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commerce local - Page 48

  • LE GROUPEMENT ECONOMIQUE DE VANVES A LA CROISEE DES CHEMINS 22 ANS APRES SA CREATION !

    Le GEV s’est réunie mardi dernier au Club Murillo pour tenir sa 22éme assemblée générale. Pendant près de 2H, ses membres ont pu échanger sur le devenir de cette association en présence du maire de Vanves qui a expliqué son action en matière commerciale, suite à l’ouverture réalisée ou annoncée de nouveaux commerces

     

    L’assemblée Générale du GEV a donné l’occasion au maire d’expliquer son action en matière de commerce dans une ville qui est devenue attractive. « Elle attire notamment des familles parisiennes – 20 000 habitants ont changé en 10 ans soit 70% de la population vanvéenne – 15 projets immobiliers sont en cours réalisation dans une commune qui a modifié son PLU en donnant quelques possibilités et facilités d’extension aux propriétaires de  pavillons notamment, de constructions nouvelles aux promoteurs immobiliers, de façon raisonable. Et ces familles qui arrivent sont des clients (potentiels) » a expliqué Bernard Gauducheau en parlant des nouveaux commerces et des projets comme la transformation de la brasserie Tout Va Mieux fermé depuis plusieurs années en restaurant italien et son extension dans les locaux du pressing automatique qui a déménagé à côté du café Le Bistroquet. L’ouverture de Picard rue J.Bleuzen  qui a battu les records de ventes en Ile de France le jour de son ouverture avec 500 clients: « On s’est battu pour avoir Picard alors que le promoteur avait payé à prix d’or une société spécialisée pour chercher un commerçant, et pas seulement pour éclairer la rue » a expliqué le maire alors que la présidente du GEV Francine Aurand rapportait que beaucoup de vanvéens consdérent que ce nouveau magasin éclaire et anime la rue le soir.

     

    « Nous faisons le travail de négociation alors que ce n’est pas notre rôle. On s’est battu pour éviter d’avoir un « G20 », mais plutôt un petit « Carrefour Express » à la place du Vidéo club à l’angle des rues de la République et Antoine Fratacci, ce qui ne devrait pas déranger Franprix selon ses patrons,  pour obtenir un magasin Bio place d e la République. Nous travaillons la rue Raymond Marcheron pour caser quelques commerces (notamment une boulangerie) » a-t-il expliqué en ayant constaté l’arrivée d’une nouvelle génération de commerçants qui s’installent, ont envie de travailler et de réussir… Tout en rappelant la dérogation « FISAC » permettant d’allonger d’un an supplémentaire l’aide aux rénovations des commerces, l’amélioration de la signalétique, l’aménagement d’un second parking sous les écoles du centre –îlot Cabourg) qui a permis « de relancer le marché, de lui permettre de retrouver son attractivité  parce qu’on a facilité le stationnement tant des professionnels que de leurs client qui reviennent »

     

    Cette assemblée générale du GEV a suscité énormément d’échanges entre ses membres, avec comme d’habitude dans toute réunion, l’adhérent qui joue le pinailleur, le procédurier en empêchant la présidente de mener à un « bon train » l’ordre du jour. Ce qui a étonné certains membres, car ce nouvel adhérent exerce tout de même à Vanves depuis 10 ans, et personne à Vanves ne peut l’ignorer depuis qu’il a fêté en grande pompe avec tout le landerneau politique cet anniversaire voilà quinze jours… Il a quelque peu oublié un peu trop vite le fonctionnement convivial d’une association où tous ses adhérents se font confiance,  alors que certains d’entre eux essaient d’animer (difficilement). Ce qui ne l’empêchait pas de constater avec interrogation qu’elle ne réunissait que « 50 membres sur 200 ». Ce qui lui valut cette réponse : « Beaucoup nous ont répondu que cela ne les intéressaient pas ! ». En dehors de l’hostilité de quelques uns vis-à-vis du GEV qui ne veulent rien entendre « beaucoup ont le nez dans le guidon, à cause de la crise et des difficultés rencontrées à faire vivre  le commerce de proximité » confiait un participant.     

     

    En 22 ans, le GEV a essayé difficilement de fédérer les commerçants, de développer une animation commerciale comme ce fut le cas  en 2011, avec la fête des méres, le Vide Grenier du Plateau en regrettant que les commerçants du quartier restent fernés ce jour là (eh oui !), le mois du Commerce de proximité « avec plus de 140 commerçants qui ont joué le jeu, chaque quartier ayant été mis à l’honneur grâce à des animations et des jeux » comme l’a constaté Francine Aurand, l’animation de Noêl avec les décorations de vitrines à laquelle ont participé 40 commerçants, le Marché des Terroirs. Elle a parlé de la subvention versé par la ville (5000 €), de la convention ville deVanves-CCIP 92 avec le manager de centre ville qui était présente avec Alain Toubiana, conseiller municipal délégué aux commerces, marché, entreprises. 

     

    C’est à ce moment là que les échanges se sont développés sur le fonctionnement de cette association, sur le conseil d’administration incomplet auquel cette réunion a permit de remédier, avec des réunions semestrielles à défaut de pouvoir les faire tous les mois, les rentrées difficiles des cotisations car il faut aller jusqu’à solliciter sur place certains membres (lorsque ses responsables ont le temps), et surtout  le site internet qu’il faut faite vivre pour le rendre attrayant. « Cela vaut la peine de vous réunir, pour redéfinir vos missions, profiter de ces débats pour aller plus loin » a déclaré le maire en précisant « que si la ville apporte son soutien en tant que partenaire, pas question pour elle de se substituer à vous. C’est à vous de vous donner les moyens d’être dynamique »  

  • LE COMMERCE A VANVES ET DANS LE GRAND PARIS CONNAIT UN REGAIN ET DES MUTATIONS

    Curieusement, alors que la question du commerce fait généralement débat entre la majorité et l’opposition municipale qui ne partagent pas la même vision de l’animation commecial, le renouvellement du partenariat entre la ville et la Chambre de commerce et d’Industrie de Paris/Hauts de Seine (CCIP/92) n’a donné lieu lieu à aucun débat, ni échanges lors du dernier conseil municipal du 8 Février 2012, sauf quelques déclarations. Fabian Estellano (PS) a même salué les avancées concernant la signalétique, l’état des lieux demandé en souhaitant que cela aille vite. Jean Cyril Le Goff (PS) a même félicité la Manager du Commerce pour son travail. Il est vrai que l’euphorie gagne les élus vanvéens avec l’arrivée de Picard voilà maintenant plus de deux semaines, les travaux engagés au Tout Va Mieux qui devrait être agrandi et accueillir un restaurant italien (et non une pizzeria), l’installation de la laverie automatique prés du Bistroquet, l’arrivée d’un magasin Bio au rez-de-chaussée du nouvel immeuble de la rue de la République… Et le prolongement de l’aide du FISAC pour aider les commerçants à rénover leur commerce, ceux-ci ayant reçu un courrier du Maire ces derniers jours  à ce sujet.

     

    Plus de 100 000 commerces de proximité ont été recensé par la CCIP dans le Grand Paris (Paris et les 3 dépatements de la Petite Couronne). Il apparaît qu’entre 2002 et 2011, le nombre de commerces actifs a augmenté d’environ 1%, dépassant maintenant les 106 000 dont 17 300 dans les Hauts de Seine. Cette dynamique s’est même renforcée depuis 2008. De plus le taux de vacance est en très forte baisse sur la même période (-13,8%), sachant que les Hauts de Seine ont connu la plus forte baissse depuis 2002 (-25,7%). La densité commerciale est la plus élevée à Paris  (27,3 pour 1000 habitants) et elle est également relativement importante dans les villes jouxtant la capitale, sachant qu’elle atteint 11 pour 1000 habitants dans les Hauts de seine.

     

    La tendance générale de ces trois dernières années a été à la restructuration commerciale dans le Grand Paris malgré un contexte économique toujours difficile : La CCIP a noté une forte progresssion des agences immoblières (17,7%), des banques (+13%), des téléphones Discount surtout (+408,9%). Si le secteur des cafés-restaurants a connu une dynamique positive (+6,3%), la tendance est portée par la restauration rapide (+47%), la restauration traditionnelle restant stable. Les ouvertures de restaurants ethniques ou thématiques sont nombreuses, répondant souvent à un fort besoin comunautaire. Dans le commerce alimentaire qui se maintient (+0,7%), ce sont les supéretes qui ont explosé depuis 2002 (+397,6%) dans le Grand Paris, +40% dans les Hauts de Seine) surtout depuis que le seuil d’autorisation préalable à une implantation commerciale est passé de 300 à 1000 m2 en 2008, et le développement des nouvelles enseignes de proximité créées par les grands groupes (SuperMarket sur le Plateau à la place de Champion).  

     

    Ells ont compensé la stagnation des activités du commerce traditionnel. Le commerce alimentaire de « niche » s’est également développé avec les magasins Bio (+80%), les commerces de surgelés (+21%) - ce qui est le cas à Vanves -  et des chocolatiers (+36%) dans les Hauts de seine. La CCIP a relevé la création de nouveaux marchés non sédentaire notamment l’après midi et le soir dans les Hauts de Seine (17 en 2011 au lieu de 8 en 2012), mais de plus petites tailles. A Vanves, il n’a pas pris car il n’était pas situé proche d’un moyen de transports en commun comme à Mairie d’Issy (Mercredi et vendredi) ou Corentin Celton (Jeudi).

     

    Le commerce non alimentaire est en recul de 3,9% : l’équipement de la maison (-18,9%) et les loisirs/cultrre (-10,1%) sont les deux secteurs les plus touchés alors que l’offre en produits/santé s’est renforcée (+9,6%), du fait de changements d’usages (développement de l’e-commerce notamment). Le secteur des services aux personnnes (blanchisseries-pressing, cordonneries, retoucheries, réparation « minute » s’inscrit dans cette tendance (-8%).

  • LE COMMERCE DE PROXIMITE A VANVES : « Et si les nouvelles technologies pouvaient ramener les clients dans les boutiques »

    Le maire de Vanves a relancé ses petits déjeuners avec les commerçants quartier par quartier en commençant par le Centre Ancien mardi dernier chez « Manu » puis au Bristol Vendredi prochain pour le quartier J.BLeuzen-Verdun etc… sachant que le conseil municipal devrait renouveler sa convention de partenariat entre  la CCIP 92 (Délégation Hauts de Seine de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) Mercredi prochain. Occasion peut être de révolutionner les choses !  

     

    Elle fait partie des 26 conventions de partenariat qui ont été signé entre la CCIP92 et les communes altoséquanaises  « La CCIP 92 est impliqué dans la défense du commerce de proximité comme toutes les CCI, car c’est celui qui est le plus vulnérable à l’heure actuelle. On considère que le commerce dans la ville est source de vie, d’humanisme, de convivialité, de sécurité. On fait tout pour consolider le commerce de centre de ville (ou de proximité) en association avec les collectivités locales » explique Alain Buat, vice président chargé du Commerce à la CCIP 92  qui était venu inaugurer le Mois du Commerce à Vanves à l’automne dernier en ajoutant : « Il s’agit principalement de monter les dossiers FISAC (Fonds d’Intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) pour rénover les commerces de centres villes qui est l’action phare. Elle s’étoffe avec différentes actions comme l’animation commerciale, la décoration des vitrines, le recrutement d’un Manager de centre ville. Nous animons des ateliers du commerce sur des thémes bien précis comme l’e-commerce, l’accessibilité aux handicapés, la loi exigeant qu’à partir du 1Er Janvier 2015, cette accessibilité soit le cas dans tous les commerces »

     

    Les commerçants doivent face à la crise qui s’est traduit par une baisse de la consommation, mais aussi à une mutation où le commerce doit capter des flux. Et la CCIP s’est attelé pour sensibiliser ses commerçants aux  nouvelles techniques et technologies (e-commmerce, m-commerce…) qui ont pour but de ramener la consommation vers le commerce de proximité aussi bien pour les résidents que pour les flux de migration des salariés. Et de mettre en réseau le  maximum de personnes partageant ses préoccupations communes. « Parce qu’en partageant les meilleures pratiques, elles arrivent à s’en sortir, associations de commerçants, manager de centre ville etc… ». Encore faut il que l’action de la CCIP 92 soit connue, ce qui n’est pas toujours le cas comme il l’explique.  « Mais nous sommes en pleine mutation : Du commerce de proximité, où les gens descendaient de leur immeuble pour acheter dans la boutique d’en face, nous allons vers un commerce qui a pour but de capter les flux, parce que de plus en plus, les gens se déplacent pour aller travailler, au spectacle. Ils ont donc besoin de trouver des magasins un peu partout. Si le commerce de proximité veut continuer à vivre et à se développer, il faut qu’il tienne compte de ses nouvelles pratiques.  Nous avons pour cela des outils que nous mettons en place dans le cadre de ses conventions de partenariat (Villa-cités pour analyser le tissu commercial existant et faire des propositions, Eco-Défi pour inciter les comerçants à respecter un certain nombre de contraintes environnementales et obtenir ce label, et les conciergeries d’entreprises) »

     

    Mais la CCIP 92 va bien au-delà en recherchant de nouvelles solutions à mettre en place au profit des commerces locaux et des collectivités locales.   Ainsi, elle a entamé des négociations assez avancées avec la ville de Sceaux, pour mettre en place une conciergerie numérique, s’appuyant sur les moyens de communications modernes. « Les consommateurs pourront commander par leur smartphone, leur ordinateur auprès des commerçants locaux, passer et payer leurs commandes via internet qui sera déposée dans un casier sous digicode  (bientôt réfrigérer pour l’alimentaire) où ils pourront la récupérer. Nous travaillons pour cela en étroite collaboration avec un chercheur de l’ESCP-Europe, Olivier Badot qui est un des rares chercheurs en France sur le commerce. Grâce à lui, nous nous orientons vers des solutions d’e-commerce, de m-commerce (sur mobile) et du-commerce (public writer) c’est à dire que l’on pourra bientôt utiliser un certain nombre de canaux pour faire ses courses.  Nous travaillons sur des bornes émettrices qui permettront lorsqu’on traverse un quartier d’avoir sur son smartphone, l’annonce d’une promotion faîte par l’épicerie du coin.. Ces nouvelles techniques ont pour but de ramener la consommation vers le commerce de proximité aussi bien pour les résidents que pour les flux de migration des salariés ».

     

    Encore faut il que les commerçants soient sensibilisés à l’autre bout de la chaîne sur l’utilisation de ces nouveles technologies : « C’est là que nous avons un travail de fonds à faire et qui sont l’objet de nos réflexions, car nous n’avons pas encore trouvé la bonne solution. D’autant plus que les commerçants ont le nez dans le guidon du matin au soir, n’ayant pas tellement envie de participer à des réunions ou des formations leur jour de repos (lundi). Il faut que nous arrivions à trouver le bon créneau pour les sensibiliser. Mais on y arrivera, car c’est dans leur intérêt. Parce que la survie et le développement du commerce de centre ville en dépendent. Regardez ce qui se déroule dans les gares, comme Saint Lazare, qui sont de véritables Hubbs où l’on trouve de tout. Tout comme bientôt les gares du Grand Paris Express. Il faudra arriver à convaincre les commerçants locaux d’adhérer à ces nouveaux formes de commerce soit en ouvrant des corners dans ces gares, soit en installant des bornes qui émettent des messages commerciaux perçus par les mobiles et smartphones, soit en installant des conciergeries numériques ».