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lucile schmid conseillère municipale eelv

  • SELON UNE ELUE DE VANVES , LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EST UNE OPPORTUNITE POUR LE VIN FRANÇAIS

    Lucile Schmid conseillée municipale EELV et Présidente de la Fondation de l’Ecologie Politique a signé dernièrement une tribune pour expliquer que « le changement climatique est une opportunité pour le vin français » : « Avec le dé réglement climatique, l’évolution de la géographie du vin représente pour la France, un risque de perte d’influence commerciale, économique et culturelle. Ne nous dit on pas que même les Anglais pourraient faire des crus acceptables ou que la Pantagonie sera un jour plantée de Vignes ? » explique t-elle. « Lorsqu’on évoque les dangers des catastrophes naturelles, la montée des températures et leurs conséquences sur la production (récoltes précoces, teneur en alcool, évolution des cépages, l’émotion est vive et palpable. Autant la transition énergétique question centrale s’il en est, reste envisagée de manière assez technocratique, autant lorsqu’il s’agit de vin, l’écologie devient charnelle » constate t-elle en faisant appel à « l’audace et la créativité, le choix d’associer savoir faire traditionnel et innovation, de retrouver les manières de travailler le sol, de protéger la vigne, de choisir les variétés de cépages, de prendre le temps de faire le vin… ».

    Comme le montrent les nouvelles générations de viticulteurs dont « l’adaptation au réchauffement climatique, a permis d’émerger, et de s’installer dans des pratiques respectueuses de la nature » en  répondant à l’attente des consommateurs. « La contrainte s’est transformée en opportunité, l’offre de vins s’est diversifiée et enrichie. C’est une évolution qui s’est produite étonnamment vite et dont la résonance cultuelle dans la société est remarquable. Il faut savoir s’en nourrir pour en faire un argument de  promotion de l’excellence française. Mais surtout pour affronter l’inertie et la climatoscepticisme qui renaissent alors que l’ombre de Donald Trump s’étend sur la planète ».      

  • Y A-T-IL UN CLIMAT MOROSE A VANVES ?

    Le climat serait il morose à Vanves depuis la Rentrée ? C’est la question qu’a posé le blog à certains responsables politiques locaux avant bien sûr ce tremblement de terre qui a touché les Etats-Unis avec l’élection de Trump la nuit dernière

    « L’été 2016  n’a pas été festif, sûrement à cause de l’attentat de Nice, de l’état d’urgence… Mais il se passe des choses qui ne disent pas leur mot, des réglements de compte, en haut lieu peut être, Des initiatives ont fait « flop » comme la piétonisation de la place de la République, le mois du commerce tristounet » constate Antonio Dos Santos, secrétaire de section du PS vanvéen. Mais il n’est pas le seul : « On a l’impression du calme avant la tempête dans ces temps de primaires. On redoute la percée du FN et on voit des policiers dans la rue dans une ambiance insurrectionnelle. Sans parler de ce qui va se passer aux USA qui va bouleverser les choses quel que soit le résultats. Et on est suspendu par les primaires de la droite en se demandant ce que va faire la gauche où l’espace est rempli de candidats virtuels avec Valls, Macron… Tout cela est bizarre ! » constate Lucile Schmid (EELV) qui en revient aux priorités des vanvéens comme des français qui sont loin de tout cela dans leur quotidien, confronté à des problèmes d’emplois, de logements, de sécurité.     

    « Il est évident que pour nos concitoyens, les voisins, la situation ne prête pas à la bonne humeur.La dégradation de la situation économique, la casse des usines et de l’activité en France, le leitmotiv de la « compétitivité » (pour mettre au chômage ou réduire les salaires) répété par médias et patronat à tout bout de champ, tout ceci produit une grosse pression sur les travailleurs et les familles, qui n’incitent pas à voir sereinement son avenir professionnel ou celui de ses proches. Les œillères dont s’est paré le gouvernement sur la loi travail face au mouvement populaire, ou bien son inaction sur les fermetures d’entreprises, renforcent ce sentiment de fatalisme. Les attentats en Franc et à travers le monde, les guerres, dont, pour certaines, la France est un acteur rajoutant de l’huile sur le feu (Syrie, Yémen), la menace fasciste de l’État-Erdogan en Turquie, tout ceci nous interroge sur ce monde, et l’on sent bien que c’est en faisant la paix, et non en faisant la guerre, qu’on obtiendra la paix. Ainsi, certains travaillent à accentuer le climat anxiogène, armant les polices municipales, rejetant le pauvre et pourchassant l’étranger. Et dans le même temps, ils réduisent les effectifs de police, détruisent la police de proximité, ferment les services publics, laissent dépérir vie de proximité… Dès lors, comment être surpris que de petits incidents se transforment en faits rendant la vie d’un quartier difficile ? Le dialogue et les échanges de proximité, la construction collective, au lieu de renforcer le lien social et la vie de tous, ne sont plus qu’affichage et dossiers rangés au fond d’un placard » constate Boris Amoroz (FdeG/PC) plus prolixe

    Ce qui ne l’empêche pas de s’interroger : « Alors face à cela, que faire ? C’est ainsi que certains œuvrent à plus d’intégration, plus de fraternité, et en sont fiers. Les récents exemples d’Issy-les-Moulineaux et de Malakoff qui ont ouvert des centres d’accueil d’urgence pour les migrants, le centre d’accueil pour SDF de Paris 16e, sont des symboles des valeurs de paix, d’humanisme et de partage. Construire la paix, et non faire des guerres pour les marchands de canons. Donner des moyens à tous les services publics, pour qu’ils puissent accomplir leurs tâches dans la sérénité et pour le profit, le respect de tous. Construire, dialoguer, proposer et échanger, dans la proximité, mais aussi avec nos semblables touchés par les difficultés de la vie. Voilà ce qui redonnera du vivre-ensemble heureux, du « buen vivir » comme disent les progressistes d’Amérique du Sud ».

    Bernard Gauducheau  ne croit pas que « les Vanvéens soient plus « moroses » que les Parisiens, les Franciliens ou les Français en général. Nous traversons, en France et donc à Vanves comme ailleurs, une période compliquée, troublée économiquement, socialement et politiquement. Les menaces d’atteinte à notre sécurité et à notre bien vivre ensemble ne manquent pas, et nombreux sont ceux qui agitent le chiffon rouge d’une crise identitaire. Les français sont traumatisés à juste titre par les attentats récents, sont inquiets à cause des menaces qui pèsent encore lourdement sur la France et malheureusement au sein du Gouvernement actuel, rien ni personne n'est en capacité de les rassurer » explique t-il. « En effet la politique gouvernementale actuelle est illisible car elle donne l’impression de laisser notre pays à la dérive, avec des dirigeants incapables de redresser la barre pour tenir un cap clair et de trop nombreux indicateurs sont au rouge.Pourtant notre pays a tout pour réussir et pour prospérer à nouveau : un patrimoine culturel et environnemental exceptionnel, une démographie parmi les plus élevée d’Europe, un système de santé et une protection sociale sécurisants, des étudiants, des chercheurs et des professionnels de grande qualité, au savoir immense, … mais ces nombreux atouts sont aujourd’hui dévalorisés, mal employés, voir bridés ».

    Il défend bien sûr  l’action menée quotidiennement par les élus, les agents municipaux, les divers services publics, les acteurs associatifs et économiques – dont il est fier -  en faveur de tous les Vanvéens. « Au sein de notre belle commune personne n’est laissé de côté et une main est toujours tendue à ceux qui sont dans la souffrance ou le besoin. Notre potentiel est grand et si tout n’est évidemment pas parfait, l’engagement de la municipalité sur l’ensemble des sujets pour lesquels elle est compétente est sans faille.Vanves est dynamique, économiquement, culturellement, sportivement et socialement. Elle est devenue attractive avec pour preuve son importante croissance démographique, une des plus importantes du département. Des commerces toujours plus nombreux et variés, des associations elles aussi toujours plus nombreuses et impliquées dans la vie de la commune, autant d’atouts que nous nous employons à faire fructifier pour le bien-être de tous » explique t-il lyrique en se voulant plus optimiste même si ce sentiment n’est pas partagé par tous.

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS DE LUCILE SCHMID (EELV) : « Vanves l’audacieuse »

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il ? Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du  16 Mars dernier.  C’est au tour de Lucile Schmid, conseillère municipale EELV

    J’ai toujours connu Bernard Gauducheau comme maire de Vanves puisque je suis arrivée en septembre 2002. Il était élu depuis 18 mois. Ce qui me frappe c’est qu’en 15 ans le monde a beaucoup changé, et que Vanves est restée semblable. Cela fait partie d’un choix du mairequi favorise le côté petite ville, l’esprit village, le cocon. Ce qui le résume bien c’est quand il termine ses discours par « Vive Vanves. » Il y a de vrais bons côtés : les écoles sont bien, l’ambiance au conseil municipal est bonne, la ville a été plutôt embellie, il y a des aménagements favorables à l’écologie (jardins, vélos, circulation), la tranquillité règne. Avec le revers de la médaille, des choix qui favorisent les promoteurs immobiliers et moins de mixité sociale. Ce que je critiquerais surtout, ou plutôt, ce que je ferais différemment c’est de ne pas avoir pris plus de risques pour changer notre ville, et la faire connaître. Issy-les-moulineaux et Malakoff sont chacune à leur manière, plus visibles, identifiables. C’est pour cela que nous écologistes avions proposé dans notre programme municipal en 2014 d’imaginer Vanves en 2020 avec moins de voitures, des lieux d’accueil pour les associations, plus d’entreprises du numérique, plus de lieux de discussions et d’animation pour ces jeunes Vanvéens qui passent leur soirée à Paris.