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CULTURE - Page 21

  • VANVES SOUS LES TRAITS DE L’AQUARELLISTE MICHEL LARZILLIERE A L'ESPACE JEAN MONNET

    Les vanvéens ont jusqu’au 29 Avril pour découvrir les nouvelles aquarelles de Michel Larzillière, artiste vanvéen, à l’espace Jean Monnet : « Parce que j’en ai fais de nouvelles depuis mon livre en 2008 » indique t-il en jouant le guide dans les couloirs de cet espace de loisirs qu’il a découvert à l’occasion du vernissage d’une exposition d’une amie.  Les visiteurs peuvent découvrir le kiosque du parc F.Pic,  la place Jean Monnet avec sa stéle et ses mosaïques, la villa Dupont avec son petit cheminement piétonnier en  arrondi, le carrefour de la place de Lattre de Tassigny, la porte dite Henri IV dans son  nouvel environnement,  le manége sur la place de la République…

    « Je continue donc à faire des aquarelles sur Vanves d’autant plus qu’il a des choses qui ont changé … Je dessine une dizaine d’aquarelles sur Vanves chaque année, dont l’illustration de la carte de voeu d’Isabelle Debré ». Il apprécie beaucoup Vanves, parce qu’il y vit et qu’il a son atelier avenue du parc face au parc F.Pic. « Je m’y déplace toujours à pied, entre mon atelier et mon domicile situé entre le lycée Michelet et le parc des Expositions,  ce qui me permet de toujours découvrir quelque chose à Vanves, avec ses nouvelles et ses anciennes constructions, avec ses pavillons tant modernes qu’anciennes,  de nombreux espaces verts… J’ai découvert des tas de choses que les gens ne voient pas forcément comme le prieuré Saint Bathilde, parce qu’il faut pousser la porte,  le lycée Michelet avec son parc, parce que ce n’est pas ouvert, sauf pour les journées du patrimoine,  parce qu’ils ne lèvent pas la tête… et découvrent à travers mes aquarelles certaines richesses architecturales ou urbaines tout simplement. Certaines aquarelles sont historiques comme la place du Val avec ses gros arbres disparus, ou la place de la République avec l’ancien bâtiment qui accueillait les décors de la série policière Julie Lescaut, le marché à l’extérieur…. ». Il  dessine sur place ou il fait des croquis et s’aide de photos pour travailler  à l’atelier surtout lorsqu’il y a beacoup de détails. « Evidemment, j’aime beaucoup ce quartier du centre ancien, du parc, car j’y vis, plus que le Plateau avec ses constructions neuves qui a beaucoup moins d’attrait sur le plan artistique, historique, urbanistique ». Adhérent à l’association des Amis des  Arts de Vanves qui fait une exposition annuelle au printemps, Michel Larzilliére a réalisé 3 livres d’aquarelles sur Vanves,  Issy les Moulineaux, et les Ponts de Paris. Et il se pourrait bien qu'il en prévoit un quatrième, car il  s’intéresse maintenant au cimetière du Père Lachaise.

  • PLATEAU DE VANVES : LA FERMETURE ENVISAGEE DU CENTRE SOCIO CULTUREL ALBERT GAZIER SUSCITE DES REACTIONS

    Suite à la réponse de Françoise Saimpert concernant la fermeture envisagée du centre socio-culturel Albert Gazier suite à la queston du groupe PS au conseil municipal deMercredi dernier, le Blog avait suggéré d’avoir la réaction de Guy Janvier, maire de Vanves (1995-2001) qui a ouvert ce centre culturel en le baptisant du nom d’un ancien ministre du Front Populaire qui vivait à Vanves, avenue du Parc. Et c’est le cas, puisqu’il a pris contact avec Vanves au Quotidien pour faire connaître son sentiment sur cette fermeture envisagée d'Albert Gazier, en revenant sur l'historique de la création de cet espace sur le plateau de Vanves qui est au centre des préoccupations de tout le monde : L’association « Agir Pour le Plateau » distribuait vendredi en fin de journée des tracts pour annoncer sa création et présenter ses objectifs. Et les conseillers de quartier organisaient leur permanence mensuelle qui revêtait un caractère particulier samedi matin avec la présence du maire Gauducheau qui s'est bien montré dans le quartier

    «Sous ma mandature (1995/2001), l'opposition de droite de l'époque, conduite par Bernard Gauducheau et Isabelle Debré, avait fait de la dégradation du quartier du Plateau son cheval de bataille. Ces attaques multiples et agressives ("le Plateau devenait invivable", "C'était un coupe-gorge", etc...) étaient infondées. J'étais bien placé pour le savoir puisque j'y vivais, avec ma famille, depuis 15 ans. (J'y vis toujours, je m'y sens bien et je n'ai pas l'intention d'en partir...)
    Il était vrai que des incivilités ou même quelques actes de délinquance étaient constatés mais c'est le quotidien de tout maire. J'ai donc demandé à l'Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure (IHESI, sa dénomination a changé depuis) de faire un diagnostic précis et complet des "maux" du Plateau de Vanves. Trois mois après, un rapport m'a été remis que j'ai rendu public. Il doit toujours être consultable aux archives de la mairie.
    Il ressortait de ce rapport 3 éléments:
    1) les phénomènes de délinquance sur Vanves étaient équivalents à ceux d'une sous-préfecture de province, donc, rien d'inquiétant;
    2) le sentiment d'insécurité était nettement supérieur à l'insécurité elle-même;
    3) la délinquance de certains mineurs devait faire l'objet d'une préoccupation particulière.
    Fort de ces constats, j'ai pris, avec mes collègues de la majorité un certain nombre de décisions d'amélioration du Plateau dans les différents domaines de compétence d'une mairie : environnement, commerces, animation... Je l'ai évoqué sur votre blog récemment.
    La décision de construire sur la "pointe" de Vanves située entre le périphérique, la voie de chemin de fer et la rue Jean Bleuzen a été prise. Les terrains étaient occupés par les services techniques municipaux. Ce projet a fait l'objet de critiques, relayée par la majorité de l’époque : "Contre la coulée de béton". (Il est paradoxal que la nouvelle équipe ait décidé d'accorder un permis pour surélever le bâtiment de 2 étages de l'immeuble tant décrié à l'époque...")
    Une des conditions que nous avions mises à ces constructions était qu'elles accueillent un espace public dédié aux jeunes du Plateau et à leur famille. C'est ainsi qu'est né l'espace socio-culturel Albert Gazier.
    Sa fermeture serait un nouveau coup porté au quartier du Plateau. S'il est vrai que la traversée de la rue Jean-Bleuzen peut être dangereuse pour des enfants, il faudrait que le centre et ses activités soient transférés dans un lieu situé sur le Plateau, équivalent en terme de capacité d'accueil. Ce devrait être aussi l'occasion de développer de nouvelles activités favorables au "vivre-ensemble" auquel aspirent tous les habitants de notre quartier.

  • OUVERTURE D’UN 18éme FESTIVAL ARTDANTHE A VANVES RACCOURCI ET RECENTRE

    Pour des raisons d’économies budgétaires le festival Artdanthé qui démarre aujourd’hui , a  évolué et s’est concentré sur un mois au lieu de trois, « tout en restant fidèle à la fougue et à l’esprit de partage insufflé par José Alfarroba qui l’a créé et développé pendant 17 ans » comme l’assure Anouchka Charbey, directrice du théâtre Le Vanves. « Dans un contexte contraint, la ville de Vanves a souhaité conserver cet événement important tout le redimensionnant. Artdanthé n’en reste pas moins un festival ambitieux, reflet de la vitalité de la jeune création contemporaine tant en danse qu’en performance ou en théâtre » ajoutent Bernard Gauducheau et Valérie Vignaud son adjointe à la culture dans la plaquette de présentation du programme

    Ainsi  cette 18éditon  « recentre sa programmation sur la danse et la performance, tout en restant ouverte aux formes innovantes, théâtrales et musicales, ainsi qu’aux arts plastiques ». Elle investit aussi la ville, tant au Théâtre et à Panopée, ce qui a toujours été le cas, mais maintenant au conservatoire ODE  et même le Prieuré des Bénédictines. Enfin, chaque samedi, un temps fort composé de propositions artistiques très diverses ponctuera le festival, dont un dédié à de jeunes créateurs qui présenteront des formes en cours de travail : la jeune création franco-belge le 12 mars, une soirée « self service »  le 19, l’ouverture vers l’international (Pays-Bas,  Belgique, Etats-Unis…) le 26, et un focus sur les « 10 artistes qui feront bouger demain » le 2 avril. 

    Elle conserve ses fondamentaux : « des artistes confirmés et une place primordiale accordée à la jeune création contemporaine française et internationale. Nous poursuivons l’accompagnement des artistes avec nos partenaires (l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson, L’L et le Centre Wallonie Bruxelles, Tilburg / Dansbrabant…) et développons de nouvelles complicités (avec le CND, notamment dans le cadre de Dance2016, le festival actOral, The Kitchen, Invisible dog…) » indique t-elle.  « Impossible de citer tous les artistes attendus (10 créations et 20 spectacles en diffusion). Parmi les premiers artistes invités pour la soirée d’ouverture : la création de Lorenzo de Angelis, Haltérophilie, et les savoureuses Lettres de non-motivation de Julien Prévieux, mises en scène par Vincent Thomasset. A voir aussi la première semaine : Florence Minder et son feuilleton Saison, un spectacle en trois épisodes, Sous-Titre de Madeleine Fournier et Jonas Chéreau et le splendide Nos Serments de Julie Duclos, très librement inspiré de La Maman et la Putain » indique un connaisseur.

    Afin de poursuivre les échanges avec les artistes, des actions artistiques sont proposées aux spectateurs, aux étudiants, aux élèves de conservatoire, aux séniors ainsi qu’à des jeunes performeurs.  Ainsi  « l’Ecole du spectateur est également reconduite avec plusieurs projets ouverts aux habitants dont trois particulièrement novateurs : Ricci / Forte, avec sa performance réalisée avec de jeunes comédiens et danseurs à la piscine de Vanves, Pauline Laidet et son spectacle participatif (proposition à un public de 17 à 77 ans d’un atelier de préparation en vue de la création présentée le 1er avril), Ousmane Sy et sa masterclass autour des origines de la danse de club « House » avec les élèves du conservatoire de Vanves ». Deux expositions en lien avec Artdanthé sont proposées dans la galerie du Théâtre pendant le festival : « La disparition-Danse///Fragment » de David Ayoun avec ces dessins qui s’articulent autour d’une dialectique entre image et mouvement : image de danse ou image dansante (10 au 21 Mars) et « Le quatriéme mur » de françois Olislaeger , observateur attentif doué avec des images aux accents d’aquarelles dénuées de toute ligne, et mais aussi en utilisant le langage de la BD.

     « Ainsi le festival Artdanthé continue à défendre les artistes de demain, particulièrement fragilisés en ces temps troublés, et dont l’énergie, l’audace, le questionnement et les impertinences parfois, sont plus que vitales pour notre société » indique sa directrice en annonçant la participation d’Artdanthé à la manifestation nationale Dance 2016 organisée autour de la danse américaine et initiée par le Centre national de la danse (deux spectacles du chorégraphe Trajal Harrell et une création de Liz Santoro).