Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CARREFOUR EXPRESS A VANVES : PREUVE QUE LES GRANDS GROUPES OCCUPENT LE CRENEAU DU COMMERCE DE PROXIMITE POUR SURVIVRE

Ce début de vacances d’été a été marqué par l’inauguration de quelques commerces et activités de services par la municipalité : SHIVA, Expert-Matelas, Carrefour Express notamment qui fonctionne bien depuis une semaine selon ses responsables. Son ouverture a coïncidé avec la parution par le CROCIS (Centre d’Observation du Commerce, de l’Industrie et des Services) d’Ile de France  d’une étude sur les « nouvelles stratégies face au changement » des «grandes surfaces alimentaires en Ile de France »

 

« Les grandes surfaces alimentaires sont le résultat de l’explosion de la société de consommation à partir des années 50. L’idée fondatrice était que le consommateur devait pouvoir trouver ce qu’il cherche en un seul lieu ». Rappelez-vous, l’ouverture du premier centre commercial Parly 2 au Chesnay à la fin des années 60.  « Depuis, le secteur de la grande distribution alimentaire au niveau francilien comme national, est marquée par une centralisation élevée, proche d’un oligopole » racontent les auteurs de cette étude, en indiquant que  « les 6 principaux groupes sont tous d’origine française », avec un mode d’organisation qui tourne autour de deux mopdéles : Coopératif avec Leclerc, Intermarché et systéme U, Intégré avec Carrefour, Auchan, Casino. A Carrefour, notamment « c’est le groupe qui est propriétaire du point de vente, dont la gestion courante est déléguée à un responsable localement. Ainsi ce n’est pas ce dernier qui décide de la politique à mettre en œuvre pour assurer la pérénnité de son point de vente ».  

 

Pendant les dernières décénnies, le développement intensif des grandes surfaces alimentaires s’est faite parfois au détriment de plus petites structures telles que les supérettes ou les commerces d’alimentations générales (épicerie générale) qui conviennent mieux à des zones denses comme Paris et sa proche banlieue. D’ailleurs du fait de la modification du comportement d’achat des clients, accentué par la crise économique, c’est l’effet inverse qui s’observe : les temples de « l’hyper consommation sont mis à mal par les consommateurs qui sont denandeurs de changements. Si le nombre d’hypermarchés (180) et de supermarchés (1500) en Ile de France  restent stable depuis 10 ans (20% du nombre total de commerces alimentaires franciliens), les supérettes se sont multipliés  (+ de 76% ) et leur part dans le commerce francilien augmente de 4 points sur la même période

 

« Avec le temps et les aléas de la conjoncture, les besoins ont évolué, les consommateurs ont modifié leurs comportements d’achats, leurs dépenses étant orientés par obligation, vers le logement, les transports, les NTIC (portable,ordinateur…), faisant perdre aux grandes surfaces alimentaitrees leur attractivité. D’autant qu’ils ont fait le choix de la proximité dans un souci de maximisation de temps, et qu’au niveau des produits, il y a une volonté de consommer moins mais de meilleure qualité ». Ainsi  la proximité devient le nouveau lietmotiv. Le nombre de supérettes s’est renforcé, car la LME (Loi de Modernisation de l’Economie) a permit l’ouverture de commerce de moins de 1000 m2 sans demande d’autorisation préalable. Les deux acteurs majeurs à Paris sont Carrefour et Casino en terme de nombre de magasins et nombre de surface, suivis par Monoprix et Franprix.

 

Le développement  des supérettes et des commerces d’alimentations générales se poursuit maintenant avec les Carrefour Market, City, et Express,  les Daily Mnop ‘ et Simply Markert (groupe Auchan), leur implantation ne répondant pas toujours à une logique particulière. « Les grands groupes ont ainsi élaborés de nouvelles stratégies pour répondre à ses changements, engageant un processus de développement d’enseigne de proximité en non propres afin de concurrencer les épiceries de quartier traditionnelle et les supérettes. Ainsi que le dévelopement de leurs propres marques bénéficiant toujours d’un prix attractif (25 à 30% moins chére que les marques nationales). Enfin, l’accent est mis sur les prestations offertes aux clients : élargissement des horaires d’ouverture notamment etc… Ainsi l’ouverture d’un Carrefour Express le 4 Juillet dernier  à Vanves réfléte toutes ces nouvelles tendances. Quelquefois contrecarré par des puissances locales : Ainsi, selon la rumeur, la mairie serait intervenue pour éviter que Carrefour Express vende du pain comme prévu, à cause de la proximité de la boulangerie du Moulin des Lavandière. Laquelle ne se prive pas de concurrencer d’autres commerces proposant café, bières et sandwichs… en attendant d’autres surprises pour la Rentrée ?

Les commentaires sont fermés.