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commerce local - Page 40

  • GROUPEMENT ECONOMIQUE DE VANVES : Serge Helbert demande une convocation d’Assemblée Générale sinon un recourt au référé pour l’obtenir

    De nombreux commerçants et beaucoup parmi les anciens adhérents du GEV (Groupement Economique de Vanves) regrettent la disparition de cette association de commerçants depuis la démission à l’automne 2012 de Philippe Buffet (Croc’Midi) pendant la seconde édition du mois du Commerce. Serge Helbert, président d’honneur du GEV, vient de remettre les pieds dans le plat, en demandant la convocation d’une Assemblée Générale afin que Philippe Buffet qui est toujours son  président en titre démissionne à cette occasion, et qu’un successeur avec une équipe soient désigné, à moins de dissoudre l’association. « Ce qui serait dommage d’autant plus qu’il y a une volonté des commerçants de se rassembler pour faire des choses ensemble comme l’a démonté cette galette des rois organisé au Café de la Gare le 16 Janvier dernier qui avait réuni une quarantaine de commerçants »

    Philippe Buffet avait expliqué à l’automne 2012 qu’il n’avait plus le temps de s’y consacrer et que le GEV devait se limiter à sensibiliser les commerçants sur différents points (sécurité, accessibilité, réhabilitation des vitrines et rénovation des boutiques, utilisation des NTCIS…) et laisser l’animation commerciale à la ville. Serge Helbert, président d’honneur du GEV,  avait envoyé quelques semaines plus tard,  un courrier aux membres du Conseil d’administration et aux adhérents pour s’étonner de l’absence de réactions depuis l’annonce de sa démission. D’autant plus que la nouvelle équipe élue, ( P.Buffet, V.Haber, J. de Normandy au bureau, MM Turpeau  et Laurent Boscher  pour le Plateau, MM Jocou  et Crépineau pour la gare) avait plein de projets :  « Aujourd’hui, nous ne pouvons que constater que notre association est en déliquescence. Il est donc urgent que le bureau prenne l’initiative de réunir un conseil d’administration pour prendre des décisions et préparer la prochaine assemblée générale pour proposer soit la mise en sommeil de l’association, soit sa dissolution ». Et de rappeler que « notre associations fonctionne avec de l’argent public (Municipalité, Conseil Général, FISAC) et les cotisations des adhérents. Il est donc important de justifier l’emploi des fonds restant. Le dernier président et trésorier élus en sont responsables devant les adhérents et les administrations » avait il écrit il en ajoutant « Force est de constater que l’association ne survit que par le travail de Carine Jamet que Bernard Gauducheau maire de Vanves a mis au service des commerçants et artisans de Vanves »

    Il vient de nouveau de sonner la sonnette d’alarme courant Janvier, s’étonnant « qu’il n’y ait pas eu d’A G depuis 2012, lorsque Francine AURAND a passé la main », que « le compte du GEV était, suite à sa bonne gestion largement approvisionné, notamment en 2012 par une subvention de la Municipalité de 5000 € qui est venu s’ajouter à sa trésorerie. Qu’est devenu cet argent, seule une A.G. peut en décider son utilisation…. » indique t-il en demandant au président démissionnaire de convoquer une assemblée générale, car il en est toujours le président par défaut. Il souhaiterait éviter de saisir la justice pour obtenir la réunion de l’assemblée statutaire de ses membres, car généralement une telle procédure nécessite un avocat et entraîne donc un coût significatif. A moins d’utiliser le référé « qui est à la procédure judiciaire ce que le SAMU est à la médecine : Un recours en cas d’urgence ou de situation grave ». Ce qui pourrait être le cas. « Il s’agit là de prendre une décision, de dissoudre ou non, de continuer ou non, de savoir ce que l’on va faire de l’argent dont nous disposons en trésorerie (environ 15 000 €) » explique t-il conscient que certains sont prêt à continuer, peut être avec une autre association… Et par quartier, ce qui est déjà fait via les réseaux sociaux avec « les commerçants du quartier St Remy » ou « les commerçants du Plateau »  sur facebook, ou avec les commerçants du quartier de la Gare qui se retrouvent régulièrement.

  • LE SALON DE COIFFURE « MAGIC » DE VANVES RE-OUVRE SUR LA PLACE DU VAL AVEC UN COIFFEUR-VISAGISTE

    Après six semaines de travaux, la salon Henri, totalement transformé, et baptisé « Magic » rouvre ses portes ce matin à 10H avec un nouveau patron, Saïd, coiffeur visagiste,  avec 3 fauteuils, dans un décor « modern style » avec des miroirs qui l’élargissent et lui donnent de l’espace. Il a eu, comme beaucoup, un coup de cœur en passant par là de temps en temps : « Je cherchais à sortir de Paris ! C’est un ami qui m’a en contact avec Henri qui cherchait à vendre son salon pour prendre sa retraite. Et ce petit bout de place m’a tout de suite plu, avec sa fontaine, ses commerces, son café. Un vrai pett village où les gens se connaissent, se saluent, avec les habitués » raconte t-il, pas du tout perturbé par le fait que ce salon de coiffure est tout petit. Il est habitué car le salon de coiffure qu’il tenait jusqu’à présent à Paris est tout aussi petit, avec, là aussi, 3 fauteuils. « Nous avons élargi le salon, gagné 4 m, en enlevant les faux plafonds et faux murs en bois » explique t-il en le faisant visiter ses derniers jours, et après déjà coiffé quelques clients pressés.

     

    Il démarre tout seul pour l’instant, mais à terme, ce sont 3 coiffeurs qui travailleront dans ce petit salon, de 10H à 19H30 sans rendez-vous. « Je préfére cette formule car on perd moins de clients, parce que beaucoup arrivent avec retards ou oublient carrément ». Avec des tarifs semblables à ceux que pratiquait Henri, « raisonnables car c’est la crise ! » indique Said qui proposera même des tarifs réduits (à 30% au lieu de 20% habituellement) aux étudiants, souhaitant toucher la clientèle lycéenne et étudiante de Michelet. Coiffeur depuis 25 ans, formé à l’école l’Oréal, avec 5 diplômes, il a formé beaucoup de jeunes, à ce métier qu’il aime passionnément, et notamment deux neveux et un frére qui tiennent aujourd’hui leurs salons en région parisienne. Il se définit comme un coiffeur visagiste qui coiffe en fonction du visage de la personne. D’ailleurs il diffusera sur un poste TV,  les coupes qu’il a réalisées.     

  • HENRI, LE PLUS PETIT SALON DE COIFFURE DE VANVES…ET DE FRANCE , PREND SA RETRAITE CE SOIR

    Un coiffeur prendra sa retraite ce soir. Il ne sera pas le seule à plier boutique, puisque Trouvailles devrait fermer ses portes 7 jours plus tard.  Il tenait l’un des plus petits salons de France, place du Maréchal de Lattre de Tassigny. Il s’agit d’Henri qui était venu s’installer à Vanves le 1er Septembre 1994. Il venait de Paris où il a travaillé dans un grand salon à côté de Mabillon pendant 28 ans avec 7 autres collégues. « Je ne m’entendais plus avec mon patron. Il me fallait réagir très vite. J’ai cherché, pendant un an, un autre salon, et je l’ai trouvé grâce à l’intermédiaire d’un cabinet spécialisé. Lorsque je suis arrivé pour la première fois sur place avec ses 4 grands platanes (qui ont dû être malheureusement abattus), j’ai eu tout de suite le coup de foudre. J’ai fait rapidement affaire et j’ai ouvert ce salon voilà plus de 19 ans grâce à l’aide du directeur d’une agence BNP dans le 6éme arrondissement que je coiffais. Il était tellement content de mon travail qu’il m’a dit un jour : « Trouvez-vous un salon, et je vous finance à 100% ». C’est rare maintenant pour le noter » raconte t-il en précisant qu’il a trouvé plus petit comme salon de coiffure, prés de la gare l’Est où coifent deux asiatiques. Seul regret : « N’avoir pas pu trouvé plus tôt ce salon sur cette petite place qui lui rappelle son village, où les gens se connaissent et sympathisent » 

    Il n’a pas eu trop de mal à faire sa place, à garder la clientèle de son prédécesseur, à en gagner une nouvelle, grâce à « leurs femmes qui étaient contentes de leurs coupes ». Au début, il faisait quotidiennement des allers-retours entre Vanves et Maleshrebes où il habite, par les transports en commun ou en voiture, car son salon n’était pas habitable. « J’ai failli plusieurs fois m’endormir sur mon volant ! » raconte ce coiffeur qui a toujours commencé dés 7H du matin  pour terminer vers 20H,  rentrer chez lui vers 22H et se réveiller à 4H30. C’est pourquoi il a fait aménagé en 2005, cette piéce au dessus du salon de coiffure par Didier Artisan, plombier vanvéen  aujourd’hui disparu et son beau frére électricien, après avoir obtenu les autorisations administratives avec l’aide du promoteur Jacquet. Ainsi, il pouvait rester toute la semaine à Vanves. Beaucoup de ses voisins ont cette image de leur coiffeur, le soir, assis dans le fauteuil regardant  à la TV ses émissions préférées comme « Thalassa » ou les matchs de football

    Beaucoup de vanvéens avaient pris l’habitude d’aller chez lui appréciant son savoir faire et ses petits prix, pour de ceux qui ne roulent sur l’or.  Henri raconte avoir été marqué par quelques uns d’entre eux : « MM Colombani, japonais italien qui avait combattu les américains pendant la dernière guerre mondiale, prisonnier pendant 3 ans, puis rapatrié en France où il a fait, dans la Légion Etrangère, l’Indocine et l’Algérie, Bredin, ancien combattant attachant, Degouttières qui avait été gouverneur au Maroc entre 1939 et 1945, Meunier dit « Jojo »… ». Evidemment, il a vu partir ses clients très fidéles, même s'ils étaient remplacés par une plus jeune génération. Ils appréciaient qu’ils prennent le temps de les coiffer, même si quelquefois, certains trouvaient qu’il était lent. Mais il fallait quand même prévoir une heure. La vieille école.

     

    Ce soir, c’est une page importante de sa vie qui se tourne, après 54 ans dans la coiffure dont 19 à Vanves. Il participera à la soirée Beaujolais du Relais de Vanvres,  avant le lendemain, de tout déménager.  Il va profiter de son temps libre pour s’inscrire au club de boules, le jardin, sa caravane qu’il emmenera à travers la France pendant  les vacances. Beaucoup de ses clients le regrettent. C’est un couple marocain qui le remplace, venant eux aussi de Paris où il était installé place Gambetta prés du Pére Lachaise. Il a prévu de tout transformer pour le ré-ouvrir vers les fêtes de fin d’année et de Noël.