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  • BERNARD GAUDUCHEAU DENSIFIE VANVES A L’INSU DE SON PLEIN GRE !

    Décidément la majorité municipale a la mémoire courte avec son chef d’équipe, alors que des vanvéens, et pas des moindres, avec un ex maire adjoint de B.Gauducheau, commencent à réagir par des pétitions, des recours,  à la sournoise densification de leur ville. Et cela  grâce à ce que l’on appelle des opérations dans le diffus qui se sont énormément développées depuis les dernières élections municipales. Rappelez-vous la veille du 2éme tour des élections des municipales de 2008, lorsque la liste Vanves Pour Vous menée par le maire distribuait un tract particulièrement destiné aux habitants zones pavillonnaires, notamment du Clos Montholon en parlant de « menace PS/PC/Verts sur nos quartiers pavillonnaires ». Il rappellait les propos de Marc Lipinski (EELV) lors d’un  dernier Conseil Municipal : « La partie sud de la ville n’est pas du tout dense… Auprés de la gare SNCF de Malakoff-Vanves, auprès de la gare de Clamart, il y a des zones qui ne sont absolument pas denses… Je pense que l’on peut construire un peu plus à Vanves ». Ses propos s’inscrivaient dans le cadre d’un débat sur le PLH (Plan Local de l’Habitat) d’Arc de Seine (devenu GPSO)  ressorti de son  contexte pour une bonne cause électorale.

    Et bien c’est ce qu’il est en train de faire ou plutôt laisser faire actuellement d’une manière très sournoise et subtile : Une résidence hôtelière de haut standing, à l’angle des Rues Marcel Yol et Henri Martin à l’emplacement du siége de la société Fêtes & Feux,  un nouvel immeuble de 36 logements au 34/36 rue Marcel Yol par la société de promotion immobilière France Logis face à l’entrée des parkings du Palais Sud, un immeuble de 42 logements construits par First Avenue entre la gare et l’Allée du Progrés, un immeuble de 21 logements en haut de la rue René Coche prés d’un pavillon en meulière dont c’est la première réalisation de Novim-promotion, un autre de 13 logements porté par la SCC VH14 rue Sadi Carnot à l’emplacement d’un charmant petit pavillon où ont séjourné (à une époque différente) une vice présidente du Sénat et une  adjointe au maire de Vanves, tout comme au 21 rue Coche porté par le promoteur Novim et le cabinet d’architectes Pavlidis  (21 logements en 6 étage). Enfin,  le projet  MDH d’immeuble d’angle à la pointe des rues Raymond Marcheron et de la République : 38 logements en accession  à l’emplacement de deux beaux pavillons verdoyants. En attendant d’autres annonces dans Vanves Infos ou lors des prochaines réunions publiques de quartier du printemps

    Et le maire  d’expliquer comme il l’a fait lors des dernières réunions publiques de quartiers lorsqu’un  riverain s’étonnait face à un projet d’immeubles -  « Je croyais qu’on était dans un quartier pavillonnaire » -  que  « l’autorité municipale ne peut pas s’opposer à la vente des terrains par leurs propriétaires surtout si cela est fait dans le respect du PLU » en ajoutant, un rien fataliste  que  « Les propriétaires qui vendent leur pavillon veulent toujours en tirer un bénéfice ! ». Tout en les invitant à se regrouper comme il l'a fait lors d'une réunion de quartier publique (Centre Ancien/St Remy au printemps 2015) lorsqu'ils veulent vendre leur pavillon pour réaliser une plus belle et intéressante réalisation immobilière. Evidemment, il y a des explications : « Vanves est l’objet de pression foncière ! » et  l’Etat force les communes à construire en Ile de France avec cet objectif de 70 000 logements par an même si Vanves est parmi les villes les plus denses de France. « Les réformes institutionnelles en cours, ont pour objectif de déposséder les maires de leurs pouvoirs pour faire à leur place. L’idée d’un Etablissement Public Foncier d’Ile de France (EPF IDF) et la Métropole du Grand Paris (MGP) est de donner la possibilité à l’Etat de faire à la place des Maires » expliquait il dans ses réunions publiques, sans vraiment convaincre ! Mais les riverains commencent à ne pas se laisser faire….

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS DE LUCILE SCHMID (EELV) : « Vanves l’audacieuse »

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il ? Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du  16 Mars dernier.  C’est au tour de Lucile Schmid, conseillère municipale EELV

    J’ai toujours connu Bernard Gauducheau comme maire de Vanves puisque je suis arrivée en septembre 2002. Il était élu depuis 18 mois. Ce qui me frappe c’est qu’en 15 ans le monde a beaucoup changé, et que Vanves est restée semblable. Cela fait partie d’un choix du mairequi favorise le côté petite ville, l’esprit village, le cocon. Ce qui le résume bien c’est quand il termine ses discours par « Vive Vanves. » Il y a de vrais bons côtés : les écoles sont bien, l’ambiance au conseil municipal est bonne, la ville a été plutôt embellie, il y a des aménagements favorables à l’écologie (jardins, vélos, circulation), la tranquillité règne. Avec le revers de la médaille, des choix qui favorisent les promoteurs immobiliers et moins de mixité sociale. Ce que je critiquerais surtout, ou plutôt, ce que je ferais différemment c’est de ne pas avoir pris plus de risques pour changer notre ville, et la faire connaître. Issy-les-moulineaux et Malakoff sont chacune à leur manière, plus visibles, identifiables. C’est pour cela que nous écologistes avions proposé dans notre programme municipal en 2014 d’imaginer Vanves en 2020 avec moins de voitures, des lieux d’accueil pour les associations, plus d’entreprises du numérique, plus de lieux de discussions et d’animation pour ces jeunes Vanvéens qui passent leur soirée à Paris.

  • DEPUTE : LE MAIRE DE VANVES EN REVE, LES ECOLOGISTES VANVEENS L’ONT IMAGINE

    Dans un livre « Paris Climat 2015- Vingt ans après » édité par la Fondation pour une ecologie politique au début de l’année 2015, avant la COP 21,  Marc Lipinski et Lucile Schmid ont écris un petit roman fiction  : « Paris Vanves, commune et transformation écologique » en 2030 où ils imaginent qu’un (e) certain (e) Lipinski-Schmid explique comment les écologistes avaient conquis la mairie en 2020 grâce à l’élection de Bernard Gauducheau à l’Assemblée Nationale. Selon les dernières rumeurs, le maire de Vanves s’agite beaucoup, histoire de ne pas se faire oublier lorsque la loi sur le cumul des mandats s’appliquera à André Santini, s’il préfère choisir sa mairie plutôt que le palais Bourbon. Mais rien n’est moins sûr !

    « C’est à l’occasion de l’ascension de son maire de centre droit à de plus hautes fonction en 2017 que la donne a changé. Aux élections municipales suivantes, l’équipe citoyenne et écologiste qui, depuis 2001, s’était progressivement implantée dans  le paysage social, s’imposait à la surprise des moins avisés, d’abord au 1er tour face à une gauche traditionnelle déconsidérée aux plans national comme local, puis largement au second tour face à un candidat de droite sans ancrage local affirmé. Cette victoire imprévue était clairement liée à la modification de la sociologie de la population vanvéenne qu’avait entraînée l’impossibilité pour les plus jeunes foyers de trouver à se loger dans Paris Cœur (anciennement Paris-Muros) ».  La nouvelle équipe municipale  soutenue par la candidate aux présidentielles de 2017, Noëlle Dumont-Hulot qui avait fait un score à deux chiffres, avait révolutionnée « les modes de fonctionnement à l’intérieur même du conseil municipal et de la mairie, mais aussi avec tous les habitants, entre autre, grâce à un usage généralisé et novateur des technologies numériques maîtrisés par tous les habitants », « un dialogue quotidien entre élus et citoyens »… « Finis les sempiternels affrontements entre majorité automatique et opposition systématique, les propositions innovantes sont prises en considérations, sans préjuger de leur origine ». Adepte du non cumul, et de la limitation des mandats,  ses élus avaient passé le relais au bout de deux mandats (maximum) en associant leurs successeurs à l’exercice de leur mandat.