CHANTIERS A VANVES MENES DE CONCERT AVEC GPSO : LE PLATEAU ET LE CONSERVATOIRE

    Il a été beaucoup questions de logements, de constructions, d’équipements depuis le début de l’année, avec le débat sur le logement dans le Grand Paris et la création d’une AOL (Autorité Organisarice du logement) dont la plupar des maires ne veulent pas entendre parler,  la révision du SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile de France) qui impose un ratioon logement/Bureau et cherche à densifier la petite couronne, le PLH (Plan Local de l’Habitat) de GPSO examiné par le conseil municipal du 6 Février dernier qui a de fortes implications sur Vanves. Ses derniers jours, le maire a eu entre ses mains, le résultat de l’étude lancée en 2011 pour déterminer qui est propriétaire de quoi sur le Plateau entte la ville et les différents propriétaires privées. Et il a présenté lors d’une réunion publique le chantier du conservatoire qui devrait démarrer en Mars 2013. Deux chantiers menés de concert avec GPSO.

     

    LE PLATEAU EXAMINE SOUS TOUTES LES COUTURES

    « Même s’il existe certains points nécessitant des recherches complémentaires, la ville dispose aujourd’hui d’un document permettant d’établir clairement ses propriétés et ses responsabilités sur la dalle du Plateau » constate Bernard Gauducheau qui avait demandé voilà plus de deux ans,  de réaliser une étude relative à la domanialité du quartier du plateau de Vanves. La commune de Vanves et la Communauté d’Agglomération (CA)  Grand Paris Seine Ouest, réunies dans un groupement de commande, ont confié au cabinet Tartacede-Bollaert, géomètre expert et à l’Etude Girod, Herrnberger et Munoz, notaires, la réalisation de cette étude destinée à déterminer les propriétés de la ville dans une partie du quartier du plateau, propriétés dont l’entretien incombe à la communauté d’agglomération dans le cadre de ses compétences voirie et espaces verts. Le périmètre de l’étude a porté plus précisément sur 2 ilots : Un ilot déterminé sur les rues Louis Vicat, Jean Bleuzen, Danton et Sadi Carnot e un autre  déterminé par les rues Louis Vicat, Sadi Carnot, Jean Jaurès et l’avenue Victor Hugo.

    « Ce travail a été particulièrement long et minutieux dans la mesure où la mission a débuté en juillet 2011 et les conclusions de l’étude ont été remises à la ville et à GPSO le 25 janvier 2013. Les actes notariés dont disposait la ville ont été lus et analysés par le notaire et le géomètre et traduits graphiquement par le géomètre, qui a également procédé à des relevés sur place et à un reportage photographique. Des recherches ont également été faites auprès de différents notaires et de la conservation des hypothèques pour récupérer les actes et les plans annexés à ces actes, de façon à recenser toutes les propriétés communales à l’intérieur du périmètre » indique Bernard Gauducheau qui ajoute : « Cette étude est dense et porte sur plusieurs milliers de m2. Par conséquent, nous l’utiliserons au cas par cas lorsque nous aurons des interrogations sur certains secteurs ou que nous serons sollicités » ajoute t-il. .

     

    LE CONSERVATOIRE : LE CHANTIER DEMARRE EN MARS 2013

    Après la phase de démolition, le chantier de construction qui devrait s’échelonner sur 19 mois commencera en Mars prochain. Le maître d’ouvrage en est la CA (Communauté d’Agglomération)  GPSO (Grand Paris Seine Ouest),  mais la ville y a énormément contribué en apportant le terrain d’une valeur de 4 M€ et un fonds de concours en raison du dépassement du coût initial du chantier par le maitre d’œuvre. Il s’agit de la société Legendre qui a été retenu et avait mené à bien le chantier de l’ilot Cabourg. La réunion publique de Lundi dernier a permis de présenter aux riverains ce chantier, son déroulement, ce qui impliquera comme nuisances avec la circulation de poids lourds bien sûr notamment lors du gros œuvre, l’ emprise au sol prévue pour installer les bungalows du chantier le long de la rue de Solférino,  la ville veillant bien sûr au respect des hotaires de chantiers (7H-19h)

    Il fait rappeler que GPSO  avait attribué le marché de maîtrise d’œuvre de la construction du nouveau Conservatoire de Vanves au Cabinet d'architecte Babin-Renaud, qui permettra d’accueillir les 700 élèves et la quarantaine de professeurs dans les meilleures conditions notamment sur le plan de l’enseignement riche et varié (cours individuels et collectifs, du rock au baroque) dispensé tout au long de l’année. Le projet du cabinet d’architecte prévoit l’aménagement de nombreuses salles dédiées aux pratiques instrumentales et vocales, des studios équipés pour les musiques amplifiées et les percussions, de grandes salles de travail et de répétition pour les musiques anciennes, la danse, le théâtre et les ensembles de pratique collective. « Ses qualités en matière d’espace et d’acoustique permettront d’y accueillir des spectacles de musique (art lyrique, musique de chambre, orchestres, jazz, musiques amplifiées...), de théâtre ou de danse » indiquait cet architecte.

  • LE CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE VANVES : 2013, L’ANNEE DU CHANTIER

    Le chantier de construction  du nouveau conservatoire de Vanves devrait aussi occuper les esprits durant cette année 2013. Après la démolition de l’ex-garage citroen qui a servi d’entrepôts et d’ateliers pour les services techniques de la ville et qui a pris du retard puisqu’il s’est terminé courant Décembre. Rappelons que ce chantier est conduit par GPSO qui a attribué le 24 Juin 2010  le marché de maîtrise d’œuvre de la construction au Cabinet d'architecte Babin-Renaud. C’est l’occasion de rappeler au fil de ses prochains jours l’histoire de ce conservatoire qui a 87 ans.

     

    Il a eu pour ancêtre l’Harmonie Municipale créée en 1926, voilà 87 ans. Elle regroupait environ 80 musiciens et organisait quelques cours collectifs et répétitions dans le bâtiment du tribunal d’instance (ex-mairie). La guerre de 39/40 a interrompue ses activités qu’elle a reprise en 1941 et qui ont vraiment exploser vers 1958 lorsqu’elle est devenue une véritable école de musique, avec la création mais un peu plus tard en 1974, de l’association municipale de musique de Vanves. En 1970-72, elle comptait 5 professeurs qui assumaient 40H de cours chaque semaine pour 111 éléves.  20 ans après, en 1980/81, elle enseignait 13 disciplines instrumentales de tous niveaux (piano, guitare, violon, violoncelle, flûte, clarinette, saxophone, percussion, trombone, orgue, hautbois et accordéon) à 419 éléves grâce à 17 professeurs qui assuraient alors prés de 149 H de cours.  Et son budget se montait à 784 000 frs dont la moitié provenait des inscriptions.  Jean Louis Beydon,  est arrivé en 1986 comme directeur succédant à Jean Poitevin (1973-86) qui tous les deux ont été professeurs et éléves avant bien sûr de la diriger. Lorsqu’elle est devenue conservatoire Jean Françaix, en 1994, elle comptait 30 professeurs dispensant 30H de cours à 751 éléves. Prés de vingt ans plus tard, ce conservatoire est géré par GPSO avec plus de 750 éléves, 22 formations d’orchestres, 44 professeurs

     

    1 – TOUJOURS A L’ETROIT DANS SES DIFFERENTS LOCAUX

     

    Ce conservatoire a connu différents lieux géographiques : Des préfabriqués à l’emplacement du collége Saint Exupery au milieu des années 50. « Notre prof, assez âgé, pas pédagogique pour un sou, mais qui faisait cela par plaisir, donnait ses cours à 30 mômes qui se réduisait à 4 à la fin de l’année scolaire » raconte Jean Poidevin, directeur (1973-1986). Dans les années 60,  il était installé à la place du centre administratif et de la tour, dans un pavillon blanc, qu’il partageait avec la bibliothéque municipale au rez-de-chaussée, le stade de Vanves qui avait une piéce au premier. L’école de musique s’était installé dans une grande salle où avait été abattu les cloisons avec un petit bureau au second.  «  Au sous sol, la ville avait équipé une petite pièce à côté de la chaufferie pour mettre les trompettes car il y avait encore la batterie-fanfare qui y répétait » se souvient il. « Robert Picherot donnait ses cours de trompette, de cor, de tuba, de trombone. Il a eu les enfants de Maurice André comme éléve » ajoute JL Beydon.

     

    Pendant la construction du Centre Administratif, elle s’est retrouvée dans un petit pavillon préfabriqué, qu’elle partageait avec la Croix Rouge,  pendant 3 ans, avec un autre  petit pavillon rue Mansard pour les classes d’instruments bruyants. Avant de s’installer dans le bâtiment de la rue Guy Mocquet partagé alors avec Vanves Animation Loisirs et les Ateliers d’Arts Plastiques et Graphiques. Elle disposait de l’auditorium au sous sol avec un petit bureau que Jean Louis Beydon a fait sauter en arrivant pour l’agrandir, et de 3 pièces à l’étage. Mais petit à petit, elle a grignoté son espace avec le départ du VAL, des ateliers, quelques transformations pour ouvrir de nouvelles salles de cours (avec suppression des toilettes au 1er étage). Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des cours à l’extérieur aux écoles du Centre, Max Fourestier, Marceau. « C’était très difficile de suivre tout ce qui se passait avec des instruments de musique à droite et à gauche, que l’on avait du mal à entretenir » reconnait Jean Louis Beydon. L’installation dans le pavillon du Stade de Vanves dont le secrétariat avait déménagé au PMS André Roche a permis une nouvelle et dernière extension attendue durant le mandat de Guy Janvier (PS). Et depuis plus rien, sauf ce projet de construction du conservatoire finalement rue Solférino, aoprés avoir été envisagé dans d’autres lieux dont le Centre Ancien, place de la République.   

     

    A SUIVRE