Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

commerce local - Page 40

  • LE SALON DE COIFFURE « MAGIC » DE VANVES RE-OUVRE SUR LA PLACE DU VAL AVEC UN COIFFEUR-VISAGISTE

    Après six semaines de travaux, la salon Henri, totalement transformé, et baptisé « Magic » rouvre ses portes ce matin à 10H avec un nouveau patron, Saïd, coiffeur visagiste,  avec 3 fauteuils, dans un décor « modern style » avec des miroirs qui l’élargissent et lui donnent de l’espace. Il a eu, comme beaucoup, un coup de cœur en passant par là de temps en temps : « Je cherchais à sortir de Paris ! C’est un ami qui m’a en contact avec Henri qui cherchait à vendre son salon pour prendre sa retraite. Et ce petit bout de place m’a tout de suite plu, avec sa fontaine, ses commerces, son café. Un vrai pett village où les gens se connaissent, se saluent, avec les habitués » raconte t-il, pas du tout perturbé par le fait que ce salon de coiffure est tout petit. Il est habitué car le salon de coiffure qu’il tenait jusqu’à présent à Paris est tout aussi petit, avec, là aussi, 3 fauteuils. « Nous avons élargi le salon, gagné 4 m, en enlevant les faux plafonds et faux murs en bois » explique t-il en le faisant visiter ses derniers jours, et après déjà coiffé quelques clients pressés.

     

    Il démarre tout seul pour l’instant, mais à terme, ce sont 3 coiffeurs qui travailleront dans ce petit salon, de 10H à 19H30 sans rendez-vous. « Je préfére cette formule car on perd moins de clients, parce que beaucoup arrivent avec retards ou oublient carrément ». Avec des tarifs semblables à ceux que pratiquait Henri, « raisonnables car c’est la crise ! » indique Said qui proposera même des tarifs réduits (à 30% au lieu de 20% habituellement) aux étudiants, souhaitant toucher la clientèle lycéenne et étudiante de Michelet. Coiffeur depuis 25 ans, formé à l’école l’Oréal, avec 5 diplômes, il a formé beaucoup de jeunes, à ce métier qu’il aime passionnément, et notamment deux neveux et un frére qui tiennent aujourd’hui leurs salons en région parisienne. Il se définit comme un coiffeur visagiste qui coiffe en fonction du visage de la personne. D’ailleurs il diffusera sur un poste TV,  les coupes qu’il a réalisées.     

  • HENRI, LE PLUS PETIT SALON DE COIFFURE DE VANVES…ET DE FRANCE , PREND SA RETRAITE CE SOIR

    Un coiffeur prendra sa retraite ce soir. Il ne sera pas le seule à plier boutique, puisque Trouvailles devrait fermer ses portes 7 jours plus tard.  Il tenait l’un des plus petits salons de France, place du Maréchal de Lattre de Tassigny. Il s’agit d’Henri qui était venu s’installer à Vanves le 1er Septembre 1994. Il venait de Paris où il a travaillé dans un grand salon à côté de Mabillon pendant 28 ans avec 7 autres collégues. « Je ne m’entendais plus avec mon patron. Il me fallait réagir très vite. J’ai cherché, pendant un an, un autre salon, et je l’ai trouvé grâce à l’intermédiaire d’un cabinet spécialisé. Lorsque je suis arrivé pour la première fois sur place avec ses 4 grands platanes (qui ont dû être malheureusement abattus), j’ai eu tout de suite le coup de foudre. J’ai fait rapidement affaire et j’ai ouvert ce salon voilà plus de 19 ans grâce à l’aide du directeur d’une agence BNP dans le 6éme arrondissement que je coiffais. Il était tellement content de mon travail qu’il m’a dit un jour : « Trouvez-vous un salon, et je vous finance à 100% ». C’est rare maintenant pour le noter » raconte t-il en précisant qu’il a trouvé plus petit comme salon de coiffure, prés de la gare l’Est où coifent deux asiatiques. Seul regret : « N’avoir pas pu trouvé plus tôt ce salon sur cette petite place qui lui rappelle son village, où les gens se connaissent et sympathisent » 

    Il n’a pas eu trop de mal à faire sa place, à garder la clientèle de son prédécesseur, à en gagner une nouvelle, grâce à « leurs femmes qui étaient contentes de leurs coupes ». Au début, il faisait quotidiennement des allers-retours entre Vanves et Maleshrebes où il habite, par les transports en commun ou en voiture, car son salon n’était pas habitable. « J’ai failli plusieurs fois m’endormir sur mon volant ! » raconte ce coiffeur qui a toujours commencé dés 7H du matin  pour terminer vers 20H,  rentrer chez lui vers 22H et se réveiller à 4H30. C’est pourquoi il a fait aménagé en 2005, cette piéce au dessus du salon de coiffure par Didier Artisan, plombier vanvéen  aujourd’hui disparu et son beau frére électricien, après avoir obtenu les autorisations administratives avec l’aide du promoteur Jacquet. Ainsi, il pouvait rester toute la semaine à Vanves. Beaucoup de ses voisins ont cette image de leur coiffeur, le soir, assis dans le fauteuil regardant  à la TV ses émissions préférées comme « Thalassa » ou les matchs de football

    Beaucoup de vanvéens avaient pris l’habitude d’aller chez lui appréciant son savoir faire et ses petits prix, pour de ceux qui ne roulent sur l’or.  Henri raconte avoir été marqué par quelques uns d’entre eux : « MM Colombani, japonais italien qui avait combattu les américains pendant la dernière guerre mondiale, prisonnier pendant 3 ans, puis rapatrié en France où il a fait, dans la Légion Etrangère, l’Indocine et l’Algérie, Bredin, ancien combattant attachant, Degouttières qui avait été gouverneur au Maroc entre 1939 et 1945, Meunier dit « Jojo »… ». Evidemment, il a vu partir ses clients très fidéles, même s'ils étaient remplacés par une plus jeune génération. Ils appréciaient qu’ils prennent le temps de les coiffer, même si quelquefois, certains trouvaient qu’il était lent. Mais il fallait quand même prévoir une heure. La vieille école.

     

    Ce soir, c’est une page importante de sa vie qui se tourne, après 54 ans dans la coiffure dont 19 à Vanves. Il participera à la soirée Beaujolais du Relais de Vanvres,  avant le lendemain, de tout déménager.  Il va profiter de son temps libre pour s’inscrire au club de boules, le jardin, sa caravane qu’il emmenera à travers la France pendant  les vacances. Beaucoup de ses clients le regrettent. C’est un couple marocain qui le remplace, venant eux aussi de Paris où il était installé place Gambetta prés du Pére Lachaise. Il a prévu de tout transformer pour le ré-ouvrir vers les fêtes de fin d’année et de Noël.

  • LANCEMENT DU MOIS DE COMMERCE A VANVES : « Mettre à l’honneur des commerçants qui ont un rôle moteur »

    Pour le lancement de la 3éme édition du mois du Commerce, le service économique de la ville avec Karine la Manager du Commerce, avait bien fait les choses : Discours du maire Bernard Gauducheau entouré par Alain Toubiana conseiller municipal délégué au commerce et de M. Buat vice président de la Chambre de commerce et d’Industrie des Hauts de Seine en charge du commerce, buffet garni par de nombreux commerçants (traiteurs, restaurateurs) de la ville, soirée dansante. Le maire n’en a pas moins étonné certains membres de l’assistance avec cette affirmation : « Vanves est la seule commune…de France, des Hauts de Seine, à organiser un mois du commerce »…alors qu’était présent dans cette salle de la Palestre l’un des coordinateurs du manager du Commerce de la CCI Hts de Seine qui devait rejoindre Montrouge pour le lancement…de son mois du commerce (?). Guy Janvier (PS) conseiller général, entourée par JC Le Goff, Valérie Mathey, Antonio Dos Santos, Claudine Charfe, n’en revenait pas. Comme les municipales ne sont pas loin, tout le monde était présent, d’Isabelle Debré Sénateur à Françoise Saimpert, Jacques Landois… et bien sûr des commerçants qui avaient pu se libérer comme Laurent,le patron du  salon de coiffure « Métamorphoses », l’ex-Président du GEV, P.Buffet,  etc….

     

    Le maire n’a pu raconter son anecdote annuelle qui revient comme un marronnier : « Lorsqu’Alain et Karine m’ont proposé d’organiser un mois du commerce, je leur ai répondu : « Un jour c’est déjà difficile, une semaine n’en parlons pas ! Mais un mois ? ». Et pourtant ». Si 100 commerçants avaient participé à l’édition 2012, ils sont 135 pour l’édition 2013  sans compter les commerçants du marché, une cinquantaine,  qui seront très présent à cette manifestation, avec 18 ateliers et 12 soirées. Ce qui n’est pas mal pour une ville de 30 000 habitants étendus sur 150 ha, cette situation favorisant les échanges et les contacts, ainsi que la convivialité et la proximité qui sont les principes directeurs de cette manifestation. Il a rappelé bien sûr le souvenir de  Patrick Philippe décédé brutalement le 23 juillet dernier, à l’âge de 45 ans : « Cela a été un choc pour un grand nombre d’entre nous. Son épouse a été touchée et émue par les nombreux témoignages qu’elle a reçue ». Alain Toubiana qui le connaissait très bien, confiait qu’il a du mal à entrer dans sa cuisine comme il le faisait souvent lorsque Patrick était aux fourneaux des « Plaisirs des Mets »  

     

    Le maire a reconnu que ce mois du commerce est devenu un temps fort de la commune au même titre que le forum des associations, le village des terroirs etc… « C’est devenu une institution, occasion de promouvoir le Made In Vanves. On ne trouve pas tout à Vanves. Mais si on consomme tous à Vanes, on pourra en faire venir ! » expliqua t-il en citant un poissonnier, par exemple… « Le dynamisme commercial préserve Vanves de la crise, car on est devenu une ville attractive et recherchée » a-t-il continué en citant quelques uns de ses nouveaux commerçants qui se sont installés depuis peu -  Soan avec Sophia et Antoine en face de MacDonald qui ouvre Lundi, Vanves’n Poupe qui permet à Vanves de retrouver un magasin de vêtements qui manquait, HM Optique, Histoire de Couture…  - et les grands chantiers en cours qui devraient faire venir de nouveaux consommateurs, comme Hachette Livre avec une centaine de salariés. « Avec ce mois du commerce, nous avons voulu mettre à l’honneur nos commerçants qui ont un rôle moteur essentiel. Ils sont souvent en première ligne, en matière de sécurité notamment. Et vous veillons à ce que vous exerciez votre métier en toute sécurité ». Seule allusion à l’actualité   

     

    Les exercices pratiques ont commencés dés le lendemain dans le Centre Ancien, avec le village des Artistes dans une ambiance jazz sous un soleil estival, Bio C’ Bon distribuant des paniers découvertes. Un peu plus loin, place du Val (De Lattre de Tassigny), le patron du Relais de Vanvres, Luc Arias,  offrait l’apéritif avec une excellente Sangria au son de la musique et des chansons de Pierre Meige. « On voit, comme par hasard, de nouvelles têtes, qui ne fréquentent pas habituellement ces lieux » constatait ironiquement un habitué, alors que les groupies de P.Meige s’étaient installées à une table pour l’écouter. La soirée, après le match de basket de rentrée au gymnase André Roche s’est terminée aux Platanes archi-comble, tant pour le maire et quelques élus, que les élus socialistes avec leur candidat. Pour une soirée moules/frites animée par Pierre Meige où son patron inaugurait une nouvelle recette : Les Moules à la Vanvéenne, avec une sauce à base de beurre d’ail avec vin blanc, créme fraîche oignons et lardons. Ses oreilles avaient dû siffler Vendredi Soir lorsque Bernard Gauducheau avait rendu hommage à « cet enfant du pays qui a repris les Platanes, et qui le fait vivre avec enthousiasme ».