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commerce local - Page 39

  • 12 COMMERCANTS ET ARTISANS DE VANVES ONT PARTICIPE A ECOS-DEFIS » EN PREAMBULE AU MOIS DU COMMERCE

    Le mois du Commerce qui commence ce soir par un lancement officiel à La Palestre, a déjà connu un pré-lancement avec la remise des labels « Eco-Défis » lundi soir à la Mairie de Vanves. Une opération initié par GPSO (Grand Paris Seine Ouest) dans le cadre du Programme local de prévention des déchets à l’attention des commerçants et des  artisans du territoire de cette Communauté d’agglomération (CA) : 119 artisans dont 12 vanvéens, sur 153 engagés, avaient été retenus par le Comité de Labellisation,  car ils avaient mis en place au moins trois actions concrètes pour limiter, trier et revaloriser les déchets en limitant la production de déchets dangereux, et en améliorant leur gestion, tout en remplaçant les plastiques et en diminuant le sur-emballage.  Ainsi un salon de coiffure propose des teintures végétales, un artisan fabrique des meubles à partir de fûts recyclés, une boulangerie sensibilise les enfants en leur offrant une friandise en échange de leurs sachets de bonbons vides…

    Une douzaine  de vanvéens y ont participé : Les Figurines de Paris (encadrement-vente-Galerie d’art), Menthe & Vilette (fleuriste), Coiffure R, La boucherie Pascal Boreau, la Fournée Vanvéenne (boulangerie), la coordonnerie du Plateau, Esthétic Center , Studio Pixels et Papillon, ARP (agencement bâtiment), Bati LP, le Garage des deux Places, Clair optique. Ils ont pratiquement tous menés une action de tri sélectif, de réemploi de matériel et réparation. Par contre Pascal Boreau a été le seul à mener une opération sur les emballages en utilisant le papier. Les Figurines de Paris et la la societé ARP ont mené le plus d’actions touchant aux emballages et la revalorisationc des déchets, à l’utilisation de sacs réutilisables et recyclables etc…. « L’objectif en 2015 est de viser 250 commerçants et artisans, 700 en 2016-17 » ont indiqué Bernard Gauducheau, maire deVanves et Vice Président de GPSO chargé du développement durable et Daniel Goupillat Président de la Chambre des Métiers ds Hauts de Seine (CMA 92) en insistant sur l’importance de l’attitude éco-citoyenne. « Réduire les déchets des artisans était un défi avec GPSO » a reconnu le président de la CMA92 en insistant sur l’importance du poids économique, du rôle de lien social mais aussi de sensibilisation au développement durable de la 1ére éco-entreprise de France : l’artisanat. Et cela malgré la conjoncture  morose. Le maire de Vanves a indiqué que GPSO s’était engagé depuis longtemps dans un programme de réduction des déchets avec l’objectif de réduire de 7% le tonnage d’ordure ménagéres d’ici 2015. Tout en constatant d’ailleurs que la production de déchets diminue alors que la population de GPSO augmente. D’où l’importance d’informer et de sensibiliser les administrés dont certains font encore preuve d’un manque de civisme avec ses dépôts sauvages…  dont certains « chiffonniers » profitent avec ces camionnettes qui tournent chaque mercredi soir dans les rues de Vanves à la veille du ramassage des encombrants.  Et de montrer l’exemple comme ses commerçants-artisans.    

    La plupart de ces écos-commerçants-artisans devraient participer à la 3éme édition du mois du Commerce dont le lancement officiel se déroulera ce soir à La Palestre. Si 100 commerçants avaient participé à l’édition 2012, et 135 en 2013, ils sont un peu moins, cette année avec 126 commerçants, artisans, entrepreneurs,  sans compter les commerçants du marché, une cinquantaine,  qui seront très présent à cette manifestation avec  autant d’ateliers et de  soirées que l’année dernière. Ce qui n’est pas mal pour une ville de 30 000 habitants étendus sur 150 ha, cette situation favorisant les échanges et les contacts, ainsi que la convivialité et la proximité qui sont les principes directeurs de cette manifestation. Avec quelques nouveautés : Un défilé de mode organisé par Vanv’En Poupe place de la République le 26 Septembre, pour son premier anniversaire, suivi d’un spectacle de Gospel à l’église Saint Remy. Une visite exceptionnelle du marché de Rungis le 17 Octobre qui célébre ses 40 ans organisé par le SIAVV, avec un départ de Vanves à 5H30 (et peut être une tête de Veau à 9H pour se requinquer). VAP and VIP devrait inaugurer son nouveau magasin boulevard du Lycée le 25 Septembre à 19H  avec un atelier « tout en vapeur ». Une soirée « Ligue des Champions » au restaurant Le Paris, entièrement re-looké, le 1er Octobre. La rencontre d’un duo musical et d’une cuisine aux saveurs asiatiques revisitées au restaurant Soan qui célébrera le premier anniversaire de son ouverture le 17 Octobre. Certains font déjà le plein comme la soirée musicale autour d’un bœuf bourguignon au restaurant « Chez les Filles » le 27 septembre, ou devraient attirer beaucoup de monde comme la soirée « Moules/frites et Chansons françaises » aux Platanes le le 4 Octobre. Espérons que, pour ces soirées, il restera de la place, pour permettre aux vanvéens  - qui s’y prennent à la dernière minute, il est vrai - de découvrir des restaurants qu’ils n’ont pas l’habitude de fréquenter, car l’année dernière, certains s’étaient plaints que des places soient réservées longtemps à l’avance…par des habitués ou des organisateurs.   

  • VANVES, UN TERRAIN D’EXPERIENCE POUR LA RE-DYNAMISATION DES CENTRES VILLES

    Après avoir participé mardi matin du bureau de Paris Métropole et à l’inauguration des 18éme assises de l’AMIF (Association des Maires de l’Ile de France), Bernard Gauducheau maire UDI de Vanves et surtout président de la commission Commerce, Artisanat, entreprises de l’AMIF, a animée hier matin un petit déjeuner de rencontres sur « comment dynamiser les centres-villes franciliens ? » avec la participation de Pierre Antoine Gailly président de la CCIP-IDF (CCI Paris Ile de France)  : « Tout d’abord, il s’agit d’un sujet essentiel englobant l’ensemble des domaines d’intervention des élus et offrant un tremplin pour améliorer de façon significative le cadre de vie de nos concitoyens » expliquait il  dans une interview parue mardi dernier, dans Première Heure. « Force est de constater que les centres villes sont les baromètres des communes. L’attractivité, la sécurité, les liens sociaux et l’animation d’une ville sont immédiatement visibles lorsqu’on regarde le prisme que constitue l’état du cœur des villes. D’autre part, la dynamisation des centres villes est à la croisée de tous les leviers de l’action publique et des interventions privées dont le maire et son équipe sont censés avoir une vision globale. En agissant sur la dynamisation des centres villes, les élus participent à en améliorer l’aménagement urbain, à en renforcer l’attractivité, à maintenir des commerces, à favoriser les bassins d’emplois et à développer l’animation des communes ». 

    Il a donné les résultats d’une enquête menée par l’AMIF (voilà quelques temps) qui montre que l’attachement des populations à leur centre ville se renforce car ils portent un regard plus positif qu’en 2010 sur leur dynamisation. : 81% des franciliens déclarent aimer leur centre ville et 51% considèrent que leur centre ville s’est re-dynamisé. Malheureusement 58% considèrent qu’il y a moins de petits commerces (indépendants). 27% demandent plus d’animation, davantage de boutiques ou de petits commerces, 26% un centre ville plus propre et plus sûr, et 25% davantage de voies piétonnes. Les acteurs les mieux placés pour les faire évoluer sont dans l’ordre, le maire et les élus (74%), les commerçants (55%), les habitants (40%), les chambres de commerce et d’industrie (12%). Enfin cette enquête indique que les habitants achètent plutôt en centre ville des produits alimentaires (78%), des vêtements et chaussures (25%), des produits culturels (22%), de beauté (20%), des services de voyages (13%),…

    Il a donné quelques idées de solutions développées par les maires : Managers de centre-ville : « chargés de promouvoir et d’animer le commerce local, ils jouent un rôle essentiel dans la sauvegarde et la dynamisation du commerce de proximité en étant l’interface entre les différents commerces et les acteurs économiques ». Instauration d’un périmètre de sauvegarde ou d’un droit de préemption urbain des locaux commerciaux afin de préserver les rues commerçantes. Mise en œuvre de plans locaux d’urbanisme (PLU) qui contribue aussi à accentuer les zones à vocation commerciale et à défendre l’implantation des commerces de proximité. Recours au Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) qui est un dispositif d’aides de l’Etat ayant pour vocation de répondre aux menaces pesant sur l’existence des services artisanaux et commerciaux de proximité dans des zones fragilisées par les évolutions économiques et sociales. « Les opérations d’aménagements publiques et privées (logements, équipements publics, restructuration de rues et de places …) sont aussi essentielles pour cette dynamisation » a-t-il expliqué en prenant l’exemple du Centre Ancien-Saint Remy  : « Ce quartier était en perte de vitesse, voilà une dizaine d’année malgré une ville de Vanves bien desservie, car à quelques minutes en métro de Montparnasse et à moins d’une demi-heure de voiture du centre commercial de Velizy ». Depuis maintenant prés de deux ans, les résultats se font sentir sur la place de la République et le Centre Ancien avec l’arrivée de deux nouveaux restaurants, le Tout Va Mieux, La Girafe, de la chaîne Bio C Bon au rez-de-chaussée d’un nouvel immeuble, même s’il y a encore quelques difficultés avec la fermeture du marchand de Journaux/Librairie Blondel ses derniers jours qui a remercié ses habitués et la mairie pour leurs soutiens.  Sans parler des autres commerces qui ont bénéficié des aides versées par le FISAC pour rénover leurs vitrines et leurs intérieurs 

    Maisvoilà, la Métropole du Grand Paris (MGP) qui se met en place d’ici le début de l’année 2016 ôte aux communes leurs compétences en matière d’urbanisme et de logement, car elle devrait devenir compétente, notamment,  sur le plan de la création, l’aménagement et la gestion des zones d’aménagement économiques, industrielles et commerciales, tertiaires, artisanales, touristiques. « Il est évident que nous devons construire un échelon métropolitain, nécessaire pour développer l’attractivité économique de la région parisienne. Cependant, il est impératif que le projet de la MGP soit révisé afin de prendre en compte la nécessité du lien de proximité de l’action publique » indique t-il en notant « qu’une majorité des communes,  membres du syndicat Paris Métropole, toutes tendances politiques confondues, sont opposées à ce projet ». Pour lui, « les maires et leurs équipes sont les mieux placés pour assurer une coordination des politiques publiques communales avec celles des acteurs publics et privés ». Et ils le montrent bien, en travaillant, comme à Vanves, avec les représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts de Seine, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du 92… « Par ailleurs, la création du réseau du métro de la société du Grand Paris est une opportunité historique pour impulser de nouveaux axes de dynamisation des centres villes. Le développement du tissu commercial  et des services de proximité se fera dans et autour des gares de la SGP ». Et notamment autour du Clos Montholon et des quartiers vanvéen, clamartois et Isséen de la gare SNCF/Transilien de Clamart.  

  • RETOUR SUR LE BUDGET 2014 DE VANVES (Suite) : LA VILLE MANAGER DU DEVELOPEMENT ECONOMIQUE

    Le Blog continue à lire le budget 2014 de la ville de Vanves avec le Commerce et l’artisanat qui font l’objet pour cette nouvelle mandature d’une délégation attribuée à un maire adjoint, alors qu’auparavant, son titulaire qui n’a pas changé, n’était que conseiller municipal délégué. Mais il y a eu une victime : Le GEV (Groupement Economique de Vanves) qui a disparu, ce qui a arrangé finalement tout le monde, les commerçants démobilisés et la ville qui souhaitait maîtriser l’ensemble des animations, avec notamment une Manager du Commerce, dont le rôle ne s’arrête pas là bien sûr ( travailler sur le paysage commercial de la ville en étudiant les implantations de novueaux commerces, rechercher des enseignes qui viendraient enrichir le paysage économique de la ville….) grâce à un partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts de Seine. Il faut rappeler qu’en 2013/14 se sont ouvert  une crêperie « la Girafe », un magasin de vêtements branché « Vanves en Poup ‘ », un restaurant « Soan » presqu’en face du centre Albert Gazier, une parapharmacie à côté de chez Picard, et un salon de coiffure ( le plus petit de Vanves) place du Val (De Lattre de Tassigny) a changé de patron. Et qu’en 2014, le restaurant « L’envie des Mets » a changé de propriétaire suite au décés de Patrick Philippe, et les patrons de l’Amandine chercheraient à vendre.

    Le service Développement Economique ne dispose que d’un budget fonctionnement de 51 000 € ( - 4,70%). « Sans association de commerçants, la ville souhaite aider et accompagner les commerçants en les valorisant grâce à des manifestations qui seront mises en place tout au long de l’année et touchant ainsi tous les corps de métier » indique le document budgétaire en parlant bien sûr du Mois du Commerce qui « reste l’action financière marquante sur le budget global », avec  « la poursuite de l’animation au profit des commerçants et la mise en place d’un plan de communication fort et déployé ». A ce propos, le service du développement économique pourrait s’inspirer de ce que vient de lancer l’association des commerçants, artisans et prestataires de services de Meudon : Elle a distribué via la revue municipale le premier chéquier shopping avec bon de réduction chez chaque participant. Enfin, un travail sur la signalétique commerciale et la mise en place d’un mobilier urbain répondant aux attentes des commerçants sera réalisé.