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commerce local - Page 48

  • LE COMMERCE A VANVES ET DANS LE GRAND PARIS CONNAIT UN REGAIN ET DES MUTATIONS

    Curieusement, alors que la question du commerce fait généralement débat entre la majorité et l’opposition municipale qui ne partagent pas la même vision de l’animation commecial, le renouvellement du partenariat entre la ville et la Chambre de commerce et d’Industrie de Paris/Hauts de Seine (CCIP/92) n’a donné lieu lieu à aucun débat, ni échanges lors du dernier conseil municipal du 8 Février 2012, sauf quelques déclarations. Fabian Estellano (PS) a même salué les avancées concernant la signalétique, l’état des lieux demandé en souhaitant que cela aille vite. Jean Cyril Le Goff (PS) a même félicité la Manager du Commerce pour son travail. Il est vrai que l’euphorie gagne les élus vanvéens avec l’arrivée de Picard voilà maintenant plus de deux semaines, les travaux engagés au Tout Va Mieux qui devrait être agrandi et accueillir un restaurant italien (et non une pizzeria), l’installation de la laverie automatique prés du Bistroquet, l’arrivée d’un magasin Bio au rez-de-chaussée du nouvel immeuble de la rue de la République… Et le prolongement de l’aide du FISAC pour aider les commerçants à rénover leur commerce, ceux-ci ayant reçu un courrier du Maire ces derniers jours  à ce sujet.

     

    Plus de 100 000 commerces de proximité ont été recensé par la CCIP dans le Grand Paris (Paris et les 3 dépatements de la Petite Couronne). Il apparaît qu’entre 2002 et 2011, le nombre de commerces actifs a augmenté d’environ 1%, dépassant maintenant les 106 000 dont 17 300 dans les Hauts de Seine. Cette dynamique s’est même renforcée depuis 2008. De plus le taux de vacance est en très forte baisse sur la même période (-13,8%), sachant que les Hauts de Seine ont connu la plus forte baissse depuis 2002 (-25,7%). La densité commerciale est la plus élevée à Paris  (27,3 pour 1000 habitants) et elle est également relativement importante dans les villes jouxtant la capitale, sachant qu’elle atteint 11 pour 1000 habitants dans les Hauts de seine.

     

    La tendance générale de ces trois dernières années a été à la restructuration commerciale dans le Grand Paris malgré un contexte économique toujours difficile : La CCIP a noté une forte progresssion des agences immoblières (17,7%), des banques (+13%), des téléphones Discount surtout (+408,9%). Si le secteur des cafés-restaurants a connu une dynamique positive (+6,3%), la tendance est portée par la restauration rapide (+47%), la restauration traditionnelle restant stable. Les ouvertures de restaurants ethniques ou thématiques sont nombreuses, répondant souvent à un fort besoin comunautaire. Dans le commerce alimentaire qui se maintient (+0,7%), ce sont les supéretes qui ont explosé depuis 2002 (+397,6%) dans le Grand Paris, +40% dans les Hauts de Seine) surtout depuis que le seuil d’autorisation préalable à une implantation commerciale est passé de 300 à 1000 m2 en 2008, et le développement des nouvelles enseignes de proximité créées par les grands groupes (SuperMarket sur le Plateau à la place de Champion).  

     

    Ells ont compensé la stagnation des activités du commerce traditionnel. Le commerce alimentaire de « niche » s’est également développé avec les magasins Bio (+80%), les commerces de surgelés (+21%) - ce qui est le cas à Vanves -  et des chocolatiers (+36%) dans les Hauts de seine. La CCIP a relevé la création de nouveaux marchés non sédentaire notamment l’après midi et le soir dans les Hauts de Seine (17 en 2011 au lieu de 8 en 2012), mais de plus petites tailles. A Vanves, il n’a pas pris car il n’était pas situé proche d’un moyen de transports en commun comme à Mairie d’Issy (Mercredi et vendredi) ou Corentin Celton (Jeudi).

     

    Le commerce non alimentaire est en recul de 3,9% : l’équipement de la maison (-18,9%) et les loisirs/cultrre (-10,1%) sont les deux secteurs les plus touchés alors que l’offre en produits/santé s’est renforcée (+9,6%), du fait de changements d’usages (développement de l’e-commerce notamment). Le secteur des services aux personnnes (blanchisseries-pressing, cordonneries, retoucheries, réparation « minute » s’inscrit dans cette tendance (-8%).

  • LE COMMERCE DE PROXIMITE A VANVES : « Et si les nouvelles technologies pouvaient ramener les clients dans les boutiques »

    Le maire de Vanves a relancé ses petits déjeuners avec les commerçants quartier par quartier en commençant par le Centre Ancien mardi dernier chez « Manu » puis au Bristol Vendredi prochain pour le quartier J.BLeuzen-Verdun etc… sachant que le conseil municipal devrait renouveler sa convention de partenariat entre  la CCIP 92 (Délégation Hauts de Seine de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) Mercredi prochain. Occasion peut être de révolutionner les choses !  

     

    Elle fait partie des 26 conventions de partenariat qui ont été signé entre la CCIP92 et les communes altoséquanaises  « La CCIP 92 est impliqué dans la défense du commerce de proximité comme toutes les CCI, car c’est celui qui est le plus vulnérable à l’heure actuelle. On considère que le commerce dans la ville est source de vie, d’humanisme, de convivialité, de sécurité. On fait tout pour consolider le commerce de centre de ville (ou de proximité) en association avec les collectivités locales » explique Alain Buat, vice président chargé du Commerce à la CCIP 92  qui était venu inaugurer le Mois du Commerce à Vanves à l’automne dernier en ajoutant : « Il s’agit principalement de monter les dossiers FISAC (Fonds d’Intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) pour rénover les commerces de centres villes qui est l’action phare. Elle s’étoffe avec différentes actions comme l’animation commerciale, la décoration des vitrines, le recrutement d’un Manager de centre ville. Nous animons des ateliers du commerce sur des thémes bien précis comme l’e-commerce, l’accessibilité aux handicapés, la loi exigeant qu’à partir du 1Er Janvier 2015, cette accessibilité soit le cas dans tous les commerces »

     

    Les commerçants doivent face à la crise qui s’est traduit par une baisse de la consommation, mais aussi à une mutation où le commerce doit capter des flux. Et la CCIP s’est attelé pour sensibiliser ses commerçants aux  nouvelles techniques et technologies (e-commmerce, m-commerce…) qui ont pour but de ramener la consommation vers le commerce de proximité aussi bien pour les résidents que pour les flux de migration des salariés. Et de mettre en réseau le  maximum de personnes partageant ses préoccupations communes. « Parce qu’en partageant les meilleures pratiques, elles arrivent à s’en sortir, associations de commerçants, manager de centre ville etc… ». Encore faut il que l’action de la CCIP 92 soit connue, ce qui n’est pas toujours le cas comme il l’explique.  « Mais nous sommes en pleine mutation : Du commerce de proximité, où les gens descendaient de leur immeuble pour acheter dans la boutique d’en face, nous allons vers un commerce qui a pour but de capter les flux, parce que de plus en plus, les gens se déplacent pour aller travailler, au spectacle. Ils ont donc besoin de trouver des magasins un peu partout. Si le commerce de proximité veut continuer à vivre et à se développer, il faut qu’il tienne compte de ses nouvelles pratiques.  Nous avons pour cela des outils que nous mettons en place dans le cadre de ses conventions de partenariat (Villa-cités pour analyser le tissu commercial existant et faire des propositions, Eco-Défi pour inciter les comerçants à respecter un certain nombre de contraintes environnementales et obtenir ce label, et les conciergeries d’entreprises) »

     

    Mais la CCIP 92 va bien au-delà en recherchant de nouvelles solutions à mettre en place au profit des commerces locaux et des collectivités locales.   Ainsi, elle a entamé des négociations assez avancées avec la ville de Sceaux, pour mettre en place une conciergerie numérique, s’appuyant sur les moyens de communications modernes. « Les consommateurs pourront commander par leur smartphone, leur ordinateur auprès des commerçants locaux, passer et payer leurs commandes via internet qui sera déposée dans un casier sous digicode  (bientôt réfrigérer pour l’alimentaire) où ils pourront la récupérer. Nous travaillons pour cela en étroite collaboration avec un chercheur de l’ESCP-Europe, Olivier Badot qui est un des rares chercheurs en France sur le commerce. Grâce à lui, nous nous orientons vers des solutions d’e-commerce, de m-commerce (sur mobile) et du-commerce (public writer) c’est à dire que l’on pourra bientôt utiliser un certain nombre de canaux pour faire ses courses.  Nous travaillons sur des bornes émettrices qui permettront lorsqu’on traverse un quartier d’avoir sur son smartphone, l’annonce d’une promotion faîte par l’épicerie du coin.. Ces nouvelles techniques ont pour but de ramener la consommation vers le commerce de proximité aussi bien pour les résidents que pour les flux de migration des salariés ».

     

    Encore faut il que les commerçants soient sensibilisés à l’autre bout de la chaîne sur l’utilisation de ces nouveles technologies : « C’est là que nous avons un travail de fonds à faire et qui sont l’objet de nos réflexions, car nous n’avons pas encore trouvé la bonne solution. D’autant plus que les commerçants ont le nez dans le guidon du matin au soir, n’ayant pas tellement envie de participer à des réunions ou des formations leur jour de repos (lundi). Il faut que nous arrivions à trouver le bon créneau pour les sensibiliser. Mais on y arrivera, car c’est dans leur intérêt. Parce que la survie et le développement du commerce de centre ville en dépendent. Regardez ce qui se déroule dans les gares, comme Saint Lazare, qui sont de véritables Hubbs où l’on trouve de tout. Tout comme bientôt les gares du Grand Paris Express. Il faudra arriver à convaincre les commerçants locaux d’adhérer à ces nouveaux formes de commerce soit en ouvrant des corners dans ces gares, soit en installant des bornes qui émettent des messages commerciaux perçus par les mobiles et smartphones, soit en installant des conciergeries numériques ».

  • GALETTE DES ROIS A VANVES DU GEV AU CAFE DE LA GARE

    C’était au tour des commercçants et chefs d’entreprises d’organiser hier soir leur galette des rois au Café de la Gare dont le patron qui a en pris l’initiative avec le GEV, célébrera ses 10 ans de présence à Vanves en 2012, avec une grande fête de quartier parait il. Occasion pour Francine Aurand, présidente du GEV, de remercier les commerçants pour les 40 vitrines décorés et ceux (40) qui ont participé au Jeu concours  dont les gagnants tirès au sort ce soir, ont gagné pour le premier une TV écran plat et le second un appareil photo numérique. Bernard Gauducheau est venu partager un moment de convivialité, entre les vœux du Groupe Centriste à la Région, et l’ouverture du festival ArtDanthé au théâtre, et leur adresser quelques mots de bonne année, surtout pour quelques nouveaux venus, présent comme Hermés Communication, absent pour Picard, un magasin bio, tout en se félicitant que ses acteurs économiques ont fait des efforts pour maintenir et développer leurs activités avec la renaissance du Tout Va Mieux au Centre Ancien où des travaux sont entrepris pour installer un restaurant, les transformation de l’hôtel Mercure qui a entièrement rénové ses espaces bar et brasserie, l’arrivée du siége d’Hachette Livre dans un nouveau batiment… « Un bon climat régne malgré que tout ne soit pas facile pour faire avancer les choses » reconnaissait il en annonçant le prolongement de l’aide du FISAC à la rénovation des vitrines notamment