Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

e-commerce

  • LA CRISE SANITAIRE A CHANGE LES HABITUDES DE CONSOMMER TANT A VANVES QU’EN ILE DE FRANCE OU AILLEURS

    Voilà deux ans, le premier confinement, puis les deux autres suivant entrecoupés de périodes d’assouplissement, avec des couvre-feux aux horaires plus ou moins contraignants et des limitations dans les déplacements entrecoupés de périodes d’assouplissement, avec des couvre-feux aux horaires plus ou moins contraignants et des limitations dans les déplacements, ont profondément changé nos habitudes de consommer

    Près de neuf Franciliens sur dix ont «profité» de la crise Covid-19 pour acheter plus souvent en ligne ou « s’y mettre», pour ceux qui ne le faisaient pas auparavant. La proportion d’acheteurs fréquents (une fois par semaine ou plus) est en nette augmentation, à 21% contre 14% en 2016. Les 25-34 ans sont les acheteurs les plus fréquents. Cette progression s’est faite au détriment des achats en magasin : si l’alimentaire, les cosmétiques et la santé, le bricolage-jardinage et les fleurs restent encore principalement achetés en magasin, le prêt-à-porter et les chaussures, les jeux et les jouets, ainsi que les produits électroménagers sont achetés presque autant en ligne qu’en magasin.

    En fonction des produits considérés, une proportion variable de Franciliens (entre 6% et 17 %) a acheté sur Internet pour la première fois lors de la crise Covid-19, et cela, quel que soit le produit. C’est particulièrement le cas pour l’alimentation  avec 61% de nouveaux acheteurs, et la restauration avec 65%.. En 2021, un Francilien sur quatre achètait des produits alimentaires en ligne, et quatre Franciliens sur dix y commandaient des repas, contre deux sur dix un an plus tôt. Les plus de 65 ans ont le plus maintenu ou augmenté leur fréquence d’achat de produits alimentaires en ligne par rapport à l’année précédente (54%), tandis que, pour la restauration, ce sont les 18-24 ans (72%). Les actifs sont susceptibles de consommer de la restauration en ligne 1,3 fois plus que les non-actifs ; les 25-34 ans quatre fois plus que les plus de 50 ans ; et les 18-24 ans trois fois plus. Les habitants de Paris et de la petite couronne y ont recours 1,3 fois plus que ceux de la grande couronne, sans doute en raison de revenus plus élevés et, surtout, d’une plus grande offre de restauration au cœur de la métropole.

    Si ces confinements ont changé nos habitudes, elles ont eu un fort impact sur nos commerces d’une ampleur variable selon leur secteur d’activité, leur format ou leur localisation : Le commerce spécialisé non alimentaire en magasin a été le plus touché, avec des secteurs plus affectés que d’autres : habillement-chaussures (-22 %), culture-loisirs (-15 %) et parfumerie (-13 %). En revanche, d’autres secteurs, comme l’alimentation, ont mieux résisté. Les charcuteries-traiteurs-épiceries fines (+57% de magasins), les primeurs (+11%) et les magasins bio (+13%), par exemple, ont profité du «fait maison» et du «manger sain », favorisés pendant les confinements ; mais les cavistes et les boulangeries-pâtisseries ont souffert davantage». Face à ces contraintes et à l’évolution des comportements, les commerces, qu’ils soient petits ou grands, ont dû s’adapter, et ils ont su le faire: prise de commande à distance ; développement du click and collect ; recours aux caisses en libre-service et au paiement sans contact ou dématérialisé ; livraison par les commerçants et les restaurateurs ; ouverture plus tôt lors des couvre-feux à 18 h…Le commerce en ligne s’est avéré être une réponse efficace aux contraintes imposées par la pandémie

  • PLATEAU DE VANVES : LA SIGNALETIQUE JUGEE « PERFECTIBLE » POURAIT ETRE AMELIOREE

    Avec le développement de l’e-commerce à cause de la rise sanitaire, le nombe de colis à retirer chez certains commerçants ou livrer à domicile ont explosé. Des adhérents de l’association Agir pour le Plateau ont remonté à ses responsables, les difficultés rencontrés par les livreurs pour trouver les adresses des clients qu’ils doivent desservir. Tout simplement à cause d’une signalétique insuffisante selon leur constat, la numérotation des rues présentant de nombreuses interruptions, notamment dans les rues Auguste Compte et Rabelais. Un petit groupe de travail a étudié les carences actuelles de la signalétique du Plateau afin de bâtir une proposition permettant d'améliorer cette situation qu’ils ont envoyé à la mairie de Vanves, avec unesérie de photos permettant de mieux apprécier la situation et un plan de principe de posede nouveaux panneaux . Elle consisterait à indiquer plus clairement les noms des rues et les numéros depuis les voies où les véhiculescirculation et stationnent

    Cette proposition une réponse favorable de la municipalité de Vanves qui reconnait que «la signalétique relatives à certains axes du quartier du Plateau s’avére perfectible» en les rejoignant sur «la nécessité d’améliorer dans les meilleurs délais cette ayant trait aux rues Auguste Compte et Rabelais». Elle considére que leur proposition de «localisation des futurs panneaux constitue une précieuse base de travail » qu’elle a communiqué aux services de GPSO

  • LE COMMERCE DE PROXIMITE A VANVES : « Et si les nouvelles technologies pouvaient ramener les clients dans les boutiques »

    Le maire de Vanves a relancé ses petits déjeuners avec les commerçants quartier par quartier en commençant par le Centre Ancien mardi dernier chez « Manu » puis au Bristol Vendredi prochain pour le quartier J.BLeuzen-Verdun etc… sachant que le conseil municipal devrait renouveler sa convention de partenariat entre  la CCIP 92 (Délégation Hauts de Seine de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) Mercredi prochain. Occasion peut être de révolutionner les choses !  

     

    Elle fait partie des 26 conventions de partenariat qui ont été signé entre la CCIP92 et les communes altoséquanaises  « La CCIP 92 est impliqué dans la défense du commerce de proximité comme toutes les CCI, car c’est celui qui est le plus vulnérable à l’heure actuelle. On considère que le commerce dans la ville est source de vie, d’humanisme, de convivialité, de sécurité. On fait tout pour consolider le commerce de centre de ville (ou de proximité) en association avec les collectivités locales » explique Alain Buat, vice président chargé du Commerce à la CCIP 92  qui était venu inaugurer le Mois du Commerce à Vanves à l’automne dernier en ajoutant : « Il s’agit principalement de monter les dossiers FISAC (Fonds d’Intervention pour les services, l’artisanat et le commerce) pour rénover les commerces de centres villes qui est l’action phare. Elle s’étoffe avec différentes actions comme l’animation commerciale, la décoration des vitrines, le recrutement d’un Manager de centre ville. Nous animons des ateliers du commerce sur des thémes bien précis comme l’e-commerce, l’accessibilité aux handicapés, la loi exigeant qu’à partir du 1Er Janvier 2015, cette accessibilité soit le cas dans tous les commerces »

     

    Les commerçants doivent face à la crise qui s’est traduit par une baisse de la consommation, mais aussi à une mutation où le commerce doit capter des flux. Et la CCIP s’est attelé pour sensibiliser ses commerçants aux  nouvelles techniques et technologies (e-commmerce, m-commerce…) qui ont pour but de ramener la consommation vers le commerce de proximité aussi bien pour les résidents que pour les flux de migration des salariés. Et de mettre en réseau le  maximum de personnes partageant ses préoccupations communes. « Parce qu’en partageant les meilleures pratiques, elles arrivent à s’en sortir, associations de commerçants, manager de centre ville etc… ». Encore faut il que l’action de la CCIP 92 soit connue, ce qui n’est pas toujours le cas comme il l’explique.  « Mais nous sommes en pleine mutation : Du commerce de proximité, où les gens descendaient de leur immeuble pour acheter dans la boutique d’en face, nous allons vers un commerce qui a pour but de capter les flux, parce que de plus en plus, les gens se déplacent pour aller travailler, au spectacle. Ils ont donc besoin de trouver des magasins un peu partout. Si le commerce de proximité veut continuer à vivre et à se développer, il faut qu’il tienne compte de ses nouvelles pratiques.  Nous avons pour cela des outils que nous mettons en place dans le cadre de ses conventions de partenariat (Villa-cités pour analyser le tissu commercial existant et faire des propositions, Eco-Défi pour inciter les comerçants à respecter un certain nombre de contraintes environnementales et obtenir ce label, et les conciergeries d’entreprises) »

     

    Mais la CCIP 92 va bien au-delà en recherchant de nouvelles solutions à mettre en place au profit des commerces locaux et des collectivités locales.   Ainsi, elle a entamé des négociations assez avancées avec la ville de Sceaux, pour mettre en place une conciergerie numérique, s’appuyant sur les moyens de communications modernes. « Les consommateurs pourront commander par leur smartphone, leur ordinateur auprès des commerçants locaux, passer et payer leurs commandes via internet qui sera déposée dans un casier sous digicode  (bientôt réfrigérer pour l’alimentaire) où ils pourront la récupérer. Nous travaillons pour cela en étroite collaboration avec un chercheur de l’ESCP-Europe, Olivier Badot qui est un des rares chercheurs en France sur le commerce. Grâce à lui, nous nous orientons vers des solutions d’e-commerce, de m-commerce (sur mobile) et du-commerce (public writer) c’est à dire que l’on pourra bientôt utiliser un certain nombre de canaux pour faire ses courses.  Nous travaillons sur des bornes émettrices qui permettront lorsqu’on traverse un quartier d’avoir sur son smartphone, l’annonce d’une promotion faîte par l’épicerie du coin.. Ces nouvelles techniques ont pour but de ramener la consommation vers le commerce de proximité aussi bien pour les résidents que pour les flux de migration des salariés ».

     

    Encore faut il que les commerçants soient sensibilisés à l’autre bout de la chaîne sur l’utilisation de ces nouveles technologies : « C’est là que nous avons un travail de fonds à faire et qui sont l’objet de nos réflexions, car nous n’avons pas encore trouvé la bonne solution. D’autant plus que les commerçants ont le nez dans le guidon du matin au soir, n’ayant pas tellement envie de participer à des réunions ou des formations leur jour de repos (lundi). Il faut que nous arrivions à trouver le bon créneau pour les sensibiliser. Mais on y arrivera, car c’est dans leur intérêt. Parce que la survie et le développement du commerce de centre ville en dépendent. Regardez ce qui se déroule dans les gares, comme Saint Lazare, qui sont de véritables Hubbs où l’on trouve de tout. Tout comme bientôt les gares du Grand Paris Express. Il faudra arriver à convaincre les commerçants locaux d’adhérer à ces nouveaux formes de commerce soit en ouvrant des corners dans ces gares, soit en installant des bornes qui émettent des messages commerciaux perçus par les mobiles et smartphones, soit en installant des conciergeries numériques ».