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tribunal d'instance

  • LE CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE VANVES : 2013, L’ANNEE DU CHANTIER

    Le chantier de construction  du nouveau conservatoire de Vanves devrait aussi occuper les esprits durant cette année 2013. Après la démolition de l’ex-garage citroen qui a servi d’entrepôts et d’ateliers pour les services techniques de la ville et qui a pris du retard puisqu’il s’est terminé courant Décembre. Rappelons que ce chantier est conduit par GPSO qui a attribué le 24 Juin 2010  le marché de maîtrise d’œuvre de la construction au Cabinet d'architecte Babin-Renaud. C’est l’occasion de rappeler au fil de ses prochains jours l’histoire de ce conservatoire qui a 87 ans.

     

    Il a eu pour ancêtre l’Harmonie Municipale créée en 1926, voilà 87 ans. Elle regroupait environ 80 musiciens et organisait quelques cours collectifs et répétitions dans le bâtiment du tribunal d’instance (ex-mairie). La guerre de 39/40 a interrompue ses activités qu’elle a reprise en 1941 et qui ont vraiment exploser vers 1958 lorsqu’elle est devenue une véritable école de musique, avec la création mais un peu plus tard en 1974, de l’association municipale de musique de Vanves. En 1970-72, elle comptait 5 professeurs qui assumaient 40H de cours chaque semaine pour 111 éléves.  20 ans après, en 1980/81, elle enseignait 13 disciplines instrumentales de tous niveaux (piano, guitare, violon, violoncelle, flûte, clarinette, saxophone, percussion, trombone, orgue, hautbois et accordéon) à 419 éléves grâce à 17 professeurs qui assuraient alors prés de 149 H de cours.  Et son budget se montait à 784 000 frs dont la moitié provenait des inscriptions.  Jean Louis Beydon,  est arrivé en 1986 comme directeur succédant à Jean Poitevin (1973-86) qui tous les deux ont été professeurs et éléves avant bien sûr de la diriger. Lorsqu’elle est devenue conservatoire Jean Françaix, en 1994, elle comptait 30 professeurs dispensant 30H de cours à 751 éléves. Prés de vingt ans plus tard, ce conservatoire est géré par GPSO avec plus de 750 éléves, 22 formations d’orchestres, 44 professeurs

     

    1 – TOUJOURS A L’ETROIT DANS SES DIFFERENTS LOCAUX

     

    Ce conservatoire a connu différents lieux géographiques : Des préfabriqués à l’emplacement du collége Saint Exupery au milieu des années 50. « Notre prof, assez âgé, pas pédagogique pour un sou, mais qui faisait cela par plaisir, donnait ses cours à 30 mômes qui se réduisait à 4 à la fin de l’année scolaire » raconte Jean Poidevin, directeur (1973-1986). Dans les années 60,  il était installé à la place du centre administratif et de la tour, dans un pavillon blanc, qu’il partageait avec la bibliothéque municipale au rez-de-chaussée, le stade de Vanves qui avait une piéce au premier. L’école de musique s’était installé dans une grande salle où avait été abattu les cloisons avec un petit bureau au second.  «  Au sous sol, la ville avait équipé une petite pièce à côté de la chaufferie pour mettre les trompettes car il y avait encore la batterie-fanfare qui y répétait » se souvient il. « Robert Picherot donnait ses cours de trompette, de cor, de tuba, de trombone. Il a eu les enfants de Maurice André comme éléve » ajoute JL Beydon.

     

    Pendant la construction du Centre Administratif, elle s’est retrouvée dans un petit pavillon préfabriqué, qu’elle partageait avec la Croix Rouge,  pendant 3 ans, avec un autre  petit pavillon rue Mansard pour les classes d’instruments bruyants. Avant de s’installer dans le bâtiment de la rue Guy Mocquet partagé alors avec Vanves Animation Loisirs et les Ateliers d’Arts Plastiques et Graphiques. Elle disposait de l’auditorium au sous sol avec un petit bureau que Jean Louis Beydon a fait sauter en arrivant pour l’agrandir, et de 3 pièces à l’étage. Mais petit à petit, elle a grignoté son espace avec le départ du VAL, des ateliers, quelques transformations pour ouvrir de nouvelles salles de cours (avec suppression des toilettes au 1er étage). Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des cours à l’extérieur aux écoles du Centre, Max Fourestier, Marceau. « C’était très difficile de suivre tout ce qui se passait avec des instruments de musique à droite et à gauche, que l’on avait du mal à entretenir » reconnait Jean Louis Beydon. L’installation dans le pavillon du Stade de Vanves dont le secrétariat avait déménagé au PMS André Roche a permis une nouvelle et dernière extension attendue durant le mandat de Guy Janvier (PS). Et depuis plus rien, sauf ce projet de construction du conservatoire finalement rue Solférino, aoprés avoir été envisagé dans d’autres lieux dont le Centre Ancien, place de la République.   

     

    A SUIVRE

  • LE TRIBUNAL D'INSTANCE DE VANVES PRESERVE

    Le 1er Janvier 2010, 151 tribunaux d’instance disparaîtront, résultat de la réforme de la carte judiciaire lancée en 2007 par Rachida Dati, alors garde des Sceaux étalé jusqu’en 2010. Mais pas celui de Vanves, alors que 3 seront supprimés dans les Hauts de Seine,  à un moment où son bâtiment ressort bien dans le paysage urbain, avenue Antoine Fratacci, depuis la destruction de l’école primaire du Centre qui l’entourait.

     

    Ce bâtiment fut construit en 1856, en même temps que l’école du Centre,  pour accueillir la première mairie où le maire et son conseil municipal restèrent jusqu’en 1898. Ce chantier lancé par le maire Charles Despinoy a entraîné de grosses dépenses pour notre commune qui a acheté le terrain pour la somme de 22 077 frs (soit 6 frs le métre carré). Le budget municipal s’est envolé passant de 75 000 frs (de l’époque) en 1853 à 82 000 frs en 1855 et 179 000 en 1860, l’obligeant même pour la première fois à recourir à l’emprunt (100 000 frs en 1858).

    Elle vit se succéder Charles Joseph Despinoy (1853-1864), alors que le nombre de  vanvéens commençait à tripler, le Plateau à se peupler et se construire ; Claude Micard (1864-67) qui fut nommé par décret impérial avec 23 conseillers où le Bd du Lycée fut aménagé sur une partie du parc du Prince de Condé ; Jean Baptiste Edouard Dupont (1867-70) qui fit de nombreux travaux d’aménagement, permis la fourniture d’eau potable chez les particuliers et commença à creuser les égoûts et adductions d’eaux, installer l’élairage… M.Leplanquais (1870-73) fut le maire de la guerre de 1870, décédé en cours de mandat et remplacé par Jean Baptiste Jullien (1873-75) qui permis l’aménagement de la place et de la rue de la République, la construction de la créche et de la maison de retraites Larmeroux. Jean Baptiste Edouard Dupond (1875-1880) lui a succédé pour un second mandat marqué par la terrible querelles des cléricaux et anti-cléricaux. Amédée Féburier (1880-84) a été le maire de la séparation de Vanves et de Malakoff et Louis Philippe Pruvot (1884-1889) est devenu le maire d’une commune qui avait perdue la moitié de son territoire. Heureusement elle est devenue chef de canton par la loi du 12 avril 1893 pendant le mandat d’Eustache Léger (1789-96) qui a lancé la construction d’une nouvelle mairie car celle-ci était devenue insuffisante, étroite. Mais c’est Eugéne Baudoin (1896-1900) qui a inauguré l’actuel hôtel de ville

     

    Utilisée par le bureau de poste pendant quelques mois, elle a été tout de suite attribué à la justice de Paix en 1897 qui l’utilise toujours. Il fait parti des trois tribunaux d’instance qui traitent un nombre important d’affaires et sont donc difficiles à remettre en cause : « Dans un souci d’efficacité et de bonne gestion, des Tribunaux d’instance pourraient être regroupés dans le cadre d’un rééquilibrage territorial. Certains professionnels de la justice, des élus et des citoyens sont inquiets de la suppression de certaines entités. Il me paraît logique de fermer des juridictions sous-utilisées, à condition de renforcer les moyens des tribunaux qui absorberont leurs activités.  Le Président de la Cour administrative et le Préfet ont indiqué, lors d'une réunion, que les effets de cette réforme se feront surtout ressentir dans le nord des Hauts-de-Seine, qui comporterait trop de tribunaux.  En raison de l’importance de son activité, le Tribunal d’instance de la rue Antoine Fratacci à Vanves est maintenu ! » annonçait Bernard Gauducheau voilà plus de deux ans en parlant d’extension, mais le projet a été abandonné  faute de crédit du côté du ministère de la Justice et de préservation dans le cadre de réaménagement de l’espace Cabourg. « La modernisation du Tribunal d’instance compléterait parfaitement l’élan de dynamisme qui souffle sur Vanves depuis six ans » écrivait Bernard Gauducheau sur son blog avant les élections municipales de Mars 2008.