Lucile Schmid conseillée municipale EELV et Présidente de la Fondation de l’Ecologie Politique a signé dernièrement une tribune pour expliquer que « le changement climatique est une opportunité pour le vin français » : « Avec le dé réglement climatique, l’évolution de la géographie du vin représente pour la France, un risque de perte d’influence commerciale, économique et culturelle. Ne nous dit on pas que même les Anglais pourraient faire des crus acceptables ou que la Pantagonie sera un jour plantée de Vignes ? » explique t-elle. « Lorsqu’on évoque les dangers des catastrophes naturelles, la montée des températures et leurs conséquences sur la production (récoltes précoces, teneur en alcool, évolution des cépages, l’émotion est vive et palpable. Autant la transition énergétique question centrale s’il en est, reste envisagée de manière assez technocratique, autant lorsqu’il s’agit de vin, l’écologie devient charnelle » constate t-elle en faisant appel à « l’audace et la créativité, le choix d’associer savoir faire traditionnel et innovation, de retrouver les manières de travailler le sol, de protéger la vigne, de choisir les variétés de cépages, de prendre le temps de faire le vin… ».
Comme le montrent les nouvelles générations de viticulteurs dont « l’adaptation au réchauffement climatique, a permis d’émerger, et de s’installer dans des pratiques respectueuses de la nature » en répondant à l’attente des consommateurs. « La contrainte s’est transformée en opportunité, l’offre de vins s’est diversifiée et enrichie. C’est une évolution qui s’est produite étonnamment vite et dont la résonance cultuelle dans la société est remarquable. Il faut savoir s’en nourrir pour en faire un argument de promotion de l’excellence française. Mais surtout pour affronter l’inertie et la climatoscepticisme qui renaissent alors que l’ombre de Donald Trump s’étend sur la planète ».