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commerce local - Page 46

  • VANVES ET LE MOIS DU COMMERCE : LE GEV TRES ACTIF MALHEUREUSEMENT JUSQU’AU PRINTEMPS 2012 (suite et fin)

    Le GEV qui est aujourd’hui animé par un tout nouveau bureau plein d’ambition et de projets, mais sans grands résultats probants depuis le printemps 2012,   a maintenant une longue histoire qu’il faut rappeler dans la mesure où certains veulent faire table rase d’un passé dont cette association peut être fier. Mais à cette époque, ses responsables ne jouaient pas trop les courtisans, même si certains en avaient la tentation, et oeuvraient pour le bien des commerçants-artisans-chefs d’entreprises vanvéens avec dynamisme et entrain, aidé par la mairie et d'autres organismes comme la CCIP 92 (chambre de Commerce et d'Industrie).  

     

    Les statuts du GEV ont été déposés en Juin 1991 à l’initiative de Philippe Noël et Serge Helbert  qui avaient demandé à Bernard Rossello, agent d’assurance, d’en être le premier président. Il est resté 4 à 5 ans à la tête du GEV qui a co-organisée beaucoup d’animations avec la Ville et son Comité des Fêtes qui était alors présidé et animé par Jean Louis Lelarge maire adjoint : Course des Garçons de café, course cycliste, carnaval… « On essayait de faire sortir les vanvéens dans la rue » se rappelle Serge Helbert avec nostalgie. Jacques Beluche, patron d’une société d’informatique situé rue J.Jaurés dans un local occupé maintenant par la police Municipale, a pris le relais à la présidence du GEV vers 1994/95, entouré par des commerçants dynamique, comme la Boucherie Mudryk, le magasin Modane, Saperlipopette, le pressing Bettane, le pharmacien Dumonceau. C’était l’époque où les patrons du Tout Va Mieux et de l’Amandine avaient créé un petit groupe amical constitué des principaux restaurateurs de Vanves qui se rencontraient chaque vendredi matin autour d’un petit buffet campagnard. Une certaine dynamique se faisait sentir

     

    Plusieurs initiatives ont été lancé par le GEV : un petit journal d’annonces promotionnelles  alors que les tarifs de la pub dans Vanves Infos avaient grimpé sous l’impulsion de Didier Morin, Maire de Vanves. « Nous avons négocié deux pages par mois, mais cela n’avait pas abouti. Du coup nous avons décidé de faire le nôtre ! » raconte Serge Helbert. La décoration  des vitrines à Noêl a commencé en 2001, alors que les responsables du GEV avaient rencontré ceux du CRAC (Club des Responsables d’Associations des Commerçants)  dans les Hauts de seine, association liée à la CCIP 92 qui défendait le commerce de proximité dans les centres villes, en lançant de telles initiatives. Tout comme le vide-grenier sur le Plateau lancé en 1995. Après la disparition de Jacques Beluche, Patrice Capitanio, puis Corinne Censier ont pris le relais  mais peu de temps, beaucoup des adhérents ayant sollicité Philippe Noël qui tenait la boucherie/Charcuterie du centre commercial du Plateau, mais sans succés, car il était alors très occupé. Serge Helbert a pris le relais entre 2001 et 2005 suivi par Francine Aurand (Edt du Bout de la Rue) qui l’a présidée jusqu’en 2012.

     

    Beaucoup d’actions ont été lancées durant cette période comme le grand  déballage de la culture lancé en 2002, la semaine du Pérou (Octobre 2006), l’automne créole (Automne 2005),  Vanves au Trésor (Octobre 2002),   Vanves en Or (Décembre 2004), la grande fête du Printemps (2005)  la fête des Méres que le GEV ne célébrera pas en 2012 et qui permettait aux commerçants d’offrir un petit présent ou une fleur … Il a reçu  pour ses animations qui ont été réussies, le Grand Prix « Comme Mag » pour ses animation en 2004 et en 2005 pour notamment « Jouez les bonnes cartes avec vos commerçants » ainsi que  le prix Procoms en 2007. Par contre, il n’a pas réussi à développer la carte de fidélité Kikoo contrairement à d’autres communes, ni susciter une grande adhésion à un portail internet  Mais il  s’est  aussi préoccupé du stationnement payant lors de sa mise en place et a réussi à fédérer les commerçants du quartier de la gare pour obtenir une zone bleue, et une carte professionnelle pour les commerçants non résidents à Vanves.

     

    Enfin, le GEV a apporté son soutien à l’action du FISAC (Fonds d’Intervention pour la Sauvegarde de l’Artisanat et du Commerce)  qui a été initié par Guy Janvier, alors Maire de Vanves, après l’incendie du marché, à l’époque où Maryse Lebranchu était secrétaire d’Etat chargée du Commerce et de l’Artisanat. Il a permis notamment l’aide à la rénovation des vitrines et devantures  de nombreuses boutiques et commerces notamment dans le Centre Ancien et autour de la place de la République, le GEV souhaitant l’élargir à d’autres actions comme la signalétique en ville. Il a été complété par la création d’un manager du commerce en lien avec la CCIP 92 dont la première titulaire a été Anne Gwenaëlle Lopez,  par une journée du Commerce de Proximité qui a donnée naissance au mois du Commerce en 2011… qui est réédité aujourd’hui.    

  • LE MOIS DU COMMERCE A VANVES : LORSQUE GEV FAIT REGRETTER L’UCARIVE !

    Pour sa seconde édition, du 21 Septembre au 21 Octobre 2012, le Mois du Commerce de Vanves commencera par « la Fête de la Gastronomie », sera ponctuée par « La journée Nationale du Commerce de Proximité » le 13 Octobre célébré dans le quartier de la gare, et se clôturera par la « semaine du Goût », avec des animations particulières au marché. Des animations sont prévues dans chaque quartier, Hauts de Vanves, Saint Remy, Plateau.   Elle intervient à un moment où le Centre Ancien parait connaître une certaine redynamisation commerciale avec la ré-ouverture du Tout Va Mieux, le changement de direction aux Platanes, l’arrivée d’un Carrefour Market Express depuis Juillet et bientôt d’un nouveau magasin bio avec l'enseigne BIO C'Bon. Malheureusement l’un des partenaires (important) de ce « mois du commerce »,  très actif l’année dernière, est peu présent sur le terrain depuis le renouvellement de ses instances au cours du printemps dernier. Occasion de rappeler la saga des associations de commerçants de Vanves quelques jours après justement le Forum des Associations où le GEV n’était pas très présent.

     

    Rappelons que le GEV est né d’une association dénommée l’UCARIVE qui avait monté dans les années 80, trois éditions d’un « Forum du commerce, de l’artisanat et de l’industrie  de Vanves » au Gymnase Maurice Magne (en 1987, 1988 et 1989) qui  a marqué énormément les acteurs économiques de Vanves de l’époque et d’aujourd’hui, puisque certains parlaient de le ré-éditer l’année dernière, mais sans traduction dans les faits (comme d’habitude).  Elle remplaçait l’association qu’a animée jusqu’en 1984, l’imprimeur Ribet, qui avait alors recentré ses activités sur le quartier du Centre Ancien Saint Remy, car il n’avait pas pu empêcher une certaine rivalité entre le haut et le bas de Vanves. Ce qui a toujours été le problème de la commune sur ce point. Un autre regroupement de commerçants avait été alors plus ou moins monté avec tous ceux qui s’installaient sur le Plateau à la fin de l’opération de réaménagement urbaine, autour de la galerie marchande et du Centre Commercial Champion. 

     

    L’origine de la création de l’UCARIVE par Cedry Davy, alors chef d’entreprise dans le bâtiment, en 1984, a été fortement influencé par une maire adjoint de Gérard Orillard, en charge de l’emploi et de l’économie, Irène Chièsa (Parti Républicain) qui était sans cesse sur le terrain, à l’écoute des problèmes de chacun, désintéressée, humble. Son objectif était tout simplement de développer la vie économique locale et de rassembler le plus de monde possible. Elle a été animée par deux coprésidents, Josiane Ruhlin (Josie Cadeaux) et Cedric Davy qui ont tout de suite rassemblé autour d’eux, des Figurines de Paris fondée par Daniel Barrée (L’Echoppe de l’Encadreur aujourd’hui) et Patrice Capitanio,  l’épicerie fine de la rue Louis Blanc dirigée par Patrick Leguyader, jusqu’au directeur de l’agence ANPE d’Issy/vanves, un  assureur,  La Tribune Régionale… pour atteindre prés d’une centaine de membres. A l’époque Vanves comptait 246 commerçants-artisans, la plupart vivant dans leur cocon, souffrant de la proximité de la capitale et des grandes surfaces qui se développaient, quelques uns participants aux animations organisées par le Comité des Fêtes de la ville

     

    Ses animateurs avaient pris plusieurs décisions dés le départ : «  Il fallait rassembler toutes les forces économiques de Vanves. Les adhésions et frais financiers devaient être en rapport avec les effectifs des sociétés. Il est clair qu’un commerçant tout seul ne pouvait pas payer le même prix que l’hôtel Mercure par exemple. Et l’action de l’UCARIVE s’est effectuée aussi en travaillant avec l’association des commerçants du marché, très active, animée à l’époque par MM Boreau et Gadras » indique Cedric Davy.  Et elle avait commencé à fédérer le plateau et le Centre Ancien, suscitant alors des visites de terrain approfondie du maire de l’époque dans les entreprises, chez les artisans et les commerçants et pas uniquement pour prendre une photo, avec article à l’appui dans Vanves Infos pour montrer la richesse du tissu économique et artisanal de Vanves. « Notre objectif principal est que les vanvéens retrouvent les portes des magasins et boutiques qui se trouvent à proximité de leur domicile, que les commerçants deviennent plus entreprenants et performants » expliquait Josiane Ruhlin. Le constat et le discours n’a pas changé 30 ans après.

     

    Dans cette ligne, l’UCARIVE a lancé et organisé en Novembre 1987, son 1er forum des commerçants, artisans et commerçants de Vanves au gymnase Maurice Magne, avec l’aide de la mairie, grâce à un financement privé. «  Il s’agit de mettre en valeur le tissu économique de Vanves qui compte près de 687 commerces-entreprises-artisans, de faire se rencontrer ses différents acteurs » expliquaient ses organisateurs. Ce fut un succés avec  60 exposants et plus de 2 000 visiteurs durant tout un week-end. Il a été ré-édité en 1988 (et inauguré par Charles Pasquan, président du Conseil Général des Hauts de Seine) avec autant de succés, les exposants faisaient des efforts importants comme Deu et Forgeneuf qui avait monté toute une véranda, EDF qui avait présenté la maquette d’une centrale nucléaire…. Des efforts récompensés puisque certains avaient pu faire des commandes et des affaires

     

    Malheureusement, repris et organisé par la municipalité en 1989, ce fut un échec, car il avait été organisé dans un tout autre état d’esprit avec des économies de « bout de chandelles ». Enfin, l’UCARIVE a été à l’origine de la toute première brocante de Vanves, bien modeste à l’époque, qui avait été organisé rue Louis  Blanc. Mais les élections municipales de 1989 avec les engagements politiques de certains membres ont fait éclaté cette assciation qui a essayé de subsister entre 1989 et 1991 avec Bernard Rosselo, assureur, comme président, puis a laissé sa place au Groupement Economique de Vanves en 1991. Mais c’est une autre histoire.

     

    A SUIVRE….

  • CARREFOUR EXPRESS A VANVES : PREUVE QUE LES GRANDS GROUPES OCCUPENT LE CRENEAU DU COMMERCE DE PROXIMITE POUR SURVIVRE

    Ce début de vacances d’été a été marqué par l’inauguration de quelques commerces et activités de services par la municipalité : SHIVA, Expert-Matelas, Carrefour Express notamment qui fonctionne bien depuis une semaine selon ses responsables. Son ouverture a coïncidé avec la parution par le CROCIS (Centre d’Observation du Commerce, de l’Industrie et des Services) d’Ile de France  d’une étude sur les « nouvelles stratégies face au changement » des «grandes surfaces alimentaires en Ile de France »

     

    « Les grandes surfaces alimentaires sont le résultat de l’explosion de la société de consommation à partir des années 50. L’idée fondatrice était que le consommateur devait pouvoir trouver ce qu’il cherche en un seul lieu ». Rappelez-vous, l’ouverture du premier centre commercial Parly 2 au Chesnay à la fin des années 60.  « Depuis, le secteur de la grande distribution alimentaire au niveau francilien comme national, est marquée par une centralisation élevée, proche d’un oligopole » racontent les auteurs de cette étude, en indiquant que  « les 6 principaux groupes sont tous d’origine française », avec un mode d’organisation qui tourne autour de deux mopdéles : Coopératif avec Leclerc, Intermarché et systéme U, Intégré avec Carrefour, Auchan, Casino. A Carrefour, notamment « c’est le groupe qui est propriétaire du point de vente, dont la gestion courante est déléguée à un responsable localement. Ainsi ce n’est pas ce dernier qui décide de la politique à mettre en œuvre pour assurer la pérénnité de son point de vente ».  

     

    Pendant les dernières décénnies, le développement intensif des grandes surfaces alimentaires s’est faite parfois au détriment de plus petites structures telles que les supérettes ou les commerces d’alimentations générales (épicerie générale) qui conviennent mieux à des zones denses comme Paris et sa proche banlieue. D’ailleurs du fait de la modification du comportement d’achat des clients, accentué par la crise économique, c’est l’effet inverse qui s’observe : les temples de « l’hyper consommation sont mis à mal par les consommateurs qui sont denandeurs de changements. Si le nombre d’hypermarchés (180) et de supermarchés (1500) en Ile de France  restent stable depuis 10 ans (20% du nombre total de commerces alimentaires franciliens), les supérettes se sont multipliés  (+ de 76% ) et leur part dans le commerce francilien augmente de 4 points sur la même période

     

    « Avec le temps et les aléas de la conjoncture, les besoins ont évolué, les consommateurs ont modifié leurs comportements d’achats, leurs dépenses étant orientés par obligation, vers le logement, les transports, les NTIC (portable,ordinateur…), faisant perdre aux grandes surfaces alimentaitrees leur attractivité. D’autant qu’ils ont fait le choix de la proximité dans un souci de maximisation de temps, et qu’au niveau des produits, il y a une volonté de consommer moins mais de meilleure qualité ». Ainsi  la proximité devient le nouveau lietmotiv. Le nombre de supérettes s’est renforcé, car la LME (Loi de Modernisation de l’Economie) a permit l’ouverture de commerce de moins de 1000 m2 sans demande d’autorisation préalable. Les deux acteurs majeurs à Paris sont Carrefour et Casino en terme de nombre de magasins et nombre de surface, suivis par Monoprix et Franprix.

     

    Le développement  des supérettes et des commerces d’alimentations générales se poursuit maintenant avec les Carrefour Market, City, et Express,  les Daily Mnop ‘ et Simply Markert (groupe Auchan), leur implantation ne répondant pas toujours à une logique particulière. « Les grands groupes ont ainsi élaborés de nouvelles stratégies pour répondre à ses changements, engageant un processus de développement d’enseigne de proximité en non propres afin de concurrencer les épiceries de quartier traditionnelle et les supérettes. Ainsi que le dévelopement de leurs propres marques bénéficiant toujours d’un prix attractif (25 à 30% moins chére que les marques nationales). Enfin, l’accent est mis sur les prestations offertes aux clients : élargissement des horaires d’ouverture notamment etc… Ainsi l’ouverture d’un Carrefour Express le 4 Juillet dernier  à Vanves réfléte toutes ces nouvelles tendances. Quelquefois contrecarré par des puissances locales : Ainsi, selon la rumeur, la mairie serait intervenue pour éviter que Carrefour Express vende du pain comme prévu, à cause de la proximité de la boulangerie du Moulin des Lavandière. Laquelle ne se prive pas de concurrencer d’autres commerces proposant café, bières et sandwichs… en attendant d’autres surprises pour la Rentrée ?