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CULTURE - Page 24

  • PLATEAU DE VANVES : LA FERMETURE ENVISAGEE DU CENTRE SOCIO CULTUREL ALBERT GAZIER SUSCITE DES REACTIONS

    Suite à la réponse de Françoise Saimpert concernant la fermeture envisagée du centre socio-culturel Albert Gazier suite à la queston du groupe PS au conseil municipal deMercredi dernier, le Blog avait suggéré d’avoir la réaction de Guy Janvier, maire de Vanves (1995-2001) qui a ouvert ce centre culturel en le baptisant du nom d’un ancien ministre du Front Populaire qui vivait à Vanves, avenue du Parc. Et c’est le cas, puisqu’il a pris contact avec Vanves au Quotidien pour faire connaître son sentiment sur cette fermeture envisagée d'Albert Gazier, en revenant sur l'historique de la création de cet espace sur le plateau de Vanves qui est au centre des préoccupations de tout le monde : L’association « Agir Pour le Plateau » distribuait vendredi en fin de journée des tracts pour annoncer sa création et présenter ses objectifs. Et les conseillers de quartier organisaient leur permanence mensuelle qui revêtait un caractère particulier samedi matin avec la présence du maire Gauducheau qui s'est bien montré dans le quartier

    «Sous ma mandature (1995/2001), l'opposition de droite de l'époque, conduite par Bernard Gauducheau et Isabelle Debré, avait fait de la dégradation du quartier du Plateau son cheval de bataille. Ces attaques multiples et agressives ("le Plateau devenait invivable", "C'était un coupe-gorge", etc...) étaient infondées. J'étais bien placé pour le savoir puisque j'y vivais, avec ma famille, depuis 15 ans. (J'y vis toujours, je m'y sens bien et je n'ai pas l'intention d'en partir...)
    Il était vrai que des incivilités ou même quelques actes de délinquance étaient constatés mais c'est le quotidien de tout maire. J'ai donc demandé à l'Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure (IHESI, sa dénomination a changé depuis) de faire un diagnostic précis et complet des "maux" du Plateau de Vanves. Trois mois après, un rapport m'a été remis que j'ai rendu public. Il doit toujours être consultable aux archives de la mairie.
    Il ressortait de ce rapport 3 éléments:
    1) les phénomènes de délinquance sur Vanves étaient équivalents à ceux d'une sous-préfecture de province, donc, rien d'inquiétant;
    2) le sentiment d'insécurité était nettement supérieur à l'insécurité elle-même;
    3) la délinquance de certains mineurs devait faire l'objet d'une préoccupation particulière.
    Fort de ces constats, j'ai pris, avec mes collègues de la majorité un certain nombre de décisions d'amélioration du Plateau dans les différents domaines de compétence d'une mairie : environnement, commerces, animation... Je l'ai évoqué sur votre blog récemment.
    La décision de construire sur la "pointe" de Vanves située entre le périphérique, la voie de chemin de fer et la rue Jean Bleuzen a été prise. Les terrains étaient occupés par les services techniques municipaux. Ce projet a fait l'objet de critiques, relayée par la majorité de l’époque : "Contre la coulée de béton". (Il est paradoxal que la nouvelle équipe ait décidé d'accorder un permis pour surélever le bâtiment de 2 étages de l'immeuble tant décrié à l'époque...")
    Une des conditions que nous avions mises à ces constructions était qu'elles accueillent un espace public dédié aux jeunes du Plateau et à leur famille. C'est ainsi qu'est né l'espace socio-culturel Albert Gazier.
    Sa fermeture serait un nouveau coup porté au quartier du Plateau. S'il est vrai que la traversée de la rue Jean-Bleuzen peut être dangereuse pour des enfants, il faudrait que le centre et ses activités soient transférés dans un lieu situé sur le Plateau, équivalent en terme de capacité d'accueil. Ce devrait être aussi l'occasion de développer de nouvelles activités favorables au "vivre-ensemble" auquel aspirent tous les habitants de notre quartier.

  • OUVERTURE D’UN 18éme FESTIVAL ARTDANTHE A VANVES RACCOURCI ET RECENTRE

    Pour des raisons d’économies budgétaires le festival Artdanthé qui démarre aujourd’hui , a  évolué et s’est concentré sur un mois au lieu de trois, « tout en restant fidèle à la fougue et à l’esprit de partage insufflé par José Alfarroba qui l’a créé et développé pendant 17 ans » comme l’assure Anouchka Charbey, directrice du théâtre Le Vanves. « Dans un contexte contraint, la ville de Vanves a souhaité conserver cet événement important tout le redimensionnant. Artdanthé n’en reste pas moins un festival ambitieux, reflet de la vitalité de la jeune création contemporaine tant en danse qu’en performance ou en théâtre » ajoutent Bernard Gauducheau et Valérie Vignaud son adjointe à la culture dans la plaquette de présentation du programme

    Ainsi  cette 18éditon  « recentre sa programmation sur la danse et la performance, tout en restant ouverte aux formes innovantes, théâtrales et musicales, ainsi qu’aux arts plastiques ». Elle investit aussi la ville, tant au Théâtre et à Panopée, ce qui a toujours été le cas, mais maintenant au conservatoire ODE  et même le Prieuré des Bénédictines. Enfin, chaque samedi, un temps fort composé de propositions artistiques très diverses ponctuera le festival, dont un dédié à de jeunes créateurs qui présenteront des formes en cours de travail : la jeune création franco-belge le 12 mars, une soirée « self service »  le 19, l’ouverture vers l’international (Pays-Bas,  Belgique, Etats-Unis…) le 26, et un focus sur les « 10 artistes qui feront bouger demain » le 2 avril. 

    Elle conserve ses fondamentaux : « des artistes confirmés et une place primordiale accordée à la jeune création contemporaine française et internationale. Nous poursuivons l’accompagnement des artistes avec nos partenaires (l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson, L’L et le Centre Wallonie Bruxelles, Tilburg / Dansbrabant…) et développons de nouvelles complicités (avec le CND, notamment dans le cadre de Dance2016, le festival actOral, The Kitchen, Invisible dog…) » indique t-elle.  « Impossible de citer tous les artistes attendus (10 créations et 20 spectacles en diffusion). Parmi les premiers artistes invités pour la soirée d’ouverture : la création de Lorenzo de Angelis, Haltérophilie, et les savoureuses Lettres de non-motivation de Julien Prévieux, mises en scène par Vincent Thomasset. A voir aussi la première semaine : Florence Minder et son feuilleton Saison, un spectacle en trois épisodes, Sous-Titre de Madeleine Fournier et Jonas Chéreau et le splendide Nos Serments de Julie Duclos, très librement inspiré de La Maman et la Putain » indique un connaisseur.

    Afin de poursuivre les échanges avec les artistes, des actions artistiques sont proposées aux spectateurs, aux étudiants, aux élèves de conservatoire, aux séniors ainsi qu’à des jeunes performeurs.  Ainsi  « l’Ecole du spectateur est également reconduite avec plusieurs projets ouverts aux habitants dont trois particulièrement novateurs : Ricci / Forte, avec sa performance réalisée avec de jeunes comédiens et danseurs à la piscine de Vanves, Pauline Laidet et son spectacle participatif (proposition à un public de 17 à 77 ans d’un atelier de préparation en vue de la création présentée le 1er avril), Ousmane Sy et sa masterclass autour des origines de la danse de club « House » avec les élèves du conservatoire de Vanves ». Deux expositions en lien avec Artdanthé sont proposées dans la galerie du Théâtre pendant le festival : « La disparition-Danse///Fragment » de David Ayoun avec ces dessins qui s’articulent autour d’une dialectique entre image et mouvement : image de danse ou image dansante (10 au 21 Mars) et « Le quatriéme mur » de françois Olislaeger , observateur attentif doué avec des images aux accents d’aquarelles dénuées de toute ligne, et mais aussi en utilisant le langage de la BD.

     « Ainsi le festival Artdanthé continue à défendre les artistes de demain, particulièrement fragilisés en ces temps troublés, et dont l’énergie, l’audace, le questionnement et les impertinences parfois, sont plus que vitales pour notre société » indique sa directrice en annonçant la participation d’Artdanthé à la manifestation nationale Dance 2016 organisée autour de la danse américaine et initiée par le Centre national de la danse (deux spectacles du chorégraphe Trajal Harrell et une création de Liz Santoro).

  • VANVES ET LA COP 21 : UNE ARTISTE ENGAGEE PARTICIPE A « SOLUTIONS COP 21 » AVEC DES ISOLOIRS ARC ENCIEL

    Une artiste vanvéenne, Véronique Le Mouël, participera à la manifestation « solutions COP 21 » prévue du 4 au 10 Décembre au Grand Palais pendant la conférence internationale contre le dérèglement climatique qui commence aujourd’hui. Ses organisateurs souhaitaient la présence d’artistes dont elle fait partie. Elle a présenté deux projets dans le cadre de son action « œuvre Ensemble pour le climat ». Un seul a été retenu : « isoloirs tricolores ».

    « J’invite à un temps de création personnel pour une action collective : Cela fait longtemps que je voulais travailler avec des isoloirs de vote. C’est symboliquement vraiment ce qui représente le mieux cet engagement individuel pour une action collective. Et inspiré par la symbolique de l’arc en ciel et par un tableau « Pectrum » que j’apprécie beaucoup, j’ai décidé de faire un arc en ciel d’isoloirs de vote disposé en arc, chaque isoloir étant une couleur de l’ac en ciel. J’invite le public à une immersion dans la couleur. Et dans chaque isoloir, il y aura une série de bulletins papiers de couleur avec beaucoup d’espace pour s’exprimer. Avec 6 thématiques : Dans ma maison, mes déplacements, mon travail, mon quartier, mon imaginaire. J’invite les gens à réfléchir sur leurs actions concrètes ou à leurs projets innovants, et à les exprimer sur ces bulletins. Ils seront déposés dans une urne, grand cylindre de 1,10 m de haut, et tous les soirs à 17H, il y aura un grand dépouillement collectif, avec affichage des propositions » explique Véronique Le Mouël
    Elle a testé l’installation lors du forum des associations, dans un contexte hors COP21, avec 2 isoloirs et des couvertures de survie, l’un couleur or, l‘autre argent. « Les gens ont participé car ils ont pris un temps pour réfléchir, écrire ou dessiner, et participer à l’œuvre en répondant à la question « mon action concréte dans la maison, mon quartier, mon travail, mes déplacements »…On a retrouvé beaucoup d’écogestes assez banalisés (l’eau, l’électricité, les déchets…), mais on voit que les gens se donnent du mal pour faire les choses. L’idée, dans le cadre du Grand Palais, est d’aller au-delà de ces éco-gestes acquis, et de voir ce qu’ils peuvent encore faire de mieux, de quelle solution innovante, ils peuvent se nourrir, pour imaginer d’autre chose dans le quotidien ».

    Mais voilà, toute cette opération est financé entièrement par ses soins, les organisateurs de cette opération n’en ayant pas les moyens, elle-même devant trouver des partenaires financiers. « Un véritable chemin de croix ! ». Car elle n’en a pas trouvé aujourd’hui, en dehors des coups de mains donnés par ses fournisseurs comme Pierre Frey qui a fournit le tissu, Doublet, Tollens, et la mairie de Vanves qui va l’aider pour le transport, l’impression des documents. Et elle recherche surtout des jeunes de 20/25 capable d’être des médiateurs culturels pour animer cet espace et accompagner les visiteurs dans leurs expressions. « J’améne ainsi ma goutte d’eau. C’est ma part de colibri comme le dit Pierre Raby. Pas plus de prétention ! Je suis une artiste engagée, de manière la plus positive possible, sans revendication particulière, pour des causes qui me paraissent le plus intéressant humainement : citoyenneté et cité, dimension culturelle et plastique » conclut cette artiste qui s’est passionnée sur l’aventure de l’oeuvre participative après 20 ans de vie professionnelle. Mais une aventure sur laquelle le blog reviendra un peu plus tard.