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CULTURE - Page 23

  • OUVERTURE D’UN 18éme FESTIVAL ARTDANTHE A VANVES RACCOURCI ET RECENTRE

    Pour des raisons d’économies budgétaires le festival Artdanthé qui démarre aujourd’hui , a  évolué et s’est concentré sur un mois au lieu de trois, « tout en restant fidèle à la fougue et à l’esprit de partage insufflé par José Alfarroba qui l’a créé et développé pendant 17 ans » comme l’assure Anouchka Charbey, directrice du théâtre Le Vanves. « Dans un contexte contraint, la ville de Vanves a souhaité conserver cet événement important tout le redimensionnant. Artdanthé n’en reste pas moins un festival ambitieux, reflet de la vitalité de la jeune création contemporaine tant en danse qu’en performance ou en théâtre » ajoutent Bernard Gauducheau et Valérie Vignaud son adjointe à la culture dans la plaquette de présentation du programme

    Ainsi  cette 18éditon  « recentre sa programmation sur la danse et la performance, tout en restant ouverte aux formes innovantes, théâtrales et musicales, ainsi qu’aux arts plastiques ». Elle investit aussi la ville, tant au Théâtre et à Panopée, ce qui a toujours été le cas, mais maintenant au conservatoire ODE  et même le Prieuré des Bénédictines. Enfin, chaque samedi, un temps fort composé de propositions artistiques très diverses ponctuera le festival, dont un dédié à de jeunes créateurs qui présenteront des formes en cours de travail : la jeune création franco-belge le 12 mars, une soirée « self service »  le 19, l’ouverture vers l’international (Pays-Bas,  Belgique, Etats-Unis…) le 26, et un focus sur les « 10 artistes qui feront bouger demain » le 2 avril. 

    Elle conserve ses fondamentaux : « des artistes confirmés et une place primordiale accordée à la jeune création contemporaine française et internationale. Nous poursuivons l’accompagnement des artistes avec nos partenaires (l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson, L’L et le Centre Wallonie Bruxelles, Tilburg / Dansbrabant…) et développons de nouvelles complicités (avec le CND, notamment dans le cadre de Dance2016, le festival actOral, The Kitchen, Invisible dog…) » indique t-elle.  « Impossible de citer tous les artistes attendus (10 créations et 20 spectacles en diffusion). Parmi les premiers artistes invités pour la soirée d’ouverture : la création de Lorenzo de Angelis, Haltérophilie, et les savoureuses Lettres de non-motivation de Julien Prévieux, mises en scène par Vincent Thomasset. A voir aussi la première semaine : Florence Minder et son feuilleton Saison, un spectacle en trois épisodes, Sous-Titre de Madeleine Fournier et Jonas Chéreau et le splendide Nos Serments de Julie Duclos, très librement inspiré de La Maman et la Putain » indique un connaisseur.

    Afin de poursuivre les échanges avec les artistes, des actions artistiques sont proposées aux spectateurs, aux étudiants, aux élèves de conservatoire, aux séniors ainsi qu’à des jeunes performeurs.  Ainsi  « l’Ecole du spectateur est également reconduite avec plusieurs projets ouverts aux habitants dont trois particulièrement novateurs : Ricci / Forte, avec sa performance réalisée avec de jeunes comédiens et danseurs à la piscine de Vanves, Pauline Laidet et son spectacle participatif (proposition à un public de 17 à 77 ans d’un atelier de préparation en vue de la création présentée le 1er avril), Ousmane Sy et sa masterclass autour des origines de la danse de club « House » avec les élèves du conservatoire de Vanves ». Deux expositions en lien avec Artdanthé sont proposées dans la galerie du Théâtre pendant le festival : « La disparition-Danse///Fragment » de David Ayoun avec ces dessins qui s’articulent autour d’une dialectique entre image et mouvement : image de danse ou image dansante (10 au 21 Mars) et « Le quatriéme mur » de françois Olislaeger , observateur attentif doué avec des images aux accents d’aquarelles dénuées de toute ligne, et mais aussi en utilisant le langage de la BD.

     « Ainsi le festival Artdanthé continue à défendre les artistes de demain, particulièrement fragilisés en ces temps troublés, et dont l’énergie, l’audace, le questionnement et les impertinences parfois, sont plus que vitales pour notre société » indique sa directrice en annonçant la participation d’Artdanthé à la manifestation nationale Dance 2016 organisée autour de la danse américaine et initiée par le Centre national de la danse (deux spectacles du chorégraphe Trajal Harrell et une création de Liz Santoro).

  • VANVES ET LA COP 21 : UNE ARTISTE ENGAGEE PARTICIPE A « SOLUTIONS COP 21 » AVEC DES ISOLOIRS ARC ENCIEL

    Une artiste vanvéenne, Véronique Le Mouël, participera à la manifestation « solutions COP 21 » prévue du 4 au 10 Décembre au Grand Palais pendant la conférence internationale contre le dérèglement climatique qui commence aujourd’hui. Ses organisateurs souhaitaient la présence d’artistes dont elle fait partie. Elle a présenté deux projets dans le cadre de son action « œuvre Ensemble pour le climat ». Un seul a été retenu : « isoloirs tricolores ».

    « J’invite à un temps de création personnel pour une action collective : Cela fait longtemps que je voulais travailler avec des isoloirs de vote. C’est symboliquement vraiment ce qui représente le mieux cet engagement individuel pour une action collective. Et inspiré par la symbolique de l’arc en ciel et par un tableau « Pectrum » que j’apprécie beaucoup, j’ai décidé de faire un arc en ciel d’isoloirs de vote disposé en arc, chaque isoloir étant une couleur de l’ac en ciel. J’invite le public à une immersion dans la couleur. Et dans chaque isoloir, il y aura une série de bulletins papiers de couleur avec beaucoup d’espace pour s’exprimer. Avec 6 thématiques : Dans ma maison, mes déplacements, mon travail, mon quartier, mon imaginaire. J’invite les gens à réfléchir sur leurs actions concrètes ou à leurs projets innovants, et à les exprimer sur ces bulletins. Ils seront déposés dans une urne, grand cylindre de 1,10 m de haut, et tous les soirs à 17H, il y aura un grand dépouillement collectif, avec affichage des propositions » explique Véronique Le Mouël
    Elle a testé l’installation lors du forum des associations, dans un contexte hors COP21, avec 2 isoloirs et des couvertures de survie, l’un couleur or, l‘autre argent. « Les gens ont participé car ils ont pris un temps pour réfléchir, écrire ou dessiner, et participer à l’œuvre en répondant à la question « mon action concréte dans la maison, mon quartier, mon travail, mes déplacements »…On a retrouvé beaucoup d’écogestes assez banalisés (l’eau, l’électricité, les déchets…), mais on voit que les gens se donnent du mal pour faire les choses. L’idée, dans le cadre du Grand Palais, est d’aller au-delà de ces éco-gestes acquis, et de voir ce qu’ils peuvent encore faire de mieux, de quelle solution innovante, ils peuvent se nourrir, pour imaginer d’autre chose dans le quotidien ».

    Mais voilà, toute cette opération est financé entièrement par ses soins, les organisateurs de cette opération n’en ayant pas les moyens, elle-même devant trouver des partenaires financiers. « Un véritable chemin de croix ! ». Car elle n’en a pas trouvé aujourd’hui, en dehors des coups de mains donnés par ses fournisseurs comme Pierre Frey qui a fournit le tissu, Doublet, Tollens, et la mairie de Vanves qui va l’aider pour le transport, l’impression des documents. Et elle recherche surtout des jeunes de 20/25 capable d’être des médiateurs culturels pour animer cet espace et accompagner les visiteurs dans leurs expressions. « J’améne ainsi ma goutte d’eau. C’est ma part de colibri comme le dit Pierre Raby. Pas plus de prétention ! Je suis une artiste engagée, de manière la plus positive possible, sans revendication particulière, pour des causes qui me paraissent le plus intéressant humainement : citoyenneté et cité, dimension culturelle et plastique » conclut cette artiste qui s’est passionnée sur l’aventure de l’oeuvre participative après 20 ans de vie professionnelle. Mais une aventure sur laquelle le blog reviendra un peu plus tard.

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : 2 - LA BIBLIOTHEQUE DU FUTUR : LE MAIRE TIENDRA T-IL PROMESSE ?

    La ville doit passer un contrat  avec Seine Ouest Aménagement concernant les bâtiments et les terrains à l’angle des rues G.Mocquet et M.Besseyre occupé auparavant par le conservatoire de musique : Il s’agit du petit pavillon face à la mairie et du bâtiment derrière le long de la rue Guy Mocquet. Il s’agit bien sûr d’y faire une opération d’aménagement. Mais laquelle, d’autant plus que la ville a préempté un terrain à mitoyen… à dessein.

    Car durant la campagne pour les Municipales de 2014, il avait dévoilé ses intentions lors d’une réunion publique le 13  Mars 2014 au club Murillo : Implanter la bibliothèque du futur dans un site tout à fait approprié qui va se libérer : Le terrain actuellement occupé l’école de musique (le pavillon à l’angle Mary Besseyre et Guy Mocquet avec l’autre bâtiment le long de la rue G.Mocquet). Il expliquait alors que l’un des objectifs de cette prochaine mandature consistait à ce que « Vanves soit reconnu grâce à une identité forte. On ne doit pas laisser dire que Vanves ne s’affirme pas comme une ville reconnue, avec Michelet, l’implantation d’Hachette Livre, le groupe Audiens, le festival Artdanthé qui est consacré par le ministère de la culture et la DRAC Ile de France, comme un haut lieu de création artistique pour la danse moderne, après une reconnaissance nationale pour la pratique des musiques anciennes. Tout cela bien mis en évidence, peut positionner notre ville comme fer de lance culturel » avait il expliqué en annonçant qu’il avait l’intention de travailler sur la bibliothèque du futur, avec le concours de Hachette Livre, pour aboutir à un projet significatif : « Ce qui permettra de donner un positionnement à la ville avec le conservatoire ». Va-t-il tenir promesse ou susciter une nouvelle opération immobilière dans ce site résidentiel comme il le laisse faire dans d’autres secteurs de  la ville à l’emplacement de magnifiques pavillons, car comme il l’explique, il ne peut pas  intervenir  dans des affaires privées et tant que le PLU est respecté. Là, il en a l'occasion sur des terrains appartenant à la ville.