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commerce local - Page 42

  • LES SURPRISE DE LA RENTREE 2013 A VANVES : TROUVAILLES S’EN VA

    Il a été beaucoup question de Trouvailles dans les rumeurs qui ont couru les rues de Vanves durant cet été 2013 et qui se vérifient : Trouvailles va bien fermer ses portes  le 30 Novembre 2013 après 33 ans d’activités. C’est pourquoi son propriétaire liquide son stock. Il a faillit fermer le 1er Juillet mais il a réussit à obtenir un délai jusqu'au 30 Novembre: « On est obligé de fermer par la force des choses. On n’est plus dans les normes notamment incendie pour ce genre de commerce. Et puis on m’a expliqué qu’avec les nouvelles normes d’accessibilité, une réhabilitation du magasin serait impossible financièrement.  Il faudrait refaire tout le bâtiment. Et devant le coût, son propriétaire a dit non. Et le nouveau propriétaire qui a acheté ce bâtiment a souhaité le reprendre vide…pour faire des bureaux » explique Antonio Presa complètement désabusé, déçu d’avoir reçu très peu de soutien du maire  et des élus qui ont mis en avant, bien sûr, le « principe de précaution ». Le 30 Novembre il s’installera dans un magasin à Gentilly qui lui appartient pour liquider ce qui restera de son stock. Ainsi l’un des plus vieux commerçant de Vanves partira puisqu’il s’était installé voilà 33 ans, suivi ou devancé de peu  par le Relais de Vanvres que Luc Arias a racheté en 1981,  et par la librairie du Lycée, où M.Buire s’était installé en Mars 1983 voilà 30 ans.

     

    Qui ne connaît pas « Trouvailles », ce célèbre dépôt-vente au carrefour des rues Sadi Carnot et Marcel Martinie où une boîte de nuit a failli ouvrir au sous sol  et où une des loges maçonniques françaises est installée à l’étage. Antonio Presa est arrivé à Vanves en 1981/82 et a ouvert Trouvailles : « Lorsque nous sommes arrivés ici, nous avons fait des démarches pour ouvrir une boîte de nuit au sous-sol qui est parfaitement bien adapté et isolé. Nous avions tout ce qu’il fallait jusqu’au disc jokey. Mais le voisinage ne l’a pas permis, parce que ce quartier était tranquille. Mais j’avais aussi l’idée de créer un dépôt-vente au rez-de-chaussée » raconte cet ancien cadre commercial de grosses sociétés qui en avait, à l’époque, ras-le-bol des cravates, des réunions interminables, des repas d’affaires. Et puis, il avait toujours l’idée de rendre service à son prochain, servir les gens, aider les autres… en trouvant finalement « des choses pas chers pour les autres ».

     

    C’est ainsi que Trouvailles est né durant la belle époque des dépôts qui fleurissaient dans les années 1980-90. Il était le 5éme en région parisienne, parait il. Mais, par la suite, la concurrence s’est vite développée, car certains avaient découvert le filon, mais sans vraiment en avoir l’esprit et le cœur, se disant brocanteur et organisant surtout des vides greniers qui ont tué le métier. « Avant, les gens vendaient pour des petits prix, maintenant, ils vendent pour gagner de l’argent ». Il a malgré tout traversé toutes ces années avec ce slogan : « Chez Trouvailles, on trouve de tout où que l’on aille ! ». Il a eu la tentation de s’appeler « La caverne d’Ali baba ». « Mais je me suis méfié, car cela faisait « caverne des voleurs. Trouvailles, c’est bête et tout simple. Et puis des gens m’ont copié avec des « Retrouvailles ».

     

    Mais voilà, « Trouvailles » qui a été  inégalé jusqu’à aujourd’hui, c’est terminé ! Beaucoup regretteront ce lieu où il suffisait de pousser la porte pour trouver de tout, « d’un œuf à un bœuf », à la condition de prendre le temps de chiner, de regarder, sans arrière pensé, ni but précis « car c’est comme cela que l’on trouve un objet dont on fera quelque chose » confie t-il. Et quelquefois, ses visiteurs venaient de loin : des metteurs en scène de films, des décorateurs pour les vitrines de Noël des grands magasins. Enfin, Trouvailles c’était l’esprit convivial, car beaucoup de gens viennent ici pour papoter, passer le temps, dire bonjour. « Vous voyez, on en parle déjà au passé ! ». Alors que vous avez encore jusqu’au 30 Novembre pour découvrir Trouvailles.

  • CONTRIBUTION AU VANVES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI » DU CONSEIL DES SENIORS : Bernard Marrionnaud et l’Hôtel Mercure

    Dans son autobiographie « un homme au parfum » (Edt Cherche Midi), Bernard Marionnaud retrace « son parcours atypique d’un autodidacte qui a voué dés son  plus âge une énergie hors du commun : La beauté, qu’il démocratisera en devenant le premier discounter français dans la parfurmerie, et la politique à laquelle il consacrera de nombreuses années en s’engageant activement auprès du Général de Gaulle ». C’est une ôde au marché de proximité qu’il connait très bien – il a fréquenté celui de Vanves avec ses parents, beaucoup d’anciens vanvéens s’en souviennent encore  - et surtout un récit passionnant d’un forain devenu chef d’entreprise dans la parfurmerie, ce qui n’était pas évident, avec ce magasin historique de l’avenue Victor Hugo qu’ont fréquenté de nombreuses vanvéennes. Dans ces 334 pages de souvenirs, il revient sur l’ouverture de la petite boutique Marionnaud  à l’hôtel Mercure dés son ouverture le 23 Avril 1982, voilà 31 ans, dans un petit espace. Mais cette boutique  tenue très longtemps par une vanvéenne, Dane Demonte,  faisait le plus gros chiffre d’affaire par rapport aux autres magasins de Clamart, de Versailles…qui commençaient alors à essaimer.  

     

    Un grand patron d’une chaîne d’hôtels américaine qu’il a rencontré lors d’un diner à San Francisco qui s’intéressait beaucoup à son parcours, est à l’origine de cette boutique Marionnaud du Mercure de Vanves. Il l’a incité à prendre contact avec Melle Grossouvre, fille du célébre conseiller de François Mitterrand qui s’est suicidé à l’Elysée,  qui alors gérait la chaîne Mercure : « Pourquoi tu ne monterais pas une parfurmerie à l’hôtel Mercure de la porte de Vanves ? Il ouvre à la fin du mois prochain ! »- « Je saisis en une fraction de seconde l’intérêt de l’emplacement » et dés son retour en France, l’appelle, prend très vide rendez-vous ». Elle propose de lui céder 15 m2. « Mais c’est ridicule ! » - c’est à prendre ou à laisser. Je dois donner 15 m2 aussi au marchand de journaux.. Je suis désolé. J’ai promis, je ne peux pas faire autrement ! ». Il préfére alors se retirer du projet : « Même 30 m2 m’auraient paru petits » répond il. Et d’expliquer que « la parfurmerie est mangeuse en linéaire, compte tenu du nombre de produits et du packaging….Et la marchandise doit être plus ou moins à hauteur de vue, ce qui limite le nombre d’articles. Tous ont besoin d’être mis en valeur ».

     

    Mais quinze jours plus tard, Melle de Grossouvre le rappelle pour un nouveau rendez-vous qu’il raconte : « Le marchand de journaux s’est désisté. Je peux vous accorder sa surface. Mais elle n’est pas extensible. Au total, ça fait 30 m2. Qu’en dittes-vous »  Je vais réfléchir » - « Impossible nous ouvrons dans trois semaines ». La talle du magasin qui implique une limitation rigoureuse des articles, le fait tiquer : « Il faut vous décider maintenant, tout de suite. Et si vous acceptez, c’est à certains conditions » – Je sursaute – « Quelles conditions ? »  - « Les journaux ! » - « quoi les journaux ? »  - « Ecoutez les journaux, c’est indispensable dans un hôtel, bien plus que les parfums. Je vous laisse les 30 m2 si vous acceptez de vendre la presse » - « Mais ce n’est pas mon job ? » - « Vous m’avez dit que vous vendiez des cartes postables à Versailles » réplique t-elle en le gratifiant d’un large sourire, montrant ainsi qu’elle tient à lui.

     

    « Mes réticences rendent la négociation plus facile. J’obtiens un loyer à un prix très avantageux. S’ensuit une véritable course contre la montre afin d’ouvrir le soir de l’inauguration (le 9 Juin 1982). Il ne reste en tout et pour tout, dix-huit jours pour concevoir des meubles adaptés au lieu, et m’initier à mon nouveau métier. Finalement l’espace réservé aux magazines et quotidiens se réduira à deux tourniquets. Mais je n’avais pas envisagé à quel point la tâche était ardue » raconte t-il découvrant le métier de kiosquier avec la feuille pour le retour des inventaires qu’il doit tenir chaque jour scrupuleusement. Ce magasin a disparu aujourd’hui et depuis que Bernard Marionnaud a vendu son affaire vers 1996/97. Il  était à droite de la grande entrée rue du Moulin, à côté de l’entrée de la direction de l’hôtel et face à un espace « attente » à coté de la Réception, où il y avait à l’éppoque canapés et fauteuils

     

     « Mon investissement portes cependant ses fruits. Ce magasin restera de loin le plus rentable de tous » grâce à sa situation exceptionnelle. D’ailleurs beaucoup de clients préféraient venir à l’hôtel Mercure que Clamart. « Malgré un approvisionnement composite, mais non moins succont, nous parvenions à satisfaire la clientèle en lui livrant dans des délais record, le plus souvent, le jour même, lmes produits dont elle avait besoin » grâce aux boutiques de Clamart et de Versailles     

  • ACCESSIBILITE : VANVES SENSIBILISE ET MOBILISE DES COMMERCANTS INQUIETS

    Une cinquantaine de commerçants se sont déplacés hier matin au Tout Va mieux pour participer à la réunion d’information organisé par la municipalité avec une société d’audit Habitat Adapté sur les conséquences de la loi qui oblige les commerces et les bâtiments ou sites ouverts au public à être accessible aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite) au 1er Janvier 2015

     

    « Il fallait répondre aux inquiétudes des commerçants concernant la mise aux normes de leurs commerces (droits, devoirs, obligations) » indiquait Carine Jamet, Manager du commerce de Vanves qui a animé cette réunion en présence de Bernard Gauducheau, maire de Vanves,  des maires adjoints Marie Anne Sorensen (handicap), Bernard Roche  (Référent « handicap » à GPSO) du conseiller municipal déléfgué aux commerces, Alain Toubiana ainsi que Tiphaine Deprunele (référente handicap sur la ville). Un responsable d’Audit Habitat a expliqué et explicité la loi et ce qu’elle entraine comme obligations en fonction des locaux et du commerce, tant vis-à-vis de l’accés, les escaliers, la luminosité, les WC s’il y en a etc… avec les dérogations possibles, « très difficile à obtenir » a-t-il précisé, tout en reconnaissant que ce sera très difficile avec les commerçants situés dans des immeubles anciens.

     

    C’est notamment le cas pour un cabinet médical d’un généraliste de la rue Antoine Fratacci. « Tout cela est impossible ! Et cela va être compliqué au vu de ce que vous dites. Alors qu’on a des difficultés actuellement pour exercer notre métier ! » expliquait un charcutier. « C’est pour cette raison qu’on s’y prend en 2013. Deux ans avant » a répondu Carine Jamet. « Il faut partir du sentiment que cette loi va être appliquée de toute façon »a confirmé le représentant d’Audit Habitat en insistant sur la première étape obligatoire : l’audit du local pour déterminer ce qu’il faudra faire pour adapter les commerces aux normes d’accessiblité et ce qui pourra être dérogatoire. Relayé par Carine Jamet qui a expliqué que « nous allons essayer de regrouper les audits par quartier ou par activité »