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CULTURE - Page 20

  • VANVES REAGIT ALA PERTE DE DEUX FIGURES EMBLEMATIQUES DE LA CHANSON ET DE LA LITTERATURE

    Les vanvéens se sont réveillées quelque peu groggy hier matin, en apprenant le décés d’une légende de la chanson avec Johnny Halliday après la disparition d’un immortel, Jean d‘Ormesson, tous les deux habitant dans des communes des Hauts de Seine, à Marnes la Coquette pour le premier, à Neuilly pour le second.

    L’immense écran de la Seine Musicale sur l’île Seguin affichait un portrait de Johnny alors que s’y déroule Chorus, un festival musical auquel il a participé à trois éditions, dont la première au début des années 90 sous un chapiteau installé face au Conseil Départemental. Il est d’ailleurs venu incognito à Vanves dans un studio d’enegistrement situé avenue Marcel Martinie près du cimetière, enregistrer bien sûr des succès. Le maire du Plessis Robinson, pastrès loin de Vanves, rappelait que «Johnny avait racheté dans les années 60 une ancienne guingette pour la transformer en Robinson Village, un ranch où il est venu parfois chanter avec des amis comme Jimmy Hendrix»

    Quant à Jean d’Ormesson, il avait présidé pendant 5 ans le jury d’un prix littéraire de la Vallée aux Loups où se trouve la Maison de Chateaubriand   qui récompense chaque année une œuvre de recherche historique ou d'histoire littéraire» célébrant l’œuvre ou l’époque durant laquelle vécut l’auteur des mémoires d’outre-tombe. Beaucoup se rappelle, comme l'auteur ces lignes de ce déjeuner du jury avant la proclamation des résultats, que "les participants avaient  été marqué par sa voie, son regard , sa curiosité vis à vis de Charles Pasqua qui avait été ministre de l’intérieur, sa séduction,  le français qu’il parlait avec cette passion des mots, et son amour pour la vie. Et là le président du CG 92, Charles Pasqua, et il n'était pas le seul, était comme un petit garçon. C’était vraiment un moment privilégié qui reste dans notre mémoire" selon Alain Aubert qui a été son vice président culture durant toute sa présidence»  

    Le maire a été l’un des premiers élus de Vanves à réagir : « En l’espace de 24 heures, la France vient de perdre deux de ses figures culturelles les plus emblématiques. Jean d’Ormesson, Académicien et homme de lettres, nous a tant marqué par sa passion des mots et son amour de la vie. Philosophe du bonheur, Jean d’Ormesson nous a transmis ce goût de la lecture et du savoir. Nous conserverons à jamais dans nos mémoires ce regard empli de joie et de bienveillance ainsi que son amour pour la littérature. La disparition de Johnny Hallyday nous laisse, quant à elle, orphelins. Idole des jeunes mais pas seulement, Johnny a marqué de son empreinte la chanson française. Ses morceaux font partie de notre quotidien et de notre culture. Adulé durant toute sa vie, il nous aura fait aimer le rock’n roll et inspiré des centaines d’artistes. Amoureux de leur art qu’ils incarnaient à merveille, Jean d’Ormesson et Johnny Hallyday font désormais partie intégrante de notre mémoire collective »

    Anne Laure Mondon, conseillére municipale  PS a tweeté des USA à propos de Johnny  : "Bouleversée et attristée par la disparition de cette légende que l’on pensait immortelle... Pensées pour sa famille et ses proches"

     

  • THEATRE LE VANVES (suite et fin ) : CREER DES PONTS AVEC LA GALERIE ET LE CINEMA

    Avec le théâtre et Artdanthé, l’accueil des compagnies émergentes, il y a la galerie et le cinéma dont la programmation devrait évoluer. Le Vanves reste « cinéma d’art d’essai et recherche », avec une programmation mensuelle pour coller à l’actualité, sachant qu’il n’a pas les films sortis tout de suite, par rapport aux Multiplexes. «Mais nous essayons de créér des ponts entre les spectacles et le cinéma, soit thématiques, soit avec des interprêtes qui jouent dans les films présentés, en les invitant à venir débattre avec les spectateurs après la projection  : Ainsi  nous espérons avoir Laetitia Duch avec laquelle nous avons fait un solo sur des textes de l’humoriste Zouc, repris  au Rond Point, qui vient de sortir un film « une jeune femme ». Comme ce fut le cas avec  Juliette Navis qui a présenté « JC » sur JC Van Dame, et qui  est l’une des interprêtes du film « une famille syrienne » présenté le 28 Septembre lors de la 1ére rencontre cinéma mensuelle de ette saison, venue avec le réalisateur » indique Anouchka Charbey

    « Pour la galerie, une exposition par mois, est contraignant, ce qui empêchait de réagir par rapport à l’actualité du théâtre. Nous essayons de créer des ponts, comme avec le cinéma et le théâtre, entre les projets. Nous aurons des expositions plus longues, à des périodes où on ne peut pas créer justement ses ponts avec les spectacles, et d’autres comme lors du festival Artdanthé, où nous aurons  beaucoup de plages et de liens avec les arts plastiques, la vidéo, que l’on remplira au fur et à mesure du festival  en créant de micros-événements autour des spectacles ou des soirées : Nous accueillerons l’artiste Jean Luc Vernat, plasticien, avec une exposition et des performances dans la galerie, et peut être une oeuvre monumentale dehors. Comme nous avions commencé l’année dernière avec un exposition photos qui avait accompagné un spectacle vidéo » annonce t-elle. Elle prévoit  une exposition sur le street art qui va s’étoffer avec le travail effectué auprès des écoles, en faisant intervenir des graffeurs pour parler de leur travail, une initiation des enfants à l’art du graph, aux techniques, aux influences, parler de leur travail… En lien avec un projet de la ville de dessiner sur un mur entre les écoles Gambetta et Marceau.

  • THEATRE LE VANVES (suite) : LE FESTIVAL ARTDANTHE CELEBRERA SES 20 ANS

    Si l’accueil  en résidence et la programmation des premières création des jeunes compagnies émergentes  fait la spécificité du théâtre Le Vanves comme le blog Vanves Au Quotidien l’a expliqué depuis le début de cette semaine, il le doit en partie au festival Artdanthé initié par José Alfarroba. « Ce festival n’est pas détaché de la programmation, mais un de ses temps fort, proposant surtout des formes chorégraphiques ou hybrides » insiste Anouchka Charbey, directrice du théâtre. 

    « Pour ses 20 ans, compte tenu des baisses budgétaires, nous sommes  passés de 2 mois et demi à un mois, en le resserant sur les jeunes compagnies, sur la danse, car auparavant il y avait autant de théâtre que de danse voir plus, avec des jeunes compagnies émergentes. Nous avons créé de tous petits micros événements le samedi, qui propose, entre 5 et 10 projets, en commençant à 14H ou à 17H avec des parcours pluridisciplinaires (danse, théâtre, performances en extérieur, art visuel) pour essayer de sortir le festival des lieux de spectacles, et aller à la rencontre des vanvéens » indique t-elle. L’objectif est de se tourner vers le futur en présentant les jeunes projets, les espoirs de demain. Et les spectateurs sont friands de ses parcours assez conséquents en termes de lieux et de temps. Si ce festival s’est recentré sur de plus jeunes projets. Il va davantage proposer de projets participatifs, à travers 3 à 4 week-end qui précédent la date de représentation, qui mêlent les générations, les spectateurs et les jeunes comédiens