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CULTURE - Page 22

  • L’EMPREINTE DU 7éme ART A VANVES : Des acteurs, des films, des séries

    Avec le lancement du 69éme Festival de Cannes hier soir, rappelons que Vanves a un passé cinématographique en dehors des acteurs et des réalisateurs qui ont pu vivre et continue même d’habiter notre commune.

    L’actrice la  plus connue fut bien sûr Danielle Darrieux qui a habitée avenue du Parc, et le réalisateur, John Berry, victime du Maccarthysme. Il se fit connaître avec « He ran all the way » (Menac dans la nuit) en 1950, émouvante et âpre histoire d’un jeune gangster « à bout de course ». Son engagement dans le syndicalisme l’a amené à être accusé d’activités anti-américaines » par la commission du sénateur Joseph Mac Carthy et à s’exiler en Belgique puis en France ( à Vanves place Kennedy ou avenue du Parc) où il a tourné avec Eddie Constantine (Ca va barder), Fernandel (Don Juan)… Un technicien hors pair a vécut à Vanves aussi : Lucien Roux, inventeur du premier procédé franbçais de film couleur,  Rouscolor, utilisé par Marcel Pagno dans son film « La belle meurtrière » avec Tino Rossi.

    Des sites de Vanves ont servi de décors comme la salle des fêtes Henri Darien à l’hôtel de ville  : Yves Boisset a utilisé ses décors pour un film allemand, Claude Lelouch pour des scénes de « la bonne année » (1973) avec la rue Marcel Yol. La rue Louis Vicat pour « l’inspecteur » La Bavure » avec Coluche, notamment pour la scéne du fourgon renversé devant les fameux papillons (occulté par des tags aujourd’hui) de Ceyla sur le mur d’un parking au niveau du Skate Park.  Ou le parc municipal des sports André Roche pour un film avec Patrick Bruel où des jeunes footballeurs de la section du Stade de Vanves ont joué les figurants. Quelques sériesTV ont été tournées comme « le commissaire Moulin », notamment avenue Marcel Martinie,  « Navarro» avec Roger Hanin à la Piscine Municipal qui avait offert un énorme bouquet de fleurs aux secrétaires du service des sports, et bien sûr Julie Lescaul  entre 1992 et 2008/09 qui avait planté le décor du commissariat dans les anciens locaux de DEF Incendie où se trouve aujourd’hui le magasin Bio C ’Bon avec l’immeuble d’habitations.   

  • STAGE DE GALLIGRAPHIE CHEZ LES BENEDICTINES DE VANVES : « BIEN ECRIRE ET CREER DU BEAU »

    Le stage de calligraphie organisé par l’association ABC-Calligraphie chez les bénédictines de Vanves prend fin aujourd’hui. Pendant une semaine, 7 personnes venant de tout horizon, une Xavière de Vanves, une sœur d’origine japonaise vivant en Belgique, une autre des Philippines, se sont retrouvés pour s’adonner à la belle écriture, sous la direction de Dominique Davienne (sur la photo entre son épouse et une stagiaire)  : « Kalein graphein en grec, cela veut dire « bien écrire », c’est à dire créer du Beau » explique t-il

    « Nous venons dans un monastère parce que cela se prête bien à la méditation, et que l’on peut participer aux offices, car nous calquons nos heures sur la vie monastique. Mais nous accueillons tout le monde, des pratiquants à des gens loin de l’église ou d’autres églises, de tous les endroits de France. Nous avons démarré à l’abbaye des bénédictines de  Saint Thierry à côté de Reims voilà 11 ans, à raison de 3 stages par an, et cette semaine a été une première à Vanves qui aura des suites » annonce t-il. « Pour ce stage, on part d’un principe basic : tout le monde sait parler, marcher, écrire  etc...mais on ne sait pas nécessairement bien le faire, car cela demande un minimum de connaissances et de préparation. Le but est que chacun puisse écrire quelque chose de beau pour communiquer » explique t-il.

    Ses cinq jours ont été découpés en 3 parties : Ils ont appris le premier jour  à manier le calam, bambou taillé en biseau faisant réservoir qui permet d’écrire. Puis les deux jours suivants, ils se sont appliqués  à écrire et maîtriser un alphabet gothique « en l’occurrence parce que c’est l’un des plus beaux et plus facile à faire, parce qu’il est très mathématique ». Les deux derniers jours, ont été consacrés à la réalisation du « chef d’œuvre » : « c’est à dire l’œuvre du chef, chacun venant avec un texte que l’on met en place, qu’on cale, qu’on mesure, avec des résultats splendides. Chacun avance à son rythme, sa façon de faire. On commence par les brouillons au départ, avant de réaliser le chef d’œuvre, pour bien placer son texte. Je leur dis toujours :  «Prenez le temps, posez bien votre esprit et votre âme pour faire quelque chose de beau et de bien ! » Et les sœurs viendront découvrir les résultats durant cette dernière journée.

    Occasion de rappeler que la calligraphie est ancestrale et très humaine. « A l’arrivée de l’écriture, les bénédictins et autres moines, ont utilisé cette forme d’écriture pour garder un certain nombre de textes royaux, d’édits, de traités, tout d’abord, puis ensuite utiliser tous ces écrits pour pouvoir proclamer devant tout le monde. Au départ, il n’y avait pas de ponctuation, car ils écrivaient au kilomètre sur des rouleaux.  Avec l’arrivée du parchemin, c’était l’idée de proclamer la parole. C’est là qu’est arrivée la ponctuation pour pouvoir scinder les phrases et faire comprendre. Quand on écrivait, il y avait toujours un moine érudit qui connaissait et une vingtaine de scribes qui n’avaient pas tous, la connaissance de la lecture ou de l’écriture. Ils recopiaient, y compris les fautes, ce qui fait qu’on a des écrits absolument splendides mais bourrés de fautes d’orthographes » raconte ce passionné de calligraphie qui habite la Drôme et reviendra à Vanves chez les Bénédictines pour partager sa passion avec d’autres.

  • VANVES SOUS LES TRAITS DE L’AQUARELLISTE MICHEL LARZILLIERE A L'ESPACE JEAN MONNET

    Les vanvéens ont jusqu’au 29 Avril pour découvrir les nouvelles aquarelles de Michel Larzillière, artiste vanvéen, à l’espace Jean Monnet : « Parce que j’en ai fais de nouvelles depuis mon livre en 2008 » indique t-il en jouant le guide dans les couloirs de cet espace de loisirs qu’il a découvert à l’occasion du vernissage d’une exposition d’une amie.  Les visiteurs peuvent découvrir le kiosque du parc F.Pic,  la place Jean Monnet avec sa stéle et ses mosaïques, la villa Dupont avec son petit cheminement piétonnier en  arrondi, le carrefour de la place de Lattre de Tassigny, la porte dite Henri IV dans son  nouvel environnement,  le manége sur la place de la République…

    « Je continue donc à faire des aquarelles sur Vanves d’autant plus qu’il a des choses qui ont changé … Je dessine une dizaine d’aquarelles sur Vanves chaque année, dont l’illustration de la carte de voeu d’Isabelle Debré ». Il apprécie beaucoup Vanves, parce qu’il y vit et qu’il a son atelier avenue du parc face au parc F.Pic. « Je m’y déplace toujours à pied, entre mon atelier et mon domicile situé entre le lycée Michelet et le parc des Expositions,  ce qui me permet de toujours découvrir quelque chose à Vanves, avec ses nouvelles et ses anciennes constructions, avec ses pavillons tant modernes qu’anciennes,  de nombreux espaces verts… J’ai découvert des tas de choses que les gens ne voient pas forcément comme le prieuré Saint Bathilde, parce qu’il faut pousser la porte,  le lycée Michelet avec son parc, parce que ce n’est pas ouvert, sauf pour les journées du patrimoine,  parce qu’ils ne lèvent pas la tête… et découvrent à travers mes aquarelles certaines richesses architecturales ou urbaines tout simplement. Certaines aquarelles sont historiques comme la place du Val avec ses gros arbres disparus, ou la place de la République avec l’ancien bâtiment qui accueillait les décors de la série policière Julie Lescaut, le marché à l’extérieur…. ». Il  dessine sur place ou il fait des croquis et s’aide de photos pour travailler  à l’atelier surtout lorsqu’il y a beacoup de détails. « Evidemment, j’aime beaucoup ce quartier du centre ancien, du parc, car j’y vis, plus que le Plateau avec ses constructions neuves qui a beaucoup moins d’attrait sur le plan artistique, historique, urbanistique ». Adhérent à l’association des Amis des  Arts de Vanves qui fait une exposition annuelle au printemps, Michel Larzilliére a réalisé 3 livres d’aquarelles sur Vanves,  Issy les Moulineaux, et les Ponts de Paris. Et il se pourrait bien qu'il en prévoit un quatrième, car il  s’intéresse maintenant au cimetière du Père Lachaise.