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CULTURE - Page 26

  • OUVERTURE DU 15éme FESTIVAL ART DANTHE A VANVES : Une véritable aventure artistique et humaine !

    Le quinzième festival de danse contemporaine Artdanthé démarre aujourd’hui, 29 Janvier jusqu’au 25 avril.  Pendant cette période, 59 spectacles seront proposés, dont 18 créations, par 51 compagnies d’artistes. Pour la soirée d’ouverture, une pièce pour 14 interprétes « This land is your land »  de Mark Haïm (USA) est présenté pour la première fois en France dans le cadre d’Artdanthé : «  l’ambassade de France de New York nous avait invité à aller sur la Côte Ouest voir quels projets ramener  à Vanves voilà 3 ans. Et Mark Haïm  qui n’est jamais venu en France, présentera un spectacle drôle avec de la musique » indique JoséAlfarroba. Durant la même soirée, mais à Panopée à 19H30, les vanvéens pourront découvrir « Seat » une chorégraphie d’Aurore Renaudon interprêté par Jeanne Moynot, Anna Byskov et Gloria Maso, et « Urban Pires », un étonnant solo de cornemuse écossaise d’Erwan Keravec qui anime des ateliers à Vanves

     

    « En 1988, la danse contemporaine était la grande absente des plateaux des théâtes municipaux et Vanvs ne faisait pas exception. Parallélement, les jeune compagnie manquaient cruellement dde soutien et de lieux pour porter leurs projets. Le festival Art Danthé a été créé pour répondre à ces attentes mais également pour confronter les jeunes compagnies a des artistes confirmés » indique ce passionné de danse, de théâtre, fan de  Pina Bausch, grand spectateur de danse contemporaine. « Il a  créé un festival, avec le concours des fréres Ben Aïm, compagnie de danse avec laquelle il a monté la première édition, sans l’aide des institutions, ainsi que  huit compagnies au maximun, sur une durée plus courte qu’aujourd’hui. Différentes formules ont par la suité, été essayée, avec des spectacles de danses parsemés dans la saison, un petit festival court, puis un peu plus long, un festival en 4 temps dans l’année… »  raconte Tristan Barani, assistant du Festival Art Danthé

     

    Ce festival a pris progressivement de l’ampleur, José Alfarroba mettant l’artiste au cœur du projet, ce qui permettait au public de se sentir investi, concerné puisqu’il voyait l’importance que cela représente pour un artiste de participer à ce festival. D’autant plus qu’il a crée une école du spectateur en 2005 « qui a permis au public de mieux appréhenderr la danse par le biais de la pratique, de rencontres avec les danseurs, de conférences…Les spectateurs entrent dans l’univers chorégraphiques d’artistes les plus divers, deviennent curieux et auguisent leurs regards » explique t-il en ajoutant : « Tous les spectacles montrent le réel engagement ds artistes témoind e leur temps ; Sur le plateau du théâtre de Vanves, ils questionnent la société, les mœurs, les évolutions, les révolutions. Ils sont vecteurs d’une parole politique, d’une implication sociale, qu’ils expriment avec force, violence, radicalité, beauté, humour ».

     

    D’année en d’année, de plus en plus de compagnies ont été aidées…avec l’idée de mettre en confrontation un artiste confirmé avec un artiste émergent, grâce aux doubles-soirées (à 19H et 21H) rendu possible avec l’ouverture de Panopée. Ce festival a reçu beaucoup d’artistes très réputés, très connus,  s’est ouvert à l’étranger avec le Québec, les Pays Bas… et surtout, il a évolué  de la danse pure au spectacle vivant comme José Alfarroba l’expliquait lors de la présentation de la saison 2012-13. «  C’est venu tout seul ! Nous allons voir beaucoup de spectacles ensemble ailleurs, pour éduquer notre regard. Et nous sommes  aperçu que dans les spectacles de danse, cela danse certes, mais cela parle aussi, cela, chante etc…C’est la qualité et l’innovation qui nous ont intéressé » explique t-il en posant carrément la question : « C’est quoi la danse contemporaine ». Du coup, il a fait le pari,  voilà 3 à 4 ans, sans que personne ne lui  pose la question de présenter de la danse,  avec un peu de musique, de théâtre…dans ce festival et même hors festival. « Veillant à ne jamais s’endormir, Ardanthé a opéré, tout au long de ces 15 ans une longue mutation tout en conservant ses valeurs fondatrices : Le festival eqst resté un espace de créaton, de liberté, d’innovation, dans à priori, ni censure, témoignant une grande fidelité aux copagnies programmées »

     

    Toute cette émergence autour du Théâtre depuis 5 ans dans et hors festival Art Danthé, a permis au théâtre le Vanves,  d’avoir une visibilité au niveau du public francilien, des institutions qui aident et soutiennent le théâtre en France, beaucoup plus rapide que pour la danse…permettant ainsi à ce festival de se développer tout au long de ces 15 ans.  « Toutes ces créations et leurs succés sont liés au fait qu’il y a une véritable exigence de José Alfarrroba avec lui-même, avec l’équipe, une vraie responsabilité par rapport au projet, ce qui n’est pas toujours facile de faire valoir ses passions et d’y amener le public » explique Tristan Barani. Du coup,  les grandes salles parisiennes viennent à Vanves pour faire leur marché : « Beaucoup de professsionels viennent au théâtre de Vanves pour regarder ce qui se fait, et prendre évetuuellement un spectacle pour leur prochaine saison, ou proposer à un jeune atiste de monter chez eux leur prochaine création, avec des  moyens de productiobns que nous n’avons pas à Vanves où on ne peut pas réellement produire de spectacles »

  • GROSSES TETES ET BONAPARTISTES CONVAINCUS A VANVES POUR LE TROPHEE DU BICENTENAIRE

    60 sur 64 équipes inscrites, à cause de la neige (pour les bretons),  ont participé ce week-end au XVIéme Trophée du Bicentenaire en hommage bien sûr à Napoléon et aux guerres napoléoniennes. Le théme de cette édition, c’était la Bérézina. Tout à fait d’actualité…en ce week-end d’intempéries neigeuses mais voilà, il ne neigeait lors de cette célébred bataille, le temps étant particulièrement doux, a expliqué Frédéric Bey, ce vanvéen féru de jeux de guerres et de stratégies, organisateur de cette manifestation lors de la visite de Bernard Gauducheau et d’Isabelle Debré.  

     

    Ces jeux de Wargames  sont une façon de célébrer Napoléon. Ces jeux de guerre se pratiquent sur cartes, c’est le cas à Vanves, ou avec des figurines ou sur écran d’ordinateur. Frédéric Bey son organisateur a lancé ce championnat sur la période nopoléonienne qui suit la chronologie du bicentenaire de ses batailles depuis 1996 jusqu’en 2016, de la bataille de Rivoli organisé au Château de Vincennes avec 44 participants jusqu’à Waterloo en 2016 sûremment à Vanves. Il a pour support un jeu de la série « Jours de gloire » portant sur les batailles napoléoniennes lors de leur bicentenaire sauf en 2003 et 2004 ce qui explique le décalage d’un an entre la véritable date de la bataille et le déroulement de ce trophée.  Les trois premières éditions de ce championnat se sont déroulées au Château de Vincennes puis ailleurs et à Vanves à partir de 2001 sur le théme de Marengo (1800) avec 50 participants, avec un record en 2010 : plus de 150 participants. Généralement ce sont à 80% des pratiquant de Wargames réguliérement, avec une majorité d’hommes, de 8 à 68 ans dont 50%s ont franciliens, des provinciaux et quelques étrangers. « Après l’idée de commemorer les victoires de Napoléon à notre façon, celle des jeux d’histoire, est venu le serment, la promesse d’aller jusqu’au bout » explique Frederic Bey qui est le concepteur d’un grand nombre de wargames dans la revue de jeu d’histoire « Vae Victis » et l’auteur d’articles sur l’art militaire durant la période napoléoniennne dans la « revue Napoléon ».    

     

    La curiosité ce XVIéme Trophée était cette étude universitaire d’Emile Kern, enseignant dans un lycée sur « l’impossible commémoration de Napoléon, Napoléon III à Nicolas Sarkozy » vendu sur l’un des stands installé dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville. Il explique et raconte que « ces commémorations se sont déroulées dans des contextes politiques différents sous Napoléon III, avec une certaine indifférence à cette époque. La IIIéme République a alterné entre une attitude prudente et un engagement très fort en 1921. Le jeune PCF né du rejet viscéral de la guerre, maudissait le despote, dont les tueries préfiguraient à ses yeux la boucherie dont sont responsables les généraux et maréchaux de la Grande guerre. 15 ans après, le même PCF avec la SFIO durant le Front Populaire, proclamait abruptement qu’il continuait l’histoire de France et célébrait de concert la mémoire de celui qu’il vouait aux gémonies avant d’invoquer, dans la résistance, le génie du vainqueur d’Iéna ».

     

    Il revient sur 1969 « qui aurait pu êtte l’apothéose de cet événement avec, prévu en Août, le discours  d’hommage prononcé par le « Grand Charles » sur le « Petit Caporal » que l’échec au référendum d’Avril a empêché », exprimant le regret que les Français n’aient pas pu connaître l’opinion et les réflexions du Général de Gaulle sur Napoléon Bonaparte. « Les autres bicentanires ont alterné moment de désintérêt,de  tensions comme celles soulevées par les polémiques de 2005 et regain de publication par les éditeurs » note t-il en relevant « la frilosité de Jacques Chirac qui a refusé de célébrer le bicentenaire d’Austerlitz alors que son premier Ministre Dominique de Villepin est un fin conaisseur de Bonaparte » et qui a autorisé « la présence remarqué de la flotte française aux fêtes de Tralfagar présidé par sa gracieuse majesté, dans le cadre de l’entente cordiale ».   

  • LE CONSERVATOIRE DE VANVES (suite et fin) – 7) Le nouveau conservatoire ne va-t-il pas faire disparaître l’esprit d’équipe, la convivialité, la cohésion ?

    Il y a eu beaucoup de projets à l’emplacement du pavillon (ex-stadede Vanves) et du bâtiment de la rue Guy Mocquet,   que le Conservatoire occupe actuellement, sur la place de la République à l’époque de la (défunte)  ZAC Saint Remy, et lorsque Guy Janvier (PS) était maire… avec des propositions qui tombaient à chaque fois à l’eau. Grâce à Arc de Seine et à GPSO, ce conservatoire sera construit par GPSO rue Solférino, en passant de 700 m2 à 2200 m2, avec une salle de spectacles de 220 places avec une fosse d’orchestre. GPSO a attribué le marché de maîtrise d’œuvre de la construction au cabinet d’Architecte Babun-Renaud le 24 Juin 2010. « L’objectif, à terme, est d’accueillir les 700 élèves et la quarantaine de professeurs dans les meilleures conditions notamment sur le plan de l’enseignement riche et varié (cours individuels et collectifs, du rock au baroque) dispensé tout au long de l’année »indiquait alors un communiqué de presse de la ville de Vanves.  « Nous avons eu des échanges entre le maire de Vanves GPSO, les architectes et les responsables du conservatoire. Nous aurons une salle de danse enfin aux normes (170 m2 de studio de danse), une petite salle de théâtre, une salle de musique ancienne carrée avec possibilité de danser sur un sol en double lambour, des salles de musique actuelle, d’autres dédiées aux pratiques instrumentales et vocales, des studios d’enregistrements et équipés pour des musiques amplifiées et les percussions, … Et nous  serons dans un lieu unique » indique Jean Louis Beydon . 

     

    « Il aurait pu s’affoler plus tôt franchement.  On en a bavé et on en bave encore dans nos locaux actuels. Mais il y a pire certainement ailleurs » reconnait Jean Poidevin (directeur de 1973 à 1986) et toujours présent même s’il est à la retraite car il vient encore aux répétitions, participe à la vie de ce conservatoire, mais ne donne plus plus de cours. « On me laisse quelquefois dirigé l’orchestre d’harmonie dont j’aurais voulu continuer à diriger, car on a joué des œuvres vraiment extraordinaire avec les jeunes » explique t-il.  Il aurait bien continué à professer un an ou deux pour voir ce que cela donnait dans ce nouveau conservatoire. « Tout le monde sera là dans un même bâtiment. Il y aura peut être et sûrement des changements. Les professeurs se verront peut être moins, parce qu’actuellement ils se voient, se rencontrent en passant par le secrétariat au pavillon, alors qu’il se trouvera tout en haut, au dernier étage  du conservatoire. Et malheureusement c’est ce qui se passe dans les autres conservatoires où les professeurs se connaissent à peine. Alors que j’ai toujours voulu dés le départ, et avec Jean Louis qui a continué, qu’il y ait un esprit d’esprit, qu’il y ait vraiment une cohésion entre tous les professeurs ». C’est le seul risque et la crainte de tous ceux qui ont vécu une formidable épopée de la musique à travers cette école de musique et ce conservatoire comme éléves, comme professeurs. Les Bertrand Giraud qui est président du concours Jean Françaix, Nathalie Murat qui est professeur titulaire, Christine Cliquot de Mentque qui a fait une belle carrière de chanteuse, de prof de chant puis de la méthode Alexander, Jean Claude Truchot  qui est prof à Nancy et habite Israël, Eric Cadassous, Jean Thoral, Laurence Bretaniot (violon)…. Et bien d’autres encore.